Les gens qui n'aiment pas la science fiction...

il y a 44 minutes, truebypass a dit :

Mais pas que. Le cinéma ça n'est pas/plus non plus que des images en mouvement. C'est devenu sonore et le traitement sonore a une importance, car même si ça n'est pas primordial, c'est un paramètre esthétique qui n'est pas non plus négligeable.

 

Ce sont aussi les mêmes décors qui ont été réutilisés dans Matrix.

Mais pas que:

 

Il est moins connu parce que le budget n'était pas tout à fait le même, bien qu'il soit sorti un an plus tôt.
Matrix avait juste les moyens de laisser croire qu'il était original, alors que pas vraiment. Il avait plus de thunes pour marquer les esprits.

On a le même phénomène avec Moon (2009) et Oblivion (2013). Oblivion est archi pompé sur Moon mais comme personne se souvient de Moon pour des raisons simples de budget promo/distri/headline, on reste sur Tom Cruise et son score ronflant de M83. Le pouvoir de l'argent, pas de l'originalité.

 

 

oui la musique est importante dans un long métrage, elle habille le film avec élégance, avec race, lui donne un ton ; la musique est au long métrage ce que l'habillement est à la personne. mais en matière de S-F, c'est pas ce que j'attends au tournant, en tant que jury, mes critères se focalisent d'abord sur le concept.

La vidéo qui tente de rapprocher Matrix de Dark city est grossière et démagogue ; la façon dont le thème [réalité virtuelles], tronc commun aux deux, est traitée, est tout à fait différente.

Voilà ce que j'ai écris, il y a plusieurs années sur Dark City :

DARK CITY _1998

« Sommes-nous plus que la simple somme de nos souvenirs ? » pose le scientifique.

- À minuit, heure symbolique, la notion du temps s’altère, les dimensions se déforment, les rêves admettent les scénarii les plus déjantés, une espèce extraterrestre « Strangers » opèrent sur une ville Dark City la syntonisation.
- Ici, la syntonisation est la capacité de modifier l’environnement « tout transformer par votre seule volonté ». Ce n’est pas si hallucinant que cela, puisque c’est ce que font les rêves.
- Ainsi, les meubles, les immeubles, les objets, tout change en quelques minutes.
- Ces extraterrestres ont également le pouvoir de télékinésie.
- À ce changement d’environnement correspond également un changement de personnalité. Les Strangers modifient également la personne : ils effacent et implantent de nouveaux souvenirs, pour qu’ils correspondent au nouvel environnement. Chaque minuit, chacun se réveille différent. C’est ainsi que dans Dark City « No one knows who they are anymore ».
- La raison de cela : ils testent l’être humain, cherchent à savoir ce qui nous détermine. Est-ce qu’un honnête citoyen se réveillant avec le souvenir d’être un meurtrier ne ressent plus de remord ? Qu’est-ce qui nous définit ? Pourquoi veulent-ils connaître notre âme ?
- Les Strangers cherchent notre aptitude à l’individualité. De cette individualité ils ont besoin pour sauver leur espèce. Eux n’ont qu’une âme collective « nos âmes qui nous rend différents d’eux ».
- Dark City est ainsi un laboratoire où les cobayes sont des humains.
- Un homme leur échappe et semble ne pas se soumettre aux expériences des Strangers. Pour retrouver cet homme que John Murdoch a rencontré, ils vont employer une méthode révélatrice : ils vont implanter les souvenirs de John Murdoch dans l’un des leurs, faisant confiance à l’idée que le passé d’un individu détermine son présent.
- Mais quelque chose échappe aux Strangers. Quelque chose que les humains ont « Instincts are irrational ». Nous percevons dés cet instant du film que quelque chose à l’intérieur de l’humain ne s’explique pas.

· Si nous reconnaissons cette noirceur c’est parce que c’est NOTRE noirceur. Et cela ne pouvait s’appeler autrement que DARK city.
· Comme les Strangers, nous testons nos médicaments, nous entraînons sur des animaux, créons des « champs d’expérience ».
· Une espèce plus intelligente et / ou différente pourrait-elle nous asservir à notre insu (pour ses nécessités, comme rat de labo, etc.) ?
· Le suicide est-il la seule solution comme le laisse présager l’inconnu du métro que John Murdoch rencontre ? Vaut-il mieux mourir si la Vérité sur notre identité et notre monde nous échappera à jamais ?  
· La superstructure Dark City où sont testés les êtres humains préfigure celle de The Truman Show, où tout est factice.
· Quelle est la réponse ? Notre mémoire dirige-t-elle entièrement nos actes ? Le film n’est pas sans réponse : « Vous voulez savoir quelles sont les choses qui font de nous des humains ? Vous ne pouvez pas le trouver là-dedans (John Murdoch désigne sa tête). Vous avez cherché au mauvais endroit ». Faut-il préciser à quel endroit il fait allusion ? Le cœur.

***

Vous avez raison, Dark City mérite d'être connu et reconnu, plus qu'il ne l'est, et au moins à égal avec Matrix, mais j'aime Matrix tout autant, mais pour moi, Matrix n'est pas une resucée de Dark City, c'est un traitement différent dans le concept, mais qui a la même force. mais c'est quand même deux concepts différents.

mais si on va par là, dans les similitudes et qui en premier est le novateur, alors faut rendre hommage à Philip K. Dick, car c'est lui le vrai inspirateur des réalités virtuelles.

(je vois pas trop le rapport entre Moon et Oblivion, mais j'ai plus trop de souvenirs des deux).

il y a 28 minutes, Crève a dit :

(je vois pas trop le rapport entre Moon et Oblivion, mais j'ai plus trop de souvenirs des deux).

Un type est envoyé pour une mission, il est formaté pour ça, une instance supérieure lui dit que la relève arrive bientôt et qu'il a fait du super travail alors qu'en fait il va juste être mis hors service et remplacé par un clone.

Après, des différences sont apportées dans Oblivion: une équipière, une intrigue amoureuse, le souvenir d'une vie antérieure, une sorte de communauté rebelle. Mais le propos initial est le même.

Pour moi Dark City et Matrix avaient deux concepts similaires: un mec qui est (r)éveillé et qui est guidé par des persos secondaires hommes et femmes, à prendre conscience de sa nature singulière, de l'espoir qu'il peut incarner pour sauver une humanité contrôlée à son insu par une intelligence tierce. Et il brise les chaînes de cette allégorie de la caverne avec ses pouvoirs que seuls les "méchants" pensaient pouvoir maitriser.
Ca fait quand même beaucoup de grosses coïncidences.

Il y a 3 heures, Crève a dit :

 

l'acteur Keanu Reeves fait une prestation honnête pour ma part, il fallait un personnage banal à qui il arrive des choses extraordinaires, il a rempli son rôle.

et le scénario, alors ?

 

je te conseille les concerts alors, plutôt que le cinéma.

Je ne supporte plus guère Keanu Reeves, j'avoue. Le scénario de "Matrix"? Bof, honnête, sans plus. J'ai quand même vu les trois films, dont ça veut dire que je n'avais pas détesté le premier. Mais faire de "Matrix" un anti-"Star Wars" est débile, ça n'a rien à voir. Ce débat n'est pas nouveau, je me souviens de l'avoir déjà eu à l'époque de la sortie des films "Matrix".

A propos de la musique, c'est insensé cette mentalité. La musique de film fait partie intégrante du plaisir du cinéma, quasiment depuis le début de son histoire. L'une des premières BO ayant marqué les esprits est celle de "l'Assassinat du duc de Guise", de Camille Saint-Saëns, à une époque où le cinéma était encore muet (et donc la musique était jouée par un orchestre ou un piano dans la salle).

Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la musique de film a tenu lieu de musique classique moderne, devant le naufrage de la musique contemporaine qui n'intéresse personne, même pas les snobs. Des compositeurs comme John Williams, Howard Shore, Ennio Morricone, John Barry, James Horner, Elmer Bernstein, Maurice Jarre et bien d'autres ont bien servi à la fois le cinéma et la musique. Je crois que je vais créer un topic sur la musique de "Star Wars", en rubrique musique (ou en rubrique cinéma?)

Maintenant il existe aussi des concerts de musique "Star Wars" ou d'autres musiques de films, j'en ai vus.

il y a une heure, Gouderien a dit :

 

A propos de la musique, c'est insensé cette mentalité. La musique de film fait partie intégrante du plaisir du cinéma,

bien sûr qu'elle compte, mais pas à hauteur de 50 % comme vous le suggérez :

Il y a 6 heures, Gouderien a dit :

En fait la musique contribue pour au moins 50 % de mon intérêt pour la saga "Star Wars".

car il faut garder des pourcentage pour la

- la mise en scène,

- le jeu des acteurs-rices,

- le scénario,

- les dialogues,

- les costumes,

- les effets spéciaux,

- les effets comiques,

- les effets dramatiques,

- la photographie,

- les décors,

etc.

50 % pour la musique, c'est trop.

je ne peux que redire ce que j'ai dit sur la musique :

Il y a 2 heures, Crève a dit :

oui la musique est importante dans un long métrage, elle habille le film avec élégance, avec race, lui donne un ton ; la musique est au long métrage ce que l'habillement est à la personne. mais en matière de S-F, c'est pas ce que j'attends au tournant, en tant que jury, mes critères se focalisent d'abord sur le concept.

il y a une heure, Gouderien a dit :

Le scénario de "Matrix"? Bof, honnête, sans plus.

moi il m'a tourneboulé.

il y a 54 minutes, Crève a dit :

bien sûr qu'elle compte, mais pas à hauteur de 50 % comme vous le suggérez :

car il faut garder des pourcentage pour la

- la mise en scène,

- le jeu des acteurs-rices,

- le scénario,

- les dialogues,

- les costumes,

- les effets spéciaux,

- les effets comiques,

- les effets dramatiques,

- la photographie,

- les décors,

etc.

50 % pour la musique, c'est trop.

Chacun ses goûts. Pour moi la musique compte énormément, et pas seulement au cinéma.

Je crois que ma passion pour la musique de film est née le jour où j'ai vu "2001 a space odyssey " de Stanley Kubrick en cinérama au Gaumont-Palace, à Paris, lors de sa sortie en 1968 - même si en fait ce n'était pas de la musique spécialement écrite pour ce film, mais de la musique classique.

Appel à l'aide d'une "anti SF" primaire

je ne me comprends pas.

J'aime les films d'histoire, j'adore les dystopies, les films d'actions, d'aventures, les policiers et surtout les thrillers, notamment improbables.

j'aime l'art abstrait, le surréalisme en peinture et sculpture, mais je bloque complétement sur la SF.

Je n'ai jamais pu regarder un "star wars" , (j'ai honte), ni un "jurassik park" et là, je viens de craquer au bout de 30 mns sur "Atila..."

mais  j'ai adoré "je suis une légende" (livre et film) ""divergente" et les "huger games" (livres et films) (alors que j'ai 60 ans !)

et j'aime particulièrement les "K.Giebel", thrillers psychologiques ou romans noirs.

Qui pourrait m'expliquer cet "anti SF" primaire et me proposer des livres et films que j'aimerais ?

Véronique

PS ; je signale que je suis une grande angoissée de base, j'ai fait 20 ans de "psy" et je suis moi même "psy" depuis 15 ans  nul n'est parfait 

Moi j'adore, mais il y a le space opera, le fantastique, l'heroique fantaisie, la SF rapprochée, les uchronies  etc.... Beaucoup de styles très différents

J’ai le souci inverse. J’ai beaucoup de mal à lire du "réel", du vécu, du quotidien... J’ai l’impression de rester clouée au sol, et de lire en gris. Alors que la SF, la Fantasy, le fantastique, m’emportent et m’immergent dans des océans de couleurs !

Il y a 5 heures, veroplusdefilms a dit :

Appel à l'aide d'une "anti SF" primaire

je ne me comprends pas.

J'aime les films d'histoire, j'adore les dystopies, les films d'actions, d'aventures, les policiers et surtout les thrillers, notamment improbables.

j'aime l'art abstrait, le surréalisme en peinture et sculpture, mais je bloque complétement sur la SF.

Je n'ai jamais pu regarder un "star wars" , (j'ai honte), ni un "jurassik park" et là, je viens de craquer au bout de 30 mns sur "Atila..."

mais  j'ai adoré "je suis une légende" (livre et film) ""divergente" et les "huger games" (livres et films) (alors que j'ai 60 ans !)

et j'aime particulièrement les "K.Giebel", thrillers psychologiques ou romans noirs.

Qui pourrait m'expliquer cet "anti SF" primaire et me proposer des livres et films que j'aimerais ? 

Expliquer ce qui se passe dans votre tête, je doute en être capable. Mais je peux me baser sur ce que vous aimez pour proposer certaines choses :

Surréalisme -> "Dune" de David Lynch (pas la version Denis Villeneuve, réaliste tout en restant space opera, comme une sorte de "Star Wars" pour adultes), "Festin Nu" de David Cronenberg, "Eternal Sunshine of the Spotless Mind" de Michel Gondry, "Paprika" de Satoshi Kon

Thriller improbable -> "Matrix 1" des Wachowski, "Dark City" d'Alex Proyas, "Avalon" de Mamoru Oshii, "Prédestination" des Spierig

Policier & action -> "Blade Runner" de Ridley Scott, "Strange Days" de Kathryn Bigelow, "Dredd" de Pete Travis, "District 9" de Neill Blomkamp

Dystopie -> "Gattaca" de Andrew Niccol, "Les Fils de l'Homme" de Alfonso Cuarón, "Metropolis" de Fritz Lang, "A Scanner Darkly" de Richard Linklater

En séries : "Westworld" & "The Expanse"