Comment font-ils pour tuer ?

 Il me faut comprendre. Cette idée me torture l’esprit, lorsque j’y songe, je fronce inévitablement les sourcils.

     Comment peut-on ôter la vie d’autrui ? Les photos de victimes, victimes de toutes les façons possibles, me chamboulent. Mais bon sang, comment, lorsque la simple vue sur leur visage figé me remue l’estomac, peut-on tuer. Je suppose que ces personnes tenaient à leur vie autant que je tiens à la mienne, pour la simple est bonne raison que c’est tout ce qu’il nous sera donné de connaître. Comment peut-on détruire des corps si semblables au notre et qui avaient tout autant ce droit de sentir leur cœur battre ! Oui, je crois sincèrement que ces terroristes et criminels ne devraient pas se voir autoriser de vivre quand ils ont empêché tant de personnes d’être.

      Trop de fois, je saute hors de mon cauchemar, soulagée de ne pas être de ceux pour qui il n’y eu pas de réveil brutal. Je vous hais de hanter mes sens, je vous hais de prendre ce qui ne vous appartiendra jamais, je vous maudis d’avance si vous veniez à abîmer ce pauvre corps que je ne saurais aimé moins que toute chose.

      Quand j’écoute des histoires de disparitions ou meurtres en tout genre, je constate à quel point ces personnes tués ne sont plus rien que les faire-valoir de ces monstres. J’aimerais pouvoir permettre à toutes ce vies mortes injustement de pleurer ou hurler de rage, pour qu’enfin, elles remettent la main sur ce qu’on leur a pris de plus précieux.

       Je tente en vain de devenir le tueur (toujours dans mon imagination), l’arme à la main, mais il n’y a rien que je puisse faire, je n’y arrive pas et ça me rend folle de ne pas pouvoir me l’expliquer. J’ai bien intégré l’idée qu’en effet, cette fille en face de moi n’a aucune importance à mes yeux, toutefois, je n’oublie pas que de ses yeux à elle, ce sentiment change ; comment pourrais-je dérober toute une vie qu’elle affectionne autant que j’affectionne la mienne ?

à l’instant, Naluue a dit :

 Il me faut comprendre. Cette idée me torture l’esprit, lorsque j’y songe, je fronce inévitablement les sourcils.

 

     Comment peut-on ôter la vie d’autrui ? Les photos de victimes, victimes de toutes les façons possibles, me chamboulent. Mais bon sang, comment, lorsque la simple vue sur leur visage figé me remue l’estomac, peut-on tuer. Je suppose que ces personnes tenaient à leur vie autant que je tiens à la mienne, pour la simple est bonne raison que c’est tout ce qu’il nous sera donné de connaître. Comment peut-on détruire des corps si semblables au notre, détruire quelqu’un qui n’était pas plus différent, qui avait tout autant ce droit de sentir son cœur battre ! Oui, je crois sincèrement que ces terroristes et criminels ne devraient pas se voir autoriser de vivre quand ils ont empêché tant de personnes d’être.

      Trop de fois, je saute hors de mon cauchemar, soulagée de ne pas être de ceux pour qui il n’y eu pas de réveil brutal. Je vous hais de hanter mes sens, je vous hais de prendre ce qui ne vous appartiendra jamais, je vous maudis d’avance si vous veniez à abîmer ce pauvre corps que je ne saurais aimé moins que toute chose.

      Quand j’écoute des histoires de disparitions ou meurtres en tout genre, je constate à quel point ces personnes tués ne sont plus rien que les faire-valoir de ces monstres. J’aimerais pouvoir permettre à toutes ces personnes mortes injustement de pleurer ou hurler de rage, pour qu’enfin, elles remettent la main sur ce qu’on leur a pris de plus précieux.

       Je tente en vain de devenir le tueur (toujours dans mon imagination), l’arme à la main, mais il n’y a rien que je puisse faire, je n’y arrive pas et ça me rend folle de ne pas pouvoir me l’expliquer. J’ai bien intégré l’idée qu’en effet, cette fille en face de moi n’a aucune importance à mes yeux, toutefois, je n’oublie pas que de ses yeux à elle, ce sentiment change ; comment pourrais-je dérober toute une vie qu’elle affectionne autant que j’affectionne la mienne ?

 

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D'abord il faut entendre que tous les homicides ne se ressemblent pas (accidentel, prémédité, impulsif ....) du coup tous les meurtriers ne se ressemblent pas, leur fonctionnement cognitif non plus, leur personnalité non plus, leur motivation non plus. On ne peut pas comprendre le meurtre en général, c'est bien trop vaste. On peut éventuellement étudier et comprendre certains profils de meurtriers.

C'est parce que vous n'êtes pas conditionnée. Pour tuer un être humain, il faut croire que c'est un bienfait car cet humain est méprisable, sinon dangereux. Toutes les guerres commencent par la propagande.

à l’instant, Talon 1 a dit :

C'est parce que vous n'êtes pas conditionnée. Pour tuer un être humain, il faut croire que c'est un bienfait car cet humain est méprisable, sinon dangereux. Toutes les guerres commencent par la propagande.

Bien vu, cela dit, des meurtriers ayant évolués dans les mêmes conditions que moi, je crains qu'il y en ai également.

il y a 5 minutes, Naluue a dit :

Bien vu, cela dit, des meurtriers ayant évolués dans les mêmes conditions que moi, je crains qu'il y en ai également.

Pas compris.

il y a 9 minutes, Naluue a dit :

 

Je tente en vain de devenir le tueur (toujours dans mon imagination), l’arme à la main, mais il n’y a rien que je puisse faire, je n’y arrive pas et ça me rend folle de ne pas pouvoir me l’expliquer. J’ai bien intégré l’idée qu’en effet, cette fille en face de moi n’a aucune importance à mes yeux, toutefois, je n’oublie pas que de ses yeux à elle, ce sentiment change ; comment pourrais-je dérober toute une vie qu’elle affectionne autant que j’affectionne la mienne ?

La réponse à votre question, vous la détenez sans probablement la voir: vous vous projetez, vous identifiez à la personne (la victime). Donc, inévitablement, vous ne pourrez mener votre geste jusqu'au bout.

il y a 6 minutes, Stania a dit :

La réponse à votre question, vous la détenez sans probablement la voir: vous vous projetez, vous identifiez à la personne (la victime). Donc, inévitablement, vous ne pourrez mener votre geste jusqu'au bout.

Zut c'est  ce que j'allais  dire...

Bon j'ai  maintenant  un mobile, je cherche un alibi..

On peut aussi s' identifier à l'assassin,  moins glorieux mais si on veut comprendre les mécanismes ?

il y a 2 minutes, PASCOU a dit :

On peut aussi s' identifier à l'assassin,  moins glorieux mais si on veut comprendre les mécanismes ?

C'est ce en quoi consiste le job des profilers. Comprendre les mécanismes en théorie, c'est une chose, mais il faut justement réussir à s'identifier. Même s'il existe des constantes, chaque cas est unique, car chaque contexte individuel particulier.

Les assassins il y en a pour tous les goûts  si j'ose dire.

il y a 4 minutes, Stania a dit :

C'est ce en quoi consiste le job des profilers. Comprendre les mécanismes en théorie, c'est une chose, mais il faut justement réussir à s'identifier. Même s'il existe des constantes, chaque cas est unique, car chaque contexte individuel particulier.

Oui je crois que personne n'est à  l'abri. 

Il y a des paramètres qui peuvent nous depasser.

Impossible de répondre tant il y a de cas de figure. Je dirais quand même que le pouvoir est en jeu dans bien des cas. 

Qui sont ces "ils" car il y a aussi beaucoup de "elles" qui tuent. Et qui sont les victimes? 

Sinon , je pense qu'on peut tous devenir des tueurs si les circonstances s'y prêtent. On a tous un monstre en nous.

il y a 3 minutes, PASCOU a dit :

Oui je crois que personne n'est à  l'abri. 

Il y a des paramètres qui peuvent nous depasser.

Je crois qu'effectivement "il ne faut jamais dire jamais". Il y a bien entendu des psychopathes (ou autres tordus du même genre), mais je crois que personne, absolument personne ne peut être certain, dans des circonstances particulières, de ne pas commettre le pire.

Il y a des crimes pour des choses qui semblent tellement futiles qu' ils sont encore plus difficiles à  admettre. On peut suivre la logique d'une idéologie qui chemine et gangrène le cerveau. 

il y a 3 minutes, January a dit :

Impossible de répondre tant il y a de cas de figure. Je dirais quand même que le pouvoir est en jeu dans bien des cas. 

Tu veux dire dans le sens d'acquérir un pouvoir en tant que mobile ?

il y a 1 minute, PASCOU a dit :

Il y a des crimes pour des choses qui semblent tellement futiles qu' il sont encore plus difficiles à  admettre. On peut suivre la logique d'une idéologie qui chemine et gangrène le cerveau. 

La violence est dans la majeure partie des cas une continuité de la colère. Cette dernière peut s'accumuler, s'accumuler et oui parfois la goutte qui fait déborder le vase peut paraître futile.

La raison biologique qui rend capable de tuer

Des recherches sur le cerveau menées par la plus grande université australienne démontrent comment des individus sont soudain capables de tuer un de leur semblables et ce sans scrupule. Des scanners ont en effet mis en lumière une zone du cerveau qui reste inactive lorsqu'un meurtre est jugé "légitime" par l'auteur.

Si vous vous êtes toujours demandé comment une personne normalement constituée peut être capable d'appuyer sur la gachette d'un revolver et tuer autrui de sang-froid, cette étude de l'université Monash a une piste sérieuse.

Dans le cadre de l'expérience, des personnes-test appelées par les chercheurs de la faculté ont reçu pour instruction de participer à un jeu vidéo de guerre très réaliste tandis que leur activité cérébrale était surveillée au détail près par résonance magnétique fonctionnelle. Ordre leur a été donné d'abattre tantôt des citoyens innocents, tantôt des soldats ennemis.

Les résultats sont clairs: ils démontrent que la plupart des gens, dans des situations très spécifiques comme la guerre, sont parfaitement à même de commettre des exactions et de les justifier. Un tueur potentiel sommeille donc en chacun de nous.

Culpabilité
"Quand les participants ont dû tirer sur des citoyens, nous avons remarqué une activité frappante du cortex orbitofrontal latéral, la région du cerveau qui joue un rôle-clé dans la prise de décisions d'ordre moral. Cela signifie donc que plus l'activité de la zone était importante, plus le sentiment de culpabilité est fort. Quand on demandait d'abattre des soldats ennemis, cette zone du cortex n'était absoluement pas activée", explique le Dr Pascal Molenberghs, chercheur principal de l'étude.

Un autre défi s'ouvre désormais aux chercheurs: déterminer de quelle manière des individus ne ressentent physiquement plus cette culpabilité lors d'un crime ou de faits violents. L'influence de la personnalité et de l'effet de groupe doit également encore être étudiée en profondeur car seuls les contours de son impact ont été dessinés jusqu'à présent.

il y a 1 minute, Stania a dit :

Tu veux dire dans le sens d'acquérir un pouvoir en tant que mobile ?

Pouvoir, contrôle, domination. Pour ceux qui se font réguliers dans le job, je veux dire 

il y a 5 minutes, January a dit :

Pouvoir, contrôle, domination. Pour ceux qui se font réguliers dans le job, je veux dire 

D'accord. Là on est déjà à mes yeux dans la catégorie des tordus

Ah oui complètement.

Ah, tiens il y a aussi ce "contrôle pouvoir domination" dans le fait de tuer sa femme qui vient d'annoncer qu'elle voulait divorcer par exemple.

Catégorie "drames familiaux"  il y a aussi ceux qui vont tuer toute la famille et se suicider (ou pas) ensuite. Blessure narcissique intolérable.