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La haute bourgeoisie ne pardonnera pas d'avoir eu peur

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)
il y a 12 minutes, elbaid a dit :

c'est pourquoi le sujet du nombres de victimes dans une révolution n'a aucune importance .... c'est un détail .

C'est une phrase imbécile, non réfléchie,  et que je n'aime pas parce que, en plus, elle me rappelle un sinistre individu. ..

On dirait du Robespierre tout craché. Fais gaffe : tu sais ce qu'il est advenu de Robespierre ?

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il y a 4 minutes, jacky29 a dit :

mais ça va pas, béluga! le gaz! mais tu penses à ses voisins immédiats, il suffit d'un appel téléphonique ou d'un coup de sonnette à la porte pour que cela fasse "boum" dans le quartier!!! dis-lui qu'une corde fait le travail sans pour autant risquer d'homicider voisins et amis. :D

T'as raison, j'y avais pas pensé!

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)

« La révolution des principes tue Dieu dans la personne de son représentant. La révolution du XXe siècle tue ce qui reste de Dieu dans les principes eux-mêmes, et consacre le nihilisme historique. Quelles que soient ensuite les voies empruntées par ce nihilisme, dés l’instant où il veut créer dans le siècle, hors de toute règle morale, il bâtit le temple de César. Choisir l’histoire, et elle seule, c’est choisir le nihilisme contre les enseignements de la révolte elle-même. Ceux qui se ruent dans l’histoire au nom de l’irrationnel, criant qu’elle n’a aucun sens, rencontrent la servitude et la terreur et débouchent dans l’univers concentrationnaire. Ceux qui s’y lancent en prêchant sa rationalité absolue rencontrent servitude et terreur, et débouchent dans l’univers concentrationnaire […]. Il n’est pas juste d’identifier les fins du fascisme et du communisme russe. Le premier figure l’exaltation du bourreau par le bourreau lui-même. Le second, plus dramatique, l’exaltation du bourreau par les victimes. Le premier n’a jamais rêvé de libérer tout l’homme, mais seulement d’en libérer quelques-uns en subjuguant les autres. Le second, dans son principe le plus profond, vise à libérer tous les hommes en les asservissant tous, provisoirement. Il faut lui reconnaître la grandeur de l’intention. Mais il est juste, au contraire, d’identifier leurs moyens avec le cynisme politique qu’ils ont puisé tous deux à la même source, le nihilisme moral.[…]

La révolution, obéissant au nihilisme, s’est retournée en effet contre ses origines révoltées. L’homme qui haïssait la mort et le dieu de la mort, qui désespérait de la survivance personnelle, a voulu se délivrer dans l’immortalité de l’espèce. Mais tant que le groupe ne domine pas le monde, tant que l’espèce n’y règne pas, il faut encore mourir. Le temps presse alors, la persuasion demande le loisir, l’amitié une construction sans fin : la terreur reste dans le plus court chemin de l’immortalité. Mais ces extrêmes perversions crient, en même temps, la nostalgie de la valeur révoltée primitive. La révolution contemporaine qui prétend nier toute valeur est déjà, en elle-même, un jugement de valeur. L’homme, par elle, veut régner. Mais pourquoi régner si rien n’a de sens ? Pourquoi l’immortalité, si la face de la vie est affreuse ? Il n’y a pas de pensée absolument nihiliste sinon, peut-être, dans le suicide, pas plus qu’il n’y a de matérialisme absolu. La destruction de l’homme affirme encore l’homme. La terreur et les camps de concentration sont les moyens extrêmes que l’homme utilise pour échapper à la solitude. La soif d’unité doit se réaliser, même dans la fosse commune. S’ils tuent des hommes, c’est qu’ils refusent la condition mortelle et veulent l’immortalité pour tous. Ils se tuent alors d’une certaine manière. Mais ils prouvent en même temps qu’ils ne peuvent se passer de l’homme, ils assouvissent une affreuse faim de fraternité .  » La créature doit avoir une joie et, quand elle n’a pas de joie, il lui faut une créature.  » Ceux qui refusent la souffrance d’être et de mourir veulent alors dominer. «  La solitude, c’est le pouvoir  », dit Sade. Le pouvoir, aujourd’hui, pour des milliers de solitaires, parce qu’il signifie la souffrance de l’autre, avoue le besoin de l’autre. La terreur est l’hommage que de haineux solitaires finissent par rendre à la fraternité des hommes.

Mais le nihilisme, s’il n’est pas, essaie d’être et cela suffit à déserter le monde. Cette fureur a donné à notre temps son visage repoussant. La terre de l’humanisme est devenue cette Europe, terre inhumaine. Mais ce temps est le nôtre, et comment le renier ? Si notre histoire est notre enfer, nous ne saurions en détourner la face. Cette horreur ne peut être éludée, mais assumée pour être dépassée, par ceux-là mêmes qui l’ont vécue dans la lucidité, non par ceux qui, l’ayant provoquée, se croient en droit de prononcer le jugement. Une telle plante n’a pu jaillir en effet que sur un épais terreau d’iniquités accumulées. Dans l’extrémité d’une lutte à mort où la folie du siècle mêle indistinctement les hommes, l’ennemi reste le frère ennemi. Même dénoncé dans ses erreurs, il ne peut être ni méprisé, ni haï : le malheur est aujourd’hui la patrie commune, le seul royaume terrestre qui ait répondu à la promesse.[…]

Il ne nous reste plus d’ailleurs qu’à renaître ou à mourir. Si nous sommes à ce moment où la révolte parvient à sa contradiction la plus extrême en se niant elle-même, elle est alors contrainte de périr avec le monde qu’elle a suscité ou de retrouver une fidélité et un nouvel élan. Avant d’aller plus loin, il faut au moins mettre au clair cette contradiction. Elle n’est pas bien définie lorsqu’on dit, comme nos existentialistes par exemple, qu’il y a progrès de la révolte à la révolution et que le révolté n’est rien s’il n’est pas révolutionnaire. La contradiction est, en réalité, plus serrée. Le révolutionnaire est en même temps révolté ou alors il n’est plus révolutionnaire, mais policier et fonctionnaire qui se tourne contre la révolte. Mais s’il est révolté, il finit par se dresser contre la révolution. Si bien qu’il n’y a pas progrès d’une attitude à l’autre, mais simultanéité et contradiction sans cesse croissante. Tout révolutionnaire finit en oppresseur ou en hérétique. Dans l’univers purement historique qu’elles ont choisi, révolte et révolution débouchent dans le même dilemme : ou la police ou la folie.

A ce niveau, la seule histoire n’offre donc aucune fécondité. Elle n’est pas source de valeur, mais encore de nihilisme. Peut-on créer du moins la valeur contre l’histoire sur le seul plan de la réflexion éternelle ? Cela revient à ratifier l’injustice historique et la misère des hommes. La calomnie de ce monde ramène au nihilisme que Nietzsche a défini. La pensée qui se forme avec la seule histoire, comme celle qui se tourne contre toute histoire, enlèvent à l’homme le moyen ou la raison de vivre. La première le pousse à l’extrême déchéance du «  pourquoi vivre  » ; la seconde au «  comment vivre  ». L’histoire nécessaire, non suffisante, n’est donc qu’une cause occasionnelle. Elle n’est pas absence de valeur, ni la valeur elle-même, ni même le matériau de la valeur. Elle est l’occasion, parmi d’autres, où l’homme peut éprouver l’existence encore confuse d’une valeur qui lui sert à juger l’histoire. La révolte elle-même nous en fait la promesse.

La révolution absolue supposait en effet l’absolue plasticité de la nature humaine, sa réduction possible à l’état de force historique. Mais la révolte est, dans l’homme, le refus d’être traité en chose et d’être réduit à la simple histoire. Elle est l’affirmation d’une nature commune à tous les hommes, qui échappe au monde de la puissance. L’histoire, certainement, est l’une des limites de l’homme ; en ce sens le révolutionnaire a raison. Mais l’homme, dans sa révolte, pose à son tour une limite à l’histoire. A cette limite naît la promesse d’une valeur. C’est la naissance de cette valeur que la révolution césarienne combat aujourd’hui implacablement, parce qu’elle figure sa vraie défaite et l’obligation pour elle de renoncer à ses principes. En 1950, et provisoirement, le sort du monde ne se joue pas, comme il paraît, dans la lutte entre la production bourgeoise et la production révolutionnaire ; leurs fins seront les mêmes. Elle se joue entre les forces de la révolte et celles de la révolution césarienne. La révolution triomphante doit faire la preuve, par ses polices, ses procès et ses excommunications, qu’il n’y a pas de nature humaine. La révolte humiliée, par ses contradictions, ses souffrances, ses défaites renouvelées et sa fierté inlassable, doit donner son contenu de douleur et d’espoir à cette nature.

«  Je me révolte, donc nous sommes  », disait l’esclave. La révolte métaphysique ajoutait alors le «  nous sommes seuls  », dont nous vivons encore aujourd’hui. Mais si nous sommes seuls sous le ciel vide, si donc il faut mourir à jamais, comment pouvons-nous être réellement ? La révolte métaphysique tentait alors de faire de l’être avec du paraître. Après quoi les pensées purement historiques sont venues dire qu’être, c’était faire. Nous n’étions pas, mais devions être par tous les moyens. Notre révolution est une tentative pour conquérir un être neuf, par le faire, hors de toute règle morale. C’est pourquoi elle se condamne à ne vivre que pour l’histoire, et dans la terreur. L’homme n’est rien, selon elle, s’il n’obtient pas dans l’histoire, de gré ou de force, le consentement unanime. A ce point précis, la limite est dépassée, la révolte est trahie, d’abord, et logiquement assassinée, ensuite, car elle n’a jamais affirmé dans son mouvement le plus pur que l’existence d’une limite, justement, et l’être divisé que nous sommes ; elle n’est pas à l’origine la négation totale de tout être. Au contraire, elle dit en même temps oui et non. Elle est le refus d’une part de l’existence au nom d’une autre part qu’elle exalte. Plus cette exaltation est profonde, plus implacable est le refus. Ensuite, lorsque, dans le vertige et la fureur, la révolte passe au tout ou rien, à la négation de tout être et de toute nature humaine, elle se renie à cet endroit. La négation totale justifie seule le projet d’une totalité à conquérir. Mais l’affirmation d’une limite, d’une dignité et d’une beauté communes aux hommes, n’entraîne que la nécessité d’étendre cette valeur à tous et à tout et de marcher vers l’unité sans renier les origines. En ce sens la révolte, dans son authenticité première, ne justifie aucune pensée purement historique. La revendication de la révolte est l’unité, la revendication de la révolution historique la totalité. La première part du non appuyé sur un oui, la seconde part de la négation absolue et se condamne à toutes les servitudes pour fabriquer un oui rejeté à l’extrémité des temps. L’une est créatrice, l’autre est nihiliste. La première est vouée à créer pour être de plus en plus, la seconde forcée de produire pour nier de mieux en mieux. La révolution historique s’oblige à faire toujours dans l’espoir, sans cesse déçu, d’être un jour.[….] Pour échapper à cet absurde destin, la révolution est et sera condamnée à renoncer à ses propres principes, au nihilisme et à la valeur purement historique, pour retrouver la source créatrice de la révolte. La révolution pour être créatrice ne peut se passer d’une règle, morale ou métaphysique, qui équilibre le délire historique. Elle n’a sans doute qu’un mépris justifié pour la morale formelle et mystificatrice qu’elle trouve dans la société bourgeoise. Mais sa folie a été d’étendre ce mépris à toute revendication morale. A ses origines mêmes, et dans ses élans les plus profonds, se trouve une règle qui n’est pas formelle et qui, pourtant, peut lui servir de guide. La révolte, en effet, lui dit et lui dira de plus en plus haut qu’il faut essayer de faire, non pour commencer d’être un jour, aux yeux d’un monde réduit au consentement, mais en fonction de cet être obscur qui se découvre déjà dans le mouvement d’insurrection. Cette règle n’est ni formelle ni soumise à l’histoire, c’est ce que nous pourrons préciser en la découvrant à l’état pur, dans la création artistique. Notons seulement, auparavant, qu’au «  Je me révolte donc nous sommes  », au  » Nous sommes seuls  » de la révolte métaphysique, la révolte aux prises avec l’histoire ajoute qu’au lieu de tuer et mourir pour produire l’être que nous ne sommes pas, nous avons à vivre et faire vivre pour créer ce que nous sommes ».

 

Albert Camus, L’homme Révolté.

 

"L'homme révolté est utile pour penser les gilets jaunes, car dès son 1er chapitre, il montre qu'un rejet n'est pas un projet, et qu'être "contre" permet de coaliser des opinions disparates, alors que lutter "pour" oblige à donner une mesure et une cohérence à une intention. "

Raphael Enthoven

PS : j'ai relu l'Homme révolté de Camus ce WEnd .... d'où ce post qui me semble dans le sujet !

Modifié par ouest35
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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
il y a 14 minutes, BELUGA a dit :

C'est une phrase imbécile, non réfléchie,  et que je n'aime pas parce que, en plus, elle me rappelle un sinistre individu. ..

On dirait du Robespierre tout craché. Fais gaffe : tu sais ce qu'il est advenu de Robespierre ?

si tu calcule le bien fondé d'une révolution sur le nombre de victime qu'elle réalise ou pas , alors aucune des révolutions n'a ete positive , pas même la révolution française . Et pourtant tu ne la juge pas comme négative que je sache ?  est ce que l'on connait avec exactitude le nombre de victimes de la révolution Française ?  ce que retient l'histoire est une chose , la réalité en est une autre , certainement des victimes ont ete noyés dans la masse du nombre et que je sache tu n'en fais pas toute une histoire ?  donc le nombre de victimes n'a pas d'importance .

lol me comparer à un Robespierre .... c'est trop d'honneur ..... je n'arrive pas à sa cheville .:D

 

 

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 16 heures, DroitDeRéponse a dit :

Faire la revolution quand on n’en voit pas l’interet Est un signe de bonne santé mentale 

C'est surtout le signe de bonne santé du porte feuille , d'un bon logis et d'une bonne pitance . 

c'est sa condition humaine qui détermine son désir de révolution ou pas .

Il y a 16 heures, DroitDeRéponse a dit :

Danton était dans quel camp ?

Certainement les deux ...... lol 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 877 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a une heure, elbaid a dit :

:) C'est bien pour cela  on ne peux juger d'une révolution qu'elle soit plus réussite qu'une autre , bien souvent les conséquences positives se mesurent dans le temps . Mais une chose est certaine toutes les révolutions ont eut de bonne raison d'être , elles ont donc toutes leur propres réussite sans pouvoir jurer sur le "monde des possibles" si l'une ou l'autre révolution n'avait pas eut lieu .

C’est quoi la réussite de la révolution khmer ?

Citation

certainement la vie des aieux de DDR aurait ete différent si la révolution Française n'avait pas eu lieu

Ma vie n’est guère différente de celle d’un anglais, danois ou autrichien 

 

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
il y a 9 minutes, DroitDeRéponse a dit :

C’est quoi la réussite de la révolution khmer ?

c'est difficile de juger un peuple (ou en partie) sans être concerné directement par celui ci .  toi par contre tu semble juger plus facilement si une révolution est plus légitime qu'une autre , plus réussite qu'une autre . 

moi perso je n'ai pas connu les conditions de vies des cambodgiens avant leur révolution et je ne jugerai pas de leur volonté à changer l'ancien régime en un autre pour le pire et le meilleur peu importe les conséquences  ......... toujours est il que les fondateurs de la politique Khmers rouge ont fait pour la plus part leurs études en France (pol pot compris)  .... lol  c'est dire s'ils ont ete bien éduqués . la France leur a donné forcément les moyens intelect de la faire leur révolution Khmers .

certainement la réussite de cette révolution est de s'être débarrassé de l'ancien régime  ( en passant merci la France ) , c'est déjà pas mal , je dirais même naturel pour une révolution selon la définition du petit robert : un régime qui en remplace un autre . 

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)
il y a une heure, elbaid a dit :

donc le nombre de victimes n'a pas d'importance .

lol me comparer à un Robespierre .... c'est trop d'honneur ..... je n'arrive pas à sa cheville .:D

 

 

Je pense surtout que tu es un grand malade: probablement aigri, frustré, très imbu de lui-même et de sa prétendue "connaissance" des choses. Je pense enfin que discuter avec toi n'apporte absolument rien tant tes arguments sont idiots et vides de sens: une petite leçon bien apprise par coeur. Mon temps est trop précieux  pour le perdre à discuter avec toi. 

J'ai un principe : je ne discute jamais avec les gens que je méprise. Bye !

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 1 heure, ouest35 a dit :

Le révolutionnaire est en même temps révolté ou alors il n’est plus révolutionnaire

OUAI tt à fait . il est pas con ce Camus , c'est qui ?  un gilet jaune ?

il y a 21 minutes, BELUGA a dit :

Je pense surtout que tu es un grand malade: probablement aigri, frustré, très imbu de lui-même et de sa prétendue "connaissance" des choses. Je pense enfin que discuter avec toi n'apporte absolument rien tant tes arguments sont idiots et vides de sens: une petite leçon bien apprise par coeur. Mon temps est trop précieux  pour le perdre à discuter avec toi. 

J'ai un principe : je ne discute jamais avec les gens que je méprise. Bye !

oui , dans les révolutions il y a toujours du mépris .

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, elbaid a dit :

OUAI tt à fait . il est pas con ce Camus , c'est qui ?  un gilet jaune ?

oui , dans les révolutions il y a toujours du mépris .

:blush:Pour Camus reprenez vos études ... il a même été prix Nobel de Littérature !

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 877 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

L

Citation

lol me comparer à un Robespierre .... c'est trop d'honneur ..... je n'arrive pas à sa cheville .:D

 

 

Pourtant il a été raccourci 

Il y a 1 heure, elbaid a dit :

c'est difficile de juger un peuple (ou en partie) sans être concerné directement par celui ci .

La revolution khmer n’est pas celle d’un peuple cambodgien ....

Pas plus que la française essentiellement bourgeoise et parisienne 

Citation

  toi par contre tu semble juger plus facilement si une révolution est plus légitime qu'une autre , plus réussite qu'une autre . 

Quand elle aboutit à créer des charniers où une part significative de la population pourrit , effectivement je la juge peu légitime. Après je comprends que pour d’autres rien ne puisse être juge , que tout est relatif et tout est dans tout . Il faudrait disserter des bienfaits du meurtre de masse . Après tout c’est bon pour la sécu et on meurt sur les routes toussa toussa . La mort est si belle , le souffle épique de thanatos rendra fier les morts 

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
Il y a 11 heures, ArLeKiN a dit :

"Haute bourgeoisie" pour désigner les "sphères dirigeantes" (politiques, industrielles, marchandes et financières) par opposition aux masses embourgeoisées mais qui ne se perçoivent pas comme dominantes ni au même niveau de responsabilité. L'expression est faute de mieux.

C'est vrai qu'il n'est pas évident de circonscrire correctement ce milieu.

Citation

 Mais quant à la milice politique dans les manifs dont tu parles, "formée de tous les effectifs d'extrême gauche à batte de baseball", précise un peu parce que j'ai plutôt vu des paramilitaires pas vraiment "anarcho-libertaires" prendre le rôle du service d'ordre. Tu veux dire que les radicaux de gauche emploient des méthodes qui servent indirectement le gvt, ou que le gvt a la main sur les anarcho libertaires et les utilise pour servir ses intérêts ?

Les soi-disant anarcho-libertaires depuis qu'on voit ce type de groupes organisés ont toujours servi les intérêts de ce que je vais moi aussi appeler "haute bourgeoisie" et sont fréquemment membres par le sang de la classe de la haute fonction publique ou de la magistrature qu'ils rejoindront plus tard dans le cours de leur vie.

La clé de lecture est "pas de liberté pour les ennemis de la liberté". On a les preuves et les témoignages qu'à l'époque de touche pas à mon pote, le gouvernement fournissait le véhicule, les armes, la couverture policière et judiciaire aux "anti-racistes" pour commettre des violences volontaires en bande organisée de manière quotidienne. Il n'est pas impossible que de telles pratiques continuent et si elles ne continuent pas directement un soutien idéologique de bon aloi est toujours présent dans les cabinets et dans les tribunaux. Cependant le fait que la police a ordre de les faire entrer dans le cortège masqués et armées parle de lui-même. 

Citation

Autant dire qu'une révolution doit réussir pour réussir. On est pas franchement avancé et puis alors quelle différence avec un coup d'état ?

Prenons le cas de la "révolution verte" en Iran en 2009. Le groupe à l'initiative est très fort et très organisé (il s'agit de la CIA) cependant l'état est lui aussi très fort et il parvient ce qui est pratiquement inédit a repousser une "révolution"  de la CIA.

Aujourd'hui notre gouvernement est tellement faible qu'on peut à peine considérer qu'il existe encore. Ceci implique qu'un parti même faible et sans ressources pourrait le mettre à bas. En tant que tel c'est une opportunité à saisir.
Un coup d'état n'a pas besoin d'affrontements impliquant la population, et ce sont ces affrontements qui placent la population dans cette posture qui confère sa légitimité au nouveau pouvoir et à son projet.

Citation

Oui la situation devient d'autant plus dangereuse que l'ensemble des institutions se trouve plus directement associé à l'objet qui concentre l'accusation, s'il n'y a plus cette "codification" comme tu dis très bien. 

Mais d'où vient que cette codification ne fonctionne plus ? A quel niveau tu situes cette analyse ? C'est ce gouvernement qui avec sa majorité à l'AN, etc., ne permet plus la codification, ou est-ce une situation plus générale ? D'où ça vient, de quoi ça relève ?

6 Juillet 2008, Sarkozy Président depuis à peine 1 an déclare "Désormais quand il y a une grève en France personne ne s'en aperçoit".

Ca a des implications extrêmement graves. Si personne ne s'en aperçoit ça signifie que la totalité du monde médiatique est sous contrôle. Pas sous contrôle amical par influence, ils sont sous tutelle. Quelques années plus tard on verra émerger le concept de post-vérité qui traduit une conséquence de cet état de fait.

Les implications sont que donc on a fait taire l'ensemble des voix qui pouvaient s'exprimer sauf une seule, celle de la "haute bourgeoisie". Il n'y a plus de codification du rapport de force car il n'y a plus qu'une seule force représentée.

Mais la situation est en fait bien plus grave que la seule prise de contrôle des médias, toute forme d'organisation réputée représentative est de facto mise au service de l'hégémon. Les syndicats en particulier.

C'est pour le constat.

La méthode qui conduit ici reste difficile à cerner exactement mais en gros c'est l'éradication de la diversité par la cooptation et la corruption au sein de toutes les instances réputées représentatives de quoi que ce soit. Toutes les voix discordantes sont réduites au silence.

L'exemple emblématique est bien sur le referendum de 2005 mis aux chiottes par Sarkozy. La voix des français n'a plus vocation a être entendue en France, en général sur tous les sujets. Et la constitution n'a plus vocation à s'appliquer. On verra d'ailleurs sous le mandat Hollande, Roland Dumas passer sur toutes les chaines de télé et de radio et expliquer fièrement comme le conseil constitutionnel se torche avec la constitution si bon lui semble.

2018 c'est le point de rupture qui résulte du fait que depuis 10 ans l'état a rompu le contrat social. Le peuple a perdu toute confiance et il n'y aura jamais de retour en arrière. Il faut refonder un contrat social, avec les garanties qui s'imposent.

Citation

Pour un coup d'état ? Mais dans la révolution il y a plus que ça.

De la comm fructueuse ? 

Modifié par Mr_Fox
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
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Il y a 5 heures, ouest35 a dit :

"L'homme révolté est utile pour penser les gilets jaunes, car dès son 1er chapitre, il montre qu'un rejet n'est pas un projet, et qu'être "contre" permet de coaliser des opinions disparates, alors que lutter "pour" oblige à donner une mesure et une cohérence à une intention. "

Raphael Enthoven

Enthoven n'est pas une référence en la matière, d'ailleurs à première vue il fait un contresens (mais c'est dur de ne pas en faire, en si peu de mots - mais personne ne l'y oblige).

L'essai de Camus est admirable, merci pour la retranscription, même s'il est trop philosophique. Dans la même veine il y a l' Essai sur la révolution de Arendt, très grande référence pour tous ceux qui sont amenés à penser sur l'insurrection, la révolution, etc. Mais J. Ellul laisse ces deux-là assez loin derrière dans son Autopsie de la Révolution, par la documentation, méthode, profondeur d'analyse. Ne pas se contenter d'une fiche wkpdia, aller directement à la source, qui permet ensuite de s'orienter à travers beaucoup d'autres encore. Jusqu'à, par exemple, L'Insurrection qui vient du Comité Invisible, en 2007 : 

"Sous quelque angle qu’on le prenne, le présent est
sans issue. Ce n’est pas la moindre de ses vertus.
À ceux qui voudraient absolument espérer, il
dérobe tout appui. Ceux qui prétendent détenir
des solutions sont démentis dans l’heure. C’est une
chose entendue que tout ne peut aller que de mal
en pis. « Le futur n’a plus d’avenir » est la sagesse
d’une époque qui en est arrivée, sous ses airs d’extrême
normalité, au niveau de conscience des premiers
punks.
La sphère de la représentation politique se clôt.
De gauche à droite, c’est le même néant qui prend
des poses de cador ou des airs de vierge, les mêmes
têtes de gondole qui échangent leurs discours
d’après les dernières trouvailles du service communication.
Ceux qui votent encore donnent l’impression
de n’avoir plus d’autre intention que de
faire sauter les urnes à force de voter en pure protestation.
On commence à deviner que c’est en fait
contre le vote lui-même que l’on continue de voter.
Rien de ce qui se présente n’est, de loin, à la hauteur
de la situation."

 

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 8 heures, DroitDeRéponse a dit :

La revolution khmer n’est pas celle d’un peuple cambodgien ....

Pas plus que la française essentiellement bourgeoise et parisienne 

bien sûr :) . difficile de distinguer dans tout ce fatras d'imbéciles censé représenter un peuple qui serait plus con qu'un autre pour entamer une révolution .

 

Il y a 8 heures, DroitDeRéponse a dit :

Quand elle aboutit à créer des charniers où une part significative de la population pourrit , effectivement je la juge peu légitime. Après je comprends que pour d’autres rien ne puisse être juge , que tout est relatif et tout est dans tout . Il faudrait disserter des bienfaits du meurtre de masse . Après tout c’est bon pour la sécu et on meurt sur les routes toussa toussa . La mort est si belle , le souffle épique de thanatos rendra fier les morts 

Charniers ou Guillotine façon industrielle , quel différence ? j'me le demande , un mort est un mort .

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 877 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

 

il y a 23 minutes, elbaid a dit :

Charniers ou Guillotine façon industrielle , quel différence ? j'me le demande , un mort est un mort .

 

La révolution américaine n’a accouché ni de la terreur , ni de charniers .

Notre révolution par contre a accouché du directoire , phillippe auguste , Napoléon 3 , l’Empire et la victoire finale de la bourgeoisie grâce aux têtes dans le panier 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 877 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 33 minutes, elbaid a dit :

bien sûr :) . difficile de distinguer dans tout ce fatras d'imbéciles censé représenter un peuple qui serait plus con qu'un autre pour entamer une révolution .

Ce qu’il faut distinguer c’est qui conduit la révolution ( celui qui se qualifie généralement comme représentant le peuple , exemple des théoriciens de gauche , la mort théorisée d’autrui c’est pas douloureux  ) , qui est le dindon de la farce ( souvent le dit peuple qui sert de pratique à la théorie , mais on peut parfois avantageusement faire converger la lutte sur un bouc émissaire ) , et un éventuel peuple bouc émissaire qui pourra avantageusement servir d’explication au foirage de la dite révolution ( ennemi du peuple , juifs , métèques etc ) . 

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
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Il y a 8 heures, ArLeKiN a dit :

Enthoven n'est pas une référence en la matière, d'ailleurs à première vue il fait un contresens (mais c'est dur de ne pas en faire, en si peu de mots - mais personne ne l'y oblige).

L'essai de Camus est admirable, merci pour la retranscription, même s'il est trop philosophique. Dans la même veine il y a l' Essai sur la révolution de Arendt, très grande référence pour tous ceux qui sont amenés à penser sur l'insurrection, la révolution, etc. Mais J. Ellul laisse ces deux-là assez loin derrière dans son Autopsie de la Révolution, par la documentation, méthode, profondeur d'analyse. Ne pas se contenter d'une fiche wkpdia, aller directement à la source, qui permet ensuite de s'orienter à travers beaucoup d'autres encore. Jusqu'à, par exemple, L'Insurrection qui vient du Comité Invisible, en 2007 : 

"Sous quelque angle qu’on le prenne, le présent est
sans issue. Ce n’est pas la moindre de ses vertus.
À ceux qui voudraient absolument espérer, il
dérobe tout appui. Ceux qui prétendent détenir
des solutions sont démentis dans l’heure. C’est une
chose entendue que tout ne peut aller que de mal
en pis. « Le futur n’a plus d’avenir » est la sagesse
d’une époque qui en est arrivée, sous ses airs d’extrême
normalité, au niveau de conscience des premiers
punks.
La sphère de la représentation politique se clôt.
De gauche à droite, c’est le même néant qui prend
des poses de cador ou des airs de vierge, les mêmes
têtes de gondole qui échangent leurs discours
d’après les dernières trouvailles du service communication.
Ceux qui votent encore donnent l’impression
de n’avoir plus d’autre intention que de
faire sauter les urnes à force de voter en pure protestation.
On commence à deviner que c’est en fait
contre le vote lui-même que l’on continue de voter.
Rien de ce qui se présente n’est, de loin, à la hauteur
de la situation."

 

Merci des références d'Arendt .... je m'y attèlerais mais j'ai deux bouquins en cours !

(je dois avoir "L'essai sur la Révolution" lu il y très longtemps).

Pour moi  Camus a fait un monument en écrivant "l'homme révolté" !...

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
Il y a 11 heures, DroitDeRéponse a dit :

Quand elle aboutit à créer des charniers où une part significative de la population pourrit , effectivement je la juge peu légitime. Après je comprends que pour d’autres rien ne puisse être juge , que tout est relatif et tout est dans tout . Il faudrait disserter des bienfaits du meurtre de masse . Après tout c’est bon pour la sécu et on meurt sur les routes toussa toussa . La mort est si belle , le souffle épique de thanatos rendra fier les morts  

C'est le lot de toutes les révolutions ça. La française ne fait pas exception. Les révolutionnaires ont inventé la terreur et comme il n'y avait pas assez de parisiens à guillotiner ils ont liquidé la Vendée. Une part significative de la population pourrit alors dans les charniers mais ensuite grâce à la totale absence de noblesse du nouveau régime ils ont aussi fait pourrir les vivants.

La révolution française elle pue bien la mort autant que les autres.

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 11 heures, DroitDeRéponse a dit :

 

La révolution américaine n’a accouché ni de la terreur , ni de charniers .

Notre révolution par contre a accouché du directoire , phillippe auguste , Napoléon 3 , l’Empire et la victoire finale de la bourgeoisie grâce aux têtes dans le panier 

la révolution américaine :smile2: même pas un coups de feu ... rien . les Anglais ont dit merci et ciao . 

tu as une drôle de façon de voir l'histoire .

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, DroitDeRéponse a dit :

 

La révolution américaine n’a accouché ni de la terreur , ni de charniers .

Notre révolution par contre a accouché du directoire , phillippe auguste , Napoléon 3 , l’Empire et la victoire finale de la bourgeoisie grâce aux têtes dans le panier 

Comparons ce qui peut être comparé ...

La Révolution Américaine a eu lieu au 18ème siècle (entre 1759 et 1774 si mon souvenir est bon) ...Les Anglais possédaient 13 colonies aux Amériques et oui oui les émeutes commencèrent parce que cette chère Angleterre la bourse un peu plate a imposé des "taxes" a ses 13 colonies ...

La Révolution Américaine a aboutit (aidée des français entre'autres)  a la création de la Nation Américaine ! et ce fut tant mieux !

Par contre la guerre de Sécession (guerre civile fut un carnage) et l'esclavage a été une entreprise abominable !

(au Cambodge tout différent c'était un changement de Régime royal contre une dictature des plus dures de l'Histoire du monde) aux dirigeants sanguinaires et criminels (et pourtant oui comme pour Pol Pot éduqués en France )...

Modifié par ouest35
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 877 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 32 minutes, elbaid a dit :

la révolution américaine :smile2: même pas un coups de feu ... rien . les Anglais ont dit merci et ciao . 

tu as une drôle de façon de voir l'histoire .

Je t’invite à revoir ton propos faux 

https://www.herodote.net/1775_1783-synthese-53.php

Ton propos finalement semble confirmer que finalement le succès d’une révolution se mesure au nombre de morts . On comprend mieux les charniers et autres passions pour Mr Guillotin . 

  • Merci 1
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