Aux cinéphiles

Je ne me suis jamais trop penché sur le ciné asiatique hormis quelques films, c'est peut être l'occase.

Il y a 17 heures, titenath a dit :

Moi les trucs trop pointus je décroche vite. Après j'aime bien découvrir des films qui ne sont pas forcément grand public mais qui restent accessibles.  Et comme toi, j'ai aussi un gros a priori sur le cinéma asiatique...

Faut que tu commences par des classiques coréen ou japonnais , je te recommande "Tel père tel fils ".

Je ne crois pas qu'être cinéphile se résume à des films trop pointus mais plutôt par l’éclectisme des films regardés, cela me fait penser aux César et sa soi disant élite a deux balles qui s'auto-congratulent et se sucent le nœud entre eux.

Bon je me lance, pour ce qui n'ont pas vu, je cache.

Voilà 

Il y a 2 heures, Imaginaerum a dit :

Bon je me lance, pour ce qui n'ont pas vu, je cache.

  Masquer le contenu

Globalement, j’ai apprécié ce film qui se situe entre le drame et la science-fiction. Je ne ferais pas de comparaison avec Vanilla Sky que j’ai vu une fois et dont je ne me rappelle absolument pas.

Après l’avoir visionné, j’ai lu quelques critiques et dans l’une d’elle, il était fait une comparaison avec l’univers de David Lynch et oui, je suis d’accord, certaines scènes réalistes font un écho à Lynch.

J’ai adoré la musique composée par le réalisateur, elle apporte un aspect émotionnel encore plus fort à certaines scènes.

Après, j’ai préféré la première partie du film axé sur la thématique du monstre. Avec ce personnage central égocentrique, indifférent aux ressentis des autres, mais qui devient un monstre dans le regard des autres et qui se retrouvent rejeté à son tour. Harcelé par amour, il devient harceleur à son tour. La complexité et la souffrance du personnage est très bien joué, très bien rendue.

La seconde partie, ces allers-retours entre rêves, folie, réalité, m’ont un peu perdu. Heureusement, les têtes à têtes du psy et de César étaient bien construites et m’ont gardé attentif à la suite.

Par contre, j’ai été extrêmement déçu par la fin. C’est tout à fait le genre de fin que je déteste, je l’ai trouvé plate, inutile. J’aurais vraiment préféré une fin plus torturée, à l’image de César, une fin plus tragique, presque une question restée sans réponse sur folie ou rêve pour finalement rester finalement enfermé dans cette boucle. 

Je pense également que c’est un film à voir plusieurs fois pour en comprendre toutes les subtilités.
 

Voilà 

Pareil, pour le spoil je cache.

Petit up, n'hésitez pas à participer et à partager vos impressions sur le film du mois abre los ojos.

J'essaierai de suivre , le principe est sympa , mais le complexe de SQY que je fréquente n'est pas très bandant ( programmation familiale avec une bonne partie de films pour gosses ) déjà ceux que vous avez proposés ne sont pas sur sa liste.

où en est-on avec notre histoire de film du mois à voir ?

pour ma part, je viens de visionner Abre Los Ojos. mon ressenti :

c'est une pure merveille, c'est vraiment l'original qui compte, la copie hollywoodienne est édulcorée. dans le film d'Amenabar, le jeu des acteurs et actrices est crédible, mention spéciale à Pénélope Cruz (qui reprend le rôle chez les ricains) qui possède un charisme dont on tombe immédiatement amoureux. le thème est admirablement travaillé : comment sait-on ce qui est réel ? comment sait-on qu'on n'est pas en train de rêver ? qu'est-ce qui définit la réalité ? et surtout : est-ce que des sentiments nés d'un rêve ont la force de la réalité ? (et inversement) le film a beaucoup à voir avec le solipsisme : si tout n'était qu'une projection, issue de soi ? le monde qui t'entoure n'est qu'une volonté qui n'émane que de toi. est-on plus heureux à l'intérieur d'un conditionnement qui répond à une réalité que tu peux supporter ? ou bien, faut-il affronter la réalité, aussi laide soit-elle (le visage défiguré) ? 

il y a aussi une réflexion intéressante sur l'amitié : l'amour peut-il bouleverser une amitié ? entre César et Pelayo, est-ce qu'une femme peut créer la discorde, la jalousie ?

une réflexion intéressante sur le métier d'acteur : en l'occurrence actrice, il dit de Sofia, qu'en tant qu'actrice, elle peut feindre, que rien n'est vrai chez elle. et c'est justement quand elle joue, perchée et maquillée dans le parc, qu'elle se montre sous son vrai jour. 

une réflexion sur le bonheur (mais je la trouve un poil moins poussée que dans le remake). 

du très grand cinéma, avec sa dose de drame, et ses pistes de réflexion.