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Transition énergétique allemande: du fantasme à la gueule de bois


DroitDeRéponse

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 935 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

https://www.challenges.fr/energie-et-environnement/allemagne-la-gueule-de-bois-de-la-transition-energetique_655346

 

En Allemagne mais aussi partout ailleurs, l’enthousiasme écolo béat des dix années passées cède la place à un examen plus rationnel du rapport coût-avantage de chaque énergie et du bien-fondé de la "transition". Celui-ci est bien plus douteux qu’on pensait…

 

Travail bâclé in Germany". Voilà à peu près ce que signifie le titre de couverture du tout dernier numéro du Spiegel, le plus puissant hebdomadaire allemand. En arrière-plan, on voit une forêt d’éoliennes cassées et de pylônes électriques déconnectés. Une image évidemment exagérée, mais qui en dit long sur la conscience qu’a aujourd’hui l’opinion allemande de l’échec de l’"Energiewende", ce basculement énergétique décidé par notre voisin au début du millénaire et radicalement accéléré en 2011 après l’accident de Fukushima, qui avait amené la chancelière allemande, Angela Merkel,à décider la sortie de son pays du nucléaire. Dès 2018, l’Allemagne avait dû admettre que ses objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre ne seraient pas tenus dans les délais annoncés –elle avait même ouvert de nouvelles mines de charbon... Aujourd’hui, les experts sont en mesure de dresser un bilan des huit premières années de la transition accélérée voulue par Berlin, et il est à peu près désastreux. "Tout le projet est en train de dérailler", écrit le Spiegel.

 

Exagéré? L’Allemagne a investi depuis 2010 plus de 30 milliards par an dans le basculement et l’on prévoit une facture globale de plus de 500 milliards à l’horizon 2025 –pour partie constituée de subventions et crédits publics, pour le reste financé par les ménages et les entreprises sous forme de hausse de prix. Une étude chiffre même à plus de 3.000 milliards d’euros (oui, 3.000 milliards!) les investissements requis d’ici à 2050, si l’Allemagne persiste dans son intention d’accroissement de la part du solaire et de l’éolien dans son mix énergétique. Des sommes faramineuses. Or, le résultat est spécialement déprimant: malgré les centaines de milliards déjà mis sur la table, les émissions de gaz à effet de serre de l’Allemagne sont au même niveau… qu’en 2009. L’Allemagne s’est certes hérissée d’éoliennes et elle accueille des milliers de km2 de panneaux solaires. Mais beaucoup ne sont pas reliés au système de distribution, ou pas convenablement, faute que le réseau ait suivi. En outre, là où elles sont connectées, ces installations ne couvrent les besoins que de manière intermittente (pas de solaire la nuit, pas de vent quand il ne souffle pas…) ce qui requiert, en complément et faute que le stockage soit rentable ou même possible, des capacités complémentaires souvent fossiles (affreux charbon et horrible lignite en tête). Une bérézina.

 

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
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Ben mon colon!... dire que certains passent leur temps à nous prôner l'allemagne en exemple....

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 425 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 56 minutes, BELUGA a dit :

Ben mon colon!... dire que certains passent leur temps à nous prôner l'allemagne en exemple....

Faut bien analyser ce que l'on observe en Allemagne avant de copier intégralement.

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Invité Ink 82
Invités, Posté(e)
Invité Ink 82
Invité Ink 82 Invités 0 message
Posté(e)

Oui Beluga, On dépèce les Etats, on laisse la protection à la discrétion d'entreprises sans cahier des charges, pour certaines devenues plus puissantes que des Etats, dans un néolibéralisme conquérant incompatible avec une quelconque protection de l'environneemnt : rien d'étonnant à ce fiasco. Nos gouvernants vont marquer l'histoire, au titre de l'irresponsabilité. Mme Loiseau fait campagne pour un parti européen, la ALDE, financé par Bayer-Monsanto, tout un symbole.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 935 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 1 heure, BELUGA a dit :

Ben mon colon!... dire que certains passent leur temps à nous prôner l'allemagne en exemple....

L’Allemagne sort du nucléaire et investit dans la transition écologique. Dans l’esprit c’est très louable . 

il y a 35 minutes, Répy a dit :

Faut bien analyser ce que l'on observe en Allemagne avant de copier intégralement.

Exactement. Les retexs sont à prendre domaine par domaine et à ne pas transposer bêtement chaque pays est singulier .

 

il y a 34 minutes, Ink 82 a dit :

Oui Beluga, On dépèce les Etats, on laisse la protection à la discrétion d'entreprises sans cahier des charges, pour certaines devenues plus puissantes que des Etats, dans un néolibéralisme conquérant incompatible avec une quelconque protection de l'environneemnt : rien d'étonnant à ce fiasco. Nos gouvernants vont marquer l'histoire, au titre de l'irresponsabilité. Mme Loiseau fait campagne pour un parti européen, la ALDE, financé par Bayer-Monsanto, tout un symbole.

🤥 

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/13/apres-la-mise-en-garde-de-lrm-alde-stoppe-les-financements-d-entreprises_5435160_3210.html

Le parti centriste européen ALDE renonce aux financements par des entreprises

L’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe a été critiquée par La République en marche (LRM) pour avoir reçu de l’argent de Bayer-Monsanto.

 

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 285 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, DroitDeRéponse a dit :

https://www.challenges.fr/energie-et-environnement/allemagne-la-gueule-de-bois-de-la-transition-energetique_655346

 

En Allemagne mais aussi partout ailleurs, l’enthousiasme écolo béat des dix années passées cède la place à un examen plus rationnel du rapport coût-avantage de chaque énergie et du bien-fondé de la "transition". Celui-ci est bien plus douteux qu’on pensait…

 

Travail bâclé in Germany". Voilà à peu près ce que signifie le titre de couverture du tout dernier numéro du Spiegel, le plus puissant hebdomadaire allemand. En arrière-plan, on voit une forêt d’éoliennes cassées et de pylônes électriques déconnectés. Une image évidemment exagérée, mais qui en dit long sur la conscience qu’a aujourd’hui l’opinion allemande de l’échec de l’"Energiewende", ce basculement énergétique décidé par notre voisin au début du millénaire et radicalement accéléré en 2011 après l’accident de Fukushima, qui avait amené la chancelière allemande, Angela Merkel,à décider la sortie de son pays du nucléaire. Dès 2018, l’Allemagne avait dû admettre que ses objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre ne seraient pas tenus dans les délais annoncés –elle avait même ouvert de nouvelles mines de charbon... Aujourd’hui, les experts sont en mesure de dresser un bilan des huit premières années de la transition accélérée voulue par Berlin, et il est à peu près désastreux. "Tout le projet est en train de dérailler", écrit le Spiegel.

 

Exagéré? L’Allemagne a investi depuis 2010 plus de 30 milliards par an dans le basculement et l’on prévoit une facture globale de plus de 500 milliards à l’horizon 2025 –pour partie constituée de subventions et crédits publics, pour le reste financé par les ménages et les entreprises sous forme de hausse de prix. Une étude chiffre même à plus de 3.000 milliards d’euros (oui, 3.000 milliards!) les investissements requis d’ici à 2050, si l’Allemagne persiste dans son intention d’accroissement de la part du solaire et de l’éolien dans son mix énergétique. Des sommes faramineuses. Or, le résultat est spécialement déprimant: malgré les centaines de milliards déjà mis sur la table, les émissions de gaz à effet de serre de l’Allemagne sont au même niveau… qu’en 2009. L’Allemagne s’est certes hérissée d’éoliennes et elle accueille des milliers de km2 de panneaux solaires. Mais beaucoup ne sont pas reliés au système de distribution, ou pas convenablement, faute que le réseau ait suivi. En outre, là où elles sont connectées, ces installations ne couvrent les besoins que de manière intermittente (pas de solaire la nuit, pas de vent quand il ne souffle pas…) ce qui requiert, en complément et faute que le stockage soit rentable ou même possible, des capacités complémentaires souvent fossiles (affreux charbon et horrible lignite en tête). Une bérézina.

 

Le virage énergétique de l'Allemagne est à la fois un grand échec financier (500 milliards d'euros à terme) et une grande inefficacité puisque ces dernières années l'Allemagne émet plus de gaz à effet de serre comme le CO2 (dû à l'utilisation massive du gaz russe, de la lignite allemande, du charbon allemand.

Malgré des développements dans l'énergie éolienne (avec importation de grandes quantités de Lanthanides : Terres rares) de de photovoltaïque en finançant les industries de panneaux russes.

Le cout de l'électricité pour les citoyens allemands est plus de 30 % plus élevé qu'en France.

Bref échecs sur toute la ligne.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 935 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 59 minutes, Pierrot89 a dit :

Le virage énergétique de l'Allemagne est à la fois un grand échec financier (500 milliards d'euros à terme) et une grande inefficacité puisque ces dernières années l'Allemagne émet plus de gaz à effet de serre comme le CO2 (dû à l'utilisation massive du gaz russe, de la lignite allemande, du charbon allemand.

Malgré des développements dans l'énergie éolienne (avec importation de grandes quantités de Lanthanides : Terres rares) de de photovoltaïque en finançant les industries de panneaux russes.

Le cout de l'électricité pour les citoyens allemands est plus de 30 % plus élevé qu'en France.

Bref échecs sur toute la ligne.

Malgré tout un bémol . Une part de ces énergies permettent à l’Allemagne de sortir du nucléaire ce qui est la volonté de ce peuple . Cette sortie ne s’accompagne pas d’une hausse de CO2 , tout n’est donc pas à jeter .

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 285 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Malgré tout un bémol . Une part de ces énergies permettent à l’Allemagne de sortir du nucléaire ce qui est la volonté de ce peuple . Cette sortie ne s’accompagne pas d’une hausse de CO2 , tout n’est donc pas à jeter .

Certes, mais l'Allemagne utilise actuellement la production de 8 réacteurs nucléaires.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 935 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 51 minutes, Pierrot89 a dit :

Certes, mais l'Allemagne utilise actuellement la production de 8 réacteurs nucléaires.

Nombre en baisse sans hausse de CO2 . Choix du peuple 

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Invité Ink 82
Invités, Posté(e)
Invité Ink 82
Invité Ink 82 Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 12 heures, DroitDeRéponse a dit :

L’Allemagne sort du nucléaire et investit dans la transition écologique. Dans l’esprit c’est très louable . 

Exactement. Les retexs sont à prendre domaine par domaine et à ne pas transposer bêtement chaque pays est singulier .

 

🤥

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/13/apres-la-mise-en-garde-de-lrm-alde-stoppe-les-financements-d-entreprises_5435160_3210.html

Le parti centriste européen ALDE renonce aux financements par des entreprises

L’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe a été critiquée par La République en marche (LRM) pour avoir reçu de l’argent de Bayer-Monsanto.

 

La ALDE n'a pas rendu les 425 000 euros, à ma connaissance. En soit, une telle somme n'a pas tant de poids dans le budget d'un parti européen, mais elle est symbolique. Elle témoigne du glypho-lobbying dans l'Union, que les français ont eux-même subi et qui participe à la suspicion envers un gouvernement plus que décontracté avec les conflits d'intérêts. Il reste des gens intègres à LREM qui fustigent à raison ces financements, ou Alexis Kholer. Mais la critique n'est pas venue de Macron. Quand Monsieur Hulot claqua la porte, il tonna quelques vérités que nous partageons dramatiquement avec les allemands : un esprit de caste politico-économique qui protège ses intérêts financiers plutôt qu'à répondre aux urgences climatiques sous les masques d'un green-washing et d'une com' sans lendemain. Tenez, il y a quelques jours dans mon agglomération, la ministre des transports nous fit l'honneur d'une visite. Entre la poire et le fromage des éléments de langage sur le développement - sa leçon était remarquablement bien apprise - elle lance un projet de voiture autonome sur une ancienne ligne de chemin de fer. Stupéfaction et engouement dans les rangs, on applaudit puis on file tout sourire au kir royal. Dix jours plus tard, le soufflet retombe : se sera nein! pour le financement par l'Etat, pas de rétrocession à la commune de la voie ferrée en question (RFF). Fin du projet. C'est comme cela l'écologie en France et en Allemagne : de la com', du green-washing, des efforts tous azimuts par des entreprises là pour prendre un billet, mais jamais de vision forte, travaillée et documentée, ni de suivi par les pouvoirs publics : au nom du laisser faire. Parce que nos politiques, comme nos grands industriels, n'en sont qu'aux balbutiements des prises de conscience nécessaires. A l'instar d'E. Macron qui propose une banque européenne du climat, alors qu'elle existe déjà au sein de la Banque européenne d'investissement par des actifs orientés à la protection de l'environnement. J'en viens par ces détours à l'impérieuse nécessité d'un souverainisme bien plus fort des Etats qui doivent autant juguler l'influence des lobby, armer scientifiquement nos décideurs aux lacunes béantes, autant que piloter la nécessaire Union Européenne sur l'écologie en prenant les rennes des investissements privés en matière environnementale, par des biais fiscaux par exemple. Mais pour sur, ce n'est pas avec les actuels chevaux politico-politiciens eu lice pour les européennes que nous y parviendront.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 935 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 3 heures, Ink 82 a dit :

La ALDE n'a pas rendu les 425 000 euros, à ma connaissance. En soit, une telle somme n'a pas tant de poids dans le budget d'un parti européen, mais elle est symbolique. Elle témoigne du glypho-lobbying dans l'Union, que les français ont eux-même subi et qui participe à la suspicion envers un gouvernement plus que décontracté avec les conflits d'intérêts. Il reste des gens intègres à LREM qui fustigent à raison ces financements, ou Alexis Kholer. Mais la critique n'est pas venue de Macron. Quand Monsieur Hulot claqua la porte, il tonna quelques vérités que nous partageons dramatiquement avec les allemands : un esprit de caste politico-économique qui protège ses intérêts financiers plutôt qu'à répondre aux urgences climatiques sous les masques d'un green-washing et d'une com' sans lendemain. Tenez, il y a quelques jours dans mon agglomération, la ministre des transports nous fit l'honneur d'une visite. Entre la poire et le fromage des éléments de langage sur le développement - sa leçon était remarquablement bien apprise - elle lance un projet de voiture autonome sur une ancienne ligne de chemin de fer. Stupéfaction et engouement dans les rangs, on applaudit puis on file tout sourire au kir royal. Dix jours plus tard, le soufflet retombe : se sera nein! pour le financement par l'Etat, pas de rétrocession à la commune de la voie ferrée en question (RFF). Fin du projet. C'est comme cela l'écologie en France et en Allemagne : de la com', du green-washing, des efforts tous azimuts par des entreprises là pour prendre un billet, mais jamais de vision forte, travaillée et documentée, ni de suivi par les pouvoirs publics : au nom du laisser faire. Parce que nos politiques, comme nos grands industriels, n'en sont qu'aux balbutiements des prises de conscience nécessaires. A l'instar d'E. Macron qui propose une banque européenne du climat, alors qu'elle existe déjà au sein de la Banque européenne d'investissement par des actifs orientés à la protection de l'environnement. J'en viens par ces détours à l'impérieuse nécessité d'un souverainisme bien plus fort des Etats qui doivent autant juguler l'influence des lobby, armer scientifiquement nos décideurs aux lacunes béantes, autant que piloter la nécessaire Union Européenne sur l'écologie en prenant les rennes des investissements privés en matière environnementale, par des biais fiscaux par exemple. Mais pour sur, ce n'est pas avec les actuels chevaux politico-politiciens eu lice pour les européennes que nous y parviendront.

Vous avez dit faux sur la Alde. Voilà votre propos corrigé .

 

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Invité Ink 82
Invités, Posté(e)
Invité Ink 82
Invité Ink 82 Invités 0 message
Posté(e)

Certes, d'aucuns se sont rendus compte du problème que ce financement posait. Il a été stoppé, c'est une bonne chose. Mais il n'y a pas eu de remboursement. Donc le parti bénéficie toujours de cette somme, jusqu'à son remboursement.

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 425 messages
scientifique,
Posté(e)
Le 18/05/2019 à 18:06, DroitDeRéponse a dit :

Malgré tout un bémol . Une part de ces énergies permettent à l’Allemagne de sortir du nucléaire ce qui est la volonté de ce peuple . Cette sortie ne s’accompagne pas d’une hausse de CO2 , tout n’est donc pas à jeter .

Pas d'accord :  L'électricité qui était produite dans les centrales nucléaires n'était pas "carbonée" et donc pas productrice de CO². La construction de machines à énergie renouvelable ne suffit pas, il faut donc  produire l'électricité manquante par la combustion de charbon qui produit du CO².

C'est tout le propblème des énergies renouvelables intermitentes et aléatoires ! Les jours sans soleil et sans vent, le pays continue à consommer de l'électricité qui est alors produite par combustion et donc avec dégagement de CO².

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 384 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Le 18/05/2019 à 17:04, Pierrot89 a dit :

Le virage énergétique de l'Allemagne est à la fois un grand échec financier (500 milliards d'euros à terme) et une grande inefficacité puisque ces dernières années l'Allemagne émet plus de gaz à effet de serre comme le CO2 (dû à l'utilisation massive du gaz russe, de la lignite allemande, du charbon allemand.

Malgré des développements dans l'énergie éolienne (avec importation de grandes quantités de Lanthanides : Terres rares) de de photovoltaïque en finançant les industries de panneaux russes.

Le cout de l'électricité pour les citoyens allemands est plus de 30 % plus élevé qu'en France.

Bref échecs sur toute la ligne.

Et en plus ils nous polluent gravement...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 935 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 19 minutes, Répy a dit :

Pas d'accord :  L'électricité qui était produite dans les centrales nucléaires n'était pas "carbonée" et donc pas productrice de CO². La construction de machines à énergie renouvelable ne suffit pas, il faut donc  produire l'électricité manquante par la combustion de charbon qui produit du CO².

Sauf que les rejets de CO2 de l’Allemagne n’ont pas augmenté ( lire article )

il y a 19 minutes, Répy a dit :

C'est tout le propblème des énergies renouvelables intermitentes et aléatoires ! Les jours sans soleil et sans vent, le pays continue à consommer de l'électricité qui est alors produite par combustion et donc avec dégagement de CO².

Mais ces rejets n’ont pas augmenté...

 

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
Le 18/05/2019 à 12:03, DroitDeRéponse a dit :

https://www.challenges.fr/energie-et-environnement/allemagne-la-gueule-de-bois-de-la-transition-energetique_655346

 

En Allemagne mais aussi partout ailleurs, l’enthousiasme écolo béat des dix années passées cède la place à un examen plus rationnel du rapport coût-avantage de chaque énergie et du bien-fondé de la "transition". Celui-ci est bien plus douteux qu’on pensait…

 

Travail bâclé in Germany". Voilà à peu près ce que signifie le titre de couverture du tout dernier numéro du Spiegel, le plus puissant hebdomadaire allemand. En arrière-plan, on voit une forêt d’éoliennes cassées et de pylônes électriques déconnectés. Une image évidemment exagérée, mais qui en dit long sur la conscience qu’a aujourd’hui l’opinion allemande de l’échec de l’"Energiewende", ce basculement énergétique décidé par notre voisin au début du millénaire et radicalement accéléré en 2011 après l’accident de Fukushima, qui avait amené la chancelière allemande, Angela Merkel,à décider la sortie de son pays du nucléaire. Dès 2018, l’Allemagne avait dû admettre que ses objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre ne seraient pas tenus dans les délais annoncés –elle avait même ouvert de nouvelles mines de charbon... Aujourd’hui, les experts sont en mesure de dresser un bilan des huit premières années de la transition accélérée voulue par Berlin, et il est à peu près désastreux. "Tout le projet est en train de dérailler", écrit le Spiegel.

 

Exagéré? L’Allemagne a investi depuis 2010 plus de 30 milliards par an dans le basculement et l’on prévoit une facture globale de plus de 500 milliards à l’horizon 2025 –pour partie constituée de subventions et crédits publics, pour le reste financé par les ménages et les entreprises sous forme de hausse de prix. Une étude chiffre même à plus de 3.000 milliards d’euros (oui, 3.000 milliards!) les investissements requis d’ici à 2050, si l’Allemagne persiste dans son intention d’accroissement de la part du solaire et de l’éolien dans son mix énergétique. Des sommes faramineuses. Or, le résultat est spécialement déprimant: malgré les centaines de milliards déjà mis sur la table, les émissions de gaz à effet de serre de l’Allemagne sont au même niveau… qu’en 2009. L’Allemagne s’est certes hérissée d’éoliennes et elle accueille des milliers de km2 de panneaux solaires. Mais beaucoup ne sont pas reliés au système de distribution, ou pas convenablement, faute que le réseau ait suivi. En outre, là où elles sont connectées, ces installations ne couvrent les besoins que de manière intermittente (pas de solaire la nuit, pas de vent quand il ne souffle pas…) ce qui requiert, en complément et faute que le stockage soit rentable ou même possible, des capacités complémentaires souvent fossiles (affreux charbon et horrible lignite en tête). Une bérézina.

 

"Selon la Cour des Comptes la transition énergétique est actuellement mal gérée. Le Ministère Fédéral de l’Economie et de l’Energie se devrait d’apporter rapidement des améliorations significatives à la coordination et au pilotage de la transition énergétique."

cette sortie du nucléaire précipitée , explique peut être cette bérézina ... les réseaux ne sont pas adaptés au renouvelable , il n'est pas possible de faire remonter de l'énergie non consommée sur un secteur vers un autre ... 

du coup l'Allemagne devient de plus en plus prudente , de 50% 'énergie renouvelable en 2025 elle redescend ses prévisions à 30% ... l'objectif pour 2050 d'émission de charbonne zéro semble s'éloigner ...25 milliards par an à la charge du consommateur... 625 euro par ménage ... en France la bonne moitié de la CSPE est dédiée à la transition écologique , c'est environ 100 euros par foyer ... on ne joue pas dans la même cour ...   

"Pour le BDI, l’Allemagne ne peut viser d’ici 2050 qu’une réduction de 80% des émissions de CO2 par rapport à 1990,  ce qui nécessiterait une enveloppe de 1500 milliards d’euros d’investissements. En revanche l´objectif de – 95% d´émissions serait à la limite de la faisabilité et de l’acceptabilité sociale."

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 935 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 1 minute, stvi a dit :

"Selon la Cour des Comptes la transition énergétique est actuellement mal gérée. Le Ministère Fédéral de l’Economie et de l’Energie se devrait d’apporter rapidement des améliorations significatives à la coordination et au pilotage de la transition énergétique."

cette sortie du nucléaire précipitée , explique peut être cette bérézina ... les réseaux ne sont pas adaptés au renouvelable , il n'est pas possible de faire remonter de l'énergie non consommée sur un secteur vers un autre ... 

du coup l'Allemagne devient de plus en plus prudente , de 50% 'énergie renouvelable en 2025 elle redescend ses prévisions à 30% ... l'objectif pour 2050 d'émission de charbonne zéro semble s'éloigner ...25 milliards par an à la charge du consommateur... 625 euro par ménage ... en France la bonne moitié de la CSPE est dédiée à la transition écologique , c'est environ 100 euros par foyer ... on ne joue pas dans la même cour ...   

"Pour le BDI, l’Allemagne ne peut viser d’ici 2050 qu’une réduction de 80% des émissions de CO2 par rapport à 1990,  ce qui nécessiterait une enveloppe de 1500 milliards d’euros d’investissements. En revanche l´objectif de – 95% d´émissions serait à la limite de la faisabilité et de l’acceptabilité sociale."

On ne joue pas dans la même cour mais le bilan carbone de la France reste meilleure que celui de l’Allemagne . Bien sûr il y a un prix à payer ...

 

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 285 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Selon Wikipédia en 2016 :

L'Allemagne a émis 8,9 tonnes de CO2 par habitant, la France : 4,4 tonnes de CO2 par habitant.

Mais si on compare le secteur de production d'énergie, l'écart est beaucoup plus significatif :

Allemagne : 306 millions de tonnes de CO2 par an, la France : 40 millions de tonnes de CO2 par an soit environ 7 fois moins car la production d'énergie est décarbonée à environ 95 % en France (nucléaire : 73 % + hydraulique : 12 % + un peu d’éolien et de photovoltaïque).

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, DroitDeRéponse a dit :

Bien sûr il y a un prix à payer ...

le prix à payer ce sont les 58 réacteurs en service  qui chacun présentent des dangers spécifiques qui pourraient conduire à une catastrophe ... on connait 24 accidents majeurs dont 4 en France ... à force de jouer avec le plutonium on risque de dépasser l'accident majeur ... 

faire comme Merkel ce n'est peut être pas la solution , mais se dégager du lobby nucléaire , remplacer les centrales à un rythme supérieur à la pauvre fréquence actuelle ... 

bien sûr on peut se glorifier du bilan carbone , mais à quel prix !!! 

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  • 6 mois après...
Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 425 messages
scientifique,
Posté(e)

A tous ceux qui croient que les énergies renouvelables peuvent satisfaire les besoins en électricité, en particulier l'hiver et le 4 décembre dernier:

Tous ceux qui s’intéressent à la production d’électricité, dans les faits et pas seulement dans les rêves, le savent bien : on ne peut pas compter sur les renouvelables intermittents les soirs d’hiver. Le cas du 4 décembre 2019 l’illustre une fois de plus. Ce jour là, il a fait froid, le ciel était couvert, et le vent rare. La demande d’électricité était forte, l’offre de solaire et d’éolien fut faible. Heureusement que nous avions des centrales nucléaires.

Soyons plus précis. Allons sur le site eco2mix de RTE. A 19 heures, le moment auquel la consommation a été maximale, les éoliennes ont fourni 1,5% de la puissance électrique demandée et, bien entendu, les panneaux solaires 0%. On n’était pas très loin de la grande panne. Les centrales nucléaires que l’on vilipende et l’hydraulique que l’on veut privatiser ont assuré 70%. Mais on a du racler les fonds de tiroir et faire appel au gaz (12%), aux maudites centrales à charbon (3%) et même à des centrales au fioul que l’on croyait disparues (2%). Cela n’a pas suffi, et il a fallu importer beaucoup d’électricité (8% de notre consommation) d’Allemagne et d’Espagne. Ce jour là, notre électricité a été particulièrement émettrice de CO2. 

Les amateurs de panneaux photovoltaîques répartis un peu partout devraient savoir que les journées de production sont très courtes et que la dite production est inexistante aux heures de très grande consommation. Quant aux éoliennes en régime anticyclonique, leur production est nulle.

Les barrages : tous les sites que l'on pouvait aménager l'ont été jusqu'en 1970. Les écolos ne veulent plus de nouveaux barrages car ils noient les vallées fertiles.

L'éolien en Mer qui fait tant plaisir aux marin-pêcheurs danois est critiqué par leurs homologues français ! L'éolien terrestre est bouté pour de multiples raisons.

Il n'y a plus qu'une seule solution : priver d'électricité un certain nombre de régions (par roulement) aux heures de grande consommation pour faire baisser cette demande. Voilà ce qui se passerait si en toute logique écolo, on renonçait  au nucléaire et à l'importation de kWh provenant du charbon allemand.

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