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La SNCF coûte 215 euros à chaque Français...Sans prendre le train


Constantinople

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Morfou a dit :

C'est pourtant elle qui est responsable de ses propres malheurs...

D'ailleurs, les rats quittent le navire...plus de 600 démissions l'an dernier, plus de mille cette année...

Z'ont peur de perdre leur régime spéciale et tout ce qui va avec...les changements pourraient les obliger, en plus, à travailler efficacement...

Non, vous ne lisez pas les liens que j' ai mis, pas grave .

Ce sont des choix politiques, pas des choix de la sncf qui l' ont mise en difficulté. 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 18 minutes, Morfou a dit :

C'est pourtant elle qui est responsable de ses propres malheurs...

D'ailleurs, les rats quittent le navire...plus de 600 démissions l'an dernier, plus de mille cette année...

Z'ont peur de perdre leur régime spéciale et tout ce qui va avec...les changements pourraient les obliger, en plus, à travailler efficacement...

Arrêtez de parler de "rats", la cgt à toujours jouée double jeu.

Non, les vrais responsables:

L’Etat actionnaire, également donneur d’ordres, a incité à créer sous la pression des régions des lignes à grande vitesse non rentables ou à acheter des trains pour soutenir l’industrie ferroviaire. Or, comme le note un rapport d’information parlementaire de 2016, la construction de ces LGV est devenue de plus en plus chère (4,9 millions d’euros actuels du kilomètre pour Paris-Lyon en 1981, contre 23 millions sur Tours-Bordeaux en 2015).

Environ 23 milliards d’euros de coûts liés aux développements des LGV

La SNCF donne peu d’informations sur la structure exacte de sa dette, mais selon un spécialiste du secteur contacté par Le Monde, l’ensemble des coûts liés aux développements des LGV (création, intérêts de la dette, déficit d’exploitation) représente environ 23 milliards d’euros.

Par ailleurs, plusieurs lignes ou infrastructures ferroviaires, financées par des contrats de plan Etat-région, ont aussi fait l’objet de prévisions de trafic trop optimistes. L’exploitant doit assumer les pertes liées à des péages insuffisants. En parallèle, le réseau historique a été longtemps délaissé, et les dépenses de rénovation ont triplé depuis dix ans, passant de 1 milliard à 3 milliards d’euros. Plus la dette augmente, plus les frais financiers gonflent. Ainsi, chaque année, SNCF réseau paie entre 1,1 et 1,3 milliard d’euros de frais financiers, ce qui aggrave à long terme la dette.

En 2014, une « règle d’or » a été fixée pour limiter les investissements de développement : elle impose que le rapport entre la dette financière nette et la marge opérationnelle ne dépasse pas 18 — au-delà, les dépenses doivent être financées par l’Etat ou par les collectivités locales. Mais ce ratio (qui s’établissait plutôt à 23 dans les derniers comptes) n’a jamais été vraiment appliqué. Ainsi, malgré cette règle d’or, le financement du CDG Express, entre Paris et l’aéroport de Roissy, sera assumé par SNCF Réseau.

 

Essayez de lire l'article avant de parler de rats...

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/03/19/cinq-questions-sur-la-dette-de-la-sncf_5273270_4355770.html

 

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Membre, 75ans Posté(e)
Morfou Membre 63 661 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
à l’instant, PASCOU a dit :

Arrêtez de parler de "rats", la cgt à toujours jouée double jeu.

Non, les vrais responsables:

L’Etat actionnaire, également donneur d’ordres, a incité à créer sous la pression des régions des lignes à grande vitesse non rentables ou à acheter des trains pour soutenir l’industrie ferroviaire. Or, comme le note un rapport d’information parlementaire de 2016, la construction de ces LGV est devenue de plus en plus chère (4,9 millions d’euros actuels du kilomètre pour Paris-Lyon en 1981, contre 23 millions sur Tours-Bordeaux en 2015).

Environ 23 milliards d’euros de coûts liés aux développements des LGV

La SNCF donne peu d’informations sur la structure exacte de sa dette, mais selon un spécialiste du secteur contacté par Le Monde, l’ensemble des coûts liés aux développements des LGV (création, intérêts de la dette, déficit d’exploitation) représente environ 23 milliards d’euros.

Par ailleurs, plusieurs lignes ou infrastructures ferroviaires, financées par des contrats de plan Etat-région, ont aussi fait l’objet de prévisions de trafic trop optimistes. L’exploitant doit assumer les pertes liées à des péages insuffisants. En parallèle, le réseau historique a été longtemps délaissé, et les dépenses de rénovation ont triplé depuis dix ans, passant de 1 milliard à 3 milliards d’euros. Plus la dette augmente, plus les frais financiers gonflent. Ainsi, chaque année, SNCF réseau paie entre 1,1 et 1,3 milliard d’euros de frais financiers, ce qui aggrave à long terme la dette.

En 2014, une « règle d’or » a été fixée pour limiter les investissements de développement : elle impose que le rapport entre la dette financière nette et la marge opérationnelle ne dépasse pas 18 — au-delà, les dépenses doivent être financées par l’Etat ou par les collectivités locales. Mais ce ratio (qui s’établissait plutôt à 23 dans les derniers comptes) n’a jamais été vraiment appliqué. Ainsi, malgré cette règle d’or, le financement du CDG Express, entre Paris et l’aéroport de Roissy, sera assumé par SNCF Réseau.

 

Essayez de lire l'article avant de parler de rats...

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/03/19/cinq-questions-sur-la-dette-de-la-sncf_5273270_4355770.html

Or, comme le note un rapport d’information parlementaire de 2016, la construction de ces LGV est devenue de plus en plus chère (4,9 millions d’euros actuels du kilomètre pour Paris-Lyon en 1981, contre 23 millions sur Tours-Bordeaux en 2015).

--------------------C'est comparer ce qui n'est pas comparable...

C'est pourtant la bonne expression...ils abandonnent le navire...quand un bateau allait couler, les rats étaient les premiers à se tirer...:miam:

https://www.ladepeche.fr/article/2017/02/27/2525378-sncf-renoue-benefices-apres-perte-geante.html

Un tiers du chiffre d'affaires est réalisé à l'international, via notamment les filiales SNCF Logistics (10 milliards d'euros dont 55% en dehors de l'Hexagone), et SNCF Keolis (4,9 milliards d'euros dont la moitié provient de l'étranger).

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
Il y a 21 heures, Constantinople a dit :

Tu veux dire où il ne coute pas 1000 euros par foyer imposable ?

Je veux dire que cet argent sert à avoir une infrastructure, et à verser des millions et des millions à Bouygues, Vinci et Eiffage sans la moindre raison, mais que cette décision est le fait des politiciens et pas de l'entreprise.

Pour autant la concurrence ne serait pas vertueuse non plus, ce qu'il faudrait ce serait plutôt des politiciens honnêtes et pour ce faire : des juges honnêtes.

Il y a 21 heures, Constantinople a dit :

Ben partout en fait.

Ou exactement ? En Angleterre ils ont privatisé et tout le monde a été d'accord pour dire que c'était la merde pendant 20 ans après ça, ce qui signifie qu'initialement c'était public. Et l'angleterre n'est pas le pays le moins libéral du monde.

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