Reconnaître ses torts est-il une marque de faiblesse ?

J'ai la sensation qu'il est de plus en plus difficile de nos jours de reconnaître nos torts, de s'excuser, d'avouer ses erreurs...

Je me demande pourquoi, est ce que cela est ressenti/perçu comme une marque de faiblesse  ?

il y a 6 minutes, Jane Doe a dit :

J'ai la sensation qu'il est de plus en plus difficile de nos jours de reconnaître nos torts, de s'excuser, d'avouer ses erreurs...

Je me demande pourquoi, est ce que cela est ressenti/perçu comme une marque de faiblesse  ?

Il est bien évident que c'est plutôt une marque de force.

N'avoir pas peur de se juger soi-même de manière impartiale, c'est le meilleur moyen de devenir plus fort .

( si un athlète ne s'entraîne pas il sera très vite dépassé par les autres )

il y a 1 minute, hell-spawn a dit :

Il est bien évident que c'est plutôt une marque de force.

N'avoir pas peur de se juger soi-même de manière impartiale, c'est le meilleur moyen de devenir plus fort .

( si un athlète ne s'entraîne pas il sera très vite dépassé par les autres )

 

je suis d'accord avec vous. Mais on peut se l'avouer à soi-même et être dans la gène pour le dire aux autres.

il y a 15 minutes, Jane Doe a dit :

J'ai la sensation qu'il est de plus en plus difficile de nos jours de reconnaître nos torts, de s'excuser, d'avouer ses erreurs...

Je me demande pourquoi, est ce que cela est ressenti/perçu comme une marque de faiblesse  ?

il y a 3 minutes, Jane Doe a dit :

je suis d'accord avec vous. Mais on peut se l'avouer à soi-même et être dans la gène pour le dire aux autres.

Reconnaître ses torts est une preuve d'intelligence, et la gène doit être de ne pas le reconnaître et le dire aux autres. Il faut savoir être humble. 

à l’instant, Jane Doe a dit :

je suis d'accord avec vous. Mais on peut se l'avouer à soi-même et être dans la gène pour le dire aux autres.

Nietzsche qui a dit: " Ce qui ne te tue pas te rend plus fort" a également dit qu'il fallait devenir dur ( dans le sens de solide), ce qui implique de ne pas se mentir ni mentir aux autres: il faut polir le diamant

il y a 46 minutes, Jane Doe a dit :

J'ai la sensation qu'il est de plus en plus difficile de nos jours de reconnaître nos torts, de s'excuser, d'avouer ses erreurs...

Je me demande pourquoi, est ce que cela est ressenti/perçu comme une marque de faiblesse  ?

Quand on reconnait ses torts , c'est d'être honnête envers soi même , c'est pas de la faiblesse, c'est une constatation sans plus

Je pense que des fois avec certains êtres, il ne faut pas baisser la tête. Mais il faut le reconnaitre pour soi-même.

Reconnaître ses torts peut être une marque de faiblesse s'il s'agit de les confier à quelqu'un qui s'en servira abusivement contre soi, qui n'est pas digne de confiance, ou encore s'il s'agit de s'épancher exagérément par exemple. Normalement on n'a pas à se "confesser" à n'importe qui ni n'importe quand. Mais ce peut être aussi éventuellement une force par rapport à la lucidité et à la conciliation, voire même à la consolation, et aux éventuelles excuses, si c'est approprié au contexte bien sûr.

il y a 2 minutes, sirielle a dit :

Reconnaître ses torts peut être une marque de faiblesse s'il s'agit de les confier à quelqu'un qui s'en servira abusivement contre soi, qui n'est pas digne de confiance, ou encore s'il s'agit de s'épancher exagérément par exemple. Normalement on n'a pas à se "confesser" à n'importe qui ni n'importe quand. Mais ce peut être aussi éventuellement une force par rapport à la lucidité et à la conciliation, voire même à la consolation, et aux éventuelles excuses, si c'est approprié au contexte bien sûr.

Quand tu tue quelqu'un et que tu vas te confier après , tu es faible là , hein !

il y a 17 minutes, PINOCCHIO a dit :

Quand tu tue quelqu'un et que tu vas te confier après , tu es faible là , hein !

Il s'agit d'un acte terrible là, mais oui il y a des gens à qui il vaut mieux avouer (y compris éventuellement de la police) et d'autres dont il vaut mieux se méfier, ainsi que des moments appropriés ou pas. Et puis la façon de reconnaître ses torts compte aussi pour en juger.

"Qui veut guérir de l'ignorance ( ou autre chose), il doit la confesser." Montaigne

Pour progresser, s'améliorer, il faut reconnaître ses faiblesses. Mais l'amour-propre s'oppose à ce processus.

Non pour être plus fort, il faut parfois s'avouer vaincu accepter ses erreurs...

Il n'y a pas pire au monde pas pire race humaine que ceux et celles qui ne se remettent jamais en question. 

Beaucoup de conflit aurait été éviter si les gens arrivait a ravaler leur orgueil et à reconnaître leurs torts et pas à s'enfoncer dans la bêtise qui n'est pas de la force mais de la fierté mal placer .

Il y a 3 heures, hell-spawn a dit :

Nietzsche qui a dit: " Ce qui ne te tue pas te rend plus fort" a également dit qu'il fallait devenir dur ( dans le sens de solide), ce qui implique de ne pas se mentir ni mentir aux autres: il faut polir le diamant

Une des phrases/idées reçues les plus stupides qui soient (à moins que je l'ai mal comprise) : il y a plein de choses qui ne te tueront pas et qui, pour autant, te démoliront complètement...

il y a 8 minutes, Auger a dit :

Une des phrases/idées reçues les plus stupides qui soient (à moins que je l'ai mal comprise) : il y a plein de choses qui ne te tueront pas et qui, pour autant, te démoliront complètement...

On peut y voir du vrai comme on peut y voir du faux, faut savoir trier.

Mais ici je l'ai cité pour dire que si on veut prétendre au titre de fort il ne faut pas reculer devant la vérité sur soi-meme.

il y a 3 minutes, hell-spawn a dit :

On peut y voir du vrai comme on peut y voir du faux, faut savoir trier.

Mais ici je l'ai cité pour dire que si on veut prétendre au titre de fort il ne faut pas reculer devant la vérité sur soi-meme.

 

 

 

Tu as raison, mais j'ai toujours un mouvement de recul devant cette phrase : je connais des gens qui ont vécu des expériences terribles (mort d'un enfant par exemple), ça ne les a pas tués, mais je te garantis qu'ils ne sont pas plus forts, ils sont détruits.

à l’instant, Auger a dit :

Tu as raison, mais j'ai toujours un mouvement de recul devant cette phrase : je connais des gens qui ont vécu des expériences terribles (mort d'un enfant par exemple), ça ne les a pas tués, mais je te garantis qu'ils ne sont pas plus forts, ils sont détruits.

Oui j'avais bien ça en tête.

Mais d'un autre coté qui peut nier qu'en surmontant certaines épreuves difficiles ( pas toutes ) on peut en sortir plus fort ?

Je ne peux pas parler pour les autres, mais pour moi, ce n’est pas du tout une marque de faiblesse, ça tient du courage. 

Il y a 6 heures, Jane Doe a dit :

J'ai la sensation qu'il est de plus en plus difficile de nos jours de reconnaître nos torts, de s'excuser, d'avouer ses erreurs...

Je me demande pourquoi, est ce que cela est ressenti/perçu comme une marque de faiblesse  ?

J'ai longtemps cru que s'excuser était une marque de faiblesse, pour moi nous devions assumer nos actes et ne pas demander aux autres de nous trouver des excuses pour minimiser notre responsabilité. Mais il me semble que j'en suis un peu revenue, parce que du coup, je me retrouvais dans des impasses: je ne dois pas m'excuser, masi là, la seue solution pour commencer à réparer mes tords serait d'afficher, de préciser un changement de position (quis e traduit bien souvent par un "je suis désolée", ou "excuse-moi", bien que le premier me satisfasse beaucoup plus que le second). Alors je me suis remis en question, et je me suis dit que l'une ou l'autre position n'était pas juste ou fausse, masi qu'elle était juste adaptée ou non suivant les circonstances. Il faut donc savoir faire preuve de souplesse et de détermination sans avoir peur de se prendre des claques (ou d'en donner! Non, non je rigole! Pas du tout!)

Quand je regarde les autres, j'ai aussi souvent remarqué comme il est beaucoup plus dur de dévoiler ou juste reconnaître ses tords face aux autres, parce qu'à ce moment c'est comme un masque qui se brise, et les masques nous protègent. Briser ce masque en public est une mise en danger qui fait peur, parce qu'on est affaibli et à la merci de n'importe quelles réactions des autres, bonnes ou mauvaises pour nous.

On réagit de cette façon parce qu'en réalité nous réagissons tous face aux personnes qui dévoilent leurs faiblesses. Alors on se dit que tout le monde est pareil, que même si nous n'avons jamais mal pris la faiblesse d'un autre (j'aimerai bien savoir si ça peut exister!), nous pouvons aisément imaginer ou avoir été témoins de ce genre d'humiliation. Alors prendre le risque fait peur.

Il faut, en effet, une certaine force, qui je pense peut se travailler, pour passer le pas tout en sachant les risques encourrus. Il faut aussi de la force pour ne pas réagir méchamment face aux aveux, surtout si l'on est concerné et touché de près!

Alors on peut se dire que c'est aussi une histoire de confiance: plus la confiance est grande, plus il sera facile de communiquer car la bienveillance de l'autre ne sera pas prise en défaut.

@Ambre Agorn Je suis complètement en accord avec votre réponse.

Je me permets d'ajouter une possibilité... que la violence de l'autre n'est plus aucune prise sur nous. 

à l’instant, Jane Doe a dit :

@Ambre Agorn Je suis complètement en accord avec votre réponse.

Je me permets d'ajouter une possibilité... que la violence de l'autre n'est plus aucune prise sur nous. 

Exact!

Alors là, je serai fan d'une telle personne, et je trouve que c'est la meilleure solutions et qui pourrait être la solution pour beaucoup de problèmes.

Merci de me l'avoir remis en tête, je l'avais perdu de vu dans mon commentaire!