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Feminisme : Tribunal de l'impuissance sexuelle des mâles.

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Deremensis

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Le 21/10/2019 à 15:58, Léna-Postrof a dit :

La religion a été un outil de contrôle, de domination, au fil des siècles. Domination des religieux sur le peuple d'abord, manipulation des chefs. Domination des hommes sur les femmes, ensuite. 

La tradition judéo-chrétienne a fini par considérer la Femme, seule fautive du péché originel. Le port du voile est préconisé et alors qu'il ne s'agit pourtant pas d'une prescription religieuse. De même que les mariages forcés ou l'excision n'ont rien à voir finalement avec la religion.

Il suffit de confronter le statut de la Femme tel qu'il ressort des textes "sacrés" des 3 religions monothéistes, aux situations antérieures et actuelle et de voir comment des hommes ont pu asseoir leur domination sur les femmes. Comme si finalement ils voulaient s'accaparer la relation à Dieu. Il n'y a pas plus de femmes prêtres que rabbins et encore imams. Les femmes sont subalternes, à l'exemples des soeurs. Seul un point de vue masculin est développé. Résultat, c'est comme si la moitié de l'histoire nous manquait.

On entend aussi dire que les hommes ne sont pas des êtres compliqués et c'est d'ailleurs l'idée qu'en général ils veulent entretenir d'eux-mêmes, persuadés qu'elle correspond à une réalité objective. Leurs buts leur paraissent aussi simples et évidents. Possible qu'ils se pensent limpides étant donné qu'il ne s'embarrassent pas de leurs émotions (puisqu'ils pensent les maîtriser). Être homme irait alors de soi.

Les hommes sont habitués à taire leurs souffrances personnelles et intérieures, il leur est difficile de manifester leurs émotions et leur sentiments, de l'empathie, tant ils sont barricadés psychiquement parlant, la virilité les obligeant. Leur malaise peut s'exprimer dans leur corps (impuissance effectivement, burnout etc...). Les assignations de genre traditionnels sont profondément ancrées dans la société. Malgré l'avancée de la cause féminine, nous sommes fortement dirigés encore par un état d'esprit patriarcal. C'est particulièrement vrai pour tout ce qui touche à la petite enfance et à l'éducation, aux finances... Ces rôles pèsent lourdement sur les mariages et les relations de couple. 

L'impuissance s'exprime aussi à mon sens, pleinement par ce besoin de contrôle, de possession, d'ascendance, de pouvoir incessants sur les femmes. Il s'agit en conséquence d'empêcher les femmes de réaliser leur plein potentiel, jalousement. Nous pourrions voir cela comme une peur, un aveu d'impuissance. Les femmes sont capables de tant de choses, et alors que des hommes se sont appliqués à leur faire croire le contraire. Travail de sape séculaire.

L'homme puissant n'a pas peur de la Femme, pas même qu'elle soit libre. Il ne la considère pas comme une menace, comme l'ennemie, mais davantage comme son pendant, son égale... puisqu'il la respecte. S'il est fort, c'est une force tranquille dont il n'a nullement besoin de se réclamer. Il accepte ainsi la discussion, la sensibilité qui peut être différente, le point de vue qui en découle, la remise en question parfois, tout ceci menant à une synergie. 

 

Sur les religions et leurs abus envers les femmes je vous rejoint totalement.....

..alors pourquoi poursuivre avec un "évangile féministe" ?

L'un remplace l'autre ?

La société à beaucoup évolué, et si une partie de la société française est encore de structure patriarcale, c'est que les machos ont leur place, place faite par les femmes admiratives du mâle qui se pavanent....  pas de machos sans femmes soumises... et cela représente à mes yeux encore la moitié de notre société.

Pourquoi l'homme doit il être puissant comme vous écrivez ?.... vous confirmez cette thèse du mâle dominant...?

Il existe de nos jours une partie des hommes qui n'ont pas besoin de dominer, ils vivent des relations équilibrées avec des femmes qui sont dans la même réflexion...des femmes ni soumises, ni féministes, des hommes ni soumis, ni machos...

 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 984 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Il y a 13 heures, yapludfrites a dit :

La religion résumée 

 

 

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Oh mon... dieu ! 

Il y a 13 heures, libredeparler a dit :

Sur les religions et leurs abus envers les femmes je vous rejoint totalement.....

..alors pourquoi poursuivre avec un "évangile féministe" ?

L'un remplace l'autre ?

La société à beaucoup évolué, et si une partie de la société française est encore de structure patriarcale, c'est que les machos ont leur place, place faite par les femmes admiratives du mâle qui se pavanent....  pas de machos sans femmes soumises... et cela représente à mes yeux encore la moitié de notre société.

Pourquoi l'homme doit il être puissant comme vous écrivez ?.... vous confirmez cette thèse du mâle dominant...?

Il existe de nos jours une partie des hommes qui n'ont pas besoin de dominer, ils vivent des relations équilibrées avec des femmes qui sont dans la même réflexion...des femmes ni soumises, ni féministes, des hommes ni soumis, ni machos...

 

La société a évolué très lentement pour les femmes. Nos droits ont été accordés sur le tard, bien après ceux des hommes (droit de vote en 1944, c'était "hier"), tant et si bien qu'une mentalité sexiste, misogyne a eu tout le loisir de bien s'ancrer. Ces droits et libertés accordées très tardivement n'ont de cesse que d'être fragilisés, remis sans cesse en cause, souvent par -je vous le donne en mille- les croyants extrémistes. 

Olympe de Gouge, Simone Veil, Yvette Roudy, Simone Iff... Autant de féministes qui ont oeuvré pour les droits et libertés des femmes. Libre à vous de les considérer comme des enquiquineuses ou des religieuses. Les causes qu'elles ont défendues ont été nécessaires, vitales même oserais-je écrire, pour les femmes et l'avancée de la société plus en général.

Elles le restent. L'avancée de la société sur d'autres plans (les nouvelles technologies notamment) en amènent également de nouvelles. Bien des causes féminines sont légitimes. Si elles ne vous intéressent pas ou si vous ne vous sentez concerné, solidaire, vous pouvez vous retirer avec bienveillance et laisser les dames oeuvrer. Mais... ne venez pas nous saper ou vous plaindre, parce que vous trouverez toujours une réponse. 

L'homme puissant/impuissant est un antagonisme, tout simplement. Remplacez par l'homme serein ou sûr de lui, si vous préférez. 

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Invité libredeparler
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Il y a 8 heures, Léna-Postrof a dit :

La société a évolué très lentement pour les femmes. Nos droits ont été accordés sur le tard, bien après ceux des hommes (droit de vote en 1944, c'était "hier"), tant et si bien qu'une mentalité sexiste, misogyne a eu tout le loisir de bien s'ancrer. Ces droits et libertés accordées très tardivement n'ont de cesse que d'être fragilisés, remis sans cesse en cause, souvent par -je vous le donne en mille- les croyants extrémistes. 

Olympe de Gouge, Simone Veil, Yvette Roudy, Simone Iff... Autant de féministes qui ont oeuvré pour les droits et libertés des femmes. Libre à vous de les considérer comme des enquiquineuses ou des religieuses. Les causes qu'elles ont défendues ont été nécessaires, vitales même oserais-je écrire, pour les femmes et l'avancée de la société plus en général.

Elles le restent. L'avancée de la société sur d'autres plans (les nouvelles technologies notamment) en amènent également de nouvelles. Bien des causes féminines sont légitimes. Si elles ne vous intéressent pas ou si vous ne vous sentez concerné, solidaire, vous pouvez vous retirer avec bienveillance et laisser les dames oeuvrer. Mais... ne venez pas nous saper ou vous plaindre, parce que vous trouverez toujours une réponse. 

L'homme puissant/impuissant est un antagonisme, tout simplement. Remplacez par l'homme serein ou sûr de lui, si vous préférez. 

Les féministes que vous citez et bien d'autres, étaient des humanistes, des femmes qui ont lutté pour l'égalité femme/homme, au prix de leur vie parfois comme Olympe de Gouge...On ne peut qu'admirer ces féministes.

Depuis les années 70, le féministe a "viré" vers un communautarisme sexiste, avec l'instauration de ce que j'appelle la "salaudcratie", le fait que l'homme représente le mal pour les femmes, avec des doubles langages et surtout une ré-écriture de la nature, de la psychologie, etc...

 

Un aveuglement religieux, qui a des conséquences, comme le fait que les violences conjugales ne diminuent pas, augmentent même à en croire les chiffres de 2019... on ne peut résoudre un fléau, en se focalisant que sur un facteur et en niant d'autres qui sont au moins aussi important.... comme par exemple le fait qu'une partie importantes de femmes sont en couple avec des machos de première, des hommes qui considèrent leurs compagnes comme un bien..avec un droit de vie et de mort au cas échéant... je ne connais pas de cas de violence conjugale au sein d'un couple où l'homme n'est pas un macho....

Plus on avance dans le temps, plus les femmes demandent et obtiennent des lois spécifiques qui leur permet de ne plus fréquenter les hommes ( Ex PMA pour les femmes seules)

Quant à l'homme puissant, c'est vous qui avez utilisé ce terme..un lapsus révélateur ?

 

Quant au sexisme, j'en connait un rayon, ayant été membre de SOS Sexisme fût un temps...

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 984 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Le 24/10/2019 à 07:21, libredeparler a dit :

Les féministes que vous citez et bien d'autres, étaient des humanistes, des femmes qui ont lutté pour l'égalité femme/homme, au prix de leur vie parfois comme Olympe de Gouge...On ne peut qu'admirer ces féministes.

Depuis les années 70, le féministe a "viré" vers un communautarisme sexiste, avec l'instauration de ce que j'appelle la "salaudcratie", le fait que l'homme représente le mal pour les femmes, avec des doubles langages et surtout une ré-écriture de la nature, de la psychologie, etc...

 

Un aveuglement religieux, qui a des conséquences, comme le fait que les violences conjugales ne diminuent pas, augmentent même à en croire les chiffres de 2019... on ne peut résoudre un fléau, en se focalisant que sur un facteur et en niant d'autres qui sont au moins aussi important.... comme par exemple le fait qu'une partie importantes de femmes sont en couple avec des machos de première, des hommes qui considèrent leurs compagnes comme un bien..avec un droit de vie et de mort au cas échéant... je ne connais pas de cas de violence conjugale au sein d'un couple où l'homme n'est pas un macho....

Plus on avance dans le temps, plus les femmes demandent et obtiennent des lois spécifiques qui leur permet de ne plus fréquenter les hommes ( Ex PMA pour les femmes seules)

Quant à l'homme puissant, c'est vous qui avez utilisé ce terme..un lapsus révélateur ?

 

Quant au sexisme, j'en connait un rayon, ayant été membre de SOS Sexisme fût un temps...

Ce sont des femmes qui ont pris des positions fortes en faveur des femmes, comme la plupart des féministes. Vous voyez que tout n'est pas bon à jeter. Aussi dingue que cela puisse paraître ces femmes peuvent non pas être admirées mais détestées par d'autres femmes, que le commun nommera aussi de féministes (puritaines). 

L'histoire des droits des femmes et assez récente au regard de celle de l'humanité. La dépénalisation de l'avortement a été votée en 1974. Cela pourrait vous paraître tard (à moi aussi). Nombre de figures féminines connues, dont celles susmentionnées, dont Simone de Beauvoir ont adhéré au MLF -Mouvement de libération des femmes, soixantuitard- afin de faire bouger les lignes en ce qui concerne la libre disposition du corps des femmes.

Il est difficile d'adhérer à tout, même en tant que femme -j'en conviens- tant les différentes idées de ce mouvement hétéroclite et encore jeune, peuvent s'affronter. Si des femmes se retrouvent dans certaines idées, c'est qu'elles ne sont pas vaines pour tout le monde. Quand je vois des tribunes féministes écrites contre d'autres féministes, je me dis que le patriarcat peut dormir tranquille. 

Les violences conjugales sont en -grande- partie culturelles, et il sera possible d'y remédier, en les condamnant fermement et unanimement, en étant proactifs aussi. Il y a une tolérance culturelle et législative en ce qui concerne les violences conjugales, transmises de génération en génération. Ce gouvernement a annoncé qu'il ferait ce qu'il faut en début de mandat, à partir de là il n'a pas droit à l'erreur. Je ne connais pas de violence au sein d'un couple où l'homme n'est pas persuadé avoir les pleins pouvoirs, les pleins droits sur sa conjointe et encore arguer que c'est elle qui pousse à bout. C'est à vomir.

Je ne suis pas pro PMA, non pas parce qu'elle pousserait les femmes à ne plus fréquenter les hommes. Les hommes et les femmes se sont toujours fréquentés et si vous regardez un peu ce qui se passe au dehors, vous constaterez qu'ils s'entendent toujours plutôt bien. Davantage puisqu'il s'agit de créer de l'humain (sur mesures) alors que nous sommes déjà trop (c'est irresponsable). Il s'agit de vendre de l'humain, ce qui est insoutenable, tout en profitant de la pauvreté des uns et des autres. Dans cette optique, je suis aussi contre la GPA. L'argument qui défend la légalisation la PMA puisque les femmes se font déjà inséminer en Europe, est finalement un aveu d'échec. Bon ce n'est pas le sujet.

Il est plutôt facile de vous exciter vous. L'antagonisme impuissant/puissant s'inscrit parfaitement dans le sujet. 

Que vous ayez fait partie d'une association en faveur des femmes, et alors qu'à vous lire ici déjà quelques temps vous ne cessez de vous plaindre avec effusion des femmes, est plutôt flippant. Cela laisserait à penser que ces associations acceptent vraiment n'importe qui. 

  

 

 

 

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Invité libredeparler
Invités, Posté(e)
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Il y a 4 heures, Léna-Postrof a dit :

Ce sont des femmes qui ont pris des positions fortes en faveur des femmes, comme la plupart des féministes. Vous voyez que tout n'est pas bon à jeter. Aussi dingue que cela puisse paraître ces femmes peuvent non pas être admirées mais détestées par d'autres femmes, que le commun nommera aussi de féministes (puritaines). 

L'histoire des droits des femmes et assez récente au regard de celle de l'humanité. La dépénalisation de l'avortement a été votée en 1974. Cela pourrait vous paraître tard (à moi aussi). Nombre de figures féminines connues, dont celles susmentionnées, dont Simone de Beauvoir ont adhéré au MLF -Mouvement de libération des femmes, soixantuitard- afin de faire bouger les lignes en ce qui concerne la libre disposition du corps des femmes.

Il est difficile d'adhérer à tout, même en tant que femme -j'en conviens- tant les différentes idées de ce mouvement hétéroclite et encore jeune, peuvent s'affronter. Si des femmes se retrouvent dans certaines idées, c'est qu'elles ne sont pas vaines pour tout le monde. Quand je vois des tribunes féministes écrites contre d'autres féministes, je me dis que le patriarcat peut dormir tranquille. 

Les violences conjugales sont en -grande- partie culturelles, et il sera possible d'y remédier, en les condamnant fermement et unanimement, en étant proactifs aussi. Il y a une tolérance culturelle et législative en ce qui concerne les violences conjugales, transmises de génération en génération. Ce gouvernement a annoncé qu'il ferait ce qu'il faut en début de mandat, à partir de là il n'a pas droit à l'erreur. Je ne connais pas de violence au sein d'un couple où l'homme n'est pas persuadé avoir les pleins pouvoirs, les pleins droits sur sa conjointe et encore arguer que c'est elle qui pousse à bout. C'est à vomir.

Je ne suis pas pro PMA, non pas parce qu'elle pousserait les femmes à ne plus fréquenter les hommes. Les hommes et les femmes se sont toujours fréquentés et si vous regardez un peu ce qui se passe au dehors, vous constaterez qu'ils s'entendent toujours plutôt bien. Davantage puisqu'il s'agit de créer de l'humain (sur mesures) alors que nous sommes déjà trop (c'est irresponsable). Il s'agit de vendre de l'humain, ce qui est insoutenable, tout en profitant de la pauvreté des uns et des autres. Dans cette optique, je suis aussi contre la GPA. L'argument qui défend la légalisation la PMA puisque les femmes se font déjà inséminer en Europe, est finalement un aveu d'échec. Bon ce n'est pas le sujet.

Il est plutôt facile de vous exciter vous. L'antagonisme impuissant/puissant s'inscrit parfaitement dans le sujet. 

Que vous ayez fait partie d'une association en faveur des femmes, et alors qu'à vous lire ici déjà quelques temps vous ne cessez de vous plaindre avec effusion des femmes, est plutôt flippant. Cela laisserait à penser que ces associations acceptent vraiment n'importe qui. 

  

 

 

 

Plutôt d'accord avec ce que vous écrivez, mis à part le fait , encore une fois, que le féminisme à partir des années 80 s'est radicalisé , plus grand chose à voir avec le féminisme originel, qui porte et portera toujours des lettres de noblesse, car humaniste et donnant la même place à toutes et tous..

 

les violences conjugales sont en effet culturelles, soutenus par le machisme, une police, une  justice fermant les yeux bien trop souvent...et des femmes en admiration devant ces machistes...  La négation de ce dernier aspect  amène au fait qu'avec seulement le volet répressif  les chiffres de la violence conjugales et plus généralement faite aux femmes ne diminuent pas, ou si peu...

On n'avance pas quand on ne veut pas prendre en compte tous les aspects d'une problématique....

 

Quant à vos remarques à mon sujet, ils sont invariables, vous ne supportez pas qu'un homme ose une critique envers le féminisme.... il ne vous aura pas échappé qu'au fil de mes interventions, je ne défends jamais un homme incorrect envers une femme, ou pire, violent envers une femme....

 

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
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Il y a 4 heures, libredeparler a dit :

Plutôt d'accord avec ce que vous écrivez, mis à part le fait , encore une fois, que le féminisme à partir des années 80 s'est radicalisé , plus grand chose à voir avec le féminisme originel, qui porte et portera toujours des lettres de noblesse, car humaniste et donnant la même place à toutes et tous..

 

les violences conjugales sont en effet culturelles, soutenus par le machisme, une police, une  justice fermant les yeux bien trop souvent...et des femmes en admiration devant ces machistes...  La négation de ce dernier aspect  amène au fait qu'avec seulement le volet répressif  les chiffres de la violence conjugales et plus généralement faite aux femmes ne diminuent pas, ou si peu...

On n'avance pas quand on ne veut pas prendre en compte tous les aspects d'une problématique....

 

Quant à vos remarques à mon sujet, ils sont invariables, vous ne supportez pas qu'un homme ose une critique envers le féminisme.... il ne vous aura pas échappé qu'au fil de mes interventions, je ne défends jamais un homme incorrect envers une femme, ou pire, violent envers une femme....

 

Je suis d’accord avec vous sur ce fait que le volet répressif ne suffit pas pour faire baisser le nombre de violences faites aux femmes. Il faut aussi prévenir, prendre au sérieux les signalements, suivre d’une manière ou d’une autre les hommes violents...

Mais je ne suis pas d’accord avec vous quand vous dites que certaines femmes sont responsables de telles violences au motif que certaines femmes aimeraient les machos. Même une femme qui peut avoir le désir d’être  soumise ne désire pas être battue ( je ne parle pas des rapports sado maso, lesquels tout de même sont marginaux et, en plus, ces rapports sont consentis et réglés par des rituels protecteurs, enfin là nous sommes dans la marge). En clair je ne vois pas comment vous pouvez rendre responsable une femme des violences qu’elle subit dans cette circonstance précise où son homme serait un macho.

Modifié par Annalevine
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Membre, 45ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Le féminisme a de très beaux jours devant lui, pour une raison simple : la dimension masculine, est comme tierce, rapport au lignage. C'est bien pour cela que les Celtes, pour ce qui concerne nos contrées originairement, étaient probablement matrilignés comme les Juifs (cela a été démontré çà et là). "Le père", c'est comme une incertitude. Or justement, d'être une incertitude, il déclenche tout un questionnement, tout un cheminement, tout un déloignement. Cela peut faire l'effet d'une puissance, parce que ça suscite toutes les fantasmagories : le méconnu déclenche toujours tout son lot de fantasmagories.

Mais, en fait, la virilité tient toute entière dans cette fantasmagorie, avec laquelle les hommes eux-mêmes doivent composer, bon an mal an, dans leurs démarches. Ce n'est même pas à cause des féminismes, revendications démocratiques égalitaires abouties (on parle bien des féminismes, pas des gynocratismes, inversions de vapeurs phallocratiques), que des hommes douteraient, ou du moins ce n'est ainsi qu'indirectement. Certains doutent soudain et se retournent contre les féminismes à les accuser de les faire douter, surtout parce que l'égalisation des conditions les renvoie justement à la fantasmagorie et, après elle, à la "paternitude", condition d'autant plus incertaine qu'on légalise la PMA.

Mais, en fait, ce n'est pas la légalisation de la PMA le problème, c'est toujours ce que sa possibilité révèle avec encore plus d'accentuation : la dimension masculine comme tierce, rapport au lignage, incertitude déclencheuse du questionnement, du cheminement, du déloignement, père absent ou père présent, bon père ou mauvais père, homme fort ou homme faible, conjoint aimant et protecteur ou conjoint violent et destructeur, tous confondus pour le meilleur et pour le pire, selon perspectives et critères de valeurs sociétaux quant à la masculinité légitime (tout comme avec la féminité légitime, notoirement passée - tout se passe désormais comme s'il fallait codifier "l'homme", et ce sera peine perdu autant qu'avec la codification de "la femme").

A la fin, tout ceci n'est même qu'une association d'idée, une fantasmagorie. Ce qui illustre une énième fois que l'esprit humain fonctionne essentiellement par associations d'idées, par analogies, comme le démontrent les sciences humaines : la logique est une construction postérieure. Passons. Ce qui est certain, c'est que les fantasmagories, les croyances, sont des puissances efficaces, puisqu'on appelle cela des cultures, des genres et des formes sociales et politiques.

Modifié par Marzhin
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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 37 minutes, Marzhin a dit :

Le féminisme a de très beaux jours devant lui, pour une raison simple : la dimension masculine, est comme tierce, rapport au lignage. C'est bien pour cela que les Celtes, pour ce qui concerne nos contrées originairement, étaient probablement matrilignés comme les Juifs (cela a été démontré çà et là). "Le père", c'est comme une incertitude. Or justement, d'être une incertitude, il déclenche tout un questionnement, tout un cheminement, tout un déloignement. Cela peut faire l'effet d'une puissance, parce que ça suscite toutes les fantasmagories : le méconnu déclenche toujours tout son lot de fantasmagories.

Mais, en fait, la virilité tient toute entière dans cette fantasmagorie, avec laquelle les hommes eux-mêmes doivent composer, bon an mal an, dans leurs démarches. Ce n'est même pas à cause des féminismes, revendications démocratiques égalitaires abouties (on parle bien des féminismes, pas des gynocratismes, inversions de vapeurs phallocratiques), que des hommes douteraient, ou du moins ce n'est ainsi qu'indirectement. Certains doutent soudain et se retournent contre les féminismes à les accuser de les faire douter, surtout parce que l'égalisation des conditions les renvoie justement à la fantasmagorie et, après elle, à la "paternitude", condition d'autant plus incertaine qu'on légalise la PMA.

Mais, en fait, ce n'est pas la légalisation de la PMA le problème, c'est toujours ce que sa possibilité révèle avec encore plus d'accentuation : la dimension masculine comme tierce, rapport au lignage, incertitude déclencheuse du questionnement, du cheminement, du déloignement, père absent ou père présent, bon père ou mauvais père, homme fort ou homme faible, conjoint aimant et protecteur ou conjoint violent et destructeur, tous confondus pour le meilleur et pour le pire, selon perspectives et critères de valeurs sociétaux quant à la masculinité légitime (tout comme avec la féminité légitime, notoirement passée - tout se passe désormais comme s'il fallait codifier "l'homme", et ce sera peine perdu autant qu'avec la codification de "la femme").

A la fin, tout ceci n'est même qu'une association d'idée, une fantasmagorie. Ce qui illustre une énième fois que l'esprit humain fonctionne essentiellement par associations d'idées, par analogies, comme le démontrent les sciences humaines : la logique est une construction postérieure. Passons. Ce qui est certain, c'est que les fantasmagories, les croyances, sont des puissances efficaces, puisqu'on appelle cela des cultures et des formes sociales et politiques.

Non les Juifs n’étaient pas matrilignés. Arrêtez de véhiculer de tels lieux communs. Le trompe- l’œil de la matrilinéarité juive tient à ce que vers 200 après l’EC, donc assez tard tout de même, une disposition de la mishna établit la transmission de l’appartenance au peuple juif par la mère. À cette époque le peuple juif était dispersé. L’enjeu était de sauvegarder l’identité juive. Du coup les rabbins exigeaient des hommes juifs qu’ils prennent des femmes juives, ou, si c’était impossible, ils exigeaient que les femmes prises par ces hommes juifs se convertissent. La mère donc devait être juive, sachant que l’homme était juif. 
rien à voir avec la matrilinéarité des Celtes.

Essayez  de vous informer bon sang quand vous parlez de ce que vous ne connaissez pas.

Pour votre information et pour votre culture générale je vous conseille de lire le livre d’Emmanuel Todd « Où en sommes nous ? » qui traite de cette question dans le chapitre 4 de son ouvrage ( Éditions du Seuil).

Je vous cite un passage de ce chapitre : «  la règle de la matrilinéarité n’est apparue que pour obliger les hommes juifs à exiger la conversion de leurs épouses. C’est bien la religion du père qui doit être transmise, exigence qu’exprime l’insistance du judaïsme rabbinique sur la responsabilité du père dans l’éducation religieuse de ses enfants »


 

 

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Invité libredeparler
Invités, Posté(e)
Invité libredeparler
Invité libredeparler Invités 0 message
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Il y a 12 heures, Annalevine a dit :

Je suis d’accord avec vous sur ce fait que le volet répressif ne suffit pas pour faire baisser le nombre de violences faites aux femmes. Il faut aussi prévenir, prendre au sérieux les signalements, suivre d’une manière ou d’une autre les hommes violents...

Mais je ne suis pas d’accord avec vous quand vous dites que certaines femmes sont responsables de telles violences au motif que certaines femmes aimeraient les machos. Même une femme qui peut avoir le désir d’être  soumise ne désire pas être battue ( je ne parle pas des rapports sado maso, lesquels tout de même sont marginaux et, en plus, ces rapports sont consentis et réglés par des rituels protecteurs, enfin là nous sommes dans la marge). En clair je ne vois pas comment vous pouvez rendre responsable une femme des violences qu’elle subit dans cette circonstance précise où son homme serait un macho.

Comme dit, il est presque impossible de mettre cet aspect de la violence sur la table..il s'en suit en général un déni quasi systématique.

Sans parler d'une relation sado-maso, qui a ses propres règles comme vous le dite, les relations des femmes avec un compagnon machiste, sont souvent du type "mâle dominant" admiré pour ce qu'il représente / femme soumise qui s'offre à lui corps, âme et services..Monsieur fait ce dont il a envie, Madame assure le reste tout en gardant le sourire et disponible pour les différentes envies du Monsieur....

Combien de fois je vois des couples où l'homme fait son pacha et la femme qui court,  s'occupe de tout ou presque.

Évidemment, lorsque la femme se rebiffe, Monsieur "intervient" pour le remettre dans le droit chemin, si elle le quitte, il s'autorise parfois à lui régler son compte...

Vous y ajouter de l'alcool, et le tout devient un calvaire.....

MAIS , mais comme dit, nous sommes en France dans une société où les femmes font leur CHOIX en TOUTE LIBÉRTÉ, elles ont donc une part de responsabilité dans ces relations trop souvent toxiques...elles font le choix du paraître avec ses conséquences.

Sans femmes soumises, point de machos!

Prévenir bien plus que guérir...comme souvent.

Cependant il faut bien sûr, tout faire pour protéger ces femmes, prendre leurs signalements au sérieux dès la première alerte et intervenir..la nouvelle loi quand au bracelet assurant un périmètre de sécurité dans lequel le conjoint violent ne peux pénétrer sans alerter les autorités est une bonne avancée.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
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il y a 18 minutes, libredeparler a dit :

Comme dit, il est presque impossible de mettre cet aspect de la violence sur la table..il s'en suit en général un déni quasi systématique.

Sans parler d'une relation sado-maso, qui a ses propres règles comme vous le dite, les relations des femmes avec un compagnon machiste, sont souvent du type "mâle dominant" admiré pour ce qu'il représente / femme soumise qui s'offre à lui corps, âme et services..Monsieur fait ce dont il a envie, Madame assure le reste tout en gardant le sourire et disponible pour les différentes envies du Monsieur....

Combien de fois je vois des couples où l'homme fait son pacha et la femme qui court,  s'occupe de tout ou presque.

Évidemment, lorsque la femme se rebiffe, Monsieur "intervient" pour le remettre dans le droit chemin, si elle le quitte, il s'autorise parfois à lui régler son compte...

Vous y ajouter de l'alcool, et le tout devient un calvaire.....

MAIS , mais comme dit, nous sommes en France dans une société où les femmes font leur CHOIX en TOUTE LIBÉRTÉ, elles ont donc une part de responsabilité dans ces relations trop souvent toxiques...elles font le choix du paraître avec ses conséquences.

Sans femmes soumises, point de machos!

Prévenir bien plus que guérir...comme souvent.

Cependant il faut bien sûr, tout faire pour protéger ces femmes, prendre leurs signalements au sérieux dès la première alerte et intervenir..la nouvelle loi quand au bracelet assurant un périmètre de sécurité dans lequel le conjoint violent ne peux pénétrer sans alerter les autorités est une bonne avancée.

Bonjour, 

J’ai exercé pendant quatre ans un métier qui me permettait d’entrer chez des familles dites en difficulté. Et ce que vous me dites des femmes soumises et des hommes violents je l’ai vu de nombreuses fois. Comme je venais chez eux pour tenter de résoudre des problèmes financiers je restais longtemps avec ces familles. Ce que j’ai remarqué c’est que les hommes violents étaient souvent complètement paumés. Qu’ils buvaient comme s’ils cherchaient à se sauver.Je fus surprise de constater que souvent c’étaient ces femmes dites soumises qui encore luttaient pour sauver leur famille, pour sauver aussi leur mari de la catastrophe financière. Ce que je voyais alors dans le regard de ces femmes, qui me bouleversait, c’était la compassion qu’elles continuaient d’avoir pour leurs hommes malgré parfois les coups qu’elles avaient reçus. Ce que je me suis toujours demandé c’est ceci : pourquoi les hommes sont si vulnérables ? Pourquoi cèdent-ils quand tout va mal, pourquoi boivent-ils, pourquoi frappent-ils ? Car ces problèmes de violence arrivent le plus souvent ( pas toujours) dans des familles en difficulté sociale, ou dans des familles où l’homme est atteint dans sa fierté sociale. C’est pourquoi je trouve la vidéo d’Olivia vraiment géniale. L’homme est prisonnier de l’image dite virile qu’il veut donner de lui. Quand l’image virile qu’il a de lui est altérée il menace de sombrer. Je continue de dire que le problème c’est la vulnérabilité du mâle, ce n’est pas la possible soumission de certaines femmes à leur homme.

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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 636 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
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Il y a 13 heures, Annalevine a dit :

Je suis d’accord avec vous sur ce fait que le volet répressif ne suffit pas pour faire baisser le nombre de violences faites aux femmes. Il faut aussi prévenir, prendre au sérieux les signalements, suivre d’une manière ou d’une autre les hommes violents...

Mais je ne suis pas d’accord avec vous quand vous dites que certaines femmes sont responsables de telles violences au motif que certaines femmes aimeraient les machos. Même une femme qui peut avoir le désir d’être  soumise ne désire pas être battue ( je ne parle pas des rapports sado maso, lesquels tout de même sont marginaux et, en plus, ces rapports sont consentis et réglés par des rituels protecteurs, enfin là nous sommes dans la marge). En clair je ne vois pas comment vous pouvez rendre responsable une femme des violences qu’elle subit dans cette circonstance précise où son homme serait un macho.

J'ai constaté dans mon entourage (je n'en fais donc pas une vérité statistique) que "certaines" femmes développaient (du fait de leur éducation, j'imagine) un besoin excessif, irrépressible de sécurité. Cette sécurité leur est apportée par un mâle hyper-dominant, le mâle alpha des mâles alpha.

Bien souvent, ça tourne au vinaigre, car la domination, c'est comme les dérives des sauveurs politiques de certains pays : ils finissent toujours en tyrans.

La question que je me pose, c'est pourquoi ces femmes en question "choisissent" ensuite des hommes identiques qui vont leur apporter exactement les mêmes problèmes ?

Encore une fois, je ne cherche à stigmatiser personne, ni à généraliser, mais juste à comprendre un mode de comportement et sa répétition, comme un cycle infernal.

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Invité libredeparler
Invités, Posté(e)
Invité libredeparler
Invité libredeparler Invités 0 message
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il y a 4 minutes, Annalevine a dit :

Bonjour, 

J’ai exercé pendant quatre ans un métier qui me permettait d’entrer chez des familles dites en difficulté. Et ce que vous me dites des femmes soumises et des hommes violents je l’ai vu de nombreuses fois. Comme je venais chez eux pour tenter de résoudre des problèmes financiers je restais longtemps avec ces familles. Ce que j’ai remarqué c’est que les hommes violents étaient souvent complètement paumés. Qu’ils buvaient comme s’ils cherchaient à se sauver.Je fus surprise de constater que souvent c’étaient ces femmes dites soumises qui encore luttaient pour sauver leur famille, pour sauver aussi leur mari de la catastrophe financière. Ce que je voyais alors dans le regard de ces femmes, qui me bouleversait, c’était la compassion qu’elles continuaient d’avoir pour leurs hommes malgré parfois les coups qu’elles avaient reçus. Ce que je me suis toujours demandé c’est ceci : pourquoi les hommes sont si vulnérables ? Pourquoi cèdent-ils quand tout va mal, pourquoi boivent-ils, pourquoi frappent-ils ? Car ces problèmes de violence arrivent le plus souvent ( pas toujours) dans des familles en difficulté sociale, ou dans des familles où l’homme est atteint dans sa fierté sociale. C’est pourquoi je trouve la vidéo d’Olivia vraiment géniale. L’homme est prisonnier de l’image dite virile qu’il veut donner de lui. Quand l’image virile qu’il a de lui est altérée il menace de sombrer. Je continue de dire que le problème c’est la vulnérabilité du mâle, ce n’est pas la possible soumission de certaines femmes à leur homme.

Assez d'accord avec ce que vous dite, hormis la fin, car si en effet certains hommes vivent mal un manque de réussite professionnel, pire , le chômage, c'est en effet parce que le macho "existe" grâce à sa "virilité sociale"  qui lui permet de régner sur le couple, la famille et parfois un entourage plus large encore....

Il en résulte que si cela arrive souvent dans les milieux défavorisés, la violence conjugale existe également chez les couples aisés, et je dirai que dans ces sphères, elle est encore plus extrême, souvent perverse, car un cadre sup a en plus un statut social élevé à "défendre" aux yeux de sa femme, de sa famille, son entourage.

Dans la majorité des cas, la compagne doit "encaisser" tout ce mal être....vous y ajouter l'alcool, les soucis, les dettes, etc...on connait les chiffres.....

Mais encore une fois, chaque femme choisit son partenaire, et on peut être étonné du grand nombre de "soubrettes" qui subsiste en 2019!!!  

Le machisme a de beaux jours devant lui si tant de femmes restent admiratives devant eux et ce qu'ils représentent..!

On notera que pour garder la mainmise sur les femmes, les religions se radicalisent, les jeunes hommes se virilisent de plus en plus ( suffit de regarder les clips de rap... la façon de s'habiller, de se comporter)

Les féministes qui prétendent vouloir aider les femmes, seraient bien inspirées de faire la distinction entre les machos et les autres hommes dans leur discours, histoire d'avoir ces derniers avec elles pour lutter contre des fléaux comme la violence conjugale, plutôt que de se positionner en tribunal de la virilité des mâles.....et d'autre part ne pas toujours victimiser les femmes.

 

 

il y a 6 minutes, Auger a dit :

J'ai constaté dans mon entourage (je n'en fais donc pas une vérité statistique) que "certaines" femmes développaient (du fait de leur éducation, j'imagine) un besoin excessif, irrépressible de sécurité. Cette sécurité leur est apportée par un mâle hyper-dominant, le mâle alpha des mâles alpha.

Souvent, ça se finit rapidement mal, car la domination, c'est comme les dérives des sauveurs politiques de certains pays : ils finissent toujours en tyrans.

La question que je me pose, c'est pourquoi ces femmes en question "choisissent" ensuite des hommes identiques qui vont leur apporter exactement les mêmes problèmes ?

Encore une fois, je ne cherche à stigmatiser personne, ni à généraliser, mais juste à comprendre un mode de comportement et sa répétition, comme un cycle infernal.

Bonne analyse que je partage..ensuite nous avons toutes et tous tendance à reproduire certains schémas...sans travail sur soi, cela change rarement tout seul...

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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 636 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
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il y a 3 minutes, libredeparler a dit :

Bonne analyse que je partage..ensuite nous avons toutes et tous tendance à reproduire certains schémas...sans travail sur soi, cela change rarement tout seul...

Tout à fait d'accord.

Peut-être que "changer" est une bonne raison de vivre (pour ceux qui cherchent un sens à la vie).

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Invité libredeparler
Invités, Posté(e)
Invité libredeparler
Invité libredeparler Invités 0 message
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 984 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Il y a 18 heures, libredeparler a dit :

Plutôt d'accord avec ce que vous écrivez, mis à part le fait , encore une fois, que le féminisme à partir des années 80 s'est radicalisé , plus grand chose à voir avec le féminisme originel, qui porte et portera toujours des lettres de noblesse, car humaniste et donnant la même place à toutes et tous..

 

les violences conjugales sont en effet culturelles, soutenus par le machisme, une police, une  justice fermant les yeux bien trop souvent...et des femmes en admiration devant ces machistes...  La négation de ce dernier aspect  amène au fait qu'avec seulement le volet répressif  les chiffres de la violence conjugales et plus généralement faite aux femmes ne diminuent pas, ou si peu...

On n'avance pas quand on ne veut pas prendre en compte tous les aspects d'une problématique....

 

Quant à vos remarques à mon sujet, ils sont invariables, vous ne supportez pas qu'un homme ose une critique envers le féminisme.... il ne vous aura pas échappé qu'au fil de mes interventions, je ne défends jamais un homme incorrect envers une femme, ou pire, violent envers une femme....

 

Il m'apparaît hors de propos de parler d'un féminisme qui se serait radicalisé, comme si toutes les femmes étaient au diapason. Ce serait chouette vu d'un certain angle de vue, mais non. Le féminisme n'est pas fait d'un seul bloc. Au sein de tout mouvement aussi hétéroclite soit-il, certains éléments sont plus "convaincus" que d'autres. Il s'agit de parler d'activistes. Résumer ensuite le féminisme aux Femens ou aux chiennes de gardes par exemple, serait complètement insensé, puisqu'encore une fois, ce n'est pas que cela. 

Que ce soit bien clair, les hommes violents sont seuls responsables. Il n'est pas question de les dédouaner. Nous pouvons chercher à comprendre pour prévenir, encore, déjouer. Il est hors de question de tenir les victimes pour responsables (ce que vous avez tendance à faire trop souvent tant il s'agit de femmes, de femmes qui s'orienteraient vers les machos et bla bla bla). Rien n'autorise de telles violences, perpétuées le plus clair du temps, par les hommes. 

Aucune d'entre nous n'échappe vraiment à la violence. Qu'on l'ait vécue dans sa chair ou qu'on ait vu sa mère, sa tante, une soeur, une amie ou une voisine la subir. Dans un pays tel que la France, pourtant, ceci ne devrait être. Ce que je constate, à mon tour, c'est que celles qui s'en sortent le moins bien, sont celles qui ne sont pas entendues et soutenues, celles qui sont isolées et quel que soit le milieu socio-culturel. 

Si votre discours envers les femmes était correct, alors il n'y aurait aucune raison pour que des femmes ici, vous reprennent constamment. Soit vous êtes trop prompt au victim blaming (à l'endroit des femmes, toujours) soit vous vous exprimez avec maladresse. Dans tous les cas, il y a un couac. 

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
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il y a 5 minutes, Léna-Postrof a dit :

Il m'apparaît hors de propos de parler d'un féminisme qui se serait radicalisé, comme si toutes les femmes étaient au diapason. Ce serait chouette vu d'un certain angle de vue, mais non. Le féminisme n'est pas fait d'un seul bloc. Au sein de tout mouvement aussi hétéroclite soit-il, certains éléments sont plus "convaincus" que d'autres. Il s'agit de parler d'activistes. Résumer ensuite le féminisme aux Femens ou aux chiennes de gardes par exemple, serait complètement insensé, puisqu'encore une fois, ce n'est pas que cela. 

Que ce soit bien clair, les hommes violents sont seuls responsables. Il n'est pas question de les dédouaner. Nous pouvons chercher à comprendre pour prévenir, encore, déjouer. Il est hors de question de tenir les victimes pour responsables (ce que vous avez tendance à faire trop souvent tant il s'agit de femmes, de femmes qui s'orienteraient vers les machos et bla bla bla). Rien n'autorise de telles violences, perpétuées le plus clair du temps, par les hommes. 

Aucune d'entre nous n'échappe vraiment à la violence. Qu'on l'ait vécue dans sa chair ou qu'on ait vu sa mère, sa tante, une soeur, une amie ou une voisine la subir. Dans un pays tel que la France, pourtant, ceci ne devrait être. Ce que je constate, à mon tour, c'est que celles qui s'en sortent le moins bien, sont celles qui ne sont pas entendues et soutenues, celles qui sont isolées et quel que soit le milieu socio-culturel. 

Si votre discours envers les femmes était correct, alors il n'y aurait aucune raison pour que des femmes ici, vous reprennent constamment. Soit vous êtes trop prompt au victim blaming (à l'endroit des femmes, toujours) soit vous vous exprimez avec maladresse. Dans tous les cas, il y a un couac. 

Je suis d’accord avec vous sur ce point : une femme battue ne peut tout de même pas être tenue pour responsable d’être battue ! Il n’y a même pas besoin de référer à un féminisme donné pour affirmer cela.

Là vraiment les bras m’en tombent, parce qu’une femme a un désir de sécurité intense, parce qu’une femme a le désir de se réfugier près d’un homme elle est responsable d’être battue quand les rapports se gâtent au motif qu’un macho est naturellement violent. 
 

D’abord je ne suis absolument pas convaincue qu’un macho est « normalement » violent, ensuite faire de la victime  la responsable de la violence qu’elle subit, tout de même c’est aller loin ! Je vois même dans cette attitude une sorte de communion avec les hommes violents.

Ce sont bien les hommes qu’il faut « éduquer » ou « instruire ». Il est possible que lorsqu’un homme cède à la violence il n’existe personne près de lui pour le conduire à réfléchir. Conduire un homme violent à réfléchir j’en conviens c’est ardu. Mais parfois on y arrive. Il faut démonter avec lui le mécanisme de sa propre violence. Souvent il y a chez lui une violence subie  à laquelle il n’a pas réfléchi. Pas forcément une violence physique d’ailleurs ce peut être une violence morale. Les épouses ne peuvent pas être tenues pour responsables des violences non digérées, non surmontées que leur font  subir ces hommes.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 984 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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il y a 19 minutes, Annalevine a dit :

Je suis d’accord avec vous sur ce point : une femme battue ne peut tout de même pas être tenue pour responsable d’être battue ! Il n’y a même pas besoin de référer à un féminisme donné pour affirmer cela.

Là vraiment les bras m’en tombent, parce qu’une femme a un désir de sécurité intense, parce qu’une femme a le désir de se réfugier près d’un homme elle est responsable d’être battue quand les rapports se gâtent au motif qu’un macho est naturellement violent. 
 

D’abord je ne suis absolument pas convaincue qu’un macho est « normalement » violent, ensuite faire de la victime  la responsable de la violence qu’elle subit, tout de même c’est aller loin ! Je vois même dans cette attitude une sorte de communion avec les hommes violents.

Ce sont bien les hommes qu’il faut « éduquer » ou « instruire ». Il est possible que lorsqu’un homme cède à la violence il n’existe personne près de lui pour le conduire à réfléchir. Conduire un homme violent à réfléchir j’en conviens c’est ardu. Mais parfois on y arrive. Il faut démonter avec lui le mécanisme de sa propre violence. Souvent il y a chez lui une violence subie  à laquelle il n’a pas réfléchi. Pas forcément une violence physique d’ailleurs ce peut être une violence morale. Les épouses ne peuvent pas être tenues pour responsables des violences non digérées, non surmontées que leur font  subir ces hommes.

Et pourtant cela se lit et s'entend encore.

Par ailleurs, on entend encore des gens considérer qu'il est légitime de frapper sa femme.

Voyez, pour exemple, à quel point l'image d'Alexia Daval a changé à partir du moment où les doutes au sujet du mari se sont confirmés. Elle fut une joggeuse sympathique, assassinée par un détraqué, au préalable. Puis, est venue l'hystérique et Jonathan faisait trop de peine, une victime "oui mais elle avait un caractère difficile, donc il faut le comprendre". Odieux.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Léna-Postrof a dit :

Et pourtant cela se lit et s'entend encore.

Par ailleurs, on entend encore des gens considérer qu'il est légitime de frapper sa femme.

Voyez, pour exemple, à quel point l'image d'Alexia Daval a changé à partir du moment où les doutes au sujet du mari se sont confirmés. Elle fut une joggeuse sympathique, assassinée par un détraqué, au préalable. Puis, est venue l'hystérique et Jonathan faisait trop de peine, une victime "oui mais elle avait un caractère difficile, donc il faut le comprendre". Odieux.

Oui c’est vrai votre remarque. Je ne me suis pas aperçu de cette dérive. Les médias sont en train de rendre Alexia en partie  responsable. C’est en effet incroyable. 
Décidément la société a du mal à regarder en face la violence des hommes. Il faut la démonter cette violence, il ne faut pas rester dans l’émotion. 

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Invité libredeparler
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Invité libredeparler
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il y a 48 minutes, Léna-Postrof a dit :

Il m'apparaît hors de propos de parler d'un féminisme qui se serait radicalisé, comme si toutes les femmes étaient au diapason. Ce serait chouette vu d'un certain angle de vue, mais non. Le féminisme n'est pas fait d'un seul bloc. Au sein de tout mouvement aussi hétéroclite soit-il, certains éléments sont plus "convaincus" que d'autres. Il s'agit de parler d'activistes. Résumer ensuite le féminisme aux Femens ou aux chiennes de gardes par exemple, serait complètement insensé, puisqu'encore une fois, ce n'est pas que cela. 

Que ce soit bien clair, les hommes violents sont seuls responsables. Il n'est pas question de les dédouaner. Nous pouvons chercher à comprendre pour prévenir, encore, déjouer. Il est hors de question de tenir les victimes pour responsables (ce que vous avez tendance à faire trop souvent tant il s'agit de femmes, de femmes qui s'orienteraient vers les machos et bla bla bla). Rien n'autorise de telles violences, perpétuées le plus clair du temps, par les hommes. 

Aucune d'entre nous n'échappe vraiment à la violence. Qu'on l'ait vécue dans sa chair ou qu'on ait vu sa mère, sa tante, une soeur, une amie ou une voisine la subir. Dans un pays tel que la France, pourtant, ceci ne devrait être. Ce que je constate, à mon tour, c'est que celles qui s'en sortent le moins bien, sont celles qui ne sont pas entendues et soutenues, celles qui sont isolées et quel que soit le milieu socio-culturel. 

Si votre discours envers les femmes était correct, alors il n'y aurait aucune raison pour que des femmes ici, vous reprennent constamment. Soit vous êtes trop prompt au victim blaming (à l'endroit des femmes, toujours) soit vous vous exprimez avec maladresse. Dans tous les cas, il y a un couac. 

Concernant le féminisme qui se radicalise , c'est une évidence, même si bien entendu il y des courants diverses et variées..il reste comme je le dis souvent des féministes humanistes qui ont une opinion positive des hommes...

Concernant les hommes violents ils sont en effet responsable de leurs actes, et vous ne trouverez aucun propos de ma part qui dise le contraire. Et dès le premier geste , tout doit être mis en oeuvre pour qu'il  n'y en aura pas de deuxième!

Et si la violence perdure, il faut intervenir et sanctionner sévèrement, et l'éloignement du fautif et non de la victime doit être systématique, là-dessus aucune circonstance atténuante.

Par contre, il faut travailler sur les origines de ces violences conjugales, et le passé des personne violentes explique souvent bien des choses, mais ne les excuses, ne les justifies pas..tout comme il faut travailler sur l'origine d'un tel couple, et entre autre pourquoi tellement de femmes se mettent en ménage avec de tels machos...et beaucoup de cas après avoir été prévenu, en sachant que le 'futur" a déjà été l'auteur de violences avant la rencontre..

Lorsque je décide d'aller me promener seul à 23h00 dans certains quartiers d'une grande ville, plutôt que dans le centre, je sais que je prend plus de risques de ma faire agresser, ce n'est pas systématique,et même au centre ville plus sûr, je peux me faire agresser...mais je suis conscient de prendre plus de risques...Vrai ou Faux  ?

 

Sinon je ne suis victime de rien et de personne, je dénonce les abus du féminisme, et surtout l'orientation anti-homme qu'il veux développer en France et ailleurs...jusqu'à promouvoir,depuis peu  grâce à la PMA pour les femmes seules, la fin du couple hétéro..

il y a 46 minutes, Annalevine a dit :

Je suis d’accord avec vous sur ce point : une femme battue ne peut tout de même pas être tenue pour responsable d’être battue ! Il n’y a même pas besoin de référer à un féminisme donné pour affirmer cela.

Là vraiment les bras m’en tombent, parce qu’une femme a un désir de sécurité intense, parce qu’une femme a le désir de se réfugier près d’un homme elle est responsable d’être battue quand les rapports se gâtent au motif qu’un macho est naturellement violent. 
 

D’abord je ne suis absolument pas convaincue qu’un macho est « normalement » violent, ensuite faire de la victime  la responsable de la violence qu’elle subit, tout de même c’est aller loin ! Je vois même dans cette attitude une sorte de communion avec les hommes violents.

Ce sont bien les hommes qu’il faut « éduquer » ou « instruire ». Il est possible que lorsqu’un homme cède à la violence il n’existe personne près de lui pour le conduire à réfléchir. Conduire un homme violent à réfléchir j’en conviens c’est ardu. Mais parfois on y arrive. Il faut démonter avec lui le mécanisme de sa propre violence. Souvent il y a chez lui une violence subie  à laquelle il n’a pas réfléchi. Pas forcément une violence physique d’ailleurs ce peut être une violence morale. Les épouses ne peuvent pas être tenues pour responsables des violences non digérées, non surmontées que leur font  subir ces hommes.

Une femme battue ne peut être tenue responsable des coups qu'elle reçoit..oui bien entendu, en aucun cas... et ce quel que soiit son comportement, mais elle est responsable du choix de son partenaire de vie.

Il faut arrêter de toujours victimiser à 100% les femmes!

 

Éduquer les hommes à ne pas être violent, oui tout à fait, l'éducation est un des seuls leviers qui fassent de la prévention...car bien avant les coups, il y a le respect de l'autre dans son intégrité, et ce,  dès la première minute

 

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