Aller au contenu

Le coup de gueule d'Obama contre la tendance woke sur Twitter


Petit ours

Messages recommandés

Membre, Raphaël 🇦🇲🇵🇸, 21ans Posté(e)
Petit ours Membre 5 438 messages
Maitre des forums‚ 21ans‚ Raphaël 🇦🇲🇵🇸,
Posté(e)

http://www.slate.fr/story/183600/coup-de-gueule-obama-contre-woke-indignation-vertueuse-twitter

Pour l'ancien président américain, la posture moralisatrice sur les réseaux sociaux n'est pas une forme d'activisme efficace.

Lors du sommet de la fondation Obama à Chicago, l'ancien président américain a critiqué le nouvel activisme sur les réseaux sociaux qui consiste à montrer du doigt des personnes jugées problématiques. Pour Obama, cette course à la pureté idéologique définie comme «woke», soit le fait d'avoir conscience des injustices que subissent certaines catégories de personnes, est souvent contre-productive.

«Il y a des gens qui pensent que pour changer les choses, il suffit de constamment juger et critiquer les autres, a expliqué l'ancien président, avant de donner un exemple: «Si je fais un tweet ou un hashtag sur ce que tu as fait de mal, ou sur le fait que tu as utilisé le mauvais mot ou le mauvais verbe, alors après je peux me détendre et être fier de moi, parce que je suis super “woke” parce que je t'ai montré du doigt. Mais ce n'est pas vraiment de l'activisme. Ce n'est pas comme ça qu'on fait changer les choses.»

Contre la polarisation et la quête de pureté idéologique sur les réseaux sociaux, il a rappelé que «le monde [était] compliqué et plein d'ambiguïtés». Pour lui, cette tendance à l'indignation vertueuse vide est un danger particulièrement présent sur les campus universitaires, et il dit en avoir parlé avec sa fille aînée, Malia.

Ce n'est pas la première fois qu'Obama s'en prend à ces attitudes qu'il juge nocives chez les jeunes Américain·es, notamment sur les réseaux sociaux. En avril dernier à Berlin, lors d'un autre événement pour la fondation Obama, il avait déclaré:

«Une chose qui m'inquiète chez les progressistes aux États-Unis... c'est une certaine rigidité... lorsqu'on commence à s'entre-tuer, à tirer sur nos alliés parce qu'il y en a un qui a légèrement dévié de l'approche considérée comme pure idéologiquement.»

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité Le Dionysiaque
Invités, Posté(e)
Invité Le Dionysiaque
Invité Le Dionysiaque Invités 0 message
Posté(e)

« Tout anti-communiste est un chien. » Jean-Paul Sartre

« Il n’y a plus que des Sartre qui se bousculent pour dorer toutes les pilules, de tout petits Sartre, encore plus rudimentaires que l’original, engagés dans les bonnes causes, et si nombreux qu’on ne les voit même plus. » Philippe Muray

 

Les twittos et forumeurs de gauche imitent tout simplement le sectarisme qu'on rencontre en haut de l'échelle dans leur paroisse. Même entre eux ils arrivent à se traiter de fachos.

 

 

Il y a 3 heures, Petit ours a dit :

Lors du sommet de la fondation Obama à Chicago, l'ancien président américain a critiqué le nouvel activisme sur les réseaux sociaux qui consiste à montrer du doigt des personnes jugées problématiques. Pour Obama, cette course à la pureté idéologique définie comme «woke», soit le fait d'avoir conscience des injustices que subissent certaines catégories de personnes, est souvent contre-productive.

«Il y a des gens qui pensent que pour changer les choses, il suffit de constamment juger et critiquer les autres, a expliqué l'ancien président, avant de donner un exemple: «Si je fais un tweet ou un hashtag sur ce que tu as fait de mal, ou sur le fait que tu as utilisé le mauvais mot ou le mauvais verbe, alors après je peux me détendre et être fier de moi, parce que je suis super “woke” parce que je t'ai montré du doigt. Mais ce n'est pas vraiment de l'activisme. Ce n'est pas comme ça qu'on fait changer les choses.»

Contre la polarisation et la quête de pureté idéologique sur les réseaux sociaux, il a rappelé que «le monde [était] compliqué et plein d'ambiguïtés». Pour lui, cette tendance à l'indignation vertueuse vide est un danger particulièrement présent sur les campus universitaires, et il dit en avoir parlé avec sa fille aînée, Malia.

Ce n'est pas la première fois qu'Obama s'en prend à ces attitudes qu'il juge nocives chez les jeunes Américain·es, notamment sur les réseaux sociaux. En avril dernier à Berlin, lors d'un autre événement pour la fondation Obama, il avait déclaré:

«Une chose qui m'inquiète chez les progressistes aux États-Unis... c'est une certaine rigidité... lorsqu'on commence à s'entre-tuer, à tirer sur nos alliés parce qu'il y en a un qui a légèrement dévié de l'approche considérée comme pure idéologiquement.»

C'est intéressant car ça fait exactement écho à une étude que j'ai lue aujourd'hui et qui montre que les gens de gauche qui revendiquent des valeurs de tolérance et d'empathie sont en réalité ceux qui approuvent le plus la censure des autres et qui se réjouissent le plus du malheur de ceux qui ne sont pas exactement sur leur ligne.

https://www.cambridge.org/core/journals/american-political-science-review/article/how-empathic-concern-fuels-political-polarization/8115DB5BDE548FF6AB04DA661F83785E

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×