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café philo

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 474 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
il y a 23 minutes, g.champion a dit :

les gens se sentent plus libres de dire ce qu'ils pensent sur internet ? mais d'un autre côté ils parlent aux murs ? 

Oui pour la liberté d’expression anonyme qu’offre internet.

Quant à s’adresser aux murs, non pas nécessairement, comme un participant le faisait justement remarquer, écrire ce que l’on pense favorise aussi la structuration de notre pensée.

Si nous étions réellement au contact de murs, quels plaisirs et quels intérêts aurions-nous à revenir hanter fréquemment et systématiquement forumFR ?

C'est contradictoire pour le coup !

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 40 minutes, Enchantant a dit :

Si nous étions réellement au contact de murs, quels plaisirs et quels intérêts aurions-nous à revenir hanter fréquemment et systématiquement forumFR ?

C'est contradictoire pour le coup !

alors un forum où on peut tout se permettre avec les autres ? mais est-ce possible ? n'y a-t-il pas des barrières morales en nous-mêmes ? 

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 474 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
il y a une heure, g.champion a dit :

alors un forum où on peut tout se permettre avec les autres ? mais est-ce possible ? n'y a-t-il pas des barrières morales en nous-mêmes ? 

Ou percevez-vous, quand et comment, nous pourrions tout nous permettre ?

Les barrières morales sont celles dont nous sommes tous équipés, les uns et les autres.

Pour quelles raisons devrions-nous croire ou penser que certains d’entre nous en manquerait totalement ?

Vous avez une façon bizarre de présenter le tableau ?

(J'ai l'impression de tenir des propos complètement incohérent en répondant à vos messages lacunaires)

C'est peut être un jeu après tout ?

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 494 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, g.champion a dit :

les mots gardent leur sens malgré que notre dialogue soit celui de sourds

Comme toi. Ce pattern revient souvent : tu poses des questions ou des propositions mais quand on te fouille un peu tu fais le sourd. Ici le dernier exemple en date. 

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Annalevine a dit :

Bonjour Ambre,

Laissons tomber l'âge, prenons comme informations que vous avez 30 ans (à moins que vous vouliez changer votre âge) et moi 72 ans. Nous verrons bien comment ces informations agiront en nous (ah oui je retiens aussi comme principe que vous êtes une femme et que je suis un homme, mais peut-être est-ce secondaire).

A propos du mot fard, hier j'écrivais fart et je me disais non ça s'écrit fard et non pas fart. Et impossible d'écrire fard ! j'ai écrit fart. Le "d" m’horripilait.

Je nous imagine dans un café philo, c'est le matin, ce matin, et je vous dis ça. Pour démarrer. (Il fait froid ce matin, le pare brise de ma voiture était gelé. Est-ce que cette dernière phrase est de la philo ? Décidons vous et moi, que oui).

Je trouve que c'est bien de rester là, dans ce café. Après tout il peut se constituer des tables avec ici ou là, deux, trois interlocuteurs. Nous pouvons même imaginer, dans ce café, un philosophe qui se parlerait à lui-même.

Regretter ce que vous pourriez écrire avant même de l'avoir écrit m'agace. Je sens que je vais devenir directif avec vous. Mais je vous pense de taille à savoir me contrer. Écrivez ce que vous désirez écrire, faites confiance en mes capacités d’encaisseur.

Quant au regard du lecteur je trouve que ce n'est pas mal de savoir peser sur nous un éventuel jugement. Saurons-nous y faire face ?

Je vous stimule, vous me stimulez. En fait oui vous me stimulez réellement, vous animez mon imaginaire, je cherche à créer un langage. Pour vous.

Venons-en à la philosophie antique. Je vous citerai dans un autre message certains écrits de certains philosophes antiques et vous verrez que ça n'a rien à voir avec la philosophie d'aujourd'hui.

Qu'est-ce que vous voulez signifier quand vous écrivez "je n'ai pas de culture conventionnelle ?" Que vous n'avez pas de culture convenue ? ou que vous avez une culture qui sort des conventions ? Dans ce cas je me demande ce que vous lisez ! un truc qui vous fait penser que vous me traquez ça éveille vachement ma curiosité.

Je prends plaisir à dialoguer avec vous. Je prépare même mes réponses.

Je me demande quel texte vous allez me trouver. Choisissez un truc un peu impossible, embarrassez-moi.

J'hésite souvent entre tout ballancer: l'âge le sexe, et celui de vouloir savoir. Savoir serait-il un moyen d'enchaîner l'autre? Sentir le pouvoir de percer l'autre. Pourquoi veut-on savoir? On a peur? Aimer le mystère c'est juste ajourner la réponse pour se donner le temps de la savourer et aimer le conflit en soi et la maîtrise de soi. Le mystère n'a d'intérêt que si on sais que la réponse peut être trouvée, non?

"Regretter ce que vous pourriez écrire avant même de l'avoir écrit m'agace. Je sens que je vais devenir directif avec vous. Mais je vous pense de taille à savoir me contrer. Écrivez ce que vous désirez écrire, faites confiance en mes capacités d’encaisseur."

Pourquoi ceci vous agace-t-il? Justement je veux écrire ce que je décide, et non pas ce que votre influence me ferait écrire. Je suis de l'argile où  tout et chaque personne laisse une emprunte, et je ne sais pas si je peux les laisser ou s'il vaut mieux tout effacer.

La première fois que je suis rentrée dans un café c'était pour y travailler. Vous avez raison ce café  philo me va, et j'adore observer le type qui parle tout seul. Ca veut dire quoi "être philosophe"? La philosophie. Je ne sais vraiment pas ce que c'est, à part son éthymologie et ce que j'ai pu lire ici. Si ça se trouve, je suis un peu philosophe. Vous avez une culture philosophique qui me fascine. Vous maniez les auteurs et les idées, les concepts et citations avec une maîtrise qui pour moi s'apparente à un tour de magie. Parfois je lis ce que vous écrivez (vous et quelques autres d'aileurs) et je ne comprends rien, mais je suis assise comme un enfant sage et je lis comme si c'était une formule magique. Oui je n'ai pas de culture conventionnelle (je pense que je voulais juste dire que je n'ai aucune bases scolaires), mais je ne sais pas répondre à votre question: "culture convenue ou sortant des conventions?". D'instinc, je dirai que ma culture philosophique est nulle. Je ne connais aucun des auteurs cités régulièrement ici, et je me rends compte de mes immenses lacunes dans certains domaines. Votre curiosité m'amuse...

Au fait, je ne pense pas tomber sur la perle rare qui va vous embarrasser, en tout cas pas tout de suite. Alors permettez que je tâtonne et vous direz si je suis chaude ou froide. Voici mon premier choix:

"Nom de dieu, je sais très bien comment c'est la révolution! C'est les gens qui savent lire dans les livres qui vont voir ceux qui ne savent pas, et les voilà qui disent:" Le moment est venu de changer tout ça!" Ils expliquent aux pauvres bougres qui, eux, font le changement. Après, les plus malins de ceux qui savent lire dans les livres s'assoient autour d'une table pour bouffer et blablater, pendant que c'est les pauvres bougres qui crèvent. Et qu'est-ce qui arrive quand c'est fini? Rien. Tout recommence comme avant."

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a une heure, Maroudiji a dit :

tu fais le sourd

on peut essayer d'imaginer ce que pourrait être le monde sans nous les humains et on bute sur une impossibilité.

Exact. Laquelle ? 

Voici la question à laquelle je n'ai pas répondue. Je cherche la réponse. Quelle est cette impossibilité. Le monde est humain, ce qui n'est pas humain dans le monde, c'est ce qui échappe à notre compréhension. Ce qui échappe à notre compréhension se présente comment : dans un sentiment. Impuissance, accablement, angoisse, désespoir, panique ... Le monde, c'est quoi alors ? C'est ce dans quoi nous sommes avec les autres. C'est ce que nous anticipons pour nous-mêmes avec les autres, ce qui s'étend comme espace de possibilités, de choses bonnes et de choses mauvaises ...cela fait penser à la famille dans laquelle on grandit, à la familiarité dans laquelle nous vivons et d'où nous devons nous extraire pour aller à l'aventure ...

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Enchantant a dit :

Ou percevez-vous, quand et comment, nous pourrions tout nous permettre ?

je m'interrogeais, à votre suite, sur le fait que nous nous permettons beaucoup plus de libertés sur internet que face aux personnes réelles. C'est sans doute la raison pour laquelle nous y allons. Mais que fait la morale en nous ? voilà la question qu'on peut se poser !

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Bonjour @Ambre Agorn

Je pense que je dois prendre au sérieux vos intentions telles que vous les avez exprimées.

Vous vouliez me rendre fou. Je pense avoir mal compris ce mot. Peut-être vouliez-vous me rendre fou...furieux ?

Mais c’est le mot : «  traquer » qui m’impressionne. Pourquoi me traquer ? Et aussi cette expression : corps à corps.

Je pense que vous désirez lutter contre moi avec le désir de me vaincre, à moins que ce soit la lutte corps à corps qui, en soi, vous intéresse.

Je dois prendre au sérieux le mot traquer. Qui traque-t-on en général ? Un gibier ? Je doute que je puisse être une proie pour vous. Alors qui ? Un délinquant, un meurtrier ? Je dois plutôt émarger au registre du délinquant pour vous. Un corps à corps avec un délinquant ? Quel type de délinquant suis-je à vos yeux ?

Donc nous sommes au café. Face à face. La philosophie est pour le moment notre champ de bataille. Et nos armes c’est le langage.

Nous sommes donc dans un rapport personnel, affectif dirai-je, même si cet affectif nous mène au combat.

Je ne sais pas si vous êtes un homme ou une femme, mais je vous choisis désormais comme étant un homme même si je vais continuer d’utiliser le féminin pour vous écrire.

Ce n’est pas ma culture que vous admirez c’est mon langage. Vous aimez ma manière d’écrire. Vous aimez mon art. S’il y a corps à corps vous apprendrez mon art. 
 

Bon cela dit le texte que vous me soumettez pourrait être mieux écrit. Acquérir un art ne demande pas forcément d’acquérir un savoir, mais il est nécessaire tout de même de travailler votre langage. Ne le laissez pas à l’état brut, que pourrai-je vous apprendre sinon ?

Dans un prochain message je répondrai au texte soumis.

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, g.champion a dit :

Le monde est humain, ce qui n'est pas humain dans le monde, c'est ce qui échappe à notre compréhension. Ce qui échappe à notre compréhension se présente comment : dans un sentiment. Impuissance, accablement, angoisse, désespoir, panique ...

Comment peux-tu dire: "le monde est humain", puis, la seconde d'après : "ce qui n'est pas humain dans le monde, c'est ce qui échappe à notre compréhension"?

 

La fin de ton intervention suggère que tu appliques le mot "monde" uniquement à ce qui constitue l'environnement proprement humain. Mais dans ce cas où situes tu le "non-humain" que tu évoques en tant que facteur d'un ressentiment d'angoisse chez l'homme ?

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

@Ambre Agorn

Encore un mot ( attention il y a un message pour vous en remontant un peu à partir de ce message).

Vous me demandiez ce que j’entendais par culture convenue. La culture convenue c’est celle qu’il faut afficher pour donner le sentiment aux autres d’être cultivé. C’est la culture démonstrative. Par exemple c’est dire : j’aime les musées, j’aime les expositions, j’aime le cinéma, j’aime les essais philosophiques...ça c’est la culture convenue style rudimentaire. Après il y a : je suis allé au musée voir l’exposition de tel peintre, j’ai beaucoup aimé le dernier roman de Trucmuche, etc. Ça c’est la culture convenue un peu moins rudimentaire. Puis on monte comme cela dans le convenu. Jusqu’à aller dans les détails du dernier roman lu ou du dernier film vu mais toujours en restant bien poli, bien comme il faut.

La culture non conventionnelle c’est la culture anti conformiste, celle qui va éventuellement heurter. C’est par exemple dire dans un cocktail où sont réunis des gens comme il faut ( notables de province par exemple, ou petits employés administratifs  parisiens) : oh j’ai rencontré un gilet jaune dans le café tenu en bas par l’Arabe et ce qu’il m’a dit de lui m’a beaucoup intéressé et même impressionné. Là vous êtes mort. Non seulement parce que vous parlez d’un gilet jaune mais ensuite et surtout parce que vous donnez du crédit à la parole du gilet jaune.  Mais le plus horrible pour vos auditeurs, ce qui scandalise leur culture ( donc convenue) c’est qu’ils comprennent que vous fréquentez un café tenu par un Arabe, qui comble du comble, pourrait bien être un Algérien. 

Modifié par Annalevine
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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Annalevine a dit :

@Ambre Agorn

Encore un mot ( attention il y a un message pour vous en remontant un peu à partir de ce message).

Vous me demandiez ce que j’entendais par culture convenue. La culture convenue c’est celle qu’il faut afficher pour donner le sentiment aux autres d’être cultivé. C’est la culture démonstrative. Par exemple c’est dire : j’aime les musées, j’aime les expositions, j’aime le cinéma, j’aime les essais philosophiques...ça c’est la culture convenue style rudimentaire. Après il y a : je suis allé au musée voir l’exposition de tel peintre, j’ai beaucoup aimé le dernier roman de Trucmuche, etc. Ça c’est la culture convenue un peu moins rudimentaire. Puis on monte comme cela dans le convenu. Jusqu’à aller dans les détails du dernier roman lu ou du dernier film vu mais toujours en restant bien poli, bien comme il faut.

La culture non conventionnelle c’est la culture anti conformiste, celle qui va éventuellement heurter. C’est par exemple dire dans un cocktail où sont réunis des gens comme il faut ( notables de province par exemple, ou petits employés administratifs  parisiens) : oh j’ai rencontré un gilet jaune dans le café tenu en bas par l’Arabe et ce qu’il m’a dit de lui m’a beaucoup intéressé et même impressionné. Là vous êtes mort. Non seulement parce que vous parlez d’un gilet jaune mais ensuite et surtout parce que vous donnez du crédit à la parole du gilet jaune.  Mais le plus horrible pour vos auditeurs, ce qui scandalise leur culture ( donc convenue) c’est qu’ils comprennent que vous fréquentez un café tenu par un Arabe, qui comble du comble, pourrait bien être un Algérien. 

Je commence ici parce que c'est plus facile!

J'ai bien ri et du coup je sais: je n'ai pas de culture convenue et j'ai une culture anti conformiste, suivant ce que vous décrivez! Oui je cottoie le diable et je l'aime parce qu'il a quelque chose à m'apprendre, oui je cottoie aussi les dieux parce qu'ils ont aussi quelque chose à m'apprendre. Je cottoie tout le monde parce qu'ils ont tous la même faculté: refléter une part de vérité. Et puis c'est ma nature qui fait que je rencontre tout le monde. Mais je n'ai honte de rien,même si parfois je culpabilise...

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Annalevine a dit :

Bonjour @Ambre Agorn

Je pense que je dois prendre au sérieux vos intentions telles que vous les avez exprimées.

Vous vouliez me rendre fou. Je pense avoir mal compris ce mot. Peut-être vouliez-vous me rendre fou...furieux ?

Mais c’est le mot : «  traquer » qui m’impressionne. Pourquoi me traquer ? Et aussi cette expression : corps à corps.

Je pense que vous désirez lutter contre moi avec le désir de me vaincre, à moins que ce soit la lutte corps à corps qui, en soi, vous intéresse.

Je dois prendre au sérieux le mot traquer. Qui traque-t-on en général ? Un gibier ? Je doute que je puisse être une proie pour vous. Alors qui ? Un délinquant, un meurtrier ? Je dois plutôt émarger au registre du délinquant pour vous. Un corps à corps avec un délinquant ? Quel type de délinquant suis-je à vos yeux ?

Donc nous sommes au café. Face à face. La philosophie est pour le moment notre champ de bataille. Et nos armes c’est le langage.

Nous sommes donc dans un rapport personnel, affectif dirai-je, même si cet affectif nous mène au combat.

Je ne sais pas si vous êtes un homme ou une femme, mais je vous choisis désormais comme étant un homme même si je vais continuer d’utiliser le féminin pour vous écrire.

Ce n’est pas ma culture que vous admirez c’est mon langage. Vous aimez ma manière d’écrire. Vous aimez mon art. S’il y a corps à corps vous apprendrez mon art. 
 

Bon cela dit le texte que vous me soumettez pourrait être mieux écrit. Acquérir un art ne demande pas forcément d’acquérir un savoir, mais il est nécessaire tout de même de travailler votre langage. Ne le laissez pas à l’état brut, que pourrai-je vous apprendre sinon ?

Dans un prochain message je répondrai au texte soumis.

Pfff dur dur pour moi!

Je me suis fait la réflexion ce matin en me levant qu'il fallait que je retourne au café et vous dire que je fais fausse route. J'ai voulu jouer sur votre terrain en essayant d'utiliser vos armes, une prétentieuse erreur de ma part. Il ne faut pas que j'oublie que j'ai un avantage sur vous: je ne suis pas cultivée.

Je vois bien que je ne fais pas le poids sur votre terrain cultivé. Vous me faites peur. Et vous me fascinez. Non ce n'est pas votre language ou votre façon d'écrire. Et vous faites vous aussi fausse route.

-"Vous vouliez me rendre fou. Je pense avoir mal compris ce mot. Peut-être vouliez-vous me rendre fou...furieux ?"

Non, je voulais simplement vous provoquer, comme je l'ai fait de nombreuses fois.

-"Mais c’est le mot : «  traquer » qui m’impressionne. Pourquoi me traquer ? Et aussi cette expression : corps à corps.

Je pense que vous désirez lutter contre moi avec le désir de me vaincre, à moins que ce soit la lutte corps à corps qui, en soi, vous intéresse."

C'est parce que vous ne me comprenez pas que vous bloquer sur ceci: traquer. Traquer ne veut dire que ce qu'il veut dire, mais vous, vous êtes bloqué dans une façon de voir. Non je ne veux pas vous vaincre, sinon je me couperai l'herbe sous le pied.

Vous faites fausse route, parce que vous partez tout le temps sur vos acquis. Vous aimez la confrontation, et moi je l'évite, et c'est parce que je l'évite que vous m'intéressez.

-"Ce n’est pas ma culture que vous admirez c’est mon langage. Vous aimez ma manière d’écrire. Vous aimez mon art. S’il y a corps à corps vous apprendrez mon art. "

Encore une fois vous faites fausse route. Et je dirai presque que c'est justement ce que vous n'écrivez pas qui m'intéresse, ce que je préssens, ce que vous laissez entendre pour ceux qui ont des oreilles (ou peut-être pensez-vous que personne n'écoute). J'ai toujours su qu'on apprenait plus quand il n'y a pas de violence, parce que ce qui compte n'est pas seulement ce qui est appris, mais la façon dont ça été acquis, ainsi que le temps et l'énergie utilisée.

Ce qui me pose questionnement, c'est quand vous décidez que vous parlez à un homme quand vous me parlez! De quoi avez-vous peur, vous?

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 164 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Annalevine a dit :

Bon cela dit le texte que vous me soumettez pourrait être mieux écrit. Acquérir un art ne demande pas forcément d’acquérir un savoir, mais il est nécessaire tout de même de travailler votre langage. Ne le laissez pas à l’état brut, que pourrai-je vous apprendre sinon ?

Dans un prochain message je répondrai au texte soumis.

Pardon, j'ai oublié ceci.

Justement ce texte est mal écrit, là est sa beauté. Mais peut-être n'avez-vous pas les yeux pour ce genre de beauté...

Que pourriez-vous m'apprendre? Ha! La grande question pour vous! Votre force et votre faiblesse: votre savoir.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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Il y a 20 heures, Ines Presso a dit :

Être écouté, compris. 

Bonjour, vive 2020 qui sera une année féconde en rebondissements. Lundi approche et le café philo, actuellement lieu de conversation et de dialogue, va redevenir (à 10 h) lieu aride de questionnement concernant ce qu'on appelle communément une discussion. La discussion trouve sans doute son origine avec le langage, quoique le langage aille dans toutes les directions. Les hommes cueilleurs chasseurs du passé devaient discuter de la meilleure façon de s'y prendre pour faire ce qu'ils faisaient. 

Je remercie ceux qui ont fait l'effort de discuter à heure fixe, Maddy, Lysiev pour le café arrosé et les papillotes. Je vais essayer de commenter ce qu'a dit, ensuite, InesPresso qui n'a pu être parmi nous et qui nous a dit ceci : 
discuter peut aussi servir à réfléchir.
les mots ont un sens, et reconnu par tous sous peine d’un dialogue de sourds. 
Être écouté, compris.
 
Dans le meilleur des cas, on vit en contact avec quelques autres et ce contact est comme l'oxygène pour notre corps. On le respire sans y prendre garde. Lorsqu'il manque, ça ne va pas. La discussion est alors la manière volontaire de mettre entre les personnes une parole où chacun retrouve son lieu d'existence (ceci est très vague et je ne prétends pas savoir ce qu'il en est de ce phénomène). Cette parole que l'on prend est aussi celle qu'on écoute : cela ne veut pas dire qu'on soit compris, mais cela veut dire qu'on est en contact avec quelqu'un (son écoute, c'est le contact, la rencontre). C'est sans doute le ba ba de la relation avec l'autre. Mais pour que le contact dure, pour qu'il se maintienne, il faut plus qu'une écoute, qu'un regard, qu'un toucher, qu'un désir, qu'une demande. Il faut que les mots aient un sens. Or qu'est-ce que cela veut dire, sinon que nous sommes en situation et que nous parlons de manière sensée de ce qui arrive. Si nous ne sommes pas en train de parler de ce qui arrive, de ce qui "nous" arrive, alors nous ne parlons à "personne", l'autre présent est une potiche, un figurant, nous monologuons et le contact est perdu. Il est donc vrai de dire que discuter, c'est réfléchir à quelque chose qui nous préoccupe vraiment (la vérité parle en quelque sorte, elle nous transporte). Or réfléchir, c'est être seul, certes ...  mais ainsi "ouvert" à un autre, avec qui nous dialoguons au sens où deux savants se penchent sur un cas et en discutent vraiment et donc établissent entre eux un contact qui prend cette voie pour se produire, et se reproduire à chaque instant.

Voici un texte trouvé sur Internet où il est question de la discussion  au-delà de la relation avec l'autre présent : encore qu'on peut se demander si la démocratie soit possible autrement qu'entre personnes présentes et concernées par un même lieu, un même environnement. 
"Sommes-nous en train de vivre un glissement autoritaire au sein de la démocratie moderne ? Ou, alors, est-ce dans la nature même du gouvernement représentatif de concentrer le pouvoir entre peu de mains ? En fait, en regardant le parcours historique de la démocratie moderne, il s’agirait plutôt d’un retour en arrière. Un retour aux conditions antérieures aux acquis démocratiques arrachés par des mouvements sociaux d’envergure historique à un mode de gouvernement qui, au départ, était conçu pour qu’un petit nombre de puissants discutent entre « égaux » des « meilleures » décisions pour l’ensemble."

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Voici un autre texte que je vous propose afin que nous puissions en discuter lundi, à 10 h. Je l'ai trouvé sur Internet et je l'ai légèrement modifié pour  l'adapter à notre compréhension. Il est en rapport avec ce qui est apparu sur un autre fil concernant le dialogue dit philosophique (qu'est-ce qui le rend difficile ? est-ce la quantité de savoir qui le rend possible ? ...etc)

"C'est aux opinions et aux croyances que s’attaque le dialogue philosophique. 
    Alors que l’on considère que penser consiste à produire des opinions, le philosophe définit au contraire l’opinion, non comme le produit de la pensée mais comme le résultat de l’arrêt de la pensée, cette « conversation que l’âme poursuit avec elle-même ». 
    Cet arrêt de la pensée résulte d’un jugement que l’âme porte sur elle-même ou sur l'autre à qui elle s'adresse, jugement qui survient sans raison, sans cause rationnelle, car uniquement lié à l’humeur du moment, au désir de nuire ou de se montrer à son avantage."

Il semblerait donc que discuter vraiment, ce soit penser, ce soit le dialogue de l'âme avec elle-même et que ce qui interrompt ce cheminement, ce soit quelque chose comme une considération de type "narcissique", moi, moi , toi, toi, je t'aime moi non plus, qui nous détourne de la pensée au travail. 

Modifié par Invité
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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 494 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, Ooo a dit :

cette « conversation que l’âme poursuit avec elle-même »

En partant, votre discussion sera minée par le sens que chacun accordera au mot âme. Et, je vous l'assure, par expérience, que vous brasserez encore une fois de l'air, pour finir en queue de poisson. 

Ce texte est mal choisi. 

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Invité
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Posté(e)
il y a 1 minute, Maroudiji a dit :

Ce texte est mal choisi. 

Oui, c'est possible. Le mot âme n'a pas beaucoup d'importance pour l'enjeu du texte, mais vous avez raison. Trouvez-nous un texte qui vous paraisse intéressant. Je vais en chercher d'autres. 

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 494 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Ooo a dit :

Oui, c'est possible. Le mot âme n'a pas beaucoup d'importance pour l'enjeu du texte, mais vous avez raison. Trouvez-nous un texte qui vous paraisse intéressant. Je vais en chercher d'autres. 

Vous ne pourrez pas discuter sur un texte que je choisirai,* vous avez des limites, qui vous tiennent à cœur. Ce court échange en est la preuve. Les oiseaux de même plumage s'assemblent. L'homme est une espèce généralement grégaire et plus la modernité progresse et moins il a de latitude à penser par lui-même. Le loisir est devenu un luxe, malgré ce qu'en disent les philosophes du dimanche (suivez mon regard). 

* Par exemple, la science moderne est une discipline quasi mortifère dont l'idéologie et les errances sapent toute la discipline. Le peuple est lui aussi sous l'effet de l'illusion que déploye sur lui le mot science et les philosophes sont les premiers à répandre cette illusion qu'ils entretiennent à la façon dont les curés protègent les dogmes de l'Église. 

Modifié par Maroudiji
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
il y a 18 minutes, Maroudiji a dit :

Vous ne pourrez pas discuter sur un texte que je choisirai,

je lancerai la discussion en y incluant votre texte, si vous le permettez. Je vais y réfléchir et j'essaierai d'analyser ce que ce texte dit. 

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