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tout content de sa pétarade ultime et sautant, non comme un cabri


Ai ton nu dieu

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Membre, 51ans Posté(e)
Ai ton nu dieu Membre 158 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

 

Il s’agit d'un écrit de BHL à propos de Michel Onfray.

il faut lire la «lettre» à Emmanuel Macron postée par Michel Onfray, sur son blog, au lendemain du voyage présidentiel aux Antilles et qui a fait, la semaine dernière, le tour des chaînes d’information et du Net.

Il faut se forcer à lire jusqu’au bout, jusqu’à la lie, jusqu’à la nausée, ce torrent d’insanités élégamment titré «Lettre à Manu sur le doigté et son fondement» et où il n’est question que de «cul», de «fist fucking» et d’un président de la République, appelé «chéri», dont on nous explique qu’il est «du genre» à «nous la mettre bien profond».

Et, s’il faut lire cette infamie, s’il faut surmonter le dégoût qui vous saisit face à cette prose infréquentable, littéralement salissante et avilissante, s’il faut passer outre le premier réflexe qui est de traiter par le mépris tant de vulgarité, de bassesse d’âme et de cœur, d’insinuations sordides, c’est parce qu’un symptôme se déclare là – énorme, terrible, qui va bien au-delà de la personne présidentielle.

Je passe sur Onfray lui-même que je connais comme si je l’avais fait et que j’ai peut-être, hélas, un peu fait puisque c’est dans ma collection, chez Grasset, qu’il a publié, il y a trente ans, ses premiers livres.

Je passe sur la question qui taraude un éditeur quand, tentant de rembobiner ce mauvais film, il voit bien une propension au ressentiment ; une tendance, déjà très Bouvard et
Pécuchet, à se jucher sur les épaules des géants de la pensée universelle pour dire à un public pris en otage et baptisé «le» peuple : «Platon, Hegel, Freud, les grandes théologies, tout ça ne vaut pas tripette, ne vous laissez plus intimider» ; une forme de servilité, peut-être, devant de grandes institutions culturelles qu’il suppliait, à l’époque, de bien vouloir le reconnaître ; mais pas ça ; pas cette homophobie ; pas cette scatologie digne des pamphlétaires de caniveau ; je passe, oui, sur l’aveuglement qui m’a fait accueillir cet homme sans imaginer un instant qu’il puisse, un jour, être capable, dans le feu du débat politique, de dire à un président, ou à qui que ce soit d’autre : «le doigt, on voit bien à qui il appartient, mais le cul on se tâte».

Et puis je n’insiste pas – car ce serait lui faire trop d’honneur – sur l’évolution d’un «hédoniste» que l’on a connu mélenchoniste, puis courtisé par le Front national, puis proposant de «négocier» avec Daech et que j’imagine aujourd’hui, sur son petit nuage, tout content des sa pétarade ultime et sautant, non comme un cabri, mais comme un bourrin, en répétant : «je commets des logorrhées comme Céline… des crudités comme Rabelais… avec mon idée fixe d’un monde voué à une sodomie généralisée, je suis le Sade de notre temps…»

Que signifie sa pétarade ultime dans ce contexte ?

Merci pour votre aide.

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 23 972 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Vous lisez n'importe quoi.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 662 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Une série de petites explosions  sonores peut- être des flatulences attribuées à quelque crise d' aérophagie?

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