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L'étranger - Albert Camus


Crève

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Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 334 messages
Mentor‚ 40ans‚
Posté(e)

Cette oeuvre très connue reste partiellement un mystère pour moi, comment la comprenez-vous ? 

Meursault est comme étranger au monde dans lequel il évolue, les passions ne l'affectent point, au niveau émotion il est comme anesthésié ; contrairement aux autres protagonistes, il ne tournoie pas, il est comme statique dans un monde fiévreux : Marie, l'homme et son chien, le patron... Dés l'incipit, l'indifférence l'accable : "Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas." 

Mais pourquoi cet acte de violence à la moitié du roman, qui entraînera sa chute ? Comment le comprenez-vous ? Albert Camus décrit un soleil pesant, et la même chaleur qui régnait lors de l'enterrement de sa mère, un soleil qui ne laisse pas d'ombre... Est-ce que ça justifie un tel acte ? 

Pour la seconde partie du roman, les spécialistes de Camus ont déjà noté que, lors du jugement, c'était moins l'acte répréhensible qu'ils jugeaient que l'indifférence apparente à l'enterrement de sa mère.

Plus tard, Albert Camus s'explique sur son roman : Meursault est le seul Christ que nous méritons, un être qui refuse de mentir.

Est-ce cela notre vraie nature, refuser d'être déboussolé par les émotions, émotions qui seraient factices dans le fond ?

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Membre, 24ans Posté(e)
Niti Membre 4 090 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
Posté(e)

Bonjour Créve,

Je me posais aussi la question, ton analyse me parait intéressante, Nous commettons des actes répréhensibles sans comprendre leurs réelles portées. Des actes gratuits, cruels, un coup de folie, le monde nous apparaît dans toute sa splendeur et nous voulons marquer notre passage. Le soleil cette moiteur nous la subissons contre notre gré. Il à tué l'amour. Aujourd'hui on tue pour un regard trop appuyé, le monde est cruel alors nous avons ce coté là terré en nous. nous traversons la vie sans aimer juste parfois trop déboussolé de tant de solitude.

Bonne journée et porte toi bien.

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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)

Je l'ai lu deux ou trois fois, la dernière fois remonte à 1990, tout ce que je me rappelle c'est qu'il a changé ma vision des choses, mais je me rappelle pas des détails.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 360 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

j'ai lu des milliers de livres et pas cette oeuvre d'Albert Camus pourquoi ? je n'en ai aucune idée .

pour moi , je pense plutôt à une sorte d'indifférence face à une espèce de fatalité de la vie et puis , somme nous vraiment maître de nous même et en possession totale de notre être , de nos sentiments  ,de notre plus ou moins programmation biologique et affective ? de nos antécédents héréditaire et une foule complexe de choses infimes qui nous conditionnent à notre insu ?

bonne journée

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 347 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)

Je trouve qu'il y a une dimension d'absurde. Si je me souviens bien, rien n'est rationnel, ni ses pensées, ce qui lui arrive, ce qu'il fait, et j'ai pensé que c'était ça, le "truc", essayer d'être rationnel dans un monde irrationnel ? Impossible..

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 360 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, January a dit :

Je trouve qu'il y a une dimension d'absurde. Si je me souviens bien, rien n'est rationnel, ni ses pensées, ce qui lui arrive, ce qu'il fait, et j'ai pensé que c'était ça, le "truc", essayer d'être rationnel dans un monde irrationnel ? Impossible..

bonjour 

alors , il faut plutôt peut-être être irrationnel pour survivre dans ce monde qui nous semble irrationnel ? et notre sens du rationnel , n'est-il pas irrationnel lui même ?

ce qui nous semble rationnel est-il une illusion face à la réalité ?

cette réponse n'est que l'une des nombres questions que je me pose et non une sorte de contradiction à t'à réponse .

bonne journée

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 347 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 8 minutes, le merle a dit :

Cette réponse n'est que l'une des nombres questions que je me pose et non une sorte de contradiction à t'à réponse .

Oui mais justement, tu vois pour moi ce sont toutes ces questions que "L'étranger" de Camus, pose. :) 

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 360 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

je continue donc sur ma lancée :

il semble que ce qui nous semble rationnel ou irrationnel est simplement relatif .

il ni aurait qu'un certain équilibre des choses provisoirement et elles nous accommode ou pas ?

si nous avions cent personnages dans la situation que d'écrit Camus " ce qu'en écrivent ses lecteurs ) , y aurait-t-il cent avis différents ou une sorte d'unanimité avec quelques variantes seulement ?

bon , je passe à autre chose , même si je n'ai pas d'autres chats à fouetter :D

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 681 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Je vois dans cette vision absurde (de la vie) pourtant exacte comme une demande, comme un besoin de Dieu insatisfaits, inassouvis.

Dans l’Étranger, je me retrouve comme adolescent. Pas fini... Parce qu'encore irresponsable peut-être ? L'irresponsabilité, l'absurde, y sont vécus, animés, comme un luxe suprême. C'est ce qui me gène.

"Pas fini" : est-ce avant d'être fini ou après l'avoir été, ou simplement avoir pensé qu'on pouvait l'être, de refuser cette "finitude" ? Je vois le "génie" de Camus comme une sorte d'incapacité à se finir, à se boucler, à s'enfermer...

Sans pouvoir décider si c'est une force ou une faiblesse...

 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 8 heures, Crève a dit :

Cette oeuvre très connue reste partiellement un mystère pour moi, comment la comprenez-vous ? 

Meursault est comme étranger au monde dans lequel il évolue, les passions ne l'affectent point, au niveau émotion il est comme anesthésié ; contrairement aux autres protagonistes, il ne tournoie pas, il est comme statique dans un monde fiévreux : Marie, l'homme et son chien, le patron... Dés l'incipit, l'indifférence l'accable : "Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas." 

Mais pourquoi cet acte de violence à la moitié du roman, qui entraînera sa chute ? Comment le comprenez-vous ? Albert Camus décrit un soleil pesant, et la même chaleur qui régnait lors de l'enterrement de sa mère, un soleil qui ne laisse pas d'ombre... Est-ce que ça justifie un tel acte ? 

Pour la seconde partie du roman, les spécialistes de Camus ont déjà noté que, lors du jugement, c'était moins l'acte répréhensible qu'ils jugeaient que l'indifférence apparente à l'enterrement de sa mère.

Plus tard, Albert Camus s'explique sur son roman : Meursault est le seul Christ que nous méritons, un être qui refuse de mentir.

Est-ce cela notre vraie nature, refuser d'être déboussolé par les émotions, émotions qui seraient factices dans le fond ?

C'est une oeuvre pessimiste :  Meursault  vie un peu comme un zombie, indifférent a tout, et la clé du roman se situe dans les toutes dernières phrases :

"Devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine”

Bref comment justifier une vie absurde.

 

Mais dans " il faut imaginer Sisyphe heureux", écrit la même année, il prend le contre-pied.

 

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Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 334 messages
Mentor‚ 40ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, hell-spawn a dit :

Mais dans " il faut imaginer Sisyphe heureux", écrit la même année, il prend le contre-pied.

ah bon ? d'instinct, et ayant lu les deux livres, L'étranger et Le Mythe de Sisyphe, j'aurais pensé que Meursault suit les principes philosophiques de l'essai de Camus.

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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Posté(e)
il y a 1 minute, Crève a dit :

ah bon ? d'instinct, et ayant lu les deux livres, L'étranger et Le Mythe de Sisyphe, j'aurais pensé que Meursault suit les principes philosophiques de l'essai de Camus.

Non, pas de ce que j'en ai compris en tout cas, les 2 oeuvres s'opposent.

Un zombie d'un coté ( ce qui ne l'empêche pas d'avoir du succès )et un guerrier ( homme de grande volonté) de l'autre.

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Invité Barbara lebol
Invités, Posté(e)
Invité Barbara lebol
Invité Barbara lebol Invités 0 message
Posté(e)

Meursault incarne l'univers absurde décrit par Camus ; il a une vie terne et vit avec une certaine indifférence dans ce monde qui ne semble pas fait pour lui

Il y a 9 heures, Crève a dit :

Mais pourquoi cet acte de violence à la moitié du roman, qui entraînera sa chute ? Comment le comprenez-vous ? Albert Camus décrit un soleil pesant, et la même chaleur qui régnait lors de l'enterrement de sa mère, un soleil qui ne laisse pas d'ombre... Est-ce que ça justifie un tel acte ? 

Il tue dans un geste instinctif  irréfléchi : "il faisait chaud..."

C'est le monde de l'absurde !

(Quand j'étais ado c'était mon roman préféré)

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Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 334 messages
Mentor‚ 40ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, riad** a dit :

Je l'ai lu deux ou trois fois, la dernière fois remonte à 1990, tout ce que je me rappelle c'est qu'il a changé ma vision des choses, mais je me rappelle pas des détails.

qu'est-ce que le roman a changé ? quelle était votre vision avant L'étranger, et quelle est votre vision après lecture ? 

 

il y a 3 minutes, Barbara lebol a dit :

Meursault incarne l'univers absurde décrit par Camus ; il a une vie terne et vit avec une certaine indifférence dans ce monde qui ne semble pas fait pour lui

Il tue dans un geste instinctif  irréfléchi : "il faisait chaud..."

C'est le monde de l'absurde !

(Quand j'étais ado c'était mon roman préféré)

est-ce Meursault qui est absurde, ou son monde, ou les deux ?

(et pourquoi ce n'est plus votre roman préféré ?)

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Invité hell-spawn
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Posté(e)
il y a 8 minutes, Barbara lebol a dit :

Meursault incarne l'univers absurde décrit par Camus ; il a une vie terne et vit avec une certaine indifférence dans ce monde qui ne semble pas fait pour lui

Ce monde est fait pour lui, l'homme absurde.

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Invité Barbara lebol
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Posté(e)
il y a 5 minutes, Crève a dit :

est-ce Meursault qui est absurde, ou son monde, ou les deux ?

(et pourquoi ce n'est plus votre roman préféré ?)

C'est le monde qui est absurde selon Camus. Le Mythe de Sisyphe le raconte :

 

" Les Dieux avaient condamné Sisyphe à rouler sans cesse un rocher jusqu’au sommet d’une montagne d’où la pierre retombait par son propre poids. Ils avaient pensé avec quelque raison qu’il n’est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir."

C'est un peu la condition de l'homme : une vie de travail ( c'est le rocher que l'on roule jusqu'au sommet de la montagne ) puis survient une maladie ou une difficulté majeure ( le rocher dégringole) qui réduit à néant les efforts que l'on a produit !

J'aime toujours "l'Etranger" de Camus, mais quand j'ai découvert le monde de l'absurde, il y avait des correspondances avec mon état d'esprit d'ado. Je ne suis plus ado et mon univers a un peu changé.

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Invité hell-spawn
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Posté(e)
il y a 2 minutes, Barbara lebol a dit :

C'est le monde qui est absurde selon Camus. Le Mythe de Sisyphe le raconte :

 

" Les Dieux avaient condamné Sisyphe à rouler sans cesse un rocher jusqu’au sommet d’une montagne d’où la pierre retombait par son propre poids. Ils avaient pensé avec quelque raison qu’il n’est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir."

C'est un peu la condition de l'homme : une vie de travail ( c'est le rocher que l'on roule jusqu'au sommet de la montagne ) puis survient une maladie ou une difficulté majeure ( le rocher dégringole) qui réduit à néant les efforts que l'on a produit !

J'aime toujours "l'Etranger" de Camus, mais quand j'ai découvert le monde de l'absurde, il y avait des correspondances avec mon état d'esprit d'ado. Je ne suis plus ado et mon univers a un peu changé.

C'est le monde qui est absurde et donc seuls peuvent être heureux dans ce monde les hommes ( et les femmes) absurdes.

Sysiphe  c'est l'opposé de Meursault: un guerrier porteur de sens, face a un zombie en accord avec l'absurdité du monde.

 

 

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Invité Barbara lebol
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Invité Barbara lebol
Invité Barbara lebol Invités 0 message
Posté(e)
il y a 55 minutes, hell-spawn a dit :

C'est le monde qui est absurde et donc seuls peuvent être heureux dans ce monde les hommes ( et les femmes) absurdes.

Sysiphe  c'est l'opposé de Meursault: un guerrier porteur de sens, face a un zombie en accord avec l'absurdité du monde.

 

 

Je ne l'ai pas lu comme vous.

Les 2 héros vivent dans un monde absurde. L'un ( Meursault ) est submergé par un monde ou la vie n'a pas de sens ; l'autre, (Sisyphe), joue le jeu, il accepte de vivre l'absurde, mais en conscience. Il sait cependant que c'est sans espoir.

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 1 minute, Barbara lebol a dit :

Je ne l'ai pas lu comme vous.

Effectivement.

Meursault n'est en rien submergé par l'absurde: c'est un homme absurde qui trouve sa vie validée tout a la fin par la prise de conscience que le monde est absurde.

Sisyphe c'est l'anti Meursault : le monde est peut etre absurde, mais le sens peut venir de l'homme, dans sa lutte contre l'absurde.

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Membre, 53ans Posté(e)
youghortasalem Membre 733 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Crève a dit :

Cette oeuvre très connue reste partiellement un mystère pour moi, comment la comprenez-vous ? 

Meursault est comme étranger au monde dans lequel il évolue, les passions ne l'affectent point, au niveau émotion il est comme anesthésié ; contrairement aux autres protagonistes, il ne tournoie pas, il est comme statique dans un monde fiévreux : Marie, l'homme et son chien, le patron... Dés l'incipit, l'indifférence l'accable : "Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas." 

Mais pourquoi cet acte de violence à la moitié du roman, qui entraînera sa chute ? Comment le comprenez-vous ? Albert Camus décrit un soleil pesant, et la même chaleur qui régnait lors de l'enterrement de sa mère, un soleil qui ne laisse pas d'ombre... Est-ce que ça justifie un tel acte ? 

Pour la seconde partie du roman, les spécialistes de Camus ont déjà noté que, lors du jugement, c'était moins l'acte répréhensible qu'ils jugeaient que l'indifférence apparente à l'enterrement de sa mère.

Plus tard, Albert Camus s'explique sur son roman : Meursault est le seul Christ que nous méritons, un être qui refuse de mentir.

Est-ce cela notre vraie nature, refuser d'être déboussolé par les émotions, émotions qui seraient factices dans le fond ?

Killing an Arab Une chanson américaine de Robert Smith inspiré de l’Etranger. Camus qui préférait sa mère à la liberté, avait sciemment choisi de prendre pour cible un arabe qui devait-être tué non par un pied noir, mais un métropolitain. Pourtant en ces temps un arabe ne valait rien et que le procès logiquement devait-être en faveur de Mersault. Mais le jugement était pareil à celui de Sacco et vanzetti les deux immigrants italiens en Amérique condamnés à mort non parce qu’ils étaient coupables de meurtres mais parce qu’ils étaient des anarchistes. Mersault représente l’existentialisme de Sartre et Camus, bien que ce dernier se défende d’appartenir à ce courant. Mersault contrairement à Sacco, est un existentialiste sans qu’il ne le sache, comme peut-être Camus. Sa totale indifférence de la mort de sa mère a été interprétée par les juges comme une volonté de bannir toute morale et vérité absolue. Les catholiques, pensent que l’existentialisme est une philosophie cynique qui se moque de tout ce qui est sérieux, de ce qui est au service d'une morale véritablement fondée. Ce jugement n’est pas contre Mersault mais contre certaines philosophies qui dénigrent la théologie et sa morale.

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