Vivre avec une mort accidentelle sur la conscience

Causer la mort accidentellement est un événement terrible dont on ne peut sortir indemne. Les responsables d'accidents mortels apprennent à vivre avec la culpabilité, sans pouvoir oublier.

«Un regard clair qui devient vitreux en quelques secondes, c'est quelque chose qui ne s'oublie pas.» Pierre* a 68 ans, il en avait 31 de moins quand il a percuté un piéton avec sa voiture sur une route de campagne.

Pour lui, comme pour les autres personnes ayant causé la mort par accident, oublier est impossible. Bertrand Parent revoit toujours cette route sur laquelle il a percuté et tué un homme, en 1985: «Il ne se passe pas un jour sans que j'y pense. Ça marque une vie.»

Source et suite de l'article

Vivre avec une mort accidentelle sur la conscience, l' une de ces traumatiques épreuves de la vie dont il doit être particulièrement  difficile de se relever... Aussi, pour vivre en paix avec soi-même, nous appartient-il de s' assurer, au regard de son sens des responsabilités, que tout mort l' ait bien été sous les effets de notre plénière volonté...

Il y a 3 heures, Kâli a dit :

Vivre avec une mort...

Non, je peux pas vivre avec un cadavre, même congelé je peux pas, tout le monde n'est pas gothique comme toi Kali.

Ça c'est pour le titre, maintenant je lis l'article.

Il y a 3 heures, Kâli a dit :

Causer la mort accidentellement est un événement terrible dont on ne peut sortir indemne. Les responsables d'accidents mortels apprennent à vivre avec la culpabilité, sans pouvoir oublier.

«Un regard clair qui devient vitreux en quelques secondes, c'est quelque chose qui ne s'oublie pas.» Pierre* a 68 ans, il en avait 31 de moins quand il a percuté un piéton avec sa voiture sur une route de campagne.

Pour lui, comme pour les autres personnes ayant causé la mort par accident, oublier est impossible. Bertrand Parent revoit toujours cette route sur laquelle il a percuté et tué un homme, en 1985: «Il ne se passe pas un jour sans que j'y pense. Ça marque une vie.»

Source et suite de l'article

Le pardon à soi-même dans ce cas est le plus difficile cas de figure qu'on puisse connaître dans une vie.

Pourtant, sans ce pardon, remonter la pente s'avère vain. Après, cela dépend des circonstances dans lesquelles le drame est arrivé, dans l'article, le conducteur n'est pas responsable de l'ivresse de la personne renversée et tuée.

Le destin, passer là, à cet instant précis, et se trouver impliqué.

j'ai travaillé en saisonnier avec quelqu'un qui ne s'est pas remis d'un accident mortel qu'il n'a même pas causé

d'après ce que j'ai appris par d'autres collègues, un motard est rentré dans sa voiture et le gars est mort sur le coup, il a totalement été mis hors de cause mais ça l'a traumatisé et il a totalement changé

ça doit être dur à vivre, on souhaite jamais que ça arrive, surtout quand on se sait responsable, le destin est parfois cruel dans certaines circonstances,c'est un fardeau à porter le restant de sa vie

J'ai connu brièvement quelqu'un dont le fils a eu la vie fauchée, avant la vingtaine  en moto, par un automobiliste. Elle ne s'en était pas remise durant la décennie suivant l'événement et poursuivait assidûment en justice le responsable de sa mort.

Je pense que avivé de cette manière, en ayant une affaire de justice à  régler, le meurtrier involontaire  doit avoir encore plus de mal à oublier le traumatisme de l'accident dont il a été l'auteur. D'autant plus que la partie adverse n'était pas décidée à oublier ni à pardonner elle-même, le chagrin causé par la disparition du jeune homme.

Jeune conductrice j'ai renversé un enfant. Ce que j'ai ressenti à ce moment-là est indescriptible. J'ai mis un temps inouï avant de sortir de ma voiture, j'étais complètement paralysée. C'est le père du garçon qui m'a aidée à sortir, je tremblais et je ne pouvais même pas tenir sur mes jambes. Heureusement le gamin n'a eu que des bleus. Et moi les excuses de ses parents, parce-que le môme faisait exprès de se jeter sur les voitures pour justement faire peur aux conducteurs. Les parents le savaient, et toute la rue aussi...

 a January: J'ai moi même entendu parler de gens un peu tordus qui mettaient en scène de tels "accidents" pour toucher le pretium doloris des assurances!

Il paraît qu'en Russie c'est un sport national, j'avais vu des vidéos là dessus l'année dernière.

Je me souviens d'une femme qui a essayé de me faire croire que j'avais reculé et sur elle et que je l'avais touchée sur le parking d'un supermarché alors que j'avais vu dans le rétroviseur qu'elle avait frappé  sur le capot de la malle arrière de la voiture, du plat de la main pour faire croire à un choc alors qu'elle était à un mètre de la voiture!

il y a 3 minutes, querida13 a dit :

Je me souviens d'une femme qui a essayé de me faire croire que j'avais reculé sur elle sur le parking d'un supermarché alors que j'avais vu dans le rétroviseur qu'elle avait frappé  sur le capot de la malle arrière de la voiture, du plat de la main pour faire croire à un choc alors qu'elle était à un mètre de la voiture!

Une vicieuse celle là , elle devait te connaitre surement

Il y a 2 heures, querida13 a dit :

 a January: J'ai moi même entendu parler de gens un peu tordus qui mettaient en scène de tels "accidents" pour toucher le pretium doloris des assurances!

C'est flagrant chez les gens de l'Est , avec des accidents surement provoqués , il y a une multitude de vidéo là dessus