Mort de Rutger Hauer, l’androïde le plus célèbre du cinéma 

Son regard bleu perçant, électrisé par une balafre sanguinolente, aparaissait au milieu de la nuit, sous une pluie dense.« C’est une sacrée expérience de vivre dans la peur, pas vrai ? C’est ce que ça fait d’être un esclave », lançait-il à un Harrison Ford en souffrance, suspendu au-dessus du vide. L’acteur néerlandais Rutger Hauer, révélé en 1982 pour son rôle de « replicant » dans le film de science-fiction Blade Runner, est mort à l’âge de 75 ans, ont annoncé, mercredi 24 juillet, les médias néerlandais. Il a succombé à « une courte maladie ».

Mort de Rutger Hauer, l’androïde le plus célèbre du cinéma 
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2019/07/24/mort-de-rutger-hauer-l-androide-le-plus-celebre-du-cinema_5493073_3382.html
 

Une nouveauté à  distinguer sur le front rédactionnel des rubriques nécrologiques people, avec ce "d 'une courte maladie" ; un véritable vent de changement qui balaiera enfin le sempiternel "d' une longue maladie", qui avait vraiment tendance à désagréablement s' éterniser...

Déclamer la plus célèbre harangue de l'histoire du cinéma de SF en slip kangourou sous la pluie fallait le faire !

Bon, il n'avait quand même pas joué que dans "Blade Runner". La liste de ses films est impressionnante. R.I.P.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rutger_Hauer

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La chair et le sang, de Verhoven.

Apre et paillard, je suis fan !

Je viens, en ces lieux, poser ma pierre de larmes pour rendre hommage à Rutger Hauer des Provinces-Unies, acteur culte, dit "The Hitcher"... qui fût "Replicant" (Blade Runner) , "Loup maudit" et amoureux (Lady Hawk) mais aussi "Martin" (La Chaire et le Sang) en d'autres temps. 

Davantage qu'Harrison Ford, pour moi il reste la "gueule" masculine de Blade Runner. Sa quête du Graal d'une vie plus longue pour lui et ses compagnons d'infortune ne me l'a jamais fait entrevoir comme le méchant de l'histoire , même la première fois que j'ai vu le film et même avant ce final d'anthologie où il ravit carrément la  vedette à son persécuteur.

Good bye Roy...time to die.