remarques philosophiques

il y a 1 minute, brooder a dit :

Non c'est pas le fardeau qui dirige le sens.

le fardeau il faut le porter et comment on fait ça ? 

à l’instant, moch niap a dit :

le fardeau il faut le porter et comment on fait ça ? 

Tu n'as jamais été amoureux ?

il y a 1 minute, brooder a dit :

Tu n'as jamais été amoureux ?

lorsqu'on est amoureux, tout devient léger et la mort est acceptée ? 

il y a 1 minute, moch niap a dit :

lorsqu'on est amoureux, tout devient léger et la mort est acceptée ? 

Si tu sais ce que c'est l'amour, tu dois savoir qu'elle est la mission !

il y a 1 minute, brooder a dit :

Si tu sais ce que c'est l'amour, tu dois savoir qu'elle est la mission !

l'amour pour une personne me donne envie de m'en approcher !

à l’instant, moch niap a dit :

l'amour pour une personne me donne envie de m'en approcher !

Il en va de même pour les idées qui normalement poussent les gens à communiquer.

il y a 4 minutes, brooder a dit :

Il en va de même pour les idées qui normalement poussent les gens à communiquer.

les idées cherchent à se prolonger dans d'autres idées comme si elles avaient une sorte de vie propre et qu'il fallait que nous leur prêtions nos voix et nos doigts pour les écrire !

à l’instant, moch niap a dit :

les idées cherchent à se prolonger dans d'autres idées comme si elles avaient une sorte de vie propre et que nous leur prêtions nos voix et nos doigts pour les écrire !

no coment ...

... la philosophie est l'étude de l'être, lequel n'est pas donné, il n'est pas offert à l'investigation qui entreprend de l'examiner, il est l'ouverture à partir de laquelle tout donné comme tel apparaît. L'être  n'a pas la permanence ni l'identité d'une substance, il se donne, advient et se déploie, telle est la finitude de l'être. Pour que être se donne, il lui faut lieu approprié  où sa donation peut avoir lieu. Ce lieu à partir duquel tout (espace-temps) peut se déployer, on peut le nommer : l'homme

ce qui se donne et qui pour nous cessera avec la mort

Le 22/11/2019 à 22:42, moch niap a dit :

je vais poster des considérations qui tourneront autour de ce que nous sommes en rapport avec le temps. On pourra penser à un livre célèbre du 20e siècle.  

De Galilée à Einstein, la conception du temps en physique n'a pas changé : sa fonction est de rendre  possible la mesure, il constitue un moment    nécessaire de la définition du mouvement qui est l'objet même de la science physique. Or, pour permettre la mesure, il doit être mesurable et il ne peut l'être que s'il est pensé comme un écoulement homogène. Dans notre existence quotidienne sommes-nous influencés par cette conception du temps? 

En général en philosophie je me considère comme "réaliste" (le monde environnant existe et fonctionne indépendamment de notre esprit). Cependant lorsqu'il question du "temps" pour moi il est entièrement dépendant de notre esprit. La preuve c'est que pour nous humains, parfois il passe vite et parfois pas assez vite. Par conséquent, je considère le temps comme une exception et ne faisant pas partie du monde environnant. D'ailleurs on parle de l'espace-temps, le temps étant un élément "parallèle" et séparé de l'espace...

Le 22/11/2019 à 23:07, moch niap a dit :

j'aimerais un endroit où le temps ralentisse et me permette de profiter pendant de longues périodes de moments délicieux ! indiquez-moi où c'est le cas !

Pres d'un trou noir

il y a 5 minutes, hell-spawn a dit :

Pres d'un trou noir

Vous êtes un terrible !

il y a 3 minutes, InstantEternité a dit :

Vous êtes un terrible !

Et c'est un gros moustachu qui me dit ça !

( j'aurais préféré une douce et mignonne femme )

Le 22/11/2019 à 22:42, moch niap a dit :

je vais poster des considérations qui tourneront autour de ce que nous sommes en rapport avec le temps. On pourra penser à un livre célèbre du 20e siècle.  

De Galilée à Einstein, la conception du temps en physique n'a pas changé : sa fonction est de rendre  possible la mesure, il constitue un moment    nécessaire de la définition du mouvement qui est l'objet même de la science physique. Or, pour permettre la mesure, il doit être mesurable et il ne peut l'être que s'il est pensé comme un écoulement homogène. Dans notre existence quotidienne sommes-nous influencés par cette conception du temps? 

Le temps est la mesure du mouvement lui même permis par l'espace qui dans l'absolu est infiniment grand.

On est influencé par le temps quant aux souvenirs et aux projets.

Il y a 12 heures, InstantEternité a dit :

je considère le temps comme une exception et ne faisant pas partie du monde environnant

qu'est-ce que nous voulons dire quand nous nous référons à cet écoulement homogène que l'on peut mesurer  comme un liquide qui s'écoulerait de manière régulière emportant tous les atomes existant dans une transformation simultanée de leur structure ? Ici et là à des années-lumière, c'est le même maintenant. Il y a dix secondes, c'était le même maintenant. Ce flux objectif auquel nous nous référons en regardant le soleil ou une horloge, est-il une production de notre esprit ou bien est-ce que l'être se déploie ainsi réellement de manière irréversible et est-ce que nous en sommes les témoins et est-ce que cela nous constitue dans notre être propre, c-à-d avec cette dimension pathétique ? 

Il y a 8 heures, Boutetractyxreqs a dit :

Le temps est la mesure du mouvement lui même permis par l'espace qui dans l'absolu est infiniment grand.

On est influencé par le temps quant aux souvenirs et aux projets.

le mouvement d'un objet est mesurable si on peut le voir changer de place, s'il y a un espace homogène et s'il y a une succession de maintenant identiques d'où il puise son être à chaque instant qu'il existe. 

nous nous souvenons en sachant que c'est du passé et nous anticipons en sachant que cela peut venir. Nous sommes donc bien en effet en rapport avec cette idée qu'il y a réellement un être en devenir qui nous constitue !

Il y a 1 heure, moch niap a dit :

qu'est-ce que nous voulons dire quand nous nous référons à cet écoulement homogène que l'on peut mesurer  comme un liquide qui s'écoulerait de manière régulière emportant tous les atomes existant dans une transformation simultanée de leur structure ? Ici et là à des années-lumière, c'est le même maintenant. Il y a dix secondes, c'était le même maintenant. Ce flux objectif auquel nous nous référons en regardant le soleil ou une horloge, est-il une production de notre esprit ou bien est-ce que l'être se déploie ainsi réellement de manière irréversible et est-ce que nous en sommes les témoins et est-ce que cela nous constitue dans notre être propre, c-à-d avec cette dimension pathétique ?

Pour moi le temps n'existe pas et est simplement une production de notre "conscience". Ce qui nous donne cet impression que le temps "avance" de manière fluide comme une liquide c'est le fonctionnement même de notre conscience. La réalité évolue instant par instant, image par image, ces instants/images sont entrelacées, seulement notre conscience fonctionne d'une manière qu'il nous donne cette impression de continuité ou comme vous le dites de fluidité. Peut-être une évolution future de notre conscience humaine pourrait justement nous permettre de ne plus subir cette vision en continue de la réalité mais de pouvoir "faire la part des choses".

Pour finir, si on considère que ce qui anime le monde est volonté ou plus précisément que la réalité elle-même est volonté de puissance, on peut alors d'une certaine manière mettre de côté ce besoin absolu de vouloir mesurer l'évolution de la réalité et du monde environnant comme on le fait aujourd'hui. On dira alors simplement que plus la volonté de puissance est intense et plus l'évolution de l'être est rapide. Par exemple la vitesse d'une balle de tennis en mouvement ne serait plus mesurée en m/s mais par rapport à la volonté de puissance de cette dernière. C'est une vision purement philosophique de la réalité mais qui permet de se défaire de la notion du temps...

il y a une heure, InstantEternité a dit :

si on considère que ce qui anime le monde est volonté

je dors et je me réveille, je reviens à la réalité, au monde qui est là. C'est la différence avec le sommeil où le monde n'est plus présent à moi. Cette présence continue du monde implique que le monde vient me "bombarder" dans sa réalité. Il ne s'interrompt pas et c'est du continu. Moi et lui sommes en train d'exister réellement, je ne sais comment ou plutôt je sais qu'il y a un futur et un passé. Je ne me réveille pas qu'au présent. Et en cela je suis au monde, la réalité me saute à la figure et m'angoisse quelque peu. Ce réveil que je subis est-il le fait de la réalité à laquelle, le sujet qui dormait se heurte, refuse, assimile tant bien que mal? ou bien le réveil est ce moment où l'on se débat dans le cadre d'une vieille histoire qui se répète contre une volonté qui ouvre le monde dans toute ses dimensions ?

Il y a 2 heures, moch niap a dit :

je dors et je me réveille, je reviens à la réalité, au monde qui est là. C'est la différence avec le sommeil où le monde n'est plus présent à moi. Cette présence continue du monde implique que le monde vient me "bombarder" dans sa réalité. Il ne s'interrompt pas et c'est du continu. Moi et lui sommes en train d'exister réellement, je ne sais comment ou plutôt je sais qu'il y a un futur et un passé. Je ne me réveille pas qu'au présent. Et en cela je suis au monde, la réalité me saute à la figure et m'angoisse quelque peu. Ce réveil que je subis est-il le fait de la réalité à laquelle, le sujet qui dormait se heurte, refuse, assimile tant bien que mal? ou bien le réveil est ce moment où l'on se débat dans le cadre d'une vieille histoire qui se répète contre une volonté qui ouvre le monde dans toute ses dimensions ?

Votre exemple sommeil/réveil ne démontre en rien l'existence du temps. Pour moi l'impression de continuité que nous avons est encore une fois le fruit du mode de fonctionnement de notre conscience. Toutefois cet exemple de sommeil/réveil me fait penser à un parallèle avec les jeux vidéo ! En effet dans un jeu vidéo en mode solo on peut sauvegarder notre avancement puis quitter le jeu (sommeil), ensuite lorsqu'on relance le jeu et qu'on recharge la partie sauvegardé l'environnement du jeu se trouve exactement dans l'état où on l'avait quitté (réveil). Cependant, dans des jeux vidéo en multi (MMO) on ne peut pas sauvegarder l'état du monde du jeu mais seulement l'état de notre personnage ou héro, lorsqu'on quitte le jeu, l'environnement continue à évoluer exactement comme dans la réalité (sommeil/réveil) et lorsqu'on reprend le jeu, nous nous rendons compte alors des évolutions qui ont eu lieu dans le jeu. Cet exemple de jeu vidéo, outre l'aspect du passage entre le monde virtuel et le monde réel me semble intéressant par rapport à votre quête concernant le temps...

Autrement j'ai remarqué que vous utilisez des termes Heideggeriens, un philosophe que je connais mal... avez-vous lu "Etre et temps" ??

Le 25/11/2019 à 01:20, InstantEternité a dit :

nous nous rendons compte alors des évolutions qui ont eu lieu dans le jeu.

qui ont eu lieu dans le réel et donc pour nous aussi. Le jeu vidéo permet de croire que l'on peut soi-même se mettre en "sommeil". Ce qui me parait important à noter : cette idée que la conscience est une volonté qui peut intervenir dans le cours du temps. Or le temps réel n'est pas un "phénomène pour" la conscience. La conscience est ce temps réel qui change comme tout ce qui est.

il y a 49 minutes, moch niap a dit :

cette idée que la conscience est une volonté qui peut intervenir dans le cours du temps.

Je voudrais préciser que mon idée c'est que le temps est une perception de notre conscience et en cela n'est aucunement une production où nous pouvons y intervenir. En gros nous n'avons pas de pouvoir sur le temps, nous en sommes qu'observateurs grâce ou à cause du fonctionnement même de notre conscience humaine.

il y a 52 minutes, moch niap a dit :

Or le temps réel n'est pas un "phénomène pour" la conscience. 

C'est précisément là où nous sommes en désaccord : Dans le monde réel le temps n'existe tout simplement pas ! Et comme je l'ai dit est une "perception" (impression) de notre conscience découlant du fonctionnement de celle-ci.

En fait, il faut prendre du recul (beaucoup de recul) pour observer qu'en fin de compte la notion du "temps" existe pour nous autres mortels parce que notre biologie, notre cerveau et notre conscience sont faits d'une certaine manière. C'est notre condition humaine qui fait que nous avons l'impression que ce qu'on nomme le "temps" existe. En d'autres termes nous aurions été des "humains' "ou des "humains 2.0" alors nous n'aurions peut-être pas connaissance de cette illusion qu'est le temps.