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Non, mais d'où vient ce malaise ?!


brooder

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 12 heures, Ambre Agorn a dit :

Outch!


Je ne crois pas que cela existe!!!

 

C'est vraiment curieux de penser cela.

L'individu est plus lucide en principe que le simple citoyen.

Si on laisse emporter par le mouvement, le flux de la société, comment réfléchir a tout cela ?

Il faut pouvoir se recueillir pour penser.

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Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 273 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, brooder a dit :

De même on peut parler de la mort comme d'une compagne qui ne nous quitte pas sans tomber dans la folie.

J'ai pensé à la mort en lisant le sujet. Mais je ne sais pas si ça signifie vraiment la même chose pour autrui. Dans un référentiel athée, la mort se délie par exemple d'une destinée personnelle outre-tombe, du jugement, etc. Donc j'ai un problème à supposer une expérience ou une prise de conscience unique de 'la mort' pour toute l'humanité, bien qu'elle se présente partout reconnaissable et que l'être humain doive apparemment  répondre à ce mystère.

Il y a 6 heures, g.champion a dit :

la raison nourrit l'illusion de la maîtrise, c'est peut-être cela son défaut : la présomption ? 

Psychologiquement l'usage de la raison ne nourrit pas l'illusion de la maîtrise il s'accompagne plutôt, sauf chez les caractères particulièrement actifs, du doute, de détachement, d'inaction et d'amoralité (une morale par calcul d'intérêt - est-ce une morale ?). Sociologiquement et historiquement en revanche, le culte voué à la Raison va avec une présomption folle, oui. Celle des grands réorganisateurs de la société, des lumières, penseurs du progrès, etc.

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le 20/10/2019 à 06:07, Loufiat a dit :

l'usage de la raison .. s'accompagne ..du doute ..

la raison, il me semble, est une manière d'aborder ce qui se passe, à partir de principes qui servent comme en mathématique, d'évidence indubitable. Si je vois un loup face à moi, je peux réagir en faisant usage de ces principes ou bien je peux fuir sans réfléchir, ni douter. La raison est un mode de réaction qui tend de lui-même à obtenir le pouvoir ..? 

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Membre, 27ans Posté(e)
Zerethoustre Membre 330 messages
Forumeur balbutiant‚ 27ans‚
Posté(e)
Le ‎18‎/‎10‎/‎2019 à 23:35, brooder a dit :

Tout le monde le ressent depuis (le début de l'existence) et tout le monde sourit de ses plus belles dents blanches ?

Religieux, c'est la faute à Eve :mef:

Scientifique, c'est un refoulement :hum:

... où philosophiquement, faut s'y faire :bo:

Ni totalement animal,

Ni totalement humain,

Notre multiplicité est notre malaise.

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Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 273 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, g.champion a dit :

la raison, il me semble, est une manière d'aborder ce qui se passe, à partir de principes qui servent comme en mathématique, d'évidence indubitable. Si je vois un loup face à moi, je peux réagir en faisant usage de ces principes ou bien je peux fuir sans réfléchir, ni douter. La raison est un mode de réaction qui tend de lui-même à obtenir le pouvoir ..?

Difficile avec si peu d'élément de trouver un plan de correspondance pour situer même un éventuel désaccord.

La vue du loup suscite un réflexe de fuite en vertu d'associations anciennes : loup = danger, où déjà on peut dire que de la 'raison' intervient, vraisemblablement orientée vers la survie, l'amour de soi, etc. Mais nous ne parlons pas d'une raison autonome : elle fait corps avec, disons, les instincts.

C'est graduellement que la raison gagne son autonomie, parvient à formaliser ses propres règles (syllogismes, mathématiques, etc.) et étend son empire sur les représentations, le langage, les manières de vivres et de faire, etc. On peut dire qu'aujourd'hui en France un enfant de dix ans est plus exercé à l'usage de la raison que ne l'était un homme adulte il y a mille ans. Alors elle s'oppose aux grandes illusions motrice pour l'humanité tout en pouvant, certes, elle-même constituer une idole.

Alors oui, sans doute, il y a dans la raison, sous cette forme, ce fantasme de maîtrise, de contrôle, et cette dimension de pouvoir. Mais dans le même temps, concrètement, la raison détruit les raisons de vivre, et finalement jette l'être humain dans le doute et la perplexité, le 'malaise'. Pourquoi les choses sont elles ainsi, et non autrement ? En mathématiques c'est une chose, peut-être. Mais la vie est arbitraire. La nature est arbitraire. Les mœurs sont arbitraires, historiques, etc., quand bien même on peut essayer de comprendre leurs raisons d'être - devant la raison, rien ne justifie que les choses aillent d'une façon et non autrement. Rien ne justifie la souffrance, la mort, autrui, la tradition, etc. 

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 629 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Le 18/10/2019 à 23:35, brooder a dit :

Tout le monde le ressent depuis (le début de l'existence) et tout le monde sourit de ses plus belles dents blanches ?

Religieux, c'est la faute à Eve :mef:

Scientifique, c'est un refoulement :hum:

... où philosophiquement, faut s'y faire :bo:

Bonjour,

Pour reprendre votre dialectique religieuse, peut-être que c'est par sa propension à l'éveil que l'homme n'a que ce qu'il mérite, ou ce qu'il vaut.

On s'éveille de fait, de droit, ou d'amour, mais on ne sait pas, par définition, à quoi l'on va s'éveiller.

Peut-être va-t-on s'éveiller à quelque chose qui nous est étranger en tout point.

La sagesse par exemple, qui est une extrapolation du pragmatisme, a parfois un comportement asocial, lorsqu'elle est exclusive.

Si vous demandez l'heure à un vrai sage, il vous donnera l'heure que vous devez croire pour faire ce que vous devez faire.

 

Le malaise que vous énoncez résonne en moi comme l'amertume que j'éprouve parfois au regard de ma condition, et de la condition humaine.

Mais observer c'est subir.

Or subir peut être un infantilisme jouissif lorsqu'on regarde un spectacle, mais une aliénation lorsque d'autres choisissent pour vous.

A chacun de subir l'offre environnementale ou de choisir sa vie au gré de ses capacités, mais je crois que notre monde est conçu pour laisser le choix à ceux qui en ont les moyens.

Cordialement, Fraction.

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
Il y a 7 heures, Zerethoustre a dit :

Ni totalement animal,

Ni totalement humain,

Notre multiplicité est notre malaise.

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

Pour reprendre votre dialectique religieuse, peut-être que c'est par sa propension à l'éveil que l'homme n'a que ce qu'il mérite, ou ce qu'il vaut.

On s'éveille de fait, de droit, ou d'amour, mais on ne sait pas, par définition, à quoi l'on va s'éveiller.

Peut-être va-t-on s'éveiller à quelque chose qui nous est étranger en tout point.

La sagesse par exemple, qui est une extrapolation du pragmatisme, a parfois un comportement asocial, lorsqu'elle est exclusive.

Si vous demandez l'heure à un vrai sage, il vous donnera l'heure que vous devez croire pour faire ce que vous devez faire.

 

Le malaise que vous énoncez résonne en moi comme l'amertume que j'éprouve parfois au regard de ma condition, et de la condition humaine.

Mais observer c'est subir.

Or subir peut être un infantilisme jouissif lorsqu'on regarde un spectacle, mais une aliénation lorsque d'autres choisissent pour vous.

A chacun de subir l'offre environnementale ou de choisir sa vie au gré de ses capacités, mais je crois que notre monde est conçu pour laisser le choix à ceux qui en ont les moyens.

Cordialement, Fraction.

Ce malaise n'est pas seulement "physiologique". Il fait partie entièrement de notre être, en tant qu'animal, il nous sert à rester éveillé, en tant qu'homme, il nous permet de progresser.

Il éclaire notre vision du monde et nous ouvre des portes comme l'empathie et la compréhension des clés de nos comportements.

Sans malaise, il nous serait impossible de communiquer ... 

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Loufiat a dit :

quand bien même on peut essayer de comprendre leurs raisons d'être

rencontrer une limite dans la compréhension, se trouver impuissant, chercher une raison à ce qui se passe, cela constitue sans doute le pire moment qu'on ait à vivre et c'est ce qui expliquerait "tout" ?

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
Il y a 2 heures, g.champion a dit :

rencontrer une limite dans la compréhension, se trouver impuissant, chercher une raison à ce qui se passe, cela constitue sans doute le pire moment qu'on ait à vivre et c'est ce qui expliquerait "tout" ?

Chacun a son vécu et il arrive dans la vie que l'on soit invité à partager notre existence avec un.e autre. Si l'on est pas convaincu ou simplement préparé à cette rencontre, l'on risque de passer à coté de sa chance.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 629 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Le 22/10/2019 à 22:00, brooder a dit :

 

Ce malaise n'est pas seulement "physiologique". Il fait partie entièrement de notre être, en tant qu'animal, il nous sert à rester éveillé, en tant qu'homme, il nous permet de progresser.

Il éclaire notre vision du monde et nous ouvre des portes comme l'empathie et la compréhension des clés de nos comportements.

Sans malaise, il nous serait impossible de communiquer ... 

Bonjour,

La vie est un jeu, une comédie, à l'échelle micro, mais c'est un drame, une tragédie, à l'échelle macro.

Le surhomme se définit par son excellence ludique, mais il n'est que poussière face à la force de frappe de l'existence.

Un homme se définit par sa faiblesse avant de se définir par sa force.

S'approprier le temps, le destin, a été symptomatique de l'échec des idéologies.

Nous sommes tombés dans un piège que nous nous sommes tendu nous-mêmes : nous devons accélérer en permanence pour ne pas tomber, comme sur un vélo.

Cordialement, Fraction.

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Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 273 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
Le 22/10/2019 à 22:25, g.champion a dit :

rencontrer une limite dans la compréhension, se trouver impuissant, chercher une raison à ce qui se passe, cela constitue sans doute le pire moment qu'on ait à vivre et c'est ce qui expliquerait "tout" ?

La raison détruit les illusions qui se développent où la compréhension reste interdite. La naissance, la mort, la conscience sont peu à peu percées à jour, ramenées à l'ordre du connaissable/objectivable et à une réalité/étalon unique. La science résout effectivement des problèmes, la procréation par exemple : quelle révolution, le passage à des notions informées par la science, on évalue mal la portée d'un tel évènement. En parallèle les pratiques se transforment. Mais du même coup les rapports symboliques que la procréation entretenait avec l'ordre 'cosmique', naturel et social sont rompus. Prenez tel peuple auquel une mission humanitaire a fait distribuer des pilules contraceptives : au début les hommes les ont prises, persuadés que le principe actif dans l'enfantement provenait du père. Prennent-ils conscience de leur erreur ? Ce simple fait annonce déjà la désintégration complète de leur univers (sans romantisme : c'est un constat).

Dans une société où la science prend en charge d'établir le vrai du vrai et le faux du faux, l'imagination devient la folle du logis (mais chassée par la porte..), les "représentations" du monde sont comme un sol instable, travaillé de l'intérieur et sans cesse susceptibles de se "retourner", ce qui donne à la fois ce caractère misérable aux opinions dès lors 'personnelles' mais aussi cette grande "souplesse" de l'ensemble, qui peut apparemment tout ingurgiter, mais qui donne lieu, régulièrement, à des réactions de rejet totalement irrationnelles, annoncées par ce malaise qui sourd - lié, en ce sens, à la "modernité".

Le 22/10/2019 à 22:00, brooder a dit :

Ce malaise n'est pas seulement "physiologique". Il fait partie entièrement de notre être, en tant qu'animal, il nous sert à rester éveillé, en tant qu'homme, il nous permet de progresser.

Il éclaire notre vision du monde et nous ouvre des portes comme l'empathie et la compréhension des clés de nos comportements.

Sans malaise, il nous serait impossible de communiquer ... 

Là, du coup, je ne suis plus du tout. Un malaise "ontologique"... la liberté ?

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 13 minutes, Loufiat a dit :

Là, du coup, je ne suis plus du tout. Un malaise "ontologique"... la liberté ?

Il serait utile d'invoquer l'"épigénétique" comme la raison d'ouverture de notre esprit comme l'épigénétique ouvre une physiologie des molécules.

Nous savons notre avenir mais nous ne savons pas notre liberté dans ce monde.

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Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 273 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, brooder a dit :

Il serait utile d'invoquer l'"épigénétique" comme la raison d'ouverture de notre esprit comme l'épigénétique ouvre une physiologie des molécules. 

En clair, qu'est ce à dire ?

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a une heure, Fraction a dit :

Bonjour,

La vie est un jeu, une comédie, à l'échelle micro, mais c'est un drame, une tragédie, à l'échelle macro.

Le surhomme se définit par son excellence ludique, mais il n'est que poussière face à la force de frappe de l'existence.

Un homme se définit par sa faiblesse avant de se définir par sa force.

S'approprier le temps, le destin, a été symptomatique de l'échec des idéologies.

Nous sommes tombés dans un piège que nous nous sommes tendu nous-mêmes : nous devons accélérer en permanence pour ne pas tomber, comme sur un vélo.

Cordialement, Fraction.

Effectivement la mort d'un homme est une tragédie, un génocide une farce.

Notre force est notre point fort.

Le savoir est notre point fort ...

à l’instant, Loufiat a dit :

En clair, qu'est ce à dire ?

"Le dormeur doit se réveiller"

C'est à chacun de tracer sa route ...

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 629 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 48 minutes, brooder a dit :

Effectivement la mort d'un homme est une tragédie, un génocide une farce.

Notre force est notre point fort.

Le savoir est notre point fort ...

"Toi tu es fort, moi je suis fou, et c'est donc toi qui devrais avoir peur."

Voilà l'expression typique de la posture géopolitique d'un Trump désinhibé.

 

"Le savoir est notre point fort" dites-vous.

Mais le savoir matérialiste nous a communiqué la peur des atomes méchants, des neurones méchants, des personnes méchantes, des états méchants,...

Le matérialisme nous a rendu poreux et peureux.

Notre savoir indigène est d'origine patriarcale, mais les choses sont en train de changer.

Il y a eu la préhistoire (avant l'écriture), il y a eu l'histoire, et aujourd'hui nous entrons dans l'ère quantique.

Nous sommes en train de nous affranchir de l'histoire, de la flèche unilatérale du temps.

La rétroaction va modifier radicalement notre façon d'appréhender la réalité et le temps.

Cordialement, Fraction.

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Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 273 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
Le 24/10/2019 à 14:47, brooder a dit :

Nous savons notre avenir mais nous ne savons pas notre liberté dans ce monde.

Nous savons notre avenir car nous sommes pris dans la nécessité. Celle de mourir notamment mais surtout celle de la vie quotidienne, les habitudes, la logistique liée aux projets, bref toute cette viscosité de l'existence où les choses se tiennent et se poussent pour ainsi dire d'elles-mêmes, où notre but est qu'il en aille ainsi. Nous connaissons l'avenir : ce sera la même chose (puis crever). Mais nous ne connaissons pas notre liberté dans ce monde. Car si un éclair de liberté peut déchirer la nécessité, les habitudes, la force du 'connu' même momentanément, alors nous nous trouvons dans l'inconnu.

Ou bien, tout cela n'a t il rien à voir ?

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le 24/10/2019 à 14:29, Loufiat a dit :

des réactions de rejet totalement irrationnelles

une réaction irrationnelle ne peut pas être expliquée par la raison. La raison ne peut donc pas trouver des raisons à chaque chose ? Et si elle trouve des raisons à chaque chose, tout ne devient-il pas rationnel ? 

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
Il y a 6 heures, Loufiat a dit :

Nous savons notre avenir car nous sommes pris dans la nécessité. Celle de mourir notamment mais surtout celle de la vie quotidienne, les habitudes, la logistique liée aux projets, bref toute cette viscosité de l'existence où les choses se tiennent et se poussent pour ainsi dire d'elles-mêmes, où notre but est qu'il en aille ainsi. Nous connaissons l'avenir : ce sera la même chose (puis crever). Mais nous ne connaissons pas notre liberté dans ce monde. Car si un éclair de liberté peut déchirer la nécessité, les habitudes, la force du 'connu' même momentanément, alors nous nous trouvons dans l'inconnu.

Ou bien, tout cela n'a t il rien à voir ?

Notre liberté passe par l'autre car nous possédons le langage qui nous conduit à d'autres quotidiens. Si "l'enfer c'est les autres" c'est que l'autre aussi à son propre terme qui est la seule chose certaine. Nous sommes fait pour vivre et affronter l'inconnu même si nous savons que cela est vain.

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
Le 24/10/2019 à 15:38, Fraction a dit :

"Toi tu es fort, moi je suis fou, et c'est donc toi qui devrais avoir peur."

Voilà l'expression typique de la posture géopolitique d'un Trump désinhibé.

 

"Le savoir est notre point fort" dites-vous.

Mais le savoir matérialiste nous a communiqué la peur des atomes méchants, des neurones méchants, des personnes méchantes, des états méchants,...

Le matérialisme nous a rendu poreux et peureux.

Notre savoir indigène est d'origine patriarcale, mais les choses sont en train de changer.

Il y a eu la préhistoire (avant l'écriture), il y a eu l'histoire, et aujourd'hui nous entrons dans l'ère quantique.

Nous sommes en train de nous affranchir de l'histoire, de la flèche unilatérale du temps.

La rétroaction va modifier radicalement notre façon d'appréhender la réalité et le temps.

Cordialement, Fraction.

(il fallait lire "notre point faible est notre point fort")

Ce malaise est peut être ce qui reste de notre gloire passée. Néanmoins, il continue à nous nourrir et le rêve de nous affranchir de la flèche du temps constitue la finalité de nos progrès sur nous même dans notre savoir de quoi sera fait notre existence. La connaissance de notre moi devrait nous conduire vers une hygiène mentale comme dans la grèce antique avec son fameux "un esprit sain dans un corps sain"...

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 629 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 33 minutes, brooder a dit :

(il fallait lire "notre point faible est notre point fort")

Ce malaise est peut être ce qui reste de notre gloire passée. Néanmoins, il continue à nous nourrir et le rêve de nous affranchir de la flèche du temps constitue la finalité de nos progrès sur nous même dans notre savoir de quoi sera fait notre existence. La connaissance de notre moi devrait nous conduire vers une hygiène mentale comme dans la grèce antique avec son fameux "un esprit sain dans un corps sain"...

Bonsoir,

Votre discours est plein de sagesse.

Oui, la vie est un combat contre soi-même : contre ses faiblesses nerveuses, cognitives, et comportementales.

On ne changera pas le monde, et on ne changera pas les gens, sauf à les optimiser par bienveillance.

Le peureux et les colériques vont vivre l'enfer, bien qu'ils y soient déjà préparés.

Ce ne sera pas une faute morale, mais plutôt un fait causal.

 

La Nature ne nous offrira jamais l'opulence, bien qu'en vérité ça ne lui coûterait rien.

Mais elle ne nous offrira pas la pénurie non plus.

Elle nous offrira le salaire que nous devons percevoir pour devenir ce que nous devons devenir.

A nous d'anoblir notre âme pour que cette âme nécessite la générosité naturelle.

Cordialement, Fraction.

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