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Au plus profond de notre Être...


Blaquière

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 857 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

C'est une idée qui m'est venue, ici dans une discussion... J'en étais tout-à-fait content, mais personne n'a réagi ! Alors je l'expose dans un sujet particulier pour avoir vos réactions !....

Il est une banalité que l'on trouve assez souvent et qui se veut une grande vérité, à savoir qu'il faut rechercher, ou trouver, ou rester fidèle à ce que l'on est au plus profond de soi.... Son Être le plus profond...

J'ai souvent pu penser ou dire que cet "être profond" n'existait pas ! Ou n'était rien, n'était que néant.

Eh bien, non !

Là, mon idée, c'est que si l'on épluche ce que nous sommes, notre moi (pour dire simplement) de toutes ses couches superficielles, de tous nos désirs construits, si l'on élimine toutes les "pollutions" (!) culturelles, sociales, religieuses, et même la mémoire de notre vécu, on tombe sur un "noyau dur" incompressible, irréductible : notre Être (le plus) profond.

Un existant brut, un "en Soi" qui précède tout "pour Soi".

Et cet Être le plus profond, c'est notre CORPS !

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 880 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Que nenni. On est capable de déterminer le métier de quelqu'un par les déformations corporelles qu'il provoque. Un bureaucrate a l'épaule droite plus basse que la gauche, par exemple. Notre être profond, c'est l'instinct, les 3 instincts. Ce sont les composants génétiques, en négligent l'épigénétique (adaptation au milieu). Notre être profond, c'est le fœtus.  Et encore, il apprend déjà dans le ventre de la mère. Pourquoi aime-on certaine saveurs ? Demandez à votre mère ce qu'elle mangeait durant sa grossesse.

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Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)

T'es sûr que ça existe ton truc? j'ai fouillé partout dans mon être y a que dalle, bizarre, je suis même pas chinois et j'ai pas d'âme.
 

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 502 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

mon être le plus profond semble être enfouis dans un abîme insondable pour moi . j'aurai même plusieurs personnalité dont la plupart ne s'exprimeront jamais ?

notre corps serait l'élément obligé pour exister dans ce monde ? mais il est dèja conditionné à la naissance et le sera encore plus dans le courant de la vie .

notre esprit et nos connaissances seront-aussi influencées par les événements que nous vivrons .

pour moi , ma véritable personnalité n'existe plus , elle était réelle lorsque j'avais 9 ans jusqu'à mes douze ans après , la vie m'à bourré d'illusions et d'incohérences .

bonne journée

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 857 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 47 minutes, Talon 1 a dit :

Que nenni. On est capable de déterminer le métier de quelqu'un par les déformations corporelles qu'il provoque. Un bureaucrate a l'épaule droite plus basse que la gauche, par exemple. Notre être profond, c'est l'instinct, les 3 instincts. Ce sont les composants génétiques, en négligent l'épigénétique (adaptation au milieu). Notre être profond, c'est le fœtus.  Et encore, il apprend déjà dans le ventre de la mère. Pourquoi aime-on certaine saveurs ? Demandez à votre mère ce qu'elle mangeait durant sa grossesse.

"Notre être profond, c'est le fœtus."

C'est exactement ce que j'ai dit !

Et les déformations professionnelles comme le goût de ce que mangeaient nos mères, ça fait aussi partie des couches à éplucher...

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 857 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 34 minutes, riad** a dit :

T'es sûr que ça existe ton truc? j'ai fouillé partout dans mon être y a que dalle, bizarre, je suis même pas chinois et j'ai pas d'âme.
 

Un chinois peut en cacher un autre !

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Blaquière a dit :

C'est une idée qui m'est venue, ici dans une discussion... J'en étais tout-à-fait content, mais personne n'a réagi ! Alors je l'expose dans un sujet particulier pour avoir vos réactions !....

Il est une banalité que l'on trouve assez souvent et qui se veut une grande vérité, à savoir qu'il faut rechercher, ou trouver, ou rester fidèle à ce que l'on est au plus profond de soi.... Son Être le plus profond...

J'ai souvent pu penser ou dire que cet "être profond" n'existait pas ! Ou n'était rien, n'était que néant.

Eh bien, non !

Là, mon idée, c'est que si l'on épluche ce que nous sommes, notre moi (pour dire simplement) de toutes ses couches superficielles, de tous nos désirs construits, si l'on élimine toutes les "pollutions" (!) culturelles, sociales, religieuses, et même la mémoire de notre vécu, on tombe sur un "noyau dur" incompressible, irréductible : notre Être (le plus) profond.

Un existant brut, un "en Soi" qui précède tout "pour Soi".

Et cet Être le plus profond, c'est notre CORPS !

Bonjour,

Alors vous aussi, vous êtes à la recherche du « noyau dur », de l’absolutiste nécessaire et suffisant à votre être ?

Je vous propose une approche dualiste : le médiatique précède le physique, le neurologique précède le corpusculaire, l’esprit précède le corps.

Oubliez le neurone biologique, envisagez le neurone analogique (non isolable).

Votre corps est un neurone analogique presque comme les autres, à une identité près : la rétroaction moteur-perception.

 

Votre être est incapable de s’administrer son mal propre, c’est-à-dire le mal qu’il conscientise.

Lorsque vous vous pincez pour vous faire du mal, en vérité votre volonté formalise un bien transcendant à votre confort.

Votre bien propre reste donc incorrompu.

Lorsque vous vous esquintez la santé en fumant, votre volonté mesure un bien de court terme préférable à votre bien de long terme, un peu comme un banquier.

Votre bien propre reste donc, encore une fois, incorrompu.

Votre bien propre est incorruptible, et c’est sa dimension qui absorbe et anime votre comportement comme un moule, c’est la matrice des autres dimensions de votre neurologie analogique.

Il peut s’agir d’un bien moral pour les plus vertueux d’entre nous, mais pas que.

Il peut aussi être plus incarné, pragmatique ou représentatif, légitime.

Il peut être égoïste ou altruiste selon le niveau d’empathie.

Dans tous les cas, il s’agit d’un bien personnifié.

Votre mémoire des autres, de vos proches, de vos amis, est une réduction nécessaire et suffisante de cette personnalité, de cette âme.

Si vous voulez que j’en dise davantage sur cette thèse (Moteur paradoxal), demandez-le-moi.

Cordialement, Fraction.

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Blaquière a dit :

 

Là, mon idée, c'est que si l'on épluche ce que nous sommes, notre moi (pour dire simplement) de toutes ses couches superficielles, de tous nos désirs construits, si l'on élimine toutes les "pollutions" (!) culturelles, sociales, religieuses, et même la mémoire de notre vécu, on tombe sur un "noyau dur" incompressible, irréductible : notre Être (le plus) profond.

 

Continue, c'est tout à fait ça. Mais je ne dirai pas "c'est notre corps", c'est nous-mêmes "en entier", corps et âme unis. L'esprit précède le corps et sans esprit, un corps est mort.

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Membre, Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...", 60ans Posté(e)
BadKarma Membre 13 122 messages
60ans‚ Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...",
Posté(e)

Je dirais même plus qu' au plus profond de notre être se trouve notre propre fondement...

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 857 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 48 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

Alors vous aussi, vous êtes à la recherche du « noyau dur », de l’absolutiste nécessaire et suffisant à votre être ?

Je vous propose une approche dualiste : le médiatique précède le physique, le neurologique précède le corpusculaire, l’esprit précède le corps.

Oubliez le neurone biologique, envisagez le neurone analogique (non isolable).

Votre corps est un neurone analogique presque comme les autres, à une identité près : la rétroaction moteur-perception.

 

Votre être est incapable de s’administrer son mal propre, c’est-à-dire le mal qu’il conscientise.

Lorsque vous vous pincez pour vous faire du mal, en vérité votre volonté formalise un bien transcendant à votre confort.

Votre bien propre reste donc incorrompu.

Lorsque vous vous esquintez la santé en fumant, votre volonté mesure un bien de court terme préférable à votre bien de long terme, un peu comme un banquier.

Votre bien propre reste donc, encore une fois, incorrompu.

Votre bien propre est incorruptible, et c’est sa dimension qui absorbe et anime votre comportement comme un moule, c’est la matrice des autres dimensions de votre neurologie analogique.

Il peut s’agir d’un bien moral pour les plus vertueux d’entre nous, mais pas que.

Il peut aussi être plus incarné, pragmatique ou représentatif, légitime.

Il peut être égoïste ou altruiste selon le niveau d’empathie.

Dans tous les cas, il s’agit d’un bien personnifié.

Votre mémoire des autres, de vos proches, de vos amis, est une réduction nécessaire et suffisante de cette personnalité, de cette âme.

Si vous voulez que j’en dise davantage sur cette thèse (Moteur paradoxal), demandez-le-moi.

Cordialement, Fraction.

Mais bien sûr que je vous le demande ! Mais je vous le dis tout de suite, je ne suis pas fasciné a priori par le paradoxe ! (Avant de l'avoir analysé, décortiqué.)

"Alors vous aussi, vous êtes à la recherche du « noyau dur », de l’absolutiste nécessaire et suffisant à votre être ?"

Pas vraiment!  J'ai simplement imité le questionnement assez commun "quel est notre être profond ?" Pour en arriver à dire que cet être profond n'est pas un être (spirituel)  mais disons... un existant, un donné matériel sur lequel tout le reste -est ou se- construit. Il est nécessaire mais certainement pas suffisant. Et représente juste LA première pierre. (Au dessus du niveau corpusculaire comme vous l'avez dit !)

Je pense qu'il faudrait pouvoir mieux définir "notre bien propre" (dont vous faites grand cas avec raison). Comme si par exemple il ne serait pas que l'absence d'un "mal propre" très biologique ou mécanique, avant de l'ériger en entité. (Votre bien propre reste donc incorrompu.)

"Je vous propose une approche dualiste : le médiatique précède le physique, le neurologique précède le corpusculaire, l’esprit précède le corps."

N'est-ce pas faire la part belle à la finalité ? Au détriment d'une construction plus... laborieuse et plus approximative ?

(Dans la mesure ou "précéder" signifie bien une chronologie.  S'il s'agit d'une importance en valeur absolue, bien sûr que l'esprit se doit de ou devrait surpasser  le corps. C'est d'ailleurs largement sa fonction.)

Je retrouve d'ailleurs textuellement  ce "l’esprit précède le corps" chez @Swannie "L'esprit précède le corps et sans esprit, un corps est mort." Dont les penchants spiritualistes quasi mystiques ne sont pas un secret.

J'aurai sans doute de la peine à accepter ça... :)

"Oubliez le neurone biologique, envisagez le neurone analogique (non isolable).

Votre corps est un neurone analogique presque comme les autres, à une identité près : la rétroaction moteur-perception."

Oui ! Mais c'est justement le neurone analogique que je tentais d'éplucher ! Même si l'identité "rétroaction moteur-perception" du corps comme phénomène global (=non isolable) et donné de base est difficilement épluchable ! Mais on peut le concevoir comme simplement mécanique. (incluant le symbolique)

 

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 55 minutes, Blaquière a dit :

Mais bien sûr que je vous le demande ! Mais je vous le dis tout de suite, je ne suis pas fasciné a priori par le paradoxe ! (Avant de l'avoir analysé, décortiqué.)

"Alors vous aussi, vous êtes à la recherche du « noyau dur », de l’absolutiste nécessaire et suffisant à votre être ?"

Pas vraiment!  J'ai simplement imité le questionnement assez commun "quel est notre être profond ?" Pour en arriver à dire que cet être profond n'est pas un être (spirituel)  mais disons... un existant, un donné matériel sur lequel tout le reste -est ou se- construit. Il est nécessaire mais certainement pas suffisant. Et représente juste LA première pierre. (Au dessus du niveau corpusculaire comme vous l'avez dit !)

Je pense qu'il faudrait pouvoir mieux définir "notre bien propre" (dont vous faites grand cas avec raison). Comme si par exemple il ne serait pas que l'absence d'un "mal propre" très biologique ou mécanique, avant de l'ériger en entité. (Votre bien propre reste donc incorrompu.)

"Je vous propose une approche dualiste : le médiatique précède le physique, le neurologique précède le corpusculaire, l’esprit précède le corps."

N'est-ce pas faire la part belle à la finalité ? Au détriment d'une construction plus... laborieuse et plus approximative ?

(Dans la mesure ou "précéder" signifie bien une chronologie.  S'il s'agit d'une importance en valeur absolue, bien sûr que l'esprit se doit de ou devrait surpasser  le corps. C'est d'ailleurs largement sa fonction.)

Je retrouve d'ailleurs textuellement  ce "l’esprit précède le corps" chez @Swannie "L'esprit précède le corps et sans esprit, un corps est mort." Dont les penchants spiritualistes quasi mystiques ne sont pas un secret.

J'aurai sans doute de la peine à accepter ça... :)

"Oubliez le neurone biologique, envisagez le neurone analogique (non isolable).

Votre corps est un neurone analogique presque comme les autres, à une identité près : la rétroaction moteur-perception."

Oui ! Mais c'est justement le neurone analogique que je tentais d'éplucher ! Même si l'identité "rétroaction moteur-perception" du corps comme phénomène global (=non isolable) et donné de base est difficilement épluchable ! Mais on peut le concevoir comme simplement mécanique. (incluant le symbolique)

 

Bonjour,

1_ Mais bien sûr que je vous le demande ! Mais je vous le dis tout de suite, je ne suis pas fasciné a priori par le paradoxe ! (Avant de l'avoir analysé, décortiqué.)

Dans une théorie globalisante telle que la mienne, le premier de tous les principes est nécessairement un casse-tête.

Mais même dans une théorie mécaniste : pensez au principe anthropique ou encore au darwinisme, animés par un déterminisme dimensionnel des plus difficiles d’accès.

La Nature a une omniscience d’avance sur nous (bien qu’elle l’ignore), et il n’est pas exclus que son premier principe soit celui que l’on comprendra en dernier, justement parce qu’il est globalisant.

 

La notion de paradoxe vous laisse sceptique, mais savez-vous qu’elle ne recèle pas nécessairement de contradiction, ni logique ni ontologique.

Retourner dans le passé pour tuer son grand-père, et ainsi ne plus pouvoir naître, est un paradoxe négatif.

Mais le paradoxe peut être positif : imaginez, même si c’est faux, un univers A qui crée un univers B, puis que cet univers B crée à son tour l’univers A (parce que leurs temps sont dissociés et leurs énergies (= rapport de plasticité) incomparables).

Le paradoxe que je vous propose, c’est celui d’une « goutte d’eau » ultra-plastique qui se soumettrait à elle-même, qui serait sa propre immanence, un peu comme si l’univers A se créerait lui-même pour les mêmes raisons, mais en se passant de B cette fois.

C’est cette auto-soumission ultra-plastique qui s’inscrit dans le déterminisme exclusif du bien propre.

Je vous suggère de lire mon blog, sur ce site, mais d’abord en le prenant pour faux.

2 _ Pas vraiment!  J'ai simplement imité le questionnement assez commun "quel est notre être profond ?" Pour en arriver à dire que cet être profond n'est pas un être (spirituel)  mais disons... un existant, un donné matériel sur lequel tout le reste -est ou se- construit. Il est nécessaire mais certainement pas suffisant. Et représente juste LA première pierre. (Au dessus du niveau corpusculaire comme vous l'avez dit !)

Je pense qu'il faudrait pouvoir mieux définir "notre bien propre" (dont vous faites grand cas avec raison). Comme si par exemple il ne serait pas que l'absence d'un "mal propre" très biologique ou mécanique, avant de l'ériger en entité. 

N'est-ce pas faire la part belle à la finalité ? Au détriment d'une construction plus... laborieuse et plus approximative ?

(Dans la mesure ou "précéder" signifie bien une chronologie.  S'il s'agit d'une importance en valeur absolue, bien sûr que l'esprit se doit de ou devrait surpasser  le corps. C'est d'ailleurs largement sa fonction.)

On connait le déterminisme causal, c’est la science positive, celle qui est enseignée.

Déjà ce déterminisme nous suggère un déterminisme avaliste.

Pensez à la foudre qui tombe, vous devez savoir qu’elle n’est pas motorisée, que c’est la courbure de l’espace-temps qui la fait évoluer, comme l’eau qui coule est déterminée par l’avalisme de la dénivellation.

Lorsque je déclare que « l’esprit précède le corps », je rends malgré tout à César ce qui est à César.

C’est-à-dire que cette précédence n’est pas chronologique mais avaliste, que le réalisme empreinte les sillons du bien propre, comme s’il s’écoulait par dénivellation, malgré ses moteurs empiriques.

Je vous demande donc l’effort de représentation d’un déterminisme avaliste qui, cette fois, inclurait l’état futur de l’esprit et ses courbures dimensionnelles.

 

3 _ Je retrouve d'ailleurs textuellement  ce "l’esprit précède le corps" chez @Swannie :  "L'esprit précède le corps et sans esprit, un corps est mort." Dont les penchants spiritualistes quasi mystiques ne sont pas un secret.

J'aurai sans doute de la peine à accepter ça... 

Savoir que notre environnement réel n’est pas en face de nous, savoir que notre être évolue dans le champ des possibles, génère deux types de comportements extrêmes :

Les naïfs qui s’imaginent magiquement que tout est possible, et les paranoïaques complotistes qui voient des mains invisibles et machiavéliques partout.

La singularité des possibles est difficile à gérer intellectuellement et moralement, elle a besoin de moteurs pertinents mais également d’inhibitions sécurisantes.

 

Cordialement, Fraction.

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Fraction a dit :

 

3 _ Je retrouve d'ailleurs textuellement  ce "l’esprit précède le corps" chez @Swannie :  "L'esprit précède le corps et sans esprit, un corps est mort." Dont les penchants spiritualistes quasi mystiques ne sont pas un secret.

 

Éliminer aussi les penchants, puisque tous les humains fonctionnent de la même manière : chez tous, l'esprit précède le corps, il n'y a donc pas à tergiverser à cause de penchants.

 

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Swannie a dit :

Oublier aussi les penchants, puisque tous les humains fonctionnent de la même manière : chez tous, l'esprit précède le corps, il n'y a donc pas à tergiverser à cause de penchants.

Bonsoir,

Vous m'avez cité, mais je tiens à rappeler que cette citation n'est pas de moi, mais de Blaquière.

Personnellement, je suis plutôt favorable à votre discours, même si je pense qu'il est plus intuitif que formel, sans jugement de valeurs.

Cordialement, Fraction.

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 6 minutes, Fraction a dit :

Bonsoir,

Vous m'avez cité, mais je tiens à rappeler que cette citation n'est pas de moi, mais de Blaquière.

Personnellement, je suis plutôt favorable à votre discours, même si je pense qu'il est plus intuitif que formel, sans jugement de valeurs.

Cordialement, Fraction.

Oui, désolée, j'aurais dû citer son écrit et non votre réponse le citant, ce qui engendre que ce soit votre pseudo qui est apparu et non le sien.

En effet ma recherche (la connaissance de soi) s'est basée sur l'intuitif plutôt que sur une voie autre. L'important est d'être d'accord sur la finalité : l'esprit précède le corps.

Edit : quand je parle d'intuitif, cela signifie que je me laissais guider par mon intuition vers ce qui résonnait très fort au plus profond de moi.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 14 minutes, Swannie a dit :

Oui, désolée, j'aurais dû citer son écrit et non votre réponse le citant, ce qui engendre que ce soit votre pseudo qui est apparu et non le sien.

En effet ma recherche s'est basée sur l'intuitif plutôt que sur une voie autre. L'important est d'être d'accord sur la finalité : l'esprit précède le corps.

Bonsoir,

Notre époque est bien superficielle, malgré ses apparats de rationalité et de réalisme.

L'intuition est une hyper-vigilance, une intelligence sans égale.

L'intuition sait mieux calculer les probabilités que le formalisme mathématique.

L'intuition du juge transcendera toujours la mise en évidence de l'expert.

Certes il existe, comme en macro-économie, des vérités contre-intuitives.

Mais une fois initiée, une fois ces outils conceptuels assimilés, l'intuition sait mieux les anticiper que la raison.

Cordialement, Fraction.

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Fraction a dit :

Bonsoir,

Notre époque est bien superficielle, malgré ses apparats de rationalité et de réalisme.

L'intuition est une hyper-vigilance intelligente sans égal.

L'intuition sait mieux calculer les probabilités que le formalisme mathématique.

L'intuition du juge vaudra toujours plus que la mise en évidence de l'expert.

Certes il existe, comme en macro-économie, des vérités contre-intuitives.

Mais une fois initiée, une fois ces outils conceptuels assimilés, l'intuition sait mieux les anticiper que la raison.

Cordialement, Fraction.

C'est un véritablement "entraînement" que nous avons à entreprendre au départ d'une recherche par intuition, en cause notre mental profondément raisonneur.

Il est donc indispensable d'associer à l'intuition la logique la plus pure, dénuée d'intentions qui pourraient détourner la conviction intime située au plus profond de soi. La première pensée, celle qui vient "du plus profond de soi" totalement dénuée d'une quelconque forme d'intérêt pour le faux "soi" (l'ego) est la bonne. Le mental sert le fonctionnement de l'ego, l'esprit sert le fonctionnement de l'âme.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Swannie a dit :

C'est un véritablement "entraînement" que nous avons à entreprendre au départ d'une recherche par intuition, en cause notre mental profondément raisonneur.

Il est donc indispensable d'associer à l'intuition la logique la plus pure, dénuée d'intentions qui pourraient détourner la conviction intime située au plus profond de soi. La première pensée, celle qui vient "du plus profond de soi" totalement dénuée d'une quelconque forme d'intérêt pour le faux "soi" (l'ego) est la bonne. Le mental sert le fonctionnement de l'ego, l'esprit sert le fonctionnement de l'âme.

Bonjour,

Le mental est un système de représentation censé être objectif, mais il est vrai que beaucoup le mettent au service de leur ego, sans même s’en rendre compte.

Pour moi, mettre le mental ou le rationnel à son propre service est une corruption.

Mais n’allez pas croire que tous les réalistes et tous les rationnels fonctionnent ainsi.

Cordialement, Fraction.

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
Il y a 4 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

Le mental est un système de représentation censé être objectif, mais il est vrai que beaucoup le mettent au service de leur ego, sans même s’en rendre compte.

Pour moi, mettre le mental ou le rationnel à son propre service est une corruption.

Mais n’allez pas croire que tous les réalistes et tous les rationnels fonctionnent ainsi.

Cordialement, Fraction.

Bien sûr, c'est évident. Tout dépend le fond, la raison d'être, de l'intention.

Une intention venant du coeur, c'est à dire dénuée de tout intérêt personnel, spontanée, sert l'intuition provenant de l'âme via l'esprit. 

Une intention venant du mental, avec intérêt personnel même non conscientisé sur le moment, sert le mental. 

D'où la nécessité de conscientiser toute pensée. Pouvons-nous parler de l'auto-observation de soi ? Le véritable soi (l'être profond) qui observe le faux soi (l'ego) et lui apprend à éliminer "les pollutions" auxquelles fait référence Blaquière dans son message d'entrée ? 

J'ignore s'il sera prêt à l'entendre, son langage est compliqué, tout comme le votre l'est aussi pour moi, mais toute bonne volonté finit par se comprendre, en éliminant tout ce qui l'en empêche.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, Swannie a dit :

Bien sûr, c'est évident. Tout dépend le fond, la raison d'être, de l'intention.

Une intention venant du coeur, c'est à dire dénuée de tout intérêt personnel, spontanée, sert l'intuition provenant de l'âme via l'esprit. 

Une intention venant du mental, avec intérêt personnel même non conscientisé sur le moment, sert le mental. 

D'où la nécessité de conscientiser toute pensée. Pouvons-nous parler de l'auto-observation de soi ? Le véritable soi (l'être profond) qui observe le faux soi (l'ego) et lui apprend à éliminer "les pollutions" auxquelles fait référence Blaquière dans son message d'entrée ? 

J'ignore s'il sera prêt à l'entendre, son langage est compliqué, tout comme le votre l'est aussi pour moi, mais toute bonne volonté finit par se comprendre, en éliminant tout ce qui l'en empêche.

Bonjour,

La transition de l’acteur vers l’observateur (de la pensée) peut être riche d’enseignements, comme vous dites de l’observation de soi.

Savez-vous que si vous vous observez penser formellement et attentivement, et sur une longue période, vous pourrez constater des phénomènes rétroactifs indéniables dans votre expression, du présent vers le passé ?

Cela fait 18 ans que je pratique cet exercice et au début, ça m’a même paru mystique.

La rétroaction est partout mais elle ne peut pas quitter le plan interprétatif, sinon elle devient un traumatisme hallucinatoire.

 

L’ego est effectivement un boulet pour l’objectivité, comme peut l’être le besoin de séduire ou de se prouver, mais comme peuvent l’être également la douleur et le traumatisme.

Le vœu d’abnégation est donc pour moi un préalable de la démarche rationnelle et expérimentale, notamment pour les sciences humaines qui nous touchent de près.

Cordialement, Fraction

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Fraction a dit :

Bonjour,

La transition de l’acteur vers l’observateur (de la pensée) peut être riche d’enseignements, comme vous dites de l’observation de soi.

Savez-vous que si vous vous observez penser formellement et attentivement, et sur une longue période, vous pourrez constater des phénomènes rétroactifs indéniables dans votre expression, du présent vers le passé ?

Cela fait 18 ans que je pratique cet exercice et au début, ça m’a même paru mystique.

La rétroaction est partout mais elle ne peut pas quitter le plan interprétatif, sinon elle devient un traumatisme hallucinatoire.

L’ego est effectivement un boulet pour l’objectivité, comme peut l’être le besoin de séduire ou de se prouver, mais comme peuvent l’être également la douleur et le traumatisme.

Le vœu d’abnégation est donc pour moi un préalable de la démarche rationnelle et expérimentale, notamment pour les sciences humaines qui nous touchent de près.

Cordialement, Fraction

Oui, bien sûr, c'est logique ces phénomènes rétroactifs qui remontent jusqu'aux premiers souvenirs que nous avons gardés, il y a un sens à cela, une raison, faire table rase sur tous les faits qui nous empêchent d'évoluer dans la connaissance de soi, l'interprétation nous est donnée pour que nous fassions cette "grande lessive". Aucun risque de traumatisme hallucinatoire ainsi, puisqu'une fois cette lessive faite, la rétroaction cesse puisque tout a été interprété et "nettoyé".

C'est mystique dans le sens où "tout ce qui est couvert d'un voile est dévoilé, tout ce qui est caché est connu". C'est assez long, mais cela ne m'a pas pris autant d'années puisque j'ai su la raison de cette rétroaction, pourquoi elle était et ce que j'avais à faire.

Ainsi l'ego est effeuillé, comme on effeuille une fleur, passé au crible, afin de le remettre à sa véritable place (serviteur) et donc ne plus en être l'esclave mais le maître. Oui, concernant l'abnégation pour les sciences humaines qui privilégient le corps à l'esprit (et pour d'autres domaines).

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