Il y a 19 heures, frunobulax a dit :

Vous pourrez mettre n'importe quel mouvement ou parti au pouvoir, à partir du moment où il n'a pas de majorité absolue à lui seul (ce qui est quasi impossible aujourd'hui dans toutes le vraies démocraties), il y aura de facto toujours plus d'opposants que de réels sympathisants ...

Même en revotant tous les 18 mois et en changeant de majorité relative à chaque élection, ça ne changera rien aux fait que les "perdants" seront toujours numériquement majoritaires ET mécontents "par défaut"
Y compris (voire, presque, surtout !) si le "vainqueur" tient réellement ses promesses.

En particulier dans les démocraties parlementaires où les coalitions sont inévitables, elles sont souvent composées de partis aux projets totalement opposés et même si des accords sont signés, ça ne dure jamais longtemps !

Voir la Belgique avec une coalition comprenant un parti flamand séparatiste et un parti francophones qui ne l'est pas, résultat le pays est sans gouvernement depuis près de 250 jours, que dire de l'Italie avec la coalition d'un parti d'extrême gauche 5*** et un parti d'extrême droite, la Ligue du Nord....

On a vu le résultat !

Le 29 août 2019 à 13:35, PASCOU a dit :

Ce n'est  peut être  pas fini, les magouilles pour le pouvoir ne plaisent pas au peuple en général. 

ne me fais pas rire, pascou! as-tu des racines italiennes comme moi? je peux t'assurer que les italiens ont l'habitude du clientélisme et cela remonte à la Rome antique... les magouilles pour le pouvoir en Italie sont le sport favori de beaucoup de personnels politiques et cela fait même rire leurs propres électorats.  

Le 29 août 2019 à 14:55, Anatole1949 a dit :

Salvini se là jouait cowboy comme ministre de l'intérieur (on devrait dire ministre de la ...mer!), il agissait uniquement contre l'immigration alors que son pays est en totale déroute  !

Il a cru bêtement qu'avec son coup il allait arriver au pouvoir sans se soucier plus que de l'état de son pays, n'est pas Mussolini qui veut et heureusement...

D'après lui le nouveau gouvernement d'aujourd'hui est contre nature, comme si sa coalition avec le mouvement 5 **** d'extrême gauche n'était pas lui aussi contre nature ?

L'Italie, comme la Belgique (sans gouvernement depuis presque 300 jours...) et autres, démontre clairement ce qu'est un régime parlementaire  composé de diverses alliances parfois extrêmement opposées, ça ne tient jamais, à l'image de la 4e République.

La voix du peuple quand on a que 17% ....

 

Anatole, pour Salvini, l'Italie est l'Italie du nord, point. pour la vision qu'il a de l'état italien , l'Italie dans son ensemble s'arrête au sud de Rome, tout le reste compte pour du beurre.

Le 29 août 2019 à 14:58, chanou 34 a dit :

630 députés???

Et moi qui trouvais déjà que notre AN est pléthorique! Que devraient dire les italiens!

 

enfin, chanou, souviens-toi de tes classiques... si ce n'était pas aussi tragique, il y aurait de quoi bien rire! revoir la composition du sénat aux temps des césars, cela fluctuait et pas qu'un peu! 

Le 29 août 2019 à 21:12, fullmetal06 a dit :

ils ont bien de la chance les Italiens d'avoir un homme qui défens son peuple et les Anglais qui se tirent de cette Europe destructrice au service d'une oligarchie, mais le vent va tourner

va dire cela aux italiens et aux anglais, tu m'en diras des nouvelles! je suis pliée de rires! 

il y a 13 minutes, jacky29 a dit :

enfin, chanou, souviens-toi de tes classiques... si ce n'était pas aussi tragique, il y aurait de quoi bien rire! revoir la composition du sénat aux temps des césars, cela fluctuait et pas qu'un peu! 

va dire cela aux italiens et aux anglais, tu m'en diras des nouvelles! je suis pliée de rires! 

ben ils ont voté et respecter leurs votes pas comme nous en 2005 

Il y a 12 heures, fullmetal06 a dit :

ben ils ont voté et respecter leurs votes pas comme nous en 2005 

ils ont voté... de quoi parles-tu? pour le moment, en Italie, il va y avoir une nouvelle coalition, en Angleterre, pour le moment, Bojo ment à tout le monde, union européenne incluse... en 2005, j'avais voté "oui" pour la constitution, je me suis inclinée devant ce "non" idiot qui n'a rien apporté à personne. nos votes sont respectés par nos élus, ce sont en général, les électeurs qui refusent de respecter le vote des autres électeurs... je me suis faite traitée de noms d'oiseaux parce que j'ai dit que j'ai voté Macron et que j'ai apporté ma cohérence électorale aux législatives qui ont suivi. Salvini n'a pas à demander des élections anticipées... il n'était que ministre de l'intérieur et vice-président, titre simplement honorifique qui n'apporte rien de significatif... il a voulu faire un coup politique, cela a lamentablement échoué pour lui!   

Il y a 4 heures, jacky29 a dit :

ce "non" idiot

... et hétéroclites, somme des "non" d’extrême droite, d’extrême gauche, de petits partis soucieux de se faire plus gros qu'ils n'étaient et de politicards en perdition dans leur propre parti et cherchant à se refaire une santé politique (Fabius et Pasqua), et des "non" à Chirac qui prônait (timidement) le "oui", espérant naïvement qu'en cas de victoire du "non" il démissionnerait !

Un "non" ...

Il y a 4 heures, jacky29 a dit :

qui n'a rien apporté à personne

... hélas si, aux USA, à la Fédération de Russie et à la discrète mais efficace Chine, en affaiblissant tous les pays européens face à leurs rivaux !

"Si tu étais venu donner des explications au Sénat sur l'affaire russe, tu m'aurais évité de me présenter à ta place sans même avoir partagé tes informations avec moi." Voici l'une des nombreuses attaques qu'a dû affronter, stoïque, durant de longues minutes, Matteo Salvini, le ministre de l'Intérieur italien, à l'écoute du discours de Giuseppe Conte, le Premier ministre, avant que celui-ci n'annonce la démission de son gouvernement. Sur ce point, le désormais ancien chef du gouvernement fait référence aux soupçons de financements russes en faveur de la Ligue, le parti d'extrême-droite de Matteo Salvini.

(La Dépêche, article publié le 20/08/2019 à 16:29 , mis à jour à 16:55

Il y a 18 heures, pluc89 a dit :

... et hétéroclites, somme des "non" d’extrême droite, d’extrême gauche, de petits partis soucieux de se faire plus gros qu'ils n'étaient et de politicards en perdition dans leur propre parti et cherchant à se refaire une santé politique (Fabius et Pasqua), et des "non" à Chirac qui prônait (timidement) le "oui", espérant naïvement qu'en cas de victoire du "non" il démissionnerait !

Un "non" ...

... hélas si, aux USA, à la Fédération de Russie et à la discrète mais efficace Chine, en affaiblissant tous les pays européens face à leurs rivaux !

"Si tu étais venu donner des explications au Sénat sur l'affaire russe, tu m'aurais évité de me présenter à ta place sans même avoir partagé tes informations avec moi." Voici l'une des nombreuses attaques qu'a dû affronter, stoïque, durant de longues minutes, Matteo Salvini, le ministre de l'Intérieur italien, à l'écoute du discours de Giuseppe Conte, le Premier ministre, avant que celui-ci n'annonce la démission de son gouvernement. Sur ce point, le désormais ancien chef du gouvernement fait référence aux soupçons de financements russes en faveur de la Ligue, le parti d'extrême-droite de Matteo Salvini.

(La Dépêche, article publié le 20/08/2019 à 16:29 , mis à jour à 16:55

 

 

et en quoi cela regarde notre votation de l'époque? depuis 2005, de l'eau est passée sous le pont de l'Alma! 

Il y a 10 heures, jacky29 a dit :

et en quoi cela regarde notre votation de l'époque? depuis 2005, de l'eau est passée sous le pont de l'Alma! 

Nous en avons les conséquences aujourd'hui, et ce n'est pas fini. Au lieu d'avoir un début de Constitution, susceptible d'évoluer, de s'améliorer, qui aurait permis à l'UE d'être plus efficace face aux ambitions impérialistes de la Fédération de Russie, de celle des USA, mais aussi de la Chine, nous avançons en ordre de plus en plus dispersé. Ces trois puissances vont pouvoir se partager le gâteau, nous  vassaliser, nous dominer et nous piller.

Il y a 14 heures, pluc89 a dit :

Nous en avons les conséquences aujourd'hui, et ce n'est pas fini. Au lieu d'avoir un début de Constitution, susceptible d'évoluer, de s'améliorer, qui aurait permis à l'UE d'être plus efficace face aux ambitions impérialistes de la Fédération de Russie, de celle des USA, mais aussi de la Chine, nous avançons en ordre de plus en plus dispersé. Ces trois puissances vont pouvoir se partager le gâteau, nous  vassaliser, nous dominer et nous piller.

ne sois pas si pessimiste, pluc! 

Il y a 9 heures, jacky29 a dit :

ne sois pas si pessimiste, pluc! 

Je vais essayer, mais ça devient de plus en plus difficile. Promis je fais un effort !

Italie. Luigi Di Maio va démissionner de la tête du Mouvement 5 Étoiles

Luigi Di Maio, qui est également ministre des Affaires étrangères, doit rencontrer dans la matinée les autres représentants du M5S au sein du gouvernement et il devrait annoncer sa démission lors d’une réunion du mouvement dans l’après-midi, rapporte la presse italienne.

Cette décision ne devrait pas entraîner la chute du gouvernement mais l'information a entraîné une hausse de 5 à 8 points de base des rendements des obligations souveraines italiennes, ce qui témoigne des inquiétudes des investisseurs face à ce nouveau rebondissement dans la vie politique transalpine.

 .... La popularité (M5S ) a fortement chuté depuis les dernières élections et il ne recueille plus qu’environ 15 % des intentions de vote dans les sondages.

Le mouvement a perdu plus de 30 parlementaires depuis le début de la législature. Certains ont démissionné, d’autres ont été exclus, signes des profondes divisions traversant le M5S.

L'Italie suspendue à l'élection régionale en Emilie-Romagne

la fragile coalition au pouvoir redoute qu'une victoire de l'extrême-droite dans ce bastion de gauche n'entraîne une chute du gouvernement.

Matteo Salvini a prévenu: si son parti l'emporte en Émilie-Romagne, il exigera dès lundi des législatives anticipées.

La gauche est aussi sous la menace dimanche d'une défaite dans une autre région, la Calabre (sud), qu'elle détient mais où la candidate de centre droit (Forza Italia), soutenue par l'extrême-droite, est favorite.

Région prospère du centre-nord de la péninsule, baignée par l'Adriatique, l'Emilie-Romagne a longtemps été un bastion inexpugnable de la gauche dont les valeurs prévalent toujours dans ses villes, même si la droite a fait de sérieuses incursions dans ses villages et ses campagnes.

La participation facteur clé

Les derniers sondages publiés avant le silence médiatique imposé par la loi ont montré que la droite, menée par la Ligue, était au coude-à-coude avec le Parti démocrate en Emilie-Romagne.

Quelque 3,5 millions d'électeurs sont appelés à voter dimanche entre 07H00 (06H00 GMT) et 23H00 pour élire leur exécutif régional.

Une des clés du scrutin sera la participation. A la mi-journée elle était de 23,67 %, soit plus du double de celle enregistrée au même moment lors des régionales de de 2014 (10,88 %).

une victoire de la Ligue accroîtrait les tensions au sein de la majorité, le PD reprochant alors probablement au M5S d'avoir refuser de présenter un candidat unique, divisant ainsi le vote anti-Salvini.

Les experts estiment qu'un tel résultat pourrait provoquer l'effondrement du M5S, rongé par les luttes internes et dont une quinzaine de parlementaires ont fait défection ces dernières semaines.

Le chef du M5S, Luigi Di Maio, a démissionné mercredi pour tenter d'éviter une crise, mais les observateurs estiment que cela pourrait ne pas être suffisant.

https://www.lepoint.fr/monde/l-italie-suspendue-a-l-election-regionale-en-emilie-romagne-26-01-2020-2359635_24.php

Le 9 août 2019 à 07:35, BELUGA a dit :

Les Italiens ont toujours été un peu agités...

oh salut Beluga, cela me fait plaisir de te lire, bonne santé à toi! et tu as raison, nous sommes toujours un peu agités.

L’extrême droite de Salvini battue aux élections régionales d’Emilie-Romagne

Le président sortant de la région, Stefano Bonaccini (Parti démocrate, centre gauche), devançait nettement, avec un score autour de 50 % des voix, son adversaire Lucia Borgonzoni (Ligue) aux environs de 43 %, selon des projections réalisées à partir du dépouillement des bulletins de vote effectué, lundi 27 janvier matin à 2 heures.

Cette élection a été marquée par une très forte participation de 67,67 % des électeurs, contre 37 % lors des précédentes régionales de 2014.

Les représentants de la majorité au pouvoir formée par le Parti démocrate (PD, gauche) et le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) ont eu beau marteler que ce scrutin n’aurait aucune incidence sur le gouvernement, le chef de la Ligue avait annoncé qu’en cas de victoire de son camp il exigerait dès lundi la démission de l’exécutif et des législatives anticipées.

« Après soixante-dix ans, il y a eu un vrai match [gauche-droite] en Emilie-Romagne. Autrefois, le match était fini avant d’avoir commencé », a déclaré Matteo Salvini devant la presse, sans vouloir reconnaître explicitement sa défaite, mais en rappelant que la gauche était habituée à remporter haut la main les scrutins dans cette région .

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/01/27/elections-regionales-en-italie-l-extreme-droite-battue-en-emilie-romagne-coup-dur-pour-salvini_6027314_3210.html

Le 27/01/2020 à 08:03, menon a dit :

L’extrême droite de Salvini battue aux élections régionales d’Emilie-Romagne

 

Le président sortant de la région, Stefano Bonaccini (Parti démocrate, centre gauche), devançait nettement, avec un score autour de 50 % des voix, son adversaire Lucia Borgonzoni (Ligue) aux environs de 43 %, selon des projections réalisées à partir du dépouillement des bulletins de vote effectué, lundi 27 janvier matin à 2 heures.

Cette élection a été marquée par une très forte participation de 67,67 % des électeurs, contre 37 % lors des précédentes régionales de 2014.

Les représentants de la majorité au pouvoir formée par le Parti démocrate (PD, gauche) et le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) ont eu beau marteler que ce scrutin n’aurait aucune incidence sur le gouvernement, le chef de la Ligue avait annoncé qu’en cas de victoire de son camp il exigerait dès lundi la démission de l’exécutif et des législatives anticipées.

« Après soixante-dix ans, il y a eu un vrai match [gauche-droite] en Emilie-Romagne. Autrefois, le match était fini avant d’avoir commencé », a déclaré Matteo Salvini devant la presse, sans vouloir reconnaître explicitement sa défaite, mais en rappelant que la gauche était habituée à remporter haut la main les scrutins dans cette région .

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/01/27/elections-regionales-en-italie-l-extreme-droite-battue-en-emilie-romagne-coup-dur-pour-salvini_6027314_3210.html

C'est la naissance d'un nouveau slogan publicitaire qui en contredit un ancien. On ne dira plus "l'essayer c'est l'adopter", mais "l'essayer , c'est le rejeter !"

Il y a 19 heures, pluc89 a dit :

C'est la naissance d'un nouveau slogan publicitaire qui en contredit un ancien. On ne dira plus "l'essayer c'est l'adopter", mais "l'essayer , c'est le rejeter !"

Dans les faits il n’a jamais été essayé en Emilie Romagne . On notera par ailleurs la victoire de salvini dans ce sud honni par les séparatistes de la liga en Calabre . 
On peut les doigts dans le nez cracher sur un peuple hier , promettre le lendemain et l’emporter !