Éducation non-violente = arnaque du siècle?

il y a 20 minutes, Quasi-Modo a dit :

Je pense qu'on pourra conjuguer les interventions physiques selon différents modes : ça peut être une baffe, une fessée, mais aussi le coin ou simplement rester enfermer dans sa chambre jusqu'à nouvel ordre. La plupart des parents veulent le bien de leur enfant, pas les tabasser, donc je ne comprends pas non plus cette croisade contre les fessées ou les baffes. C'est presque irresponsable en soi de poser un tel débat : parfois il n'y a pas le choix.

Le coin ou enfermer dans sa chambre certes mais est-ce nécessaire de porter des coups? N'y a-t-il aucun autre moyen pour un adulte pour faire respecter des règles à un enfant que de porter des coups? Ils sont une pure violence et peuvent s'avérer dangereux.

il y a 2 minutes, marine10 a dit :

Demande à Claude Halmos. Elle sait tout sur tout.

Je l'appelle Madame Yaka.

Cela risque d'être compliqué car elle est un peu décédée. Mais arrêtons de restreindre la psychologie à la psychanalyse et arrêtons de prétendre tout savoir : parfois la recherche scientifique qui concerne également la psychologie peut nous aider à comprendre le monde.

il y a 3 minutes, CAL26 a dit :

Le coin ou enfermer dans sa chambre certes mais est-ce nécessaire de porter des coups? N'y a-t-il aucun autre moyen pour un adulte pour faire respecter des règles à un enfant que de porter des coups? Ils sont une pure violence et peuvent s'avérer dangereux.

L'objectif du coup porté n'est pas de faire mal, il est de faire respecter une règle qui a été enfreinte ! C'est surtout cela qu'il ne faut pas perdre de vue. C'est plutôt le symbole et/ou l'humiliation qui en ressort qui fait que l'enfant sentira qu'il a dépassé les limites, pas la douleur du coup. Cela dit la plupart du temps porter un coup n'est pas nécessaire, nous sommes bien d'accord : à réserver aux cas extrêmes.

Souvent la méthode du compte à rebours ou faire les gros yeux permet simplement de se faire obéir, mais ça ne fonctionne que si le parent a la possibilité d'intervenir réellement. Un enfant n'obéit pas forcément, même s'il nous aime et qu'il sent que nous lui sommes (du moins en théorie) moralement supérieurs.

Pourquoi vous faites des enfants?

il y a 9 minutes, CAL26 a dit :

Le coin ou enfermer dans sa chambre certes mais est-ce nécessaire de porter des coups? N'y a-t-il aucun autre moyen pour un adulte pour faire respecter des règles à un enfant que de porter des coups? Ils sont une pure violence et peuvent s'avérer dangereux.

Cela risque d'être compliqué car elle est un peu décédée. Mais arrêtons de restreindre la psychologie à la psychanalyse et arrêtons de prétendre tout savoir : parfois la recherche scientifique qui concerne également la psychologie peut nous aider à comprendre le monde.

Décédée ? Tu es sûr ?

il y a 14 minutes, CAL26 a dit :

Comment définirais-tu en détail la "psychologie moderne"? Bon courage car le champ est vaste.

 

Celle où on encourage les gens à se focaliser sur leurs propres ressentis. Où on pousse les gens à s’écouter en premier, à prendre soin de sa petite personne avant tout le reste.

il y a 2 minutes, Quasi-Modo a dit :

L'objectif du coup porté n'est pas de faire mal, il est de faire respecter une règle qui a été enfreinte ! C'est surtout cela qu'il ne faut pas perdre de vue. C'est plutôt le symbole et/ou l'humiliation qui en ressort qui fait que l'enfant sentira qu'il a dépassé les limites, pas la douleur du coup. Cela dit la plupart du temps porter un coup n'est pas nécessaire, nous sommes bien d'accord : à réserver aux cas extrêmes.

Souvent la méthode du compte à rebours ou faire les gros yeux permet simplement de se faire obéir, mais ça ne fonctionne que si le parent a la possibilité d'intervenir réellement. Un enfant n'obéit pas forcément, même s'il nous aime et qu'il sent que nous lui sommes (du moins en théorie) moralement supérieurs.

Je n'ai pas dit que le but des coups portés étaient de faire mal mais ils peuvent faire mal et apprendre la violence à l'enfant comme moyen de communication comme les autres. Comment peut-on sérieusement penser que l'humiliation puisse être un vecteur d'éducation?

il y a 1 minute, Vilaine a dit :

Celle où on encourage les gens à se focaliser sur leurs propres ressentis. Où on pousse les gens à s’écouter en premier, à prendre soin de sa petite personne avant tout le reste.

Là j'en meurs de rire. Mais cette violence m'éduquera peut-être.

il y a 5 minutes, marine10 a dit :

Décédée ? Tu es sûr ?

J'en étais persuadé mais il semblerait que ce soit une erreur. Mais ce n'était pas l'idée principale de ma réponse.

il y a 3 minutes, Vilaine a dit :

Celle où on encourage les gens à se focaliser sur leurs propres ressentis. Où on pousse les gens à s’écouter en premier, à prendre soin de sa petite personne avant tout le reste.

Ça c'est la psychologie du comptoir, la psychologie moderne c'est la psychologie cognitive.
 

il y a 3 minutes, CAL26 a dit :

Je n'ai pas dit que le but des coups portés étaient de faire mal mais ils peuvent faire mal et apprendre la violence à l'enfant comme moyen de communication comme les autres. Comment peut-on sérieusement penser que l'humiliation puisse être un vecteur d'éducation?

Précisément, le fait de cantonner les interventions physiques aux cas extrêmes n'en fait pas un moyen de communication comme les autres : et les enfants le savent très bien. Cette polémique est ridicule, éduquer un enfant sans parfois (le plus rarement possible est le mieux) intervenir physiquement et coercitivement est impossible. L'humiliation sera le plus souvent la cause des pleurs lorsqu'un enfant reçoit une baffe ou une fessée, pas la douleur du coup, et oui c'est une façon d'apprendre qu'on ne franchit pas certaines limites. Mais bon je sais d'avance que, la psychologie humaine étant ce qu'elle est, je ne te convaincrai pas, donc à quoi bon continuer de dialoguer sinon pour me faire passer pour un salaud ?

il y a 2 minutes, riad** a dit :

la psychologie du comptoir, la psychologie moderne 
 

Pléonasme 

Ce sont surtout les psychologues scolaires qui me sortent par les yeux. Ils prétendent donner des leçons aux enseignants alors qu'ils se mettent très rarement en situation, tous comme les Inspecteurs d'ailleurs.

il y a 1 minute, marine10 a dit :

Ce sont surtout les psychologues scolaires qui me sortent par les yeux. Ils prétendent donner des leçons aux enseignants alors qu'ils se mettent très rarement en situation, tous comme les Inspecteurs d'ailleurs.

C'est le cas ici même : ceux qui prétendent qu'il est possible d'éduquer un enfant sans porter de fessée ou de gifle sont dans l'ignorance pure, ou bien parce qu'ils n'ont pas d'enfants, ou bien parce qu'ils réagissent face à une éducation qu'ils ont reçue, en imaginant que parfois ils ont ressenti une injustice suite à une fessée parentale. C'est une des limites d'internet : on peut faire passer celui qui sait pour un abruti ou un salopard alors que je ne connais aucun parent au monde capable d'éduquer un enfant sans jamais intervenir physiquement.

il y a 11 minutes, Quasi-Modo a dit :

Précisément, le fait de cantonner les interventions physiques aux cas extrêmes n'en fait pas un moyen de communication comme les autres : et les enfants le savent très bien. Cette polémique est ridicule, éduquer un enfant sans parfois (le plus rarement possible est le mieux) intervenir physiquement et coercitivement est impossible. L'humiliation sera le plus souvent la cause des pleurs lorsqu'un enfant reçoit une baffe ou une fessée, pas la douleur du coup, et oui c'est une façon d'apprendre qu'on ne franchit pas certaines limites. Mais bon je sais d'avance que, la psychologie humaine étant ce qu'elle est, je ne te convaincrai pas, donc à quoi bon continuer de dialoguer sinon pour me faire passer pour un salaud ?

Non la question n'est pas d'accuser des parents qui donnent une fessée ou une gifle. Le but est la prévention : parce qu'une gifle donnée à un enfant, et qui pourrait sembler anodine , peut provoquer des séquelles cérébrales.

Et intervenir peut effectivement être nécessaire mais en quoi l'humiliation engendrée par des coups portés, même exceptionnellement, le serait? Un adulte aurait-il besoin, même dans des cas extrêmes, de porter des coups pour faire cesser le comportement d'un enfant?

il y a 3 minutes, marine10 a dit :

Ce sont surtout les psychologues scolaires qui me sortent par les yeux. Ils prétendent donner des leçons aux enseignants alors qu'ils se mettent très rarement en situation, tous comme les Inspecteurs d'ailleurs.

Moi je trouve que ce sont les conseillers conjugaux qui sont incompétents. Celui que je vois me conseille d’aller voir ailleurs pour pouvoir me « recentrer ». 

il y a 5 minutes, Vilaine a dit :

Pléonasme  

L'éducation cognitive cherche à améliorer les capacités d'apprentissages et d'adaptations des enfants en se basant sur les dernières découvertes dans le domaine des neurosciences, c'est un chantier en cours, j'espère que vos enfants tireront parti de la psychologie cognitive pour éduquer tes petits enfants.
 

Je pense que l'éducation non-violente est une bonne chose. Ce n'est pas bon pour la confiance de l'enfant que de se faire agresser ou de l'obliger à rester sur sa défensive.

il y a 1 minute, riad** a dit :

L'éducation cognitive cherche à améliorer les capacités d'apprentissages et d'adaptations des enfants en se basant sur les dernières découvertes dans le domaine des neurosciences, c'est un chantier en cours, j'espère que vos enfants tireront parti de la psychologie cognitive pour éduquer tes petits enfants.
 

Traduction: « l’éducation cognitive consiste à filer un iPad aux enfants ».

On n'éduque pas un enfant à coups de baffes. Il s'en prend seulement une quand il franchit une certaine ligne entre l'attitude irrespectueuse et le respect.

Dans ce cas, il comprend très vite.

C'est le siecle de l'enfant roi ( depuis Dolto)

ça peut pas amener de grands resultats, c'est sur que l'on est loin de l'education a la spartiate, on reverra plus le temps ou 300 hommes ont pu contenir une armée 1000 fois plus nombreuse.

il y a 4 minutes, hell-spawn a dit :

C'est le siecle de l'enfant roi ( depuis Dolto)

ça peut pas amener de grands resultats, c'est sur que l'on est loin de l'education a la spartiate, on reverra plus le temps ou 300 hommes ont pu contenir une armée 1000 fois plus nombreuse.

Sans remonter si loin : que dire de cette éducation allemande dont la violence salvatrice a été si bien illustrée dans le ruban blanc de Michael Haneke, engendrant, dès les années 1930, des êtres sportifs, ambitieux et sachant si bien stocker des corps humains.