Aller au contenu

La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire

Noter ce sujet


Don Juan

Messages recommandés

Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 866 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 14 minutes, Fraction a dit :

Un exemple vaut parfois mieux qu'une définition.

Mettons que vous ayez les outils formels suffisants pour déduire le théorème de Pythagore, et que votre esprit soit focalisé sur les propriétés du triangle.

Le finalisme de votre conscience sera alors prompt à reconnaître le théorème, par l'évidence de sa tautologie (nécessité et suffisance), et cette reconnaissance nécessaire deviendra rétroactivement la matrice du théorème et de son édification.

Cordialement, Fraction

C'est quasiment la maïeutique de Socrate !

Mais dans ce cas, l'idée, la vérité PRÉEXISTENT en moi. (Dans notre propos, l'inconscient) Même si je n'en ai pas conscience et que je ne la trouve pas.

Pour qu'il y ait tautologie il faut qu'il y ait un premier "auto" (ça) (au moins virtuel) pour que le second lui soit semblable ? La seule chose qui soit antérieure à tout, c'est ma faculté de penser qu'une chose soit égale à elle-même. Je ne saurais pas dire si c'est énorme ou si c'est rien. Et que ça découle peut-être naturellement du simple fait d'exister... D'être dans le monde, de ma mémoire ordinaire.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Blaquière a dit :

C'est quasiment la maïeutique de Socrate !

Mais dans ce cas, l'idée, la vérité PRÉEXISTENT en moi. (Dans notre propos, l'inconscient) Même si je n'en ai pas conscience et que je ne la trouve pas.

Pour qu'il y ait tautologie il faut qu'il y ait un premier "auto" (ça) (au moins virtuel) pour que le second lui soit semblable ? La seule chose qui soit antérieure à tout, c'est ma faculté de penser qu'une chose soit égale à elle-même. Je ne saurais pas dire si c'est énorme ou si c'est rien. Et que ça découle peut-être naturellement du simple fait d'exister... D'être dans le monde, de ma mémoire ordinaire.

J'ai pris l'exemple d'une quasi-tautologie pour mettre en évidence l'équivalence du suffisant et du nécessaire.

La cause suffit à l'effet et l'effet nécessite la cause. C'est une double implication, bien que non-équivalente puisque asymétrique.

Dans un repère intemporel, cause et effet sont (pseudo) équivalents, malgré que même les tautologies les plus rentables soient toutes tributaires d'une axiomatique ou d'un contexte. Ici le contexte ou l'axiomatique justifient intuitivement l'équivalence.

Faire intervenir un inconscient infaillible d'une omniscience innée et d'une coordination absolue est tellement énorme et gratuit que j'en perds mes mots.

Cordialement, Fraction

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 461 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
Posté(e)

 

Je pense....

Si le point d'assise du concept "ex-nihilo" se situe dans une démarche philosophique, il est discutable.

Ma position est que rien s'est issu de rien.

 

S'il se situe dans une démarche d'"expression" artistique, il n'est pas discutable.

Ce qui naît de rien est très beau.

Ce qui n'aît de quelque chose aussi.

Ce qui ne naît pas ou s'abstient de naître, est magnifique.

Rien lui-même est de toute beauté et dois pouvoir se défendre de tout.

Mais je n'ai rien contre tout, d'un point de vue philosphique je pense que l'on peut démontrer qu'ils sont identiques, voire la même chose.

 

Ouest.

il y a 7 minutes, lysiev a dit :

voilà une vidéo qui peut aider ;)

 

 

D'un point de vue philosophique, la liberté ne peut-être réduite à la possibilité d'agir sans contrainte.

Modifié par Don Juan
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 866 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Fraction a dit :

J'ai pris l'exemple d'une quasi-tautologie pour mettre en évidence l'équivalence du suffisant et du nécessaire.

La cause suffit à l'effet et l'effet nécessite la cause. C'est une double implication, bien que non-équivalente puisque asymétrique.

Dans un repère intemporel, cause et effet sont (pseudo) équivalents, malgré que même les tautologies les plus rentables soient toutes tributaires d'une axiomatique ou d'un contexte. Ici le contexte ou l'axiomatique justifient intuitivement l'équivalence.

Faire intervenir un inconscient infaillible d'une omniscience innée et d'une coordination absolue est tellement énorme et gratuit que j'en perds mes mots.

Cordialement, Fraction

 

 

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

J'ai pris l'exemple d'une quasi-tautologie pour mettre en évidence l'équivalence du suffisant et du nécessaire.

La cause suffit à l'effet et l'effet nécessite la cause. C'est une double implication, bien que non-équivalente puisque asymétrique.

Dans un repère intemporel, cause et effet sont (pseudo) équivalents, malgré que même les tautologies les plus rentables soient toutes tributaires d'une axiomatique ou d'un contexte. Ici le contexte ou l'axiomatique justifient intuitivement l'équivalence.

Faire intervenir un inconscient infaillible d'une omniscience innée et d'une coordination absolue est tellement énorme et gratuit que j'en perds mes mots.

Cordialement, Fraction

 

Tout dépend peut-être de ce que l'on pense être l'inconscient.

Peut-être que l'inconscient n'a rien à dire, rien à décider, et que le dire infaillible (ou pas) n'a pas plus de sens que de dire de  ce caillou qu'il est infaillible (ou pas). Et que l'inconscient se contente d'exister et d'être ce qu'il est.

Il peut m'apparaître parfois. Et parfois non Il peut m'influencer en fonction de ce qu'il est. Je le vois comme une banque de données et même de programmes. (Je pense à la faim... à l'origine inconsciente des différentes pulsions) Il s'y trouve sans doute des données fausses, mais on ne peut pas dire qu'elles n'y sont pas ni que l'inconscient a tort.

Si dans la conscience peut facilement intervenir le jugement, la raison, une décision ; Dans l'inconscient, ça n'est pas le cas, je crois. Il est comme un rocher. Parfois il nous tombe dessus, parfois on le contourne, mais il est là... Il a ses circuits plus ou moins efficients et plus ou moins influents sur mon comportement... sur mes décisions.

Mais je crois notoire que l'idée même d'inconscient effraie un peu tout penseur... Elle revient à dire qu'on n'est pas absolument maître de son propre esprit...

Modifié par Blaquière
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

 

Tout dépend peut-être de ce que l'on pense être l'inconscient.

Peut-être que l'inconscient n'a rien à dire, rien à décider, et que le dire infaillible (ou pas) n'a pas plus de sens que de dire de  ce caillou qu'il est infaillible (ou pas). Et que l'inconscient se contente d'exister et d'être ce qu'il est.

Il peut m'apparaître parfois. Et parfois non Il peut m'influencer en fonction de ce qu'il est. Je le vois comme une banque de données et même de programmes. (Je pense à la faim... à l'origine inconsciente des différentes pulsions) Il s'y trouve sans doute des données fausses, mais on ne peut pas dire qu'elles n'y sont pas ni que l'inconscient a tort.

Si dans la conscience peut facilement intervenir le jugement, la raison, une décision ; Dans l'inconscient, ça n'est pas le cas, je crois. Il est comme un rocher. Parfois il nous tombe dessus, parfois on le contourne, mais il est là... Il a ses circuits plus ou moins efficients et plus ou moins influents sur mon comportement... sur mes décisions.

Mais je crois notoire que l'idée même d'inconscient effraie un peu tout penseur... Elle revient à dire qu'on n'est pas absolument maître de son propre esprit...

Il sera toujours inopportun et insuffisant de définir l'inconscient sans définir la conscience.

Je vous propose potentiellement ces deux définitions, mais votre dénigrement quasi-systématique m'empêche de le faire : je ne trouve pas en vous ni le feeling, ni le créneau, ni la fenêtre pour détailler ces définitions.

Votre matériau est trop solide, mais j'ai peur qu'il ne soit solide que de préjugés et de certitudes.

Cordialement, Fraction

Modifié par Fraction
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 866 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Fraction a dit :

Il sera toujours inopportun et insuffisant de définir l'inconscient sans définir la conscience.

Je vous propose potentiellement ces deux définitions, mais votre dénigrement quasi-systématique m'empêche de le faire : je ne trouve pas en vous ni le feeling, ni le créneau, ni la fenêtre pour détailler ces définitions.

Votre matériau est trop solide, mais j'ai peur qu'il ne soit solide que de préjugés et de certitudes.

Cordialement, Fraction

Ben merci ! C'est gentil, ça ! :smile2:

"Votre matériau est trop solide"

Quand je pense que je me suis mis à l'argile parce que la pierre c'était trop dur...

  • Haha 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×