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Ils ont choisi de ne plus travailler


soisig

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, soisig a dit :

Cette constatation n'engage que toi  

En tous cas, puisque la réponse ne va pas de soi, tu ne peux que reconnaître qu'on ne peut se fier à l'étude que tu prétends exhiber comme une vérité objective. :D

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)

Heu, en guise d'objectivité, tu me fais doucement sourire :D

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 942 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
il y a 20 minutes, soisig a dit :

 

Et vois tu, si mon mari souhaitait s'arrêter de travailler, pour assouvir des passions, ou parce qu'il n'aime plus son job, nous n'y verrions aucun inconvénient. 

Ah, c'est soisig que j'aurais du épouser! :D

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)
il y a une heure, soisig a dit :

Au travail, ce n'est pas forcément le salaire qui est le plus important, mais généralement l'ambiance et faire un job qui nous plait. 

Quand tu auras une famille, une maison, une voiture, etc, tu verras que le salaire  compte. Aussi.

il y a une heure, soisig a dit :

Nombreux jeunes retraités font des déprimes, car l'inactivité professionnelle ne leur convient pas. 

Moi j'en connais pas ! tous ceux que je connais sont ravis de ne plus rien foutre .

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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Il y a 3 heures, querida13 a dit :

Quand un jour ils iront à la caisse retraite pour avoir ce qu'ils auront  pour vivre dans leur vieillesse, ils gémiront.

"La cigale ayant chanté tout l'été se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue!" (La Fontaine)

 

C'est leur choix et je suis persuadée qu'ils ne réagiront pas comme tu le dis !

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, soisig a dit :

Oui moi et la majorité des gens que je connais. Le travail n'est pas forcément un purgatoire.

Dans les exemples donnés, ce sont généralement des gens qui ont simplement choisi de ne pas travailler, parce que le conjoint travaille. C'est donc un choix de couple comme à une époque ou les femmes choisissaient de ne pas aller travailler pour s'occuper de leurs enfants. Si on en a les moyens, pourquoi pas. Combien ont des passions qu'ils n'assouvissent pas au travail mais peuvent assouvir sans travailler. Ils ne sont pas dé-sociabilisés pour autant et ne sont pas exclus des allocations, mutuelles et sécu puisque couverts par le conjoint.  

L'idée est juste de ne pas revenir aux privilèges, avec des individus qui peuvent vivre grâce au travail des autres. Dès l'instant où ils ne doivent rien à personne, ils ont toute ma bénédiction. 

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, BELUGA a dit :

Quand tu auras une famille, une maison, une voiture, etc, tu verras que le salaire  compte. Aussi.

Moi j'en connais pas ! tous ceux que je connais sont ravis de ne plus rien foutre .

Encore faut il connaître des gens qui ont choisi leur métier. Ceux qui ont été choisi par un métier, et qui le subissent, attendent assurément la retraite avec impatience. 

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 36 minutes, Crabe_fantome a dit :

Encore faut il connaître des gens qui ont choisi leur métier. Ceux qui ont été choisi par un métier, et qui le subissent, attendent assurément la retraite avec impatience. 

Exactement, c'est presque de la simple logique. Et la majorité ne fait pas le métier qu'ils souhaitaient à mon avis, sans compter qu'ils sont tenus par les traites de leurs échéanciers. La plupart des gens feraient autre chose de leur temps s'ils avaient suffisamment d'argent, c'est bien le signe qu'ils ne choisissent pas de travailler, pas plus qu'on ne choisit de prendre un médicament au goût écoeurant pour recouvrer la santé. 

Il y a 6 heures, soisig a dit :

Heu, en guise d'objectivité, tu me fais doucement sourire :D

Libre à toi de penser qu'il suffit qu'une personne se dise heureuse pour qu'elle le soit alors ! Et de te penser objective ! :D

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Animateur, Le gras c'est la vie, 36ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 22 776 messages
36ans‚ Le gras c'est la vie,
Posté(e)

L'indépendance et l'autosuffisance sont des concepts qui m'intéresse en ce moment... Le problème est que je viens en appartement, vivre en maison serait mieux pour réaliser ça.

En fouillant, on voit soit qu'ils deviennent SDF, soit qu'ils ont bricolé leurs maisons pour à la fin avoir une production de fruits et légumes toute l'année (les maisons autosuffisantes), qu'ils ne sont pas plus malheureux et ont le stress d'un emploi en moins.

Il y a 15 heures, querida13 a dit :

Quand un jour ils iront à la caisse retraite pour avoir ce qu'ils auront  pour vivre dans leur vieillesse, ils gémiront.

"La cigale ayant chanté tout l'été se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue!" (La Fontaine)

 

Justement, rien ne dit qu'ils n'ont pas travaillé 25 ans avec un très bon salaire et mis de côté...

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Kyoshiro02 a dit :

 

Justement, rien ne dit qu'ils n'ont pas travaillé 25 ans avec un très bon salaire et mis de côté...

tout à fait, ou qu'ils sont en couple avec une personne qui aura une retraite correcte. Nombreuses femmes n'ont jamais travaillé et elle ne sont pas à la rue, à l'age de la retraite pour autant. 

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Quasi-Modo a dit :

Exactement, c'est presque de la simple logique. Et la majorité ne fait pas le métier qu'ils souhaitaient à mon avis, sans compter qu'ils sont tenus par les traites de leurs échéanciers. La plupart des gens feraient autre chose de leur temps s'ils avaient suffisamment d'argent, c'est bien le signe qu'ils ne choisissent pas de travailler, pas plus qu'on ne choisit de prendre un médicament au goût écoeurant pour recouvrer la santé. 

Libre à toi de penser qu'il suffit qu'une personne se dise heureuse pour qu'elle le soit alors ! Et de te penser objective ! :D

La société est un rouleau compresseur qui ne tient pas compte des individualités. Mais si on veut faire perdurer la société (cette société qui est à la fois dégueulasse avec sa foire commerciale, exploitant terres, mers et hommes, et à la fois solidaire et protectrice, offrant aides et allocations à ceux qui en ont besoin) chacun doit faire sa part. Dès l'instant où il n'y aura plus assez de monde pour soutenir le système, il s'effondrera. Adieu l'exploitation et adieu la solidarité. 

 

L'école est le premier diviseur entre ceux qui décrochent et ceux qui s'y accrochent. Sans que ce soit définitif ou inéluctable, l'école va placer ceux qui décrochent au service de ceux qui s'y accrochent. 

 

Ici nous avons les témoignages de gens qui participent autrement à participer au système. Par la solidarité d'un amoureux ou par une économie. Mais tous continuent de vivre et de participer au système. 

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, Crabe_fantome a dit :

La société est un rouleau compresseur qui ne tient pas compte des individualités. Mais si on veut faire perdurer la société (cette société qui est à la fois dégueulasse avec sa foire commerciale, exploitant terres, mers et hommes, et à la fois solidaire et protectrice, offrant aides et allocations à ceux qui en ont besoin) chacun doit faire sa part. Dès l'instant où il n'y aura plus assez de monde pour soutenir le système, il s'effondrera. Adieu l'exploitation et adieu la solidarité. 

 

L'école est le premier diviseur entre ceux qui décrochent et ceux qui s'y accrochent. Sans que ce soit définitif ou inéluctable, l'école va placer ceux qui décrochent au service de ceux qui s'y accrochent. 

 

Ici nous avons les témoignages de gens qui participent autrement à participer au système. Par la solidarité d'un amoureux ou par une économie. Mais tous continuent de vivre et de participer au système. 

Je me disais justement que si des fois un mouvement de masse avait lieu avec des gens qui refusent de travailler, alors ce serait la fin de notre système. Peut-être est-ce la seule façon d'y mettre fin d'ailleurs. C'est autour de cette problématique que devraient travailler les révolutionnaires, en espérant gagner le plus de gens à leur cause.

Sinon oui on peut vivre sans argent dans sa poche, mais on est quand même tributaire du système économique et de l'argent à un moment ou à un autre, ne serait-ce qu'indirectement parce qu'on profite d'un bien qui nécessite d'entrer dans l'économie de marché pour qu'il soit produit, ou parce qu'on a gratté les autres aussi. Si vraiment un système alternatif à l'argent était viable et existait, je pense qu'on l'aurait mis en place depuis bien longtemps avec les abus divers et variés liés à l'argent en tant que tel.

Il y a bien les SEL (service de libre échange) mais ça reste très limité. Vous ne produirez jamais un téléphone ou un ordinateur portable dans un SEL.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 53 minutes, Quasi-Modo a dit :

Je me disais justement que si des fois un mouvement de masse avait lieu avec des gens qui refusent de travailler, alors ce serait la fin de notre système. Peut-être est-ce la seule façon d'y mettre fin d'ailleurs. C'est autour de cette problématique que devraient travailler les révolutionnaires, en espérant gagner le plus de gens à leur cause.

Sinon oui on peut vivre sans argent dans sa poche, mais on est quand même tributaire du système économique et de l'argent à un moment ou à un autre, ne serait-ce qu'indirectement parce qu'on profite d'un bien qui nécessite d'entrer dans l'économie de marché pour qu'il soit produit, ou parce qu'on a gratté les autres aussi. Si vraiment un système alternatif à l'argent était viable et existait, je pense qu'on l'aurait mis en place depuis bien longtemps avec les abus divers et variés liés à l'argent en tant que tel.

Il y a bien les SEL (service de libre échange) mais ça reste très limité. Vous ne produirez jamais un téléphone ou un ordinateur portable dans un SEL.

Reste à réaliser que détruire un système c'est à la fois se débarrasser d'une branche mort et scier la branche sur laquelle nous sommes assis.

Dans les exemples de l'article les gens veulent continuer à profiter du système. 

 

Quand à le détruire j'ai tendance à penser qu'il suffirait juste de ne plus le nourrir. 

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Membre, 40ans Posté(e)
Michel777 Membre 467 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)

Bonjour ! Personnellement, je trouve ce mode de vie intéressant, car si je ne travaillais pas, je m’adonnerais entièrement à mes loisirs tels que la musique, la philosophie et les arts martiaux. Cela me permettrait plus de m’épanouir. Toutefois, vu que j’ai des obligations familiales, je dois impérativement bosser afin de pouvoir assumer mes responsabilités.

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Membre, 156ans Posté(e)
Pasadena Membre 129 messages
Baby Forumeur‚ 156ans‚
Posté(e)

C'est une question de lieu et c'est une question de projet. Des tas de gens aujourd'hui vivent sans travailler parce qu'ils sont exclus du monde du travail, de l'accès à l'emploi, handicapés, quadras-quinquas rendus inemployables par le chômage de longue durée et la perte de revenus et de mobilité que cela engendre, le non-accès aux formations qualifiantes qui sont coûteuses, parce qu'aussi ils sont contraints de résider loin des bassins d'emploi où le logement leur est devenu inaccessible. Et in fine, parce que les exigences des employeurs potentiels sont tellement délirantes parfois, que les emplois éventuellement disponibles restent non pourvus.

Ceci posé, est-ce que ces populations affranchies s'en sortent bien ?

Il n'est qu'à regarder autour de soi. Ou on dispose de tout son temps et on a un projet personnel qui va permettre de l'occuper -et de s'occuper- et de socialiser autour de ce projet, ou alors... c'est une vie d'ascète où chaque minute pèse son poids de plomb. Question de lieu : à l'évidence, disposer de tout son temps dans un bled reculé dont on fait le tour en un quart d'heure et dont on connaît par cœur toutes les têtes, où les seuls loisirs disponibles sont la terrasse du café et marcher d'un point à un autre, à part la télé, l'internet et la console de jeux pour ceux qui aiment ça, un bled dont on ne va jamais sortir parce qu'on n'a pas ou plus de voiture et que la ville la plus proche est à 200 kilomètres, une fois le loyer et les charges incompressibles payées, avec au mieux 200 balles pour manger et s'habiller, le temps risque de paraître long. 

On est qu'on le veuille ou non tributaires de conditionnements et du fonctionnement d'une société. Une vie en autarcie suppose déjà les moyens de posséder un terrain, une maison sur ce terrain, sauf à occuper illégalement un lieu dont on sera tôt ou tard chassé. Ensuite il faut un véhicule (ramener du matériel, du bois de chauffe avec une brouette serait illusoire) et avoir avec soi au moins une personne qui partage le même projet et qui sera prête à en supporter les aléas.

On sait ce qu'il en est du devenir des expériences communautaires nées dans la mouvance de 68. Elles ont toutes échouées pour les mêmes raisons. Soit elles sont parties dans des dérives sectaires, soit les conditions de vie ont lentement dérivé vers la misère et la marginalisation, et chacun a préféré retrouver la relative sécurité et le confort qu'apporte l'adhésion aux règles d'une société qu'on aura dénoncées auparavant.

Il est certain que la mise en place d'un revenu de vie, qui existe déjà dans d'autres pays et qui permettrait de résoudre positivement la question restée en suspens des exclusions sociales nées du chômage de masse et de la précarisation des emplois, modifierait profondément notre rapport au travail - et au non-travail. Notre pays ultra-conservateur ne semble pas encore être prêt, que ce soit au niveau des politiques comme à celui de l'opinion, à cette mise en place. Même si avant longtemps, elle tiendra de l'évidence. 

Pour conclure, vivre sans travailler est une utopie pour certains, une réalité pour d'autres, ça reste positivement viable selon moi à condition de réunir des conditions bien précises : avoir un projet qui permette de socialiser, et se trouver en terrain fertile, c'est à dire en un lieu qui permette de véritables échanges et d'évoluer dans son projet. 

 

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