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Le "mal" peut-il se surpasser ?


InstantEternité

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Invité narcejo
Invités, Posté(e)
Invité narcejo
Invité narcejo Invités 0 message
Posté(e)

Oui.... non. Sinon les auteurs ne seraient jamais punis. Or, les procès ont une fonction de catharsis, entre autres, et des névroses (pas toutes) se traitent seulement à partir de là. 

La pression sociale n'est pas nécessairement, exclusivement l'équivalent de la notion de pensée politiquement correcte, ça va bien au-delà. Même si Aristote pensait pas forcément à cela quand il écrivait que l'homme est un animal.

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Membre, 65ans Posté(e)
Gattaca Membre 1 761 messages
Forumeur inspiré‚ 65ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Blaquière a dit :

D'ailleurs, on est d'autant plus heureux que les autres sont malheureux... :mef2:?

Là je crois que j'ai dit un bêtise !

Non ce n'est pas une bêtise. C'est cette impuissance face aux drames qui nous fascine, tel notre voyeurisme impuissant devant un accident . C'est une façon pour chacun d'exorciser ses peurs, ses traumatismes, comme un genre de catharsis. 

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Membre, Slkpax, 154ans Posté(e)
Slkpax Membre 1 406 messages
154ans‚ Slkpax,
Posté(e)
Il y a 20 heures, InstantEternité a dit :

La notion du surhomme chez Nietzsche beaucoup la connaisse et on sait ce que c’est. Le surhumain est le sens de la terre, celui qui se base sur ses instincts et ses propres ressources à l’intérieur de lui-même et qui ne croit pas à l’au-delà, celui qui pose ses propres valeurs et qui est créatif ayant la volonté de puissance la plus intense. Vivant au présent et adhérant au concept de l’éternel retour du même. En gros le surhomme est un humain « naturel » comme il doit normalement exister, sans complexes et sans les contraintes artificielles de la société moderne.

Maintenant dans le contexte religieux, il existe également la notion de surpassement de soi dans le sens où un homme pieux deviendrait tellement bon qu’il pourrait atteindre le stade de l’homme « saint » : En gros le saint est le surhomme du religieux.

Mais d’après ce que j’en sais, je n’ai jamais entendu parler d’un surpassement du mal ou du mauvais sur lui-même. Sans parler de la hiérarchisation des démons bibliques (démonologie), je réfléchissais au pourquoi de cela ? Pourquoi le mal ne peut-il pas comme l’humain naturel ou l’homme religieux (pieux) se surpasser mais ne pas dans le sens où il ferait encore plus le mal sur terre (!) mais dans le sens ou il s'affranchirait de lui-même.

L'homme saint et le surhomme veulent en fin de compte leur propre destruction alors que le mal veut simplement sa propre conservation...

N’est-ce pas parce que le mal en se surpassant ne serait plus ce qu’il est et perdrait son essence même ? C’est-à-dire un peu comme en maths « moins dans moins » devient « plus ».

 

Il y a 20 heures, InstantEternité a dit :

La notion du surhomme chez Nietzsche beaucoup la connaisse et on sait ce que c’est. Le surhumain est le sens de la terre, celui qui se base sur ses instincts et ses propres ressources à l’intérieur de lui-même et qui ne croit pas à l’au-delà, celui qui pose ses propres valeurs et qui est créatif ayant la volonté de puissance la plus intense. Vivant au présent et adhérant au concept de l’éternel retour du même. En gros le surhomme est un humain « naturel » comme il doit normalement exister, sans complexes et sans les contraintes artificielles de la société moderne.

Maintenant dans le contexte religieux, il existe également la notion de surpassement de soi dans le sens où un homme pieux deviendrait tellement bon qu’il pourrait atteindre le stade de l’homme « saint » : En gros le saint est le surhomme du religieux.

Mais d’après ce que j’en sais, je n’ai jamais entendu parler d’un surpassement du mal ou du mauvais sur lui-même. Sans parler de la hiérarchisation des démons bibliques (démonologie), je réfléchissais au pourquoi de cela ? Pourquoi le mal ne peut-il pas comme l’humain naturel ou l’homme religieux (pieux) se surpasser mais ne pas dans le sens où il ferait encore plus le mal sur terre (!) mais dans le sens ou il s'affranchirait de lui-même.

L'homme saint et le surhomme veulent en fin de compte leur propre destruction alors que le mal veut simplement sa propre conservation...

N’est-ce pas parce que le mal en se surpassant ne serait plus ce qu’il est et perdrait son essence même ? C’est-à-dire un peu comme en maths « moins dans moins » devient « plus ».

   Gentil lecteur de Nietzche, je m'étais dit que je devrais lire, il-y-a de cela quelques jours.

   Plonger dans les entrailles d'un Maitre fou, pourquoi pas?

   L'homme saint s'affranchit du mal au prix d 'innombrables tortures spirituelles.

   L'homme Saint souffre.

 Venons en au Surhomme: Uber Mensch

  Quelle pitié nous autres humains avons nous pour ce concept ignoble.

  Le Mal s'est découvert, il a frappé, détruit, terrorisé, exterminé, le Mal.... et il continue à le faire, à la minute où

  nous lisons ceci.

  PFFF...  Le mal ne peut jamais surpasser son essence.

    Il est là, et alors? ce con de Nietzche, mort fou, n'a rien à nous enseigner sur le mal.

  Nous n'avons pas besoin de surhommes (über menschen)

 Nous avons besoin de gens qui captent le mal et qui , avec leur force, leurs convictions le combattent et enfin le transforment en BIEN.

  Slkpax

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Membre, 44ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Slkpax a dit :

 

   Gentil lecteur de Nietzche, je m'étais dit que je devrais lire, il-y-a de cela quelques jours.

   Plonger dans les entrailles d'un Maitre fou, pourquoi pas?

   L'homme saint s'affranchit du mal au prix d 'innombrables tortures spirituelles.

   L'homme Saint souffre.

 Venons en au Surhomme: Uber Mensch

  Quelle pitié nous autres humains avons nous pour ce concept ignoble.

  Le Mal s'est découvert, il a frappé, détruit, terrorisé, exterminé, le Mal.... et il continue à le faire, à la minute où

  nous lisons ceci.

  PFFF...  Le mal ne peut jamais surpasser son essence.

    Il est là, et alors? ce con de Nietzche, mort fou, n'a rien à nous enseigner sur le mal.

  Nous n'avons pas besoin de surhommes (über menschen)

 Nous avons besoin de gens qui captent le mal et qui , avec leur force, leurs convictions le combattent et enfin le transforment en BIEN.

  Slkpax

Mais Nietzsche était lui même un saint homme d'après votre concept : il n'a pas arrêté de souffrir dans sa vie privée et a fini mort fou !

Mais cela pourtant ne l'a pas empêché de nous faire cadeau de son BIEN le plus cher c'est à dire de sa pensée et il n'avait que cela à offrir à l'humanité. Il nous l'a annoncé fièrement sa bonne nouvelle : l’avènement du surhumain.

Et oui je suis d'accord avec vous, nous avons besoin des gens qui captent le mal qui le combattent avec force, et bien Nietzsche en est un ! Le mal dont souffre l'humanité entière n'est pas la peur qu'ont certains du concept du surhumain mais justement c'est cette peur elle même, ce complexe, ce refus de changement qui est en eux qui est le véritable mal de notre temps. Car en effet il est toujours plus facile de faire partie du troupeau et surtout de le suivre sans se poser de question...

Un avis personnel que j'ai : il m'est tellement incompréhensible pour moi que les gens ne puisse pas comprendre ce qu'est le véritable surhomme Nietzschéen et je sais que c'est à cause de ce fléau de l'histoire qu'ont été les nazis. Je sais que c'est à cause de cela que les gens n'aiment pas Nietzsche et sa pensée. Mais comment doit-on le dire : le surhomme n'est pas la bête blonde des nazis !!!

Et je vais vous le dire : lorsqu'il ne reste plus rien à l'humain, lorsque son dieu même l'abandonne, il ne peut finalement que compter sur lui même et sur ses propres ressources. Oui c'est pas facile car on a tendance à se laisser aller mais s'il fallait prendre décision d'agir le destin de l’humanité ne passera que par ses propres mains : le surpassement de soi et l'avènement du surhomme.

Pour finir, le surhomme n'est pas quelque chose d'inaccessible, le surhomme (ubermensch) n'est en fin de compte que l'être humain tel qu'il doit être, tel qu'il doit exister, l'enfant quand il est né il est déjà un ubermensch Nietzschéen et malheureusement c'est la société et l'éducation qu'il subit de manière générale qui l'en éloigne. Mais nous avons toujours la possibilité de "devenir ce qu'on est"...

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

C'est un étrange paradoxe qui fait que c'est la société qui fait de l'homme, un homme et que c'est aussi elle qui le corrompt.

Sans la société, pas d'homme et à cause de la société, l'homme ne tient pas ses promesses...

Nous ne devons être qu'à une étape intermédiaire ?... On va dire ça !

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, narcejo a dit :

Oui.... non. Sinon les auteurs ne seraient jamais punis. Or, les procès ont une fonction de catharsis, entre autres, et des névroses (pas toutes) se traitent seulement à partir de là. 

La pression sociale n'est pas nécessairement, exclusivement l'équivalent de la notion de pensée politiquement correcte, ça va bien au-delà. Même si Aristote pensait pas forcément à cela quand il écrivait que l'homme est un animal.

Et en quoi consiste la punition, a faire du mal parce qu'on nous a fait mal et ceux qui font du mal, le font peut être parceque simplement ils ont mal. Ce serait un cercle vicieux. La seule chose que l'on peut demander quand quelqu'un fait du mal, c'est qu'il répare et s'excuse dans le sens que cela ne sera pas une habitude.

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Invité narcejo
Invités, Posté(e)
Invité narcejo
Invité narcejo Invités 0 message
Posté(e)

Peut-être la Sémantique générale favoriserait-elle l'émergence des surhommes ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_du_Ā

 

J'ai lu ces livres, et à vrai dire la discussion m'y fait penser sur certains aspects.

En revanche, je prétends pas avoir tout compris, par exemple le détachement par rapport à la philosophie aristotélicienne.

L'idéal serait une planète Vénus telle que vue par l'auteur du roman, et dans ses post-face il prend soin de prévenir ses lecteurs que, d'après lui, c'est pas pour demain.

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Membre, 44ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Blaquière a dit :

C'est un étrange paradoxe qui fait que c'est la société qui fait de l'homme, un homme et que c'est aussi elle qui le corrompt.

Ne soyez pas naïf : tout a un prix ! ..................... et je n'en dis pas plus parce que j'en ai marre ....................

:) 

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

 

 

SOURATE 18 
AL-KAHF (LA CAVERNE)(1) 

110 versets 
Pré-hég. nº 69

 

19. Et c’est ainsi que Nous les ressuscitâmes, afin qu’ils s’interrogent entre eux. L’un parmi eux dit: «Combien de temps avez-vous demeuré là?» Ils dirent: «Nous avons demeuré un jour ou une partie d’un jour». D’autres dirent: «Votre Seigneur sait mieux combien [de temps] vous y avez demeuré. Envoyez donc l’un de vous à la ville avec votre argent que voici, pour qu’il voie quel aliment est le plus pur et qu’il vous en apporte de quoi vous nourrir. Qu’il agisse avec tact; et qu’il ne donne l’éveil à personne sur vous.

 

SOURATE 25 
AL FURQĀNE (LE DISCERNEMENT)(1) 

77 versets 
Pré-hég. nº 42


52. N’obéis donc pas aux infidèles; et avec ceci (le Coran), lutte contre eux vigoureusement.
 

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  • 4 semaines après...
Membre, Slkpax, 154ans Posté(e)
Slkpax Membre 1 406 messages
154ans‚ Slkpax,
Posté(e)
Le 23/03/2019 à 00:58, InstantEternité a dit :

Le mal dont souffre l'humanité entière n'est pas la peur qu'ont certains du concept du surhumain mais justement c'est cette peur elle même, ce complexe, ce refus de changement qui est en eux qui est le véritable mal de notre temps.

   Je respecte votre Nietzschéen concept, mais , ne l'avez vous pas compris, l'homme est en train de se recréer.

  Il n'en n'a rien à faire de ce bon vieux philosophe ranci. Il crée l'intelligence artificielle, pour le meilleur et pour le pire, c'est lui, le vulgaire SAPIENS SAPIENS ce Titan aux pieds d'argile qui crée. Il n'a nul besoin d'être übermench pour aller au devant de son destin. Cette conception n'est que   mépris de l'homme.

 Le surhomme, c'est l'homme.

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Membre, 34ans Posté(e)
Fumolow Membre 34 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

Aller par delà le bien et le mal, c'est en fait postuler d'une position presque scientifique envers l'humain. Le bien et le mal ne sont que des concepts anthropomorphiques et en plus temporel (il fut un temps où le sacrifice d'humains étaient perçus comme bon, ou le cannibalisme dans certaines tribus,etc...). Et quand bien même on supposerait que l'Univers lui-même ou une autre force transcendantale aurait un concept de bien et de mal, rien ne nous dit qu'il serait perçu comme l'humain le perçoit.

C'est cela en soit le Surhomme de Nietzsche, c'est quitter cette vision morale pour y aborder une vision de cause/conséquence. Il ne s'agit plus de dire si cela est bien ou non, mais d'analyser la situation afin d'en comprendre comment elle est arrivé et qu'est-ce qu'elle aura pour conséquence.

C'est pour cela que pour Nietzsche la puissance de l'humain se trouve dans ses choix et ses actes. Car ces derniers sont déterminés par ce qu'il est, et ce qu'il a vécu, et déterminera par la suite ce qu'il sera. Au-delà de tout concept de bien et de mal.

Donc je pense que l'on peut dire que certains peuvent se surpasser dans le mal, car en fait on peut à la fois être dans ce concept de Surhomme Nietzschéen, mais faire d'un point de vue anthropomorphique et moral des choses bonnes ou mauvaises.
Par exemple une personne qui fera choix de faire un acte juger mauvais, de façon réfléchit, en vue d'obtenir quelque chose, peu importe, rentre dans ce concept de Surhomme, car il n'agit plus au travers de valeurs morales, mais au travers d'un jugement analytique.

Ce qui détermine peut être le mal dans la norme, et le mal chez le Surhomme de Nietzsche est la différence peut être que dans le premier cas il est inconscient alors que dans le second il serait parfaitement conscient et réfléchit.
Bien que dans Ainsi parlait Zarathoustra, il me semble que lui-même revient justement là dessus en disant que ces Surhomme devraient justement se battre contre cette dernière partie de l'humanité qui aurait accepté cette nouvelle façon de voir, mais qui ne s'en servirait pas au profit de l'humanité.

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Membre, 44ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Slkpax a dit :

   Je respecte votre Nietzschéen concept, mais , ne l'avez vous pas compris, l'homme est en train de se recréer.

  Il n'en n'a rien à faire de ce bon vieux philosophe ranci. Il crée l'intelligence artificielle, pour le meilleur et pour le pire, c'est lui, le vulgaire SAPIENS SAPIENS ce Titan aux pieds d'argile qui crée. Il n'a nul besoin d'être übermench pour aller au devant de son destin. Cette conception n'est que   mépris de l'homme.

 Le surhomme, c'est l'homme.

Je ne suis pas d'accord avec vous. Le surhomme n'est certainement pas l'homme d'aujourd'hui qui lui est un nihiliste et ce qu'on appel le "dernier homme" !

Et concernant vos prouesses technologiques (intelligence artificielle par exemple) : Vous n'imaginez pas à quel point elles pourront être encore plus magnifiques si elles étaient créée avec un esprit de surhumain !

Vous voyez, je pense encore une fois que les gens ne comprennent pas ce qu'est le surhumain Nietzschéen, c'est l'homme libéré de toutes ses contraintes artificielles, c'est l'humain avec son potentiel naturel et illimité.

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Membre, 44ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Fumolow a dit :

Aller par delà le bien et le mal, c'est en fait postuler d'une position presque scientifique envers l'humain. Le bien et le mal ne sont que des concepts anthropomorphiques et en plus temporel (il fut un temps où le sacrifice d'humains étaient perçus comme bon, ou le cannibalisme dans certaines tribus,etc...). Et quand bien même on supposerait que l'Univers lui-même ou une autre force transcendantale aurait un concept de bien et de mal, rien ne nous dit qu'il serait perçu comme l'humain le perçoit.

C'est cela en soit le Surhomme de Nietzsche, c'est quitter cette vision morale pour y aborder une vision de cause/conséquence. Il ne s'agit plus de dire si cela est bien ou non, mais d'analyser la situation afin d'en comprendre comment elle est arrivé et qu'est-ce qu'elle aura pour conséquence.

C'est pour cela que pour Nietzsche la puissance de l'humain se trouve dans ses choix et ses actes. Car ces derniers sont déterminés par ce qu'il est, et ce qu'il a vécu, et déterminera par la suite ce qu'il sera. Au-delà de tout concept de bien et de mal.

Donc je pense que l'on peut dire que certains peuvent se surpasser dans le mal, car en fait on peut à la fois être dans ce concept de Surhomme Nietzschéen, mais faire d'un point de vue anthropomorphique et moral des choses bonnes ou mauvaises.
Par exemple une personne qui fera choix de faire un acte juger mauvais, de façon réfléchit, en vue d'obtenir quelque chose, peu importe, rentre dans ce concept de Surhomme, car il n'agit plus au travers de valeurs morales, mais au travers d'un jugement analytique.

Ce qui détermine peut être le mal dans la norme, et le mal chez le Surhomme de Nietzsche est la différence peut être que dans le premier cas il est inconscient alors que dans le second il serait parfaitement conscient et réfléchit.
Bien que dans Ainsi parlait Zarathoustra, il me semble que lui-même revient justement là dessus en disant que ces Surhomme devraient justement se battre contre cette dernière partie de l'humanité qui aurait accepté cette nouvelle façon de voir, mais qui ne s'en servirait pas au profit de l'humanité.

J'apprécie ce que vous écrivez.

Simplement je voudrais partager mon point de vu sur sur un point : Le fait d'agir par de là le bien et le mal ne peut pas, à mon avis, nous conduire à effectuer des actes mauvais ou contraire à la nature. Macroscopiquement parlant, le surhomme Nietzschéen est en parfaite harmonie avec l'univers, il ne fait qu'un avec lui et il sera l'expression même des lois de la nature ou cosmiques... Ce qui fera que le surhomme, en fin de compte, ne peut pas effectuer des actes mauvais ou jugés mauvais par les hommes.

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Membre, Docteur Honoris Causa es "Patati & Patata ...", 62ans Posté(e)
BadKarma Membre 15 153 messages
62ans‚ Docteur Honoris Causa es "Patati & Patata ...",
Posté(e)

Oui, le mal peut se surpasser, il lui suffit de s' acheminer sur cette voie pavée des bonnes intentions, selon Saint Bemard (à ne pas confondre avec l' autre sympathique canidé)...

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Membre, 34ans Posté(e)
Fumolow Membre 34 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, InstantEternité a dit :

J'apprécie ce que vous écrivez.

Simplement je voudrais partager mon point de vu sur sur un point : Le fait d'agir par de là le bien et le mal ne peut pas, à mon avis, nous conduire à effectuer des actes mauvais ou contraire à la nature. Macroscopiquement parlant, le surhomme Nietzschéen est en parfaite harmonie avec l'univers, il ne fait qu'un avec lui et il sera l'expression même des lois de la nature ou cosmiques... Ce qui fera que le surhomme, en fin de compte, ne peut pas effectuer des actes mauvais ou jugés mauvais par les hommes.

Je ne sais, cela sous-tendrait que l'Univers lui-même œuvre pour son propre bien ?

Par exemple si demain nous apprenons qu'un météore arrive droit sur nous et qu'il est si gros et rapide que cela signera la fin de toute vie sur terre (et non sur Terre, je précise). Comment aborderons-nous cela ? Pour beaucoup nous nous demanderons naturellement qu'est-ce qui fait que l'on subit cela. Voir pour certains cela pourrait être le synonyme de l'apocalypse.
Et pourtant il y a des millions d'années, c'est un phénomène similaire qui aura permis notre existence en tuant les dinosaures permettant aux mammifères de se développer.

Où est le bon et le mauvais ici ? Nulle part en soit, la destruction de millions d'êtres vivants pour l'apparition de millions d'autres.

Je pense que c'est cela aller par delà le bien et le mal, c'est reconnaître aussi que la destruction, puisse parfois amener de nouvelles choses .
Une expérience philosophique connu démontre ce genre de comportement, notamment avec l'expérience du train. Imaginez que vous êtes à un aiguillage, un train arrive, à droite il y a un bébé sur les rails, à gauche il y a 5 personnes très âgées, et c'est vous qui devez décider qui sacrifier en dirigeant l'aiguillage.
D'un point de vue morale, la situation ne peut qu'être en partie mauvaise, car quoiqu'il en soit nous allons devoir tuer soit un bébé soit 5 personnes âgées. Mais lorsque l'on dépasse cette morale, on pèse le pour et le contre, et l'on se dit que ces personnes très âgées ont déjà vécu et qu'elles sont déjà proche de la mort, alors que cet enfant peut être à toute les chances de mener sa vie.
Maintenant imaginons que exactement la même situation, mais cette fois-ci ce n'est plus 5 personnes très âgées, mais de jeunes adultes de 30 ans. Il y a de grande chance de fait que nous ne considérions plus la situation du même point de vue.
Tout comme si à la place de gérer l'aiguillage pour changer de direction le train, il n'y a plus d'aiguillage mais soit je fais le choix de pousser des personnes proches sous le train en vue de le faire dérailler et ainsi sauvé les personnes qui sont sur les rails. Ici l'acte de devoir pousser des êtres humains pour en sauver d'autres pour nous mener une nouvelle fois à une nouvelle vision de la situation, etc...

Ce qui me pose soucis dans cette interprétation de son concept, c'est qu'en soit on postule que le Surhomme ferait le "bon" pour l'Univers, il ne serait donc plus par delà le bien et le mal, mais seulement par delà son individualité peut être. D'autant que cela suppose une nouvelle fois qu'il y aurait un concept morale propre à l'Univers, or dans sa vision rien n'a de sens y compris l'Univers, ce qui de fait rend impossible toute position qui chercherait un "meilleure", mais donne raison à un rapport de cause/conséquences et surtout du choix de nos actes.

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Membre, 44ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Fumolow a dit :

Je ne sais, cela sous-tendrait que l'Univers lui-même œuvre pour son propre bien ?

Par exemple si demain nous apprenons qu'un météore arrive droit sur nous et qu'il est si gros et rapide que cela signera la fin de toute vie sur terre (et non sur Terre, je précise). Comment aborderons-nous cela ? Pour beaucoup nous nous demanderons naturellement qu'est-ce qui fait que l'on subit cela. Voir pour certains cela pourrait être le synonyme de l'apocalypse.
Et pourtant il y a des millions d'années, c'est un phénomène similaire qui aura permis notre existence en tuant les dinosaures permettant aux mammifères de se développer.

Où est le bon et le mauvais ici ? Nulle part en soit, la destruction de millions d'êtres vivants pour l'apparition de millions d'autres.

Je pense que c'est cela aller par delà le bien et le mal, c'est reconnaître aussi que la destruction, puisse parfois amener de nouvelles choses .
Une expérience philosophique connu démontre ce genre de comportement, notamment avec l'expérience du train. Imaginez que vous êtes à un aiguillage, un train arrive, à droite il y a un bébé sur les rails, à gauche il y a 5 personnes très âgées, et c'est vous qui devez décider qui sacrifier en dirigeant l'aiguillage.
D'un point de vue morale, la situation ne peut qu'être en partie mauvaise, car quoiqu'il en soit nous allons devoir tuer soit un bébé soit 5 personnes âgées. Mais lorsque l'on dépasse cette morale, on pèse le pour et le contre, et l'on se dit que ces personnes très âgées ont déjà vécu et qu'elles sont déjà proche de la mort, alors que cet enfant peut être à toute les chances de mener sa vie.
Maintenant imaginons que exactement la même situation, mais cette fois-ci ce n'est plus 5 personnes très âgées, mais de jeunes adultes de 30 ans. Il y a de grande chance de fait que nous ne considérions plus la situation du même point de vue.
Tout comme si à la place de gérer l'aiguillage pour changer de direction le train, il n'y a plus d'aiguillage mais soit je fais le choix de pousser des personnes proches sous le train en vue de le faire dérailler et ainsi sauvé les personnes qui sont sur les rails. Ici l'acte de devoir pousser des êtres humains pour en sauver d'autres pour nous mener une nouvelle fois à une nouvelle vision de la situation, etc...

Ce qui me pose soucis dans cette interprétation de son concept, c'est qu'en soit on postule que le Surhomme ferait le "bon" pour l'Univers, il ne serait donc plus par delà le bien et le mal, mais seulement par delà son individualité peut être. D'autant que cela suppose une nouvelle fois qu'il y aurait un concept morale propre à l'Univers, or dans sa vision rien n'a de sens y compris l'Univers, ce qui de fait rend impossible toute position qui chercherait un "meilleure", mais donne raison à un rapport de cause/conséquences et surtout du choix de nos actes.

Ne soyez pas fataliste. Je considère vos 2 exemples (météore et train) comme des exemples "extrêmes".

Je pense que le surhumain est en parfaite harmonie avec l'univers dans le sens où il est en parfaite harmonie avec la nature et plus précisément avec la nature terrestre. Le surhomme se base sur ses instincts qui sont des éléments purement naturels. Voyez-vous je parle d'une manière globale et macroscopique

Après c'est sûr que dans le détail par exemple dans les relations des hommes entre eux il faudra que le surhumain réinvente beaucoup beaucoup de chose. Mais vu que justement la créativité est la qualité première du surhumain, cela ne doit pas lui poser de problèmes.

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Membre, 70ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 818 messages
Mentor‚ 70ans‚
Posté(e)
à l’instant, InstantEternité a dit :

Le surhomme se base sur ses instincts qui sont des éléments purement naturels.

Quels sont donc ces fameux instincts ? (Naturels... Il y en aurait-il d'autres ?) 

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Membre, 34ans Posté(e)
Fumolow Membre 34 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, InstantEternité a dit :

Ne soyez pas fataliste. Je considère vos 2 exemples (météore et train) comme des exemples "extrêmes".

Je pense que le surhumain est en parfaite harmonie avec l'univers dans le sens où il est en parfaite harmonie avec la nature et plus précisément avec la nature terrestre. Le surhomme se base sur ses instincts qui sont des éléments purement naturels. Voyez-vous je parle d'une manière globale et macroscopique

Après c'est sûr que dans le détail par exemple dans les relations des hommes entre eux il faudra que le surhumain réinvente beaucoup beaucoup de chose. Mais vu que justement la créativité est la qualité première du surhumain, cela ne doit pas lui poser de problèmes.

J'entends que l'exemple du météore peut être extrême, en revanche celui du train ne l'est pas réellement, il ne vise pas à dépeindre une situation extrême, mais comment une situation impact nos choix. C'est pour cela qu'en fonction du scénario choisit, cela peut mettre en lumière différent comportements notamment lié entre une analyse objective et un point de vue morale.

Et je ne suis pas fataliste, ce ne sont que des expériences et non une croyance, afin de justement questionner ce rapport à la croyance.

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Membre, 44ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, Maroudiji a dit :

Quels sont donc ces fameux instincts ? (Naturels... Il y en aurait-il d'autres ?) 

Il s'agit en fait de la notion de la volonté de puissance. La volonté de puissance c'est le rapport des forces internes chez un un humain. Si vous voulez ces forces internes, qui sont en d'autres mots les instincts, sont en contradiction les unes contre les autres à l'intérieur de l'esprit humain et le rapport ou la structure qu'il y a entre l'ensemble de ces forces en opposition constitue la volonté de puissance de l'être.

Par exemple, le besoin d'avoir des contacts avec les autres humain (société) est bien instinctive chez l'humain. Il s'agit là d'une force interne à l'homme. D'un autre côté le besoin de liberté et d'indépendance et je dirais dans une certaine mesure le besoin de se trouver avec soi même dans la solitude est une autre force instinctive chez l'humain. Ces deux forces internes (besoin de contact et besoin d'indépendance) vont l'une à l'encontre de l'autre. Cette interaction entre ces deux forces constitue pour moi un composant de la volonté de puissance chez l'humain.

Il y en a d'autre des forces internes comme le besoin de se nourrir, les besoins sexuels ou le besoin d'amour, auxquels s'applique le même schéma, c'est à dire des forces internes qui vont à l'encontre de ces instincts là. La volonté de puissance c'est la structure finale qui résulte de cet ensemble de rapports de forces/instincts.

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Membre, 70ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 818 messages
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à l’instant, InstantEternité a dit :

Il y en a d'autre des forces internes comme le besoin de se nourrir, les besoins sexuels ou le besoin d'amour, 

Besoins et forces ne sont pas des instincts. Un instinct c'est un pattern qui fait que la plupart des animaux sont capables d'utiliser des comportements structurés et complexes rapidement sans l'intelligence et l'éducation nécessaires pour les accomplir. 

Les humains, à la différence, doivent apprendre. L'amour, par exemple, ou la gentillesse doivent être transmis par des parents pour en bénéficier et les reproduire. Un bébé femelle ou mâle n'a pas d'instinct. Cela lui prend des années pour apprendre ce qu'il doit manger ou pas.

Le chat le devine rapidement. C'est cela l'instinct. Pas la poussée sexuelle qui l'habite et qui se fera sentir plus tard. Il n'aura pas besoin d'apprendre à faire des bébés. L'homme, oui. 

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