Qu'est ce que la beauté en musique ?

il y a 13 minutes, trituran a dit :

Nous remplaçons progressivement notre mère par la musique mais comme cela se passe qd nous sommes pratiquement a la fin de la " vie " bébé ( je pose des guillemets ) , nous ne le savons pas .

Simple avis qui vaut ce qu'il vaut.Pas de procès d'intention, je ne donne que des pistes

J'avoue que j'ai beaucoup de mal a penser qu'on écouterait de la musique comme un substitut à notre mère. Mais pourquoi pas. Mais tu me confirmes au moins un truc.... je suis pas concerné !

Il y a 5 heures, Jane Doe a dit :

La beauté d'une oeuvre musicale découle-t-elle d'une émotion subjective ou a-t-elle un fondement objectif ? 

 

 

La Beauté est dans l'oreille de celui qui écoute.

il y a 50 minutes, trituran a dit :

Nous remplaçons progressivement notre mère par la musique mais comme cela se passe qd nous sommes pratiquement a la fin de la " vie " bébé ( je pose des guillemets ) , nous ne le savons pas .

Simple avis qui vaut ce qu'il vaut.Pas de procès d'intention, je ne donne que des pistes

Ha ha! Non merci. Aucun rapport entre la musique et ma mère.

il y a 1 minute, Gouderien a dit :

Ha ha! Non merci. Aucun rapport entre la musique et ma mère.

Si tu l'affirmes....

Il y a 6 heures, Jane Doe a dit :

La beauté d'une oeuvre musicale découle-t-elle d'une émotion subjective ou a-t-elle un fondement objectif ? 

 

 

Bonjour,

La musique est un langage sans sémantique.

Elle est impressionniste et évocatrice.

Elle sollicite l'imagination et le formalisme de son public, par une contextualisation et un conditionnement proprement subjectifs.

Les chansons à texte sont réductrices, car la vérité du verbe n'est pas celle de l'impression.

Le texte doit se subordonner à la musique pour être efficace.

Mais la musique n'est pas une prise mâle exclusive.

Elle peut devenir une expression de puissance que l'auditeur peut s'approprier, jusqu'à l'excès démentiel.

Il faut être fort en toute circonstance, y compris lorsqu'on écoute de la musique, faute de la subir plutôt que de s'en armer.

Cordialement, Fraction

Il y a 6 heures, Jane Doe a dit :

La beauté d'une œuvre musicale découle-t-elle d'une émotion subjective ou a-t-elle un fondement objectif ? 

 

 

Bonjour Jane Doe, amicalement.

Je te dirai les deux,  puis bon là dedans c'est quoi aussi beauté.

Il y a 3 heures, riad** a dit :

Oui querida on le sait, les tierces majeures et mineurs et surtout les quintes diminuées étaient considérés comme diaboliques, mais ça n'a pas empêché les compositeurs de l'époque de les intégrer dans leurs compositions.
 

Oui ! c'est bien la quarte augmentée le "diabolus in musica" ! Dans la gamme normale (do, ré, mi, fa, sol, la si, do) elle se trouve dans l'intervalle Fa-si. Y'a rien qui écorche plus l'oreille que ça !  Ça "joue faux" ! C'est un peu pour ça qu'on a imaginé le "si bémol" et le "fa dièse" comme premières "altérations". Ca ramenait grâce à eux, l'intervale à un quarte juste qui est une des premières harmonies reconnue avec la quinte, l'octave et l'unisson.

Curieusement la tierce qu'on aime tant aujourd'hui, qui nous chatouille agréablement l'oreille (et qui est indispensable à l'accord parfait 'do, mi, sol, do) a longtemps été considérée comme "sonnant faux" ! Justement parce qu'elle chatouille l'oreille ! Les anglais ont été les premiers (d'Europe) au moyen âge à l'utiliser régulièrement, il semblerait.

Mais cette conception d l'harmonie, des notes qui "vont bien ensemble" qui nous vient de l'antiquité, (ou la musique était considérée comme une partie des maths pratiquement ou de la physique) correspond à une musique statique, immobile ! Or la musique se déplace dans le temps! Elle n'est pas statique ! Dès lors, la musique "classique en prenant en compte que la musique évolue dans le temps, a pu mieux devenir une forme "d'expression". Il y aura dès lors  des notes "qui vont mal ensemble" qui ne sont pas harmonieuses, et cela va créer des tensions passagères, qui vont être résolues en aboutissant sur une belle harmonie, comme un repos, un bonheur après l'inquiétude.

Mais tout cela est devenu habituel pour notre oreille et comme évident.

Encore une fois c'est Nietzsche avec ses deux composantes de l'art : Dionysos (la tension) et Apollon (l'harmonie) et le jeu entre les deux qui à mon avis a vu juste.

il y a 5 minutes, Blaquière a dit :

Mais cette conception d l'harmonie, des notes qui "vont bien ensemble" qui nous vient de l'antiquité, (ou la musique était considérée comme une partie des maths pratiquement ou de la physique) correspond à une musique statique, immobile ! Or la musique se déplace dans le temps! Elle n'est pas statique ! Dès lors, la musique "classique en prenant en compte que la musique évolue dans le temps, a pu mieux devenir une forme "d'expression". Il y aura dès lors  des notes "qui vont mal ensemble" qui ne sont pas harmonieuses, et cela va créer des tensions passagères, qui vont être résolues en aboutissant sur une belle harmonie, comme un repos, un bonheur après l'inquiétude.

Oui et en plus seul un mathématicien peut voir de la beauté dans une formule mathématique, une musique bien ordonnée n'est pas une musique pour tout le monde, notre cerveau n'est pas fait pour réagir à ce qui est juste mais à ce qui est régulier ou pas, il apprend par répétition et consolidation.

 

il y a 1 minute, riad** a dit :

Oui et en plus seul un mathématicien peut voir de la beauté dans une formule mathématique, une musique bien ordonnée n'est pas une musique pour tout le monde, notre cerveau n'est pas fait pour réagir à ce qui est juste mais à ce qui est régulier ou pas, il apprend par répétition et consolidation.

 

Oui !!! Et cette régularité peut avoir des conséquences ... "dramatiques" ! A force d'entendre et de réentendre une musique de m... on finit souvent par la trouver belle !

On est peu de chose !