Éloge et dénonciation de l'emploi subventionné

Bonjour,

Je vais essayer de vous démontrer que l’emploi aidé a une vertu fiscale et un vice systémique.

Admettons que votre emploi soit rentable à 80%.

C’est-à-dire que si votre salaire (charges comprises) est de 5000 euros, votre valeur marchande n’est que de 4000 euros.

L’Etat décide de financer les 1000 euros manquants pour préserver votre emploi.

Ce faisant, il va ainsi pouvoir vous taxer à 36 % de prélèvements obligatoires, et 55% de prélèvements réels (en incluant la TVA).

Ce qui équivaut à une plus-valus fiscale de 5000 * 55% = 2750 euros (soyez tolérants envers mon imprécision).

Les 1000 euros de départ sont donc largement amortis.

Il y a un vice, mais saurez-vous le trouver ?

…

Le vice, c’est que votre compétence aura été mobilisée au détriment d’une autre entreprise, à des fins moins rentables et donc moins demandées.

C’est comme si on injectait un malus dans l’ensemble des compétences nationales.

La deuxième entourloupe c’est que ces 5000 euros de salaire auraient été utilisés et taxés d’une autre façon quoiqu'il arrive, mais peut-être au profit d’un marché étranger.

C'est un moyen de faire financer l'emploi par le consommateur.

Cordialement, Fraction.

L'Economie n'a pas à être assistée.

Face à la concurrence étrangère, le Gouvernement n'a qu'à se serrer la ceinture afin de ne pas ponctionner les entreprises de façon honteuse.

Il y a 2 heures, pila a dit :

L'Economie n'a pas à être assistée.

Face à la concurrence étrangère, le Gouvernement n'a qu'à se serrer la ceinture afin de ne pas ponctionner les entreprises de façon honteuse.

Bonjour,

Oui, et j'étendrais même volontiers votre argument à l'ensemble de l'interventionnisme.

Il n'existe pas de formule magique monétariste ou inflationniste qui réglera un problème sans en créer un autre, peut-être même plus majeur.

Cordialement, Fraction.

il y a une heure, Fraction a dit :

Bonjour,

Oui, et j'étendrais même volontiers votre argument à l'ensemble de l'interventionnisme.

Il n'existe pas de formule magique monétariste ou inflationniste qui réglera un problème sans en créer un autre, peut-être même plus majeur.

Cordialement, Fraction.

Bonsoir Fraction,

Vous voulez parler du déficit public de l'emploi subventionnée (le RSA …) ?

Ou, du coût  de la redistribution sociale en France,  et ceux-ci notamment pour nos collectivités territoriales ?  

il y a 14 minutes, mig72 a dit :

Bonsoir Fraction,

Vous voulez parler du déficit public de l'emploi subventionnée (le RSA …) ?

Ou, du coût  de la redistribution sociale en France,  et ceux-ci notamment pour nos collectivités territoriales ?  

 

Bonsoir,

Non, je ne parlais pas de cela.

Je parlais d'interventionnisme au sens large, on peut énumérer une liste à charge de ses vices :

D'une part, l'interventionnisme peut être déresponsabilisant, donc décélérateur, il est inflationniste et donc entropique, enfin il est d'intention publique et donc macroscopiquement pénalisant pour la demande privée.

Mais on peut également énumérer une liste à décharge de ses vertus :

Il est le seul à pouvoir organiser la reprise économique intentionnellement, il est l'expression d'une demande publique convergente, et c'est un chirurgien de la demande comme de l'offre (malheureusement dilué par son constitutionnel universalisme).

Cordialement, Fraction.

il y a 6 minutes, Fraction a dit :

Bonsoir,

Non, je ne parlais pas de cela.

Je parlais d'interventionnisme au sens large, on peut énumérer une liste à charge de ses vices :

D'une part, l'interventionnisme peut être déresponsabilisant, donc décélérateur, il est inflationniste et donc entropique, enfin il est d'intention publique et donc macroscopiquement pénalisant pour la demande privée.

Mais on peut également énumérer une liste à décharge de ses vertus :

Il est le seul à pouvoir organiser la reprise économique intentionnellement, il est l'expression d'une demande publique convergente, et c'est un chirurgien de la demande comme de l'offre (malheureusement dilué par son constitutionnel universalisme).

Cordialement, Fraction.

Il génère aussi une captation de l'offre de formation de certaine entreprise par une demande convergente  ?

Très cordialement MIG 72  

à l’instant, mig72 a dit :

Il génère aussi une captation de l'offre de formation de certaine entreprise par une demande convergente  ?

Très cordialement MIG 72  

Mais, peut-être aussi d'un autre côté d'une déconcentration d'un marché monopolistique

il y a 3 minutes, mig72 a dit :

Il génère aussi une captation de l'offre de formation de certaine entreprise par une demande convergente  ?

Très cordialement MIG 72  

Mais, peut-être aussi d'un autre côté d'une déconcentration d'un marché monopolistique

Il peut y avoir deux tendances (marché du déstockage….)

il y a 1 minute, mig72 a dit :

Il génère aussi une captation de l'offre de formation de certaine entreprise par une demande convergente  ?

Très cordialement MIG 72  

Je crois que le chantier de la formation est tellement vaste et massif que son financement ne peut être que multilatéral.

C'est le quadriceps de la jambe gauche macronienne.

Mais j'ai peur que Monsieur Macron aie trop idéalisé la facilité de ce défi indispensable.

Nous devons monter en gamme, nous ne pouvons pas concurrencer l'entrée de gamme étrangère, sauf à appliquer un remède protectionniste pire que son mal. 

Cordialement, Fraction.

il y a 1 minute, Fraction a dit :

Je crois que le chantier de la formation est tellement vaste et massif que son financement ne peut être que multilatéral.

C'est le quadriceps de la jambe gauche macronienne.

Mais j'ai peur que Monsieur Macron aie trop idéalisé la facilité de ce défi indispensable.

Nous devons monter en gamme, nous ne pouvons pas concurrencer l'entrée de gamme étrangère, sauf à appliquer un remède protectionniste pire que son mal. 

Cordialement, Fraction.

Je rajouterai une autre difficulté à notre montée en gamme dans notre politique d'offre de formation  

C'est la diversité des bassins d'emploi régionaux  

à l’instant, mig72 a dit :

Je rajouterai une autre difficulté à notre montée en gamme dans notre politique d'offre de formation  

 

C'est la diversité des bassins d'emploi régionaux  

Très cordialement

Mig 72

il y a 4 minutes, mig72 a dit :

Je rajouterai une autre difficulté à notre montée en gamme dans notre politique d'offre de formation  

 

C'est la diversité des bassins d'emploi régionaux  

Très cordialement

Mig 72

Les pouvoirs publics ont toujours eu du mal à faire du cas par cas et à s'adapter au relief et à la diversité de la réalité économique et social.

Peut-être, et là je vous rejoins, que le transfert de compétence vers la région pourrait corriger cet universalisme standardisé et obsessionnel de l'Etat.

Cordialement, Fraction.

il y a 2 minutes, Fraction a dit :

Les pouvoirs publics ont toujours eu du mal à faire du cas par cas et à s'adapter au relief et à la diversité de la réalité économique et social.

Peut-être, et là je vous rejoins, que le transfert de compétence vers la région pourrait corriger cet universalisme standardisé et obsessionnel de l'Etat.

Cordialement, Fraction.

Une autre question se pose, à savoir: comment renforcer la représentativité nationale des territoires au Sénat ?   

à l’instant, mig72 a dit :

 

Une autre question se pose, à savoir: comment renforcer la représentativité nationale des territoires au Sénat ?   

Faut-il donner  une priorité du Sénat sur l'Assemblée nationale dans la navette parlementaire ?

Cordialement    Mig 72

il y a 8 minutes, mig72 a dit :

 

Une autre question se pose, à savoir: comment renforcer la représentativité nationale des territoires au Sénat ?   

Faut-il donner  une priorité du Sénat sur l'Assemblée nationale dans la navette parlementaire ?

 

Cordialement    Mig 72

Et avoir plus de démocratie de quartier ?

il y a 9 minutes, mig72 a dit :

 

Une autre question se pose, à savoir: comment renforcer la représentativité nationale des territoires au Sénat ?   

La 5ème République est presque parfaite. Elle ne vient pas du politique, elle est tombée du ciel, et elle a mis tout le monde d'accord pendant 60 ans.

Je ne crois pas que la France aie besoin d'une grande réforme institutionnelle, la seule variable revendiquée étant une dose de proportionnelle, c'est marginal.

Rédiger des lois, réformer les institutions, c'est ce qu'on fait quand on n'a pas de budget ni de projet.

Le Sénat représente les territoires, c'est la sagesse bicamérale qui offre tempérance et stabilité.

L'essence du Sénat m'aurait plutôt convenue si elle représentait les contribuables en fonction de leur contribution, mais là je suis transgressif. 

C'est pour dire que l'essence du Sénat doit représenter une réalité avant de représenter une volonté.

Cordialement, Fraction.

Il y a 6 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

Je vais essayer de vous démontrer que l’emploi aidé a une vertu fiscale et un vice systémique.

Admettons que votre emploi soit rentable à 80%.

C’est-à-dire que si votre salaire (charges comprises) est de 5000 euros, votre valeur marchande n’est que de 4000 euros.

L’Etat décide de financer les 1000 euros manquants pour préserver votre emploi.

Ce faisant, il va ainsi pouvoir vous taxer à 36 % de prélèvements obligatoires, et 55% de prélèvements réels (en incluant la TVA).

Ce qui équivaut à une plus-valus fiscale de 5000 * 55% = 2750 euros (soyez tolérants envers mon imprécision).

Les 1000 euros de départ sont donc largement amortis.

Il y a un vice, mais saurez-vous le trouver ?

 

…

 

Le vice, c’est que votre compétence aura été mobilisée au détriment d’une autre entreprise, à des fins moins rentables et donc moins demandées.

C’est comme si on injectait un malus dans l’ensemble des compétences nationales.

La deuxième entourloupe c’est que ces 5000 euros de salaire auraient été utilisés et taxés d’une autre façon quoiqu'il arrive, mais peut-être au profit d’un marché étranger.

C'est un moyen de faire financer l'emploi par le consommateur.

Cordialement, Fraction.

Si on s'en tient à ce calcul, je dirais simplement que le budget de l'état ne sert pas uniquement à aider des emplois mais aussi les aides sociales, la santé, l'éducation...l'économie doit être au service des humains et non l'inverse.

il y a 3 minutes, Fraction a dit :

La 5ème République est presque parfaite. Elle ne vient pas du politique, elle est tombée du ciel, et elle a mis tout le monde d'accord pendant 60 ans.

Je ne crois pas que la France aie besoin d'une grande réforme institutionnelle, la seule variable revendiquée étant une dose de proportionnelle, c'est marginal.

Rédiger des lois, réformer les institutions, c'est ce qu'on fait quand on n'a pas de budget ni de projet.

Le Sénat représente les territoires, c'est la sagesse bicamérale qui offre tempérance et stabilité.

L'essence du Sénat m'aurait plutôt convenue si elle représentait les contribuables en fonction de leur contribution, mais là je suis transgressif. 

C'est pour dire que l'essence du Sénat doit représenter une réalité avant de représenter une volonté.

Cordialement, Fraction.

La 5ème République vient quand même un homme politique charismatique en la personne du Général de Gaulle

Il faut laisser l'opportunité aux territoires de s'exprimer car 'ils représente la France dans toutes sa diversité.

Dès lors, pourquoi pas instituer un système de  démocratie des territoires sur une initiative d'une  propositions de loi par référendum  électronique ?   

il y a 3 minutes, mig72 a dit :

La 5ème République vient quand même un homme politique charismatique en la personne du Général de Gaulle

Il faut laisser l'opportunité aux territoires de s'exprimer car 'ils représente la France dans toutes sa diversité.

Dès lors, pourquoi pas instituer un système de  démocratie des territoires sur une initiative d'une  propositions de loi par référendum  électronique ?   

C'est-à-dire plus de  démocratie participative des territoires

Ce qui serait une sortes de  contrepartie pour ne expression publique des  collectivités territoriales au principe d'avoir un budget en équilibre

il y a 40 minutes, CAL26 a dit :

Si on s'en tient à ce calcul, je dirais simplement que le budget de l'état ne sert pas uniquement à aider des emplois mais aussi les aides sociales, la santé, l'éducation...l'économie doit être au service des humains et non l'inverse.

Bonsoir,

Vous dites "l'économie doit être au service du social".

C'est littéralement la position mélenchonniste, que je ne vous impute pas.

Depuis l'avènement du socialisme de 1981, nos idéologies ont éprouvé une succession de contraintes qui nous ont obligé à mûrir collectivement, bien qu'il reste des réfractaires.

Les humains sont chez eux, et leurs élus font la loi, c'est indéniable.

Mais l'économie est d'abord à son propre service avant d'être au service du social.

Le dirigisme a historiquement fait la preuve de sa contre-productivité.

La géniocratie des marchés n'aime pas recevoir des ordres en amont, sinon elle fane et dépérit.

La géniocratie se dirige en aval, par l'impôt et l'obligation de résultat.

C'est, je le pense, la prochaine révolution administrative qui nous attend : pourquoi ne pas imposer des missions de service public raisonnables aux géants, plutôt que de les nationaliser dans un esprit de rente passive et d'administration hors-sol ?

Cordialement, Fraction.

L'insertion professionnelle c'est un sujet important ...

Alors bien sur qu'il faut aider les entreprises surtout dans les cas spécifiques : jeunes et vieux.

l'alternance doit se généraliser, quitte à créer des paliers d'allégement de charge au lieu de lisser l'exonération sur sur une grand population..

il y a 1 minute, mig72 a dit :

C'est-à-dire plus de  démocratie participative des territoires

Ce qui serait une sortes de  contrepartie pour ne expression publique des  collectivités territoriales au principe d'avoir un budget en équilibre

Je vous rejoins sur ce point : la démocratie participative ne peut se concevoir qu'à l'échelle territoriale.

Je n'ai aucun mépris pour le peuple, mais son expertise ne saurait avoir une dimension nationale et macro-économique.

Alors qu'à l'échelle d'une commune, l'expertise populaire peut trouver un bien-fondé.

Cordialement, Fraction.

il y a 6 minutes, Fraction a dit :

Bonsoir,

Vous dites "l'économie doit être au service du social".

C'est littéralement la position mélenchonniste, que je ne vous impute pas.

Depuis l'avènement du socialisme de 1981, nos idéologies ont éprouvé une succession de contraintes qui nous ont obligé à mûrir collectivement, bien qu'il reste des réfractaires.

Les humains sont chez eux, et leurs élus font la loi, c'est indéniables.

Mais l'économie est d'abord à son propre service avant d'être au service du social.

Le dirigisme a historiquement fait la preuve de sa contre-productivité.

La géniocratie des marchés n'aime pas recevoir des ordres en amont, sinon elle fane et dépérit.

La géniocratie se dirige en aval, par l'impôt et l'obligation de résultat.

C'est, je le pense, la prochaine révolution administrative qui nous attend : pourquoi ne pas imposer des missions de service public aux géants, plutôt que de les nationaliser dans un esprit de rente passive et d'administration hors-sol ?

Cordialement, Fraction.

Comme le secteur de l'entreprenariat sociale par exemple ? 

Ou la mise en place d'une TVA solidaire ?

Très cordialement Mig 72   

il y a 9 minutes, Docteur CAC a dit :

L'insertion professionnelle c'est un sujet important ...

Alors bien sur qu'il faut aider les entreprises surtout dans les cas spécifiques : jeunes et vieux.

l'alternance doit se généraliser, quitte à créer des paliers d'allégement de charge au lieu de lisser l'exonération sur sur une grand population..

Et pourquoi une transformation du projet d'intérim d'initiative par compétence partagée  ?  

il y a 6 minutes, mig72 a dit :

Comme le secteur de l'entreprenariat sociale par exemple ? 

Ou la mise en place d'une TVA solidaire ?

 

Très cordialement Mig 72   

Et pourquoi une transformation du projet d'intérim d'initiative par compétence partagée  ?  

sous contrat d'apprentissage par alternance.