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L'étranger - Albert Camus


Crève

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Invité Barbara lebol
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Invité Barbara lebol
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il y a 4 minutes, hell-spawn a dit :

Sisyphe c'est l'anti Meursault : le monde est peut etre absurde, mais le sens peut venir de l'homme, dans sa lutte contre l'absurde.

C'est ce que semble dire Camus. Mais en fait je n'ai pas très bien compris comment le sens peut venir de l'homme.

Sisyphe a été puni par les dieux. Normalement c'est râpé pour lui ! Mais il transforme son supplice en victoire simplement en supportant son châtiment et en accomplissant sa "mission".

Pour moi, l'attitude de Sisyphe ne donne pas  particulièrement plus de sens à sa vie qu'elle n'en avait au départ.

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Invité hell-spawn
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il y a 1 minute, Barbara lebol a dit :

C'est ce que semble dire Camus. Mais en fait je n'ai pas très bien compris comment le sens peut venir de l'homme.

Sisyphe a été puni par les dieux. Normalement c'est râpé pour lui ! Mais il transforme son supplice en victoire simplement en supportant son châtiment et en accomplissant sa "mission".

Pour moi, l'attitude de Sisyphe ne donne pas  particulièrement plus de sens à sa vie qu'elle n'en avait au départ.

Sisyphe brave les dieux ( et devient supérieur a eux ) en faisant de son épreuve un moyen de s'affirmer: il devient plus fort en luttant contre l'adversité, en ne se laissant pas écrasé.

il y a 8 minutes, youghortasalem a dit :

Killing an Arab Une chanson américaine de Robert Smith inspiré de l’Etranger. Camus qui préférait sa mère à la liberté, avait sciemment choisi de prendre pour cible un arabe qui devait-être tué non par un pied noir, mais un métropolitain. Pourtant en ces temps un arabe ne valait rien et que le procès logiquement devait-être en faveur de Mersault. Mais le jugement était pareil à celui de Sacco et vanzetti les deux immigrants italiens en Amérique condamnés à mort non parce qu’ils étaient coupables de meurtres mais parce qu’ils étaient des anarchistes. Mersault représente l’existentialisme de Sartre et Camus, bien que ce dernier se défende d’appartenir à ce courant. Mersault contrairement à Sacco, est un existentialiste sans qu’il ne le sache, comme peut-être Camus. Sa totale indifférence de la mort de sa mère a été interprétée par les juges comme une volonté de bannir toute morale et vérité absolue. Les catholiques, pensent que l’existentialisme est une philosophie cynique qui se moque de tout ce qui est sérieux, de ce qui est au service d'une morale véritablement fondée. Ce jugement n’est pas contre Mersault mais contre certaines philosophies qui dénigrent la théologie et sa morale.

Heu... N'importe quoi.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 869 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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Il y a 1 heure, hell-spawn a dit :

C'est une oeuvre pessimiste :  Meursault  vie un peu comme un zombie, indifférent a tout, et la clé du roman se situe dans les toutes dernières phrases :

"Devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine

Bref comment justifier une vie absurde.

 

Mais dans " il faut imaginer Sisyphe heureux", écrit la même année, il prend le contre-pied.

 

Au RAB d’oxymores !

Le bien c'est le mal, le mal c'est le bien...

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Invité Barbara lebol
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Invité Barbara lebol
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il y a 2 minutes, hell-spawn a dit :

Sisyphe brave les dieux ( et devient supérieur a eux ) en faisant de son épreuve un moyen de s'affirmer: il devient plus fort en luttant contre l'adversité, en ne se laissant pas écrasé.

Oui mais dans les faits, il continue de s'échiner à remonter inutilement son rocher et le rocher redescend toujours ! Les faits sont les mêmes, c'est la perception de Sisyphe qui change.

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Invité hell-spawn
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il y a 1 minute, Blaquière a dit :

Au RAB d’oxymores !

Le bien c'est le mal, le mal c'est le bien...

 

Pour qu'il se sente moins seul  a l'heure de mourir, Meursault souhaite des cris de haines.

Tout cela pour valider le fait que le monde est absurde et qu'il a eu bien raison sa vie durant de vivre comme un homme absurde.

il y a 2 minutes, Barbara lebol a dit :

Oui mais dans les faits, il continue de s'échiner à remonter inutilement son rocher et le rocher redescend toujours ! Les faits sont les mêmes, c'est la perception de Sisyphe qui change.

Mais tant qu'il ne se laisse pas abattre il remonte la pente, encore et encore.

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Invité Barbara lebol
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Invité Barbara lebol
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Posté(e)
il y a 12 minutes, hell-spawn a dit :

Mais tant qu'il ne se laisse pas abattre il remonte la pente, encore et encore.

Meursault vit comme un spectateur détaché du monde ; il ne participe pas.  Sisyphe, lui, est acteur, un acteur conscient de jouer le jeu, qui se prend au jeu. De ce fait, il collabore au dessein des dieux et facilite l'accomplissement de leur volonté.

Le personnage de Meursault me semble plus cohérent.

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Invité hell-spawn
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Posté(e)
à l’instant, Barbara lebol a dit :

De ce fait, il collabore au dessein des dieux et facilite l'accomplissement de leur volonté.

Non il ne collabore pas, il fait en sorte de transformer son châtiment divin en accomplissement personnel par la lutte contre l'adversité.

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Invité Barbara lebol
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Invité Barbara lebol
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Posté(e)
il y a 1 minute, hell-spawn a dit :

Non il ne collabore pas, il fait en sorte de transformer son châtiment divin en accomplissement personnel par la lutte contre l'adversité.

C'est cela que je ne comprends pas !

Si au moins son rocher restait en haut de la montagne, il aurait remporté une victoire ! La lutte pour la lutte pour moi c'est incompréhensible  :hum:. Je suis pragmatique, matérialiste, sans un résultat pas de réussite !

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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Posté(e)
il y a 5 minutes, Barbara lebol a dit :

C'est cela que je ne comprends pas !

Si au moins son rocher restait en haut de la montagne, il aurait remporté une victoire ! La lutte pour la lutte pour moi c'est incompréhensible  :hum:. Je suis pragmatique, matérialiste, sans un résultat pas de réussite !

La lutte pour ne pas se faire écraser ( repousser sa pierre).

Il ne peut pas échapper a son chatiment, il fait donc en sorte de le transformer en ce qui peut le rendre plus fort.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 869 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

En fait le mythe de Sisyphe il est EXAGÉRÉ rien que pour t'embêter Barbara ! @Barbara lebol C'est pour t'embêter que la pierre retombe et qu'il faut toujours recommencer !  Recommencer toujours la même montée.

La "réalité" c'est qu'on pousse toujours la pierre. Sans jamais s'arrêter. Sur une montée infinie qui n'a pas de sommet... Si on y réfléchit, c'est moins démoralisant puisqu'on avance toujours en quelqu sorte. Moralement. En tout cas on en a l'impression. Mais physiquement, c'est le contraire! Parce que chez Sisyphe, au moins, quand on redescend chercher la pierre... ON SE REPOSE !

Sisyphe est un branleur. Il s'en fout de recommencer toujours la même chose qui n'a aucun sens, pourvu qu'il ait ses congés payés...

Le mythe de Sisyphe c'est l'apologie du capitalisme. et du marxisme réunis : Il faut imaginer l'ouvrier heureux !...

Les grands patrons ou les cadres du Parti ils attendent pénards dans leur Datcha que les cons remontent les pierres...

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 523 messages
Maitre des forums‚
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bonjour

Sisyphe est condamné à remonter la pierre éternellement ? donc , il ne peut s'échapper de son sort ?  dans le roman de Camu ( que je n'ai pas lu ) il semble dire que d'un coté, ce que l'on fait dans la vie est absurde , mais nous somme condamné à le faire ?

un peut comme les forças d'une certaine époque , qui cassais des cailloux toutes la journée sous un soleil de plomb pendant le restant de leurs vie .

c'était leurs punition .certains trouvaient cela absurde et d'autres s'en accommodait puisque c'était sans espoir ?

bonne journée

 

 

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Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 358 messages
Mentor‚ 40ans‚
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il y a une heure, Blaquière a dit :

Il s'en fout de recommencer toujours la même chose qui n'a aucun sens

c'est faux de dire que la vie n'a aucun sens. elle en a un : celui de tourner en rond. par contre elle n'a pas d'objet...

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 869 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Crève a dit :

c'est faux de dire que la vie n'a aucun sens. elle en a un : celui de tourner en rond. par contre elle n'a pas d'objet...

Oui !

Et puis y'a aussi le sens interdit, le sens obligatoire, le sens figuré, le sans dessus dessous, le sans le sou, les sans culottes, le sang qui coule, Le sens Timent, le sens à Tionnel... etc...

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Membre, 53ans Posté(e)
youghortasalem Membre 733 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, hell-spawn a dit :

Sisyphe brave les dieux ( et devient supérieur a eux ) en faisant de son épreuve un moyen de s'affirmer: il devient plus fort en luttant contre l'adversité, en ne se laissant pas écrasé.

Heu... N'importe quoi.

Ces traits ne sont point décrits, tu dois les interpréter, tu dois lire entre les lignes et tu ne peux pas cerner son caractère, tu ne sais s’il est clairvoyant ou naïf, insoumis ou indifférent… Tout ce que nous savons de lui c’est qu’il est solitaire, discret et c’est un homme sans problèmes. Tu ne peux que déduire pour définir son portrait. La déduction a été donnée par son jugement car il a été jugé pour toute autre chose.

La société représentée par ses amis est devenue soudainement son ennemi, son accusateur témoignant en quelque sorte de son caractère qui est aux antipodes d’un milieu qui, il ne faut pas oublier n’est pas celui de la métropole française mais celui d’un milieu conservateur des années 40 à Alger. Tout incident devient preuve flagrante de sa culpabilité non du crime qui n’en n’était  pas un car c’était une légitime défense, mais de son refus d’épouser l’idéologie conservatrice de son milieu qui n’en n’était  pas sienne. Si le lecteur ne peut cerner le caractère de Mersault, c’est parce que lui-même ne le connait pas, il est étranger à tout y compris à son moi. Jean Paul Sartre parle de ‘’la grâce de l’absurde’’  dans Sisyphe, la mort qui est la seule chose importante et le temps est notre maître et ennemi, une philosophie personnelle de Camus. Il montre par cette philosophie le non sens de la vie, pour lui la vie c’est la souffrance. L’aube de l’exécution incarné dans Sisyphe montre le caractère répétitive de cette vie qui pareil au leitmotiv, nous fait répéter nos mouvements qui en fin de compte les jours qui se répètent ne donnent aucun attrait à notre existence, c’est l’absurdité qui a fait de Mersault un homme étranger. Il ne donne aucune importance à cette vie qui ne la reconnait pas.

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Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 358 messages
Mentor‚ 40ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, Blaquière a dit :

Oui !

Et puis y'a aussi le sens interdit, le sens obligatoire, le sens figuré, le sans dessus dessous, le sans le sou, les sans culottes, le sang qui coule, Le sens Timent, le sens à Tionnel... etc...

vous tournez en dérision mon propos, alors qu'il est tout ce qu'il y a de plus philosophique !

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Invité Eugène.K
Invités, Posté(e)
Invité Eugène.K
Invité Eugène.K Invités 0 message
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Le 05/07/2019 à 10:21, Crève a dit :

Cette oeuvre très connue reste partiellement un mystère pour moi, comment la comprenez-vous ? 

Meursault est comme étranger au monde dans lequel il évolue, les passions ne l'affectent point, au niveau émotion il est comme anesthésié ; contrairement aux autres protagonistes, il ne tournoie pas, il est comme statique dans un monde fiévreux : Marie, l'homme et son chien, le patron... Dés l'incipit, l'indifférence l'accable : "Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas." 

Mais pourquoi cet acte de violence à la moitié du roman, qui entraînera sa chute ? Comment le comprenez-vous ? Albert Camus décrit un soleil pesant, et la même chaleur qui régnait lors de l'enterrement de sa mère, un soleil qui ne laisse pas d'ombre... Est-ce que ça justifie un tel acte ? 

Pour la seconde partie du roman, les spécialistes de Camus ont déjà noté que, lors du jugement, c'était moins l'acte répréhensible qu'ils jugeaient que l'indifférence apparente à l'enterrement de sa mère.

Plus tard, Albert Camus s'explique sur son roman : Meursault est le seul Christ que nous méritons, un être qui refuse de mentir.

Est-ce cela notre vraie nature, refuser d'être déboussolé par les émotions, émotions qui seraient factices dans le fond ?

Je l'ai lu l'année dernière et il m'a laissé une impression étrange. En fait, je me suis dit que tout était contenu dans le titre : Meursault est étranger à lui-même.


Il est beaucoup fait référence aux habitudes dans ce livre, et  par exemple, quand Salamano perd son chien , ce n'est pas la perte du chien qui le chagrine, c'est une habitude, un rituel qui est brisé. Lorsqu'il est en prison, il (Meursault) évoque les femmes et  les cigarettes comme étant des habitudes  rompues. Sa mère lui disait souvent : "on s'habitue à tout" etc...


Je n'ai pas lu "le Mythe de Sisyphe" , mais on peut y voir  une correspondance : la notion de cycles, quelque chose qui se répète immuablement. Mais il faut l'imaginer heureux  parce que c'est peut-être la tâche de l'homme de toujours remettre l'ouvrage sur le métier, pour l'améliorer probablement. Tomber et se relever, polir jour après jour  le diamant brut que nous sommes peut-être censés être (hum ! ;-)


Je connais mal Camus, mais peut-être était-il  un mystique au sens premier  (?)
Je n'avais pas pensé  à l'aspect "émotions" qui seraient factices et dont il faudrait se méfier, pourquoi pas. En tous cas  je  sens à travers le personnage Meursault , un Camus préoccupé par les habitudes liées à notre condition terrestre, qui occulteraient peut-être un être beaucoup plus "subtil" et profond qui sommeillerait en chacun de nous....mais ça , c'est moi qui interprète ;-)


Nb : le choix du nom Meursault pour son personnage peut sembler également étrange, car c'est aussi le nom d'un vin , et du vin aux "spiritueux" il n'y a qu'un pas que je franchis volontiers car ça nous ramène au "subtil" qui se rapporte aussi bien à l'alcool, qu'à l'esprit , bref....c'est un peu capillotracté, j'avoue ;-)

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 869 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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Il y a 3 heures, Crève a dit :

vous tournez en dérision mon propos, alors qu'il est tout ce qu'il y a de plus philosophique !

Excusez-moi ! J'aurais pas dû...

C'était pour dire qu'il y a peut-être ou presque homonymie entre le sens = signification et le sens = direction...

(Le sens direction comme mouvement, action et sens signification comme pensée, réflexion.)

Bien sûr le sens-direction pris au sens figuré peut suggérer le sens-signification ?...

Mais c'est comme si on voulait donner une signification politique au "sens giratoire" avec sa "priorité à gauche" ! Mais pourquoi pas dans le fond ? :)

 

@Eugène.K c'est agréable et intéressant de lire ce que tu dis... Ce recul par rapport à soi-même est un modèle...

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Invité hell-spawn
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Il y a 3 heures, youghortasalem a dit :

c’est l’absurdité qui a fait de Mersault un homme étranger. Il ne donne aucune importance à cette vie qui ne la reconnait pas.

Non, Meursault était par lui-même un étranger, avant de mourir il aurait pu culpabiliser d'avoir été indifférent a tout, mais dans une sorte d'illumination en contemplant le ciel étoilé, il comprend qu'il a vécu conformément a l'univers, si fraternel a lui dans l'indifférence.

On peut guère faire plus pessimiste.

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

 En fait Meursault et Sisyphe sont des contraires, et représentent chacun les 2 pôles opposés pour tenter de vivre au mieux dans un monde absurde :

- Vivre de manière absurde, sans attacher d'importance a rien, dans un monde absurde

-Vivre comme un guerrier qui s'oppose a l'absurde, trouvant par la une raison d'exister, batîssant pour lui-même, et peut être pour les autres, le sens manquant.

 

Je pense que Camus avait ce qu'il fallait pour être un guide.

 

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 869 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 40 minutes, hell-spawn a dit :

 En fait Meursault et Sisyphe sont des contraires, et représentent chacun les 2 pôles opposés pour tenter de vivre au mieux dans un monde absurde :

- Vivre de manière absurde, sans attacher d'importance a rien, dans un monde absurde

-Vivre comme un guerrier qui s'oppose a l'absurde, trouvant par la une raison d'exister, batîssant pour lui-même, et peut être pour les autres, le sens manquant.

 

Je pense que Camus avait ce qu'il fallait pour être un guide.

J'approuve toute l'analyse sauf le "guide" qui me gène...

 

Est-ce que ces gens peuvent exister en vrai ? Dans la vraie vie (à part chez Camus) ?

Meursault ? Que rien ne touche ?

Quant à Sisyphe, si les guerriers existent bien; ils ne s'opposent pas à l'absurde : ils l'ignorent...

Ou alors, un philosophe, un intellectuel qui joue les guerriers ?... Ou les "désabusés" ?

Sont-ce de vraies psychologies... cohérentes ? Existantes ?

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