Ce que ça fait d'être l'enfant le moins aimé de ses parents

http://www.slate.fr/story/182550/famille-enfant-moins-aime-parents-favoritisme-fratrie-problemes

Le favoritisme parental existe. Près de 85% des personnes interrogées pour une étude publiée en 2009 estimaient que leur mère avait une préférence parmi leurs frères et sœurs.

Poids persistant

Diya, 27 ans et mère de trois enfants, a toujours su que sa mère préférait sa sœur: «Ça persiste encore aujourd'hui. Ma mère a dépensé 6.700 euros pour le mariage de ma sœur et a fait le travail d'organisation pour elle. Je me suis mariée récemment. Elle a payé la moitié de ma robe et m'a finalement offert un cadeau plusieurs semaines plus tard. Elle ne s'est pas impliquée dans les préparatifs du mariage. Elle n'a pas trouvé de temps pour moi du tout.»

La jeune femme est effrayée de voir le favoritisme se transmettre de génération en génération. «Ma mère a déjà laissé tomber mes enfants plusieurs fois, annulant à la dernière minute leur anniversaire, raconte-t-elle, mais maintenant, ma sœur est enceinte. J'attends juste de voir si son bébé reçoit plus d'attention que mes enfants. Si je vois des signes de favoritisme là aussi, la relation entre ma mère et moi sera terminée pour de bon. Je ne veux pas que mes enfants ressentent la douleur que j'ai ressentie.»

Diya n'est pas un cas isolé. Sara, 50 ans, a également grandi en étant la mal-aimée de sa fratrie et cela l'a affectée tout au long de sa vie. Elle a eu une enfance très différente de ses sœurs et a été défavorisée sur les plans affectifs et financiers. Sa mère a été abandonnée par son conjoint alors qu'elle était enceinte de Sara, et c'est après qu'elle a rencontré le père de ses sœurs: «Dans leur esprit, je n'étais pas une “fille de médecin” comme mes sœurs. J'étais juste la progéniture d'un homme au hasard.»

«C'est très dommageable pour un enfant lorsqu'il est le seul dont ses parents ne veulent pas s'occuper. Ces enfants s'en tireront probablement beaucoup moins bien, parce qu'ils intériorisent toutes les mauvaises choses qu'on leur dit et qu'on leur fait subir. Cela peut avoir des conséquences horribles sur leur estime de soi», alerte la professeure Helen Dent, qui a travaillé avec des familles au sein desquelles un enfant est devenu le bouc émissaire.

85% ?

Ca pose question quand même, c'est juste une impression, du coup... ?

Parce que bon, j'imagine que ceux qui en parlent sont plutôt ceux qui s'estiment lésés...

il y a 21 minutes, Petit ours a dit :

http://www.slate.fr/story/182550/famille-enfant-moins-aime-parents-favoritisme-fratrie-problemes

Le favoritisme parental existe. Près de 85% des personnes interrogées pour une étude publiée en 2009 estimaient que leur mère avait une préférence parmi leurs frères et sœurs.

Poids persistant

Diya, 27 ans et mère de trois enfants, a toujours su que sa mère préférait sa sœur: «Ça persiste encore aujourd'hui. Ma mère a dépensé 6.700 euros pour le mariage de ma sœur et a fait le travail d'organisation pour elle. Je me suis mariée récemment. Elle a payé la moitié de ma robe et m'a finalement offert un cadeau plusieurs semaines plus tard. Elle ne s'est pas impliquée dans les préparatifs du mariage. Elle n'a pas trouvé de temps pour moi du tout.»

La jeune femme est effrayée de voir le favoritisme se transmettre de génération en génération. «Ma mère a déjà laissé tomber mes enfants plusieurs fois, annulant à la dernière minute leur anniversaire, raconte-t-elle, mais maintenant, ma sœur est enceinte. J'attends juste de voir si son bébé reçoit plus d'attention que mes enfants. Si je vois des signes de favoritisme là aussi, la relation entre ma mère et moi sera terminée pour de bon. Je ne veux pas que mes enfants ressentent la douleur que j'ai ressentie.»

Diya n'est pas un cas isolé. Sara, 50 ans, a également grandi en étant la mal-aimée de sa fratrie et cela l'a affectée tout au long de sa vie. Elle a eu une enfance très différente de ses sœurs et a été défavorisée sur les plans affectifs et financiers. Sa mère a été abandonnée par son conjoint alors qu'elle était enceinte de Sara, et c'est après qu'elle a rencontré le père de ses sœurs: «Dans leur esprit, je n'étais pas une “fille de médecin” comme mes sœurs. J'étais juste la progéniture d'un homme au hasard.»

«C'est très dommageable pour un enfant lorsqu'il est le seul dont ses parents ne veulent pas s'occuper. Ces enfants s'en tireront probablement beaucoup moins bien, parce qu'ils intériorisent toutes les mauvaises choses qu'on leur dit et qu'on leur fait subir. Cela peut avoir des conséquences horribles sur leur estime de soi», alerte la professeure Helen Dent, qui a travaillé avec des familles au sein desquelles un enfant est devenu le bouc émissaire.

 

 

Ben j’ai envie de lui dire qu’il y aura bien évidement du favoritisme entre les enfants de sa soeur et les siens. Il ne faut pas qu’elle s´attende à autre chose. 

il y a 21 minutes, Erneste a dit :

 

Parce que bon, j'imagine que ceux qui en parlent sont plutôt ceux qui s'estiment lésés...

tout à fait ! parfois, les enfants pensent qu'on les aime moins, parce qu'on partage des trucs avec un enfant, et pas avec un autre... Prenons un exemple : un père fait du sport avec un de ses enfants, mais pas avec l'autre, qui n'est pas intéressé par le sport. Du coup celui qui n'en fait pas estimera que son père passe plus de temps avec l'autre enfant, et donc, qu'il est moins aimé que l'autre enfant. 

Les enfants n'admettent pas qu'on puisse avoir plus d'affinités avec un enfant, parce que des goûts communs. Ils confondent affinités et amour, alors que les parents aiment autant leurs deux enfants. 

à l’instant, soisig a dit :

tout à fait ! parfois, les enfants pensent qu'on les aime moins, parce qu'on partage des trucs avec un enfant, et pas avec un autre... Prenons un exemple : un père fait du sport avec un de ses enfants, mais pas avec l'autre, qui n'est pas intéressé par le sport. Du coup celui qui n'en fait pas estimera que son père passe plus de temps avec l'autre enfant, et donc, qu'il est moins aimé que l'autre enfant. 

Les enfants n'admettent pas qu'on puisse avoir plus d'affinités avec un enfant, parce que des goûts communs. Ils confondent affinités et amour, alors que les parents aiment autant leurs deux enfants. 

Ah non non non je t’arrête de suite. Ce n’est pas vrai, y’a pas d´histoires d’affinités ou quoi. Y’a des parents qui ont des préférences très bien assumées. 

à l’instant, hanss a dit :

Ah non non non je t’arrête de suite. Ce n’est pas vrai, y’a pas d´histoires d’affinités ou quoi. Y’a des parents qui ont des préférences très bien assumées. 

Oui sans doute. Pour ma part, je réagissais au post de Erneste disant : Parce que bon, j'imagine que ceux qui en parlent sont plutôt ceux qui s'estiment lésés...

Et je maintiens mes propos. Ma fille a longtemps pensé que je l'aimais moins que son frère, parce que je passais plus de temps avec lui, qu'avec elle. Sauf que nous faisons du sport tous les deux, alors qu'elle a toujours été allergique au sport. 

Bah c'est surtout les 85% qui posent la question de l'objectivité, c'est ma-thématique !

Les femmes n'ayant plus de 5 à 10 gosses loin de là...

C'est étrange.

Jamais dit que ça ne pouvait exister, hein.

il y a 21 minutes, soisig a dit :

Oui sans doute. Pour ma part, je réagissais au post de Erneste disant : Parce que bon, j'imagine que ceux qui en parlent sont plutôt ceux qui s'estiment lésés...

Et je maintiens mes propos. Ma fille a longtemps pensé que je l'aimais moins que son frère, parce que je passais plus de temps avec lui, qu'avec elle. Sauf que nous faisons du sport tous les deux, alors qu'elle a toujours été allergique au sport. 

Et un moment donné quand tu as constaté que ça emmerdait ta fille, tu pouvais  pas partager quelque chose avec elle? 

il y a 21 minutes, hanss a dit :

Et un moment donné quand tu as constaté que ça emmerdait ta fille, tu pouvais  pas partager quelque chose avec elle? 

ah mais je partageais des choses avec elle ... de longues discussions notamment entre filles et une passion commune pour les travaux artistiques. Maintenant qu'elle est adulte, elle sait que je ne l'aimais pas moins que son frère. En fait, il s'agissait de jalousie, comme le sont souvent les enfants entre eux. 

Encore une étude qui se base sur des sondages ridicules ! Même le chiffre de 85% est complètement débile puisque ça voudrait dire que quasiment tout le monde a l'impression qu'il est le moins apprécié, donc au final si presque tout le monde a ce même sentiment, c'est bien la preuve que les parents ne font pas tant de différence que ça ! Comme le dit soisig, je pense également que les parents font globalement assez peu de différence, ce qui va changer, ce sont les affinités dans les loisirs ou la proximité (ex: Si un fils habite à 300 km et l'autre à 5 km, il est normal que les parents voient beaucoup plus celui à 5km), ce qui peut aussi changer c'est le comment les enfants s'occupent des parents, entre celui qui va les voir et qui les sort et l'autre qui les délaissent etc.... Et quand on est gamin, il y a toujours une sorte de jalousie ! Me concernant j'ai 2 frères et n'ai jamais vu aucune différence de relations ! Je sais que pour Noël ils donnent quasiment exactement la même chose ou somme d'argent. Quand mon grand frère était ado il voulait une mobylette, mes parents ont refusé et ils ont ensuite refusé à mon frère et moi pour pas faire de différence. Ils nous ont payé le permis de conduire, et des études sans distinction etc...

Il y a 15 heures, soisig a dit :

ah mais je partageais des choses avec elle ... de longues discussions notamment entre filles et une passion commune pour les travaux artistiques. Maintenant qu'elle est adulte, elle sait que je ne l'aimais pas moins que son frère. En fait, il s'agissait de jalousie, comme le sont souvent les enfants entre eux. 

Il y a quand même beaucoup de parents qui ont des préférences assumées. De toute façon faut pas se leurrer dés lors qu’il y a plusieurs enfants, ce genre de sentiment nait. En tant que parents on a pas le même comportement avec le premier ou le petit dernier qu’avec un autre. 

il y a 8 minutes, hanss a dit :

Il y a quand même beaucoup de parents qui ont des préférences assumées. De toute façon faut pas se leurrer dés lors qu’il y a plusieurs enfants, ce genre de sentiment nait. En tant que parents on a pas le même comportement avec le premier ou le petit dernier qu’avec un autre. 

c'est logique de ne pas avoir le même comportement avec tous ses enfants, puisque déjà, ils sont différents, on s'adapte donc à leur personnalité. De plus, l’aîné nous rend parents, on fait des erreurs, qu'on veille à ne pas reproduire avec les suivants.

Un jour, ma fille s'est fâchée parce que j'avais autorisé un truc à son frère, qui lui avait été interdit à elle (je ne me souviens plus de quoi). J'ajoute qu'ils avaient 5 années de différence. Je lui ai expliqué que j'avais commis une erreur avec elle, mais qu'il était trop tard pour revenir en arrière. Puis je lui ai demandé si elle aurait trouvé bien que je fasse la même erreur avec son frère. La tension est tombée, puisqu'en fait, ce qu'elle attendait, c'était que je reconnaisse m'être trompée.  

Ce n'est pas toujours facile d'élever des enfants, surtout quant on est soit même encore très jeune, et qu'il n'y a pas d'école de parents. Mais je pense que si on fait au mieux, les enfants s'en rendent compte