Abandon des recherches sur le réacteur Astrid de 4ème génération

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/nucleaire-le-cea-abandonne-son-reacteur-de-4e-generation-astrid-qui-a-deja-coute-738-millions-826755.html

Le journal "Le Monde" explique l'abandon en cours du projet Astrid par son coût élevé - estimé entre 5 et 10 milliards d'euros -, dans un contexte de prix de l'uranium relativement bas et de ressources abondantes, et par "une absence d'appui politique". Le prototype devait être construit sur le site de Marcoule (Gard), la cellule de vingt-cinq personnes qui coordonnait le programme a été fermée... au printemps.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/09/14/la-decision-francaise-d-abandonner-le-reacteur-nucleaire-astrid-est-critiquable_5510461_3232.html

Chronique. De passage à Paris en novembre 2013, le biologiste, géographe et essayiste Jared Diamond glissait au Monde, au détour d’une conversation sur la durabilité de la civilisation thermo-industrielle, cette évidence : « Vous autres, en France, devez être tellement fiers de votre programme électronucléaire ! » Il fallut déployer une certaine énergie pour convaincre l’auteur d’Effondrement (Gallimard, 2006) qu’en réalité le programme électronucléaire français n’était pas une source consensuelle de fierté nationale, mais plutôt un abcès de fixation et, en somme, la mère de toutes les discordes tricolores sur la question environnementale.

A chaque grande décision politique sur l’avenir énergétique de la France, chaque camp célèbre sa victoire ou, au contraire, écrase ses larmes. Ces jours-ci, ce sont les tenants de l’énergie nucléaire qui se lamentent. Fin août, Le Monde a révélé que le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) abandonnait en catimini le projet de réacteur expérimental de quatrième génération Astrid, mettant ainsi un point final à la recherche sur le développement de réacteurs à neutrons rapides.

Les Provençaux ne vont pas pleurer: quelques mg de plutonium absorbés et vous voilà six pieds sous terre sans autre forme de procès, en moins de trente jours. Pyrophorique et cancérigène, ce combustible radioactif est une boîte de Pandore qu'on n'aurait mieux fait de ne pas ouvrir.

la réutilisation du plutonium combiné à de l'uranium appauvri en U235, joue le même rôle que l'uranium enrichi à 5% en U235 que l'on utilisait avant. Ce combustible est appelé MOX. et il n'a pas besoin d'un nouveau réacteur refroidi au sodium liquide.

https://www.usinenouvelle.com/article/apres-astrid-que-reste-t-il-de-la-recherche-nucleaire-en-france.N881630

L’arrêt du projet Astrid soulève des interrogations dans la filière nucléaire française. Sans prototype de réacteur de quatrième génération, le secteur peut-il garder un avenir ? “C’est toute la cohérence de la filière française du nucléaire qui est mise en danger”, a dénoncé jeudi 5 septembre le syndicat Fédération Nationale Mines Énergie (FNME-CGT). D’autres chantiers existent dans la recherche nucléaire mais ils sont peu nombreux.

il y a 39 minutes, Répy a dit :

la réutilisation du plutonium combiné à de l'uranium appauvri en U235, joue le même rôle que l'uranium enrichi à 5% en U235 que l'on utilisait avant. Ce combustible est appelé MOX. et il n'a pas besoin d'un nouveau réacteur refroidi au sodium liquide.

Vi mais les RnR permettraient d’utiliser du 238 , et d’assurer une indépendance énergétique décarbonée. 

Il y a 1 heure, DroitDeRéponse a dit :

https://www.usinenouvelle.com/article/apres-astrid-que-reste-t-il-de-la-recherche-nucleaire-en-france.N881630

L’arrêt du projet Astrid soulève des interrogations dans la filière nucléaire française. Sans prototype de réacteur de quatrième génération, le secteur peut-il garder un avenir ? “C’est toute la cohérence de la filière française du nucléaire qui est mise en danger”, a dénoncé jeudi 5 septembre le syndicat Fédération Nationale Mines Énergie (FNME-CGT). D’autres chantiers existent dans la recherche nucléaire mais ils sont peu nombreux.

Ce sont plutôt les déchets, les fuites radioactives, les "accidents" vite étouffés, qui nous mettent en danger. 

Il y a 8 heures, DroitDeRéponse a dit :

Vi mais les RnR permettraient d’utiliser du 238 , et d’assurer une indépendance énergétique décarbonée. 

Mais dans le Mox il y a aussi de l'uranium U238 qui est non fissile. mais il est fertile, cad qu'il absorbe des neutrons et devient en partie des isotopes de plutonium Pu239, 240 et 241.

Et le projet ITER ? on en ai où ?

A Marseille, notamment 

il y a 57 minutes, soldat inconnu a dit :

Et le projet ITER ? on en ai où ?

A Marseille, notamment 

Ça avance 

https://www.forumfr.com/sujet503765-iter-dompter-lénergie-des-étoiles.html

 

il y a 29 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Ça avance 

https://www.forumfr.com/sujet503765-iter-dompter-lénergie-des-étoiles.html

 

Il sont toujours dans le "béton" et pas suffisamment dans le réacteur.

Le sodium s'enflamme spontanément dans l'air comme dans l'eau, la réaction est très violente et les produits de réaction sont éminemment corrosifs.

Refroidir au sodium ajoute un problème redoutable de confinement du sodium en cas de pépins.

Quand on sait, avec Fukushima notamment, mais pas seulement, que  le refroidissement est un point très sensible de sécurité des réacteurs nucléaires il y a de quoi frémir.

Pourquoi s'emm... avec ce problème si comme le signale @Répyla filière Mox répond au même problème sans rajouter le souci?

Avec le précédent de Superphénix  pourquoi s'obstiner dans une filière dont le rejet par la population interdira la mise en application?

Effectivement la filière à neutrons rapide prometteuse en théorie a un double risque.

1° la très importante réactivité aux flux de neutrons : leur flux doit être piloté au 1/10 de seconde quand un réacteur à fission classique à eau pressurisée est piloté à 1 ou 2 secondes.

2° ensuite le risque lié au mélange de sodium et potassium fondu. La moindre fuite s'enflamme spontanément dans l'air ou dans l'eau. On ne sait toujours pas éteindre un feu de sodium de plus de 2 tonnes. Or dans un tel réacteur il y en a près de mille tonnes.

Je pense qu'en matière d'énergie nucléaire il faut "jouer" à minima et prendre le moins de risques et de plus rester en "terrain connu". Phénix a fonctionné avec succès pendant 20 ans . mais superphénix a été un fiasco industriel.

Oui au nucléaire mais avec raison !

 

Il y a 3 heures, Répy a dit :

Il sont toujours dans le "béton" et pas suffisamment dans le réacteur.

Cf lien sur iter : vous même vous réjouissiez de la première marche . On ne dompte pas l’énergie des étoiles en quelques années . 

C'est ça, réjouissons-nous alors que du mox et plein d'autres saloperies nucléaires sont entrés et entreposés dans le CEA Cadarache en Provence sur un relief faillé, près d'une rivière, dans un endroit magnifique aux portes des gorges du Verdon, très agricole et forestier; d'ailleurs combien d'arbres a t-on sacrifiés pour implanter là une grosse verrue de béton?

Dans le même temps, le centre marseillais du cancer  (CRACM) s'est agrandi et a prospéré: on se demande bien pourquoi...

il y a 12 minutes, querida13 a dit :

C'est ça, réjouissons-nous alors que du mox et plein d'autres saloperies nucléaires sont entrés et entreposés dans le CEA Cadarache en Provence sur un relief faillé, près d'une rivière, dans un endroit magnifique aux portes des gorges du Verdon, très agricole et forestier; d'ailleurs combien d'arbres a t-on sacrifiés pour implanter là une grosse verrue de béton?

Dans le même temps, le centre marseillais du cancer  (CRACM) s'est agrandi et a prospéré: on se demande bien pourquoi...

le centre marseillais du Cancer s'est agrandi ce n'est pas en raison d'une contribution du nucléaire local mais tout simplement parce que Marseille est la 2° ville de France et que c'est très bien d'agrandir ce centre plutôt que d'agrandir une fois de plus ce qui est à Paris.

Cela montre bien là où je veux en venir: le nombre de cas augmente alors que la population marseillaise reste assez stable.

 En attendant , on joue aux Simpson  à l'ombre de la centrale.

Il y a 2 heures, querida13 a dit :

Cela montre bien là où je veux en venir: le nombre de cas augmente alors que la population marseillaise reste assez stable.

 En attendant , on joue aux Simpson  à l'ombre de la centrale.

Cette augmentation du nombre des cas de cancer n'est pas propre à la région de Marseille !

il a des causes multiples : vieillissement de la population, exposition au soleil, malbouffe, pollutions diverses...