Prostitution, mendicité, travail forcé : la traite d'êtres humains sévit aussi en France

https://www.ouest-france.fr/societe/prostitution-mendicite-travail-force-la-traite-d-etres-humains-sevit-aussi-en-france-5859465

Une étude portant sur des personnes suivies par des associations en 2016 dévoile les aspects de la traite des êtres humains en France. Majeures ou mineures, contraintes à la mendicité, au travail domestique ou à la prostitution, ces personnes ont toutes en commun de voir leur misère exploitée par des tiers.

Prostitution, travail forcé, esclavage moderne, commission de délits sous la contrainte, mendicité forcée… La traite des êtres humains désigne différentes formes d’exploitation de la misère humaine. L’ampleur et les contours de ce phénomène criminel restent difficiles à appréhender du fait de son caractère clandestin.

C’est là tout l’intérêt de l’enquête que l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales a publiée mercredi 27 juin. Elle permet de préciser la nature du phénomène et le profil des victimes en s’appuyant sur des données recueillies auprès de 24 associations

1 857 victimes suivies par des associations

Ces associations ont suivi 1 857 victimes de la traite des êtres humains en 2016. Près des trois quarts (74 %) étaient victimes d’exploitation sexuelle, 15 % subissaient des faits d’exploitation par le travail, principalement dans le cadre domestique, 7 % étaient forcées de commettre des délits et 2 % étaient forcées de se livrer à la mendicité.

94 % des personnes victimes de traite des êtres humains à des fins d’exploitation domestique suivies en 2016 par les associations en France étaient des femmes. Au moment de l’enquête, une seule victime de cette forme de traite était mineure. À elles seules, les victimes marocaines, philippines, algériennes, sénégalaises, et ivoiriennes représentaient la moitié des victimes d’exploitation domestique suivies par les associations en France en 2016.

En dehors du cadre domestique, l’exploitation par le travail concerne majoritairement des hommes (68 % des victimes). Environ un tiers (32 %) des victimes est originaire d’Afrique du nord et 20 % d’un pays asiatique. Le pays le plus concerné est le Maroc avec 19 victimes puis, dans une moindre mesure, la France (12 victimes), le Pakistan (5 victimes), l’Erythrée (4 victimes), et la République Démocratique Du Congo (4 victimes).

Une étude portant sur des personnes suivies par des associations en 2016 dévoile les aspects de la traite des êtres humains en France. Majeures ou mineures, contraintes à la mendicité, au travail domestique ou à la prostitution, ces personnes ont toutes en commun de voir leur misère exploitée par des tiers.

Prostitution, travail forcé, esclavage moderne, commission de délits sous la contrainte, mendicité forcée… La traite des êtres humains désigne différentes formes d’exploitation de la misère humaine. L’ampleur et les contours de ce phénomène criminel restent difficiles à appréhender du fait de son caractère clandestin.

C’est là tout l’intérêt de l’enquête que l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales a publiée mercredi 27 juin. Elle permet de préciser la nature du phénomène et le profil des victimes en s’appuyant sur des données recueillies auprès de 24 associations.

mais non  la France est un pays de rêves par la volonté de nos politiques.(la raie publique)

Dire que l'esclavage est aboli en France... Il y a des musées pour le montrer.
Non, en fait l'esclavage a toujours existé.. Dans tous les pays du Monde, la traite des humains est présente.
L'Aristocratie n'est pas morte. Les esclaves ne sont pas morts.
Les deux mondes cohabitent encore malgré les siècles.

Il faudra construire à nouveau des musées modernes pour remontrer ces Traites d'humains, même si dans certains pays, ces musées sont des musées humains (Hollande avec la prostitution,.... Asie...USA,...)

il y a 6 minutes, chatperché a dit :

mais non  la France est un pays de rêves par la volonté de nos politiques.(la raie publique)

S'il est une universalité irréfutable, c'est bien l'exploitation de l'homme par l'homme.

tout est bon pour exploiter les humains , chantage au chomage, délocalisation, ect ect .c,est vieux comme le monde et depuis qu,un salopard a instauré le système du fric.

L'homme étant ce qu'il est, ça existe depuis la nuit des temps et c'est pas prêt de s'arrêter.

Quand le milieu est surexploité et tellement occupé qu'il ne nourrit plus, il ne reste plus qu'à s'exploiter soi-même pour survivre. Ou qu'à se suicider plus ou moins lentement (drogue, alcool, tabac, conduites à risques…) pour disparaître plus vite…. et la boucle est bouclée!

De plus en plus de jeunes filles sur les bords des routes, le proxénétisme n'a jamais aussi bien marché de nos jours, moins de contrôles et surtout des peines de moins en moins lourdes.