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Nous sommes tous uniques, vraiment ?


Invité Quasi-Modo

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Bonjour,

Je suis assez frappé de voir à quel points les gens pensent fréquemment, surtout dans les milieux psy ou de la gauche bien pensante, que nous sommes tous uniques, chaque histoire commençant déjà par le développement d'un corps au code génétique unique, puis une histoire unique donnant à chaque mot employé une tonalité unique, etc.. etc.. Genre "Vous êtes tous des flocons de neige magnifiques et uniques, bla bla bla ..." Mais n'est-ce pas faire fi que l'humain n'est qu'un être social, qui tout seul ne peut plus rien ?

Il me semble, pour prendre le contre pieds de ce genre de propos qu'au contraire 99.99% de nos actions et de nos pensées ou propos sont cadrés, et même très bien cadrés, puisqu'il n'y a qu'un certain nombre de façons typiques de réagir face à certaines situations (comme en témoigne par exemple le concept bourdieusien d'habitus, puisque c'en est la signification profonde). Bien au contraire la sociologie montre que la plupart du temps nous sommes interchangeables, et dans une situation similaire, en disposant des mêmes informations, nous réagirons tous typiquement de la même façon, ou d'un certain nombre de façons bien délimitées et cadrées.

C'est ainsi que par exemple les opérateurs de télémarketing disposent de formulaires avec les répliques du client et les réponses qui doivent être faites en retour, sachant donc très exactement quoi répondre en fonction du profil du client et des répliques qui seront les siennes. C'est ainsi qu'il y a des FAQ (Fréquently Asked Questions) et toutes sortes de réactions parfaitement anticipables qui paraissent naturelles dans certains contextes. Comment serions-nous tous uniques et originaux, alors que nous décidons tous de prendre librement, tous les étés et par millions, notre voiture pour aller vers la mer méditerranée ? etc.. etc..

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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D'ailleurs la plupart des jeunes gens quand on les interroge sur ce qu'ils veulent dans la vie, ne répondent-ils pas : une femme, une voiture, des enfants, etc.. ? Non bien au contraire et très profondément j'ai le sentiment que nous sommes bel et bien interchangeables, à un certain nombre de paramètres prédéfinis près, et que c'est même la raison pour laquelle nous nous comportons très souvent, pour ne pas dire systématiquement, de façon moutonnière.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Si tu définis l'unicité d'un être sur les comportements qu'il peut manifester dans une situation sociale donnée, alors tu ne peux qu'aboutir à l'idée qu'en effet nous sommes tous très proches, compte-tenu du fait que les attitudes sont assez limitées. Face au danger, tu ne peux que te soumettre, combattre ou fuir. Face à collègue, le saluer gentiment, méchamment, ironiquement, etc., ou même le mépriser, l'ignorer. On pourrait accumuler ce genre de situations.

Dans une situation donnée, tu auras des comportements qui sont visiblement similaires : la plupart iront saluer leurs collègues voisins, quand bien même ils les connaissent peu, si l'environnement a posé la règle selon laquelle c'est ainsi qu'il faut faire. Si personne ne le fait, alors personne ne le fera.

Pour le dire autrement, oui, le principe même des normes explicites ou implicites est de stéréotyper un comportement, de façon à ce qu'il soit attendu et prévisible. Cela a pour intérêt de garder la maîtrise de son environnement, et donc de vivre rassuré, et donc en sécurité. De fait, quelqu'un qui est "hors-norme" bouleverse cette stabilité et dérange.

 

Maintenant, réduire une personne à ses comportements sociaux, c'est à mon avis réduire ce qu'elle est. Si les interactions avec l'environnement comptent, la personne est aussi et avant tout un être en soi. Certes, forgé par ses interactions, et ceci depuis le départ : la famille, l'école, le boulot ou son absence, les amis, toutes ces choses-à et bien d'autres font ce que nous sommes. Il n'empêche que cet empilement sont des pièces d'une construction personnelle qui se fait selon une sensibilité propre.

 

En clair, je te l'accorderais sans soucis, il y a des récurrences plus qu'évidentes dans ce qui nous construit. Cette construction est bornée par des normes qui limitent, en général, notre façon de nous comporter. La loi en est le cadre explicite, les normes sociales l'implicite. Mais ce n'est pas parce que les sorties paraissent semblables que la boîte noire qui l'exprime est semblable à toute autre, et ça me paraît d'autant moins évident que la diversité des influences est si grande qu'il est difficile de véritablement converger. Je te donne un dernier exemple pour l'illustrer :

Prenons trois personnes qui ont bien intégré la norme selon laquelle il faut saluer ses collègues le matin sur tout l'étage. On en aura déjà une qui le fera, mais uniquement auprès des personnes qu'elle connaît et apprécie. La deuxième le fera, mais mécaniquement, un vague "Salut" et s'arrêtant là. La dernière, elle, le fera aussi, et en cela paraîtra être semblable à la précédente personne, mais se souciera de demander à chacun comment il va et entamera une discussion sur son week-end passé par exemple.

Dans cet exemple, tu as un même comportement à haut niveau, saluer tous ses collègues, qui est vrai des trois, mais les trois ne l'appliquent pas de la même manière, et c'est très vrai des deux derniers. Si tu te places à haut niveau, dans une réduction très froide des comportements, tout semblera stéréotypé. Si tu te mets davantage en situation et dans le monde empirique, tu constateras, si tu t'y montres attentif, de la nuance, tout simplement parce que notre personne, bien qu'ayant compris ce qu'elle doit faire pour ne pas être mal vue, ne le comprend pas tout à fait pareil et ne l'applique pas tout à fait pareil.

Si tu prends ce banal exemple, et que tu l'appliques aux N situations et normes, tu trouveras de la diversité là où tout te paraît bien plat. En cela, oui, la gauche bien pensante voit quelque chose d'unique en chacun sans forcément besoin d'être hors de toutes lois ou normes.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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Le clonage humain étant interdit nous sommes uniques.

Ne pouvant reproduire à l'identique une vie, nous sommes uniques.

Mais nous sommes des moutons sans aucun doute.

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Membre, Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...", 60ans Posté(e)
BadKarma Membre 13 122 messages
60ans‚ Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...",
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L' individu tout à sa subjectivité se considérera unique, à l' image de ce parasite externe qui grouille avec ses congénères, constituant ainsi une collective vermine...

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 880 messages
78ans‚ Talon 1,
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Paradoxalement, nous sommes à la fois uniques et semblables.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 624 messages
Forumeur confit,
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Il y a 7 heures, Quasi-Modo a dit :

Je suis assez frappé

Lorsque la médecine prétend que nous sommes tous différents les uns des autres, ce qui explique et justifie que chaque malade ne développe pas systématiquement les mêmes phénomènes de rejet ou d’acceptation au regard d’un même traitement, c’est de la foutaise ?

Lorsque la police distingue que les empreintes digitales d’une personne sont uniques et différentes les unes des autres ce n’est pas vrai ?

En général, lorsqu’on s’interroge sur un sujet quelconque, simultanément on essaie mentalement d’y apporter une réponse logique, compréhensible… et si la réponse ne nous satisfait pas, on essaie au moins de savoir ce que cela changerait que nous soyons unique ou pas ?

Dire non c’est bien, dire pourquoi c’est mieux !

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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Il y a 5 heures, Jedino a dit :

Maintenant, réduire une personne à ses comportements sociaux, c'est à mon avis réduire ce qu'elle est.

Oui effectivement c'est le seul raccourci que j'ai fait dans mon propos. Merci pour ta réponse que je trouve intéressante ;)

il y a 20 minutes, Enchantant a dit :

1- Lorsque la médecine prétend que nous sommes tous différents les uns des autres, ce qui explique et justifie que chaque malade ne développe pas systématiquement les mêmes phénomènes de rejet ou d’acceptation au regard d’un même traitement, c’est de la foutaise ?

2- Lorsque la police distingue que les empreintes digitales d’une personne sont uniques et différentes les unes des autres ce n’est pas vrai ?

En général, lorsqu’on s’interroge sur un sujet quelconque, simultanément on essaie mentalement d’y apporter une réponse logique, compréhensible… et si la réponse ne nous satisfait pas, on essaie au moins de savoir ce que cela changerait que nous soyons unique ou pas ?

Dire non c’est bien, dire pourquoi c’est mieux !

1- Il y a bien des listes d'effets secondaires indésirables ainsi que leur fréquence d'apparition dans les notices des médicaments, non?

2- Qu'importe que les empreintes digitales (ou le réseau veineux, voir l'iris de l'oeil) soient uniques si les mains qui en disposent agissent comme les autres, ou si les yeux regardent au même endroit?

Il me paraît important à une époque comme la nôtre de rappeler fréquemment (aussi souvent que faire se peut) que nous ne sommes souvent pas originaux même si nous en sommes convaincus. Même les artistes ne font finalement que refléter l'esprit de leur époque et ils ne sont pas la plupart du temps les auteurs des pensées ou de la sensibilité qu'ils expriment : ils en sont seulement le véhicule.

D'où d'ailleurs l'hérésie que constitue la propriété intellectuelle.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 4 heures, Imaginaerum a dit :

Le clonage humain étant interdit nous sommes uniques.

Ne pouvant reproduire à l'identique une vie, nous sommes uniques.

Mais nous sommes des moutons sans aucun doute.

Oui, nous sommes des moutons, mais les gens ne l'assument pas, et ne réalisent même pas qu'ils en sont pour la plupart (que ce soit parce qu'ils n'ont pas envie de considérer cette idée, ou simplement parce qu'ils l'ignorent).

Je pense à ce sujet que nous pourrions faire une analogie avec les couleurs : il y a un nombre fini de couleurs, chacune définie par une fourchette de fréquence de longueur d'onde sur le spectre de la lumière. Et il y a tant de nuances de teinte dans chaque couleur qu'aucun vocabulaire opérationnel ne permettrait d'en tracer les contours. Par exemple il y a bleu et bleu (p.ex. bleu ciel et bleu marine).

Mais même après avoir défini ces deux nuances (bleu ciel et marine) nous n'avons toujours pas cerné l'ensemble de ce qui est possible d'exister sous ces deux termes, car chacune est encore une fois composée d'une fourchette sur le spectre visible, et il faudrait un adjectif pour chaque nuance du spectre de la lumière (pour chaque longueur d'onde du spectre visible dans la mesure où ses variations se constatent empiriquement).

Mais là encore au final nous avons bien un nombre fini de couleurs et de teintes qui sont cadrées et définies par les "spécifications" de l'oeil humain, même si elles sont en très grand nombre.

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Membre, Raven, 42ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 5 697 messages
42ans‚ Raven,
Posté(e)

Même frère Simon était un Roi unique.

Je pense que le monde se croit beaucoup dans le coin. C'est tout. En plus, il y a oipide.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Au final même les empreintes digitales ou les réseaux veineux qui sont uniques chez chaque individu correspondent à certains critères (sinon comment identifierions nous les différences et comment identifierions nous que nous avons bien affaire à une empreinte digitale) ? Il y a un cadre général, comme le bleu est une couleur dont la fréquence de longueur d'onde est définie, et il y a des nuances comme le rappelle judicieusement @Jedino, mais ces nuances appartiennent bien au cadre prédéfini même si elles sont en très grand nombre. En un sens nous pourrions dire que la sociologie et la psychologie sociale travaillent contre les psychologues et les généticiens.

La seule chance pour les nuances de prendre le pas sur le cadre général c'est d'être en nombre si immense que les êtres existants similaires ne cohabitent presque jamais. Comme dans le code génétique par exemple.

Mais en théorie le cadre l'emporte toujours et encore, même si en pratique il y a des entorses.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Ces entorses, qui proviennent du grand nombre des nuances qualitatives, ne seraient gênantes pour le cadre général que si l'infini indénombrable était de notre monde.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Je remarque toutefois que nous pourrions dans cette discussion considérer le principe de Kirk qui affirme l'unicité de chaque objet dans l'univers. C'est d'ailleurs un principe à la base de la science forensique (police scientifique). Ce principe est-il vraiment démontré d'ailleurs ? Un test d'ADN est vrai à 99,9% mais jamais à 100%, il suffit d'un très grand nombre d'essais pour qu'un jour un individu au même code génétique apparaisse.

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Membre, 74ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

l'étre humain est unique méme avec plus de 7 milliards de personnes sur Terre !!

la génétique est formelle !!

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 13 minutes, boeingue a dit :

l'étre humain est unique méme avec plus de 7 milliards de personnes sur Terre !!

la génétique est formelle !!

Bien au contraire, l'existence même d'un code génétique au nombre fini de brins d'ADN prouve que nous ne pouvons pas être en nombre infini d'êtres humains génétiquement différents. Donc en théorie il suffirait d'attendre suffisamment longtemps pour qu'un second @boeingue apparaisse (d'un points de vue génétique, cela s'entend, car cet individu aurait sans doute une autre histoire). Quoiqu'il pourrait exister finalement un second @boeingue avec la même histoire (ou avec des similitudes plus ou moins proches) si on considère que le cadre l'emporte vraiment toujours sur les nuances. En fait cela nous mène-t-il à l'idée que le temps ou l'Histoire serait cyclique ?

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Quasi-Modo a dit :

Au final même les empreintes digitales ou les réseaux veineux qui sont uniques chez chaque individu correspondent à certains critères (sinon comment identifierions nous les différences et comment identifierions nous que nous avons bien affaire à une empreinte digitale) ? Il y a un cadre général, comme le bleu est une couleur dont la fréquence de longueur d'onde est définie, et il y a des nuances comme le rappelle judicieusement @Jedino, mais ces nuances appartiennent bien au cadre prédéfini même si elles sont en très grand nombre. En un sens nous pourrions dire que la sociologie et la psychologie sociale travaillent contre les psychologues et les généticiens.

La seule chance pour les nuances de prendre le pas sur le cadre général c'est d'être en nombre si immense que les êtres existants similaires ne cohabitent presque jamais. Comme dans le code génétique par exemple.

Mais en théorie le cadre l'emporte toujours et encore, même si en pratique il y a des entorses.

Dans l'absolu, tu as sans doute un nombre fini de possibles en effet, tout comme toute chose. Après, il est difficile d'estimer le nombre des possibles, mais il est probablement plus grand que nous tous en effet. Après, la question que tu sembles poser n'est pas tant de savoir si nous sommes différents, car dès lors qu'une légère variation se fait et te distingue du reste, tu l'es objectivement parlant.

C'est davantage au niveau de l'impression qu'on dégage auprès des autres, donc subjectivement, que ta question est posée. Autrement dit, la question n'est pas de savoir, si je comprends bien, si nous sommes tous différents, car tant de variations sur tant de sujets font que oui, mais si nous le sommes assez des autres pour donner l'impression d'une différence. Autrement dit, la personne qui est socialement acceptable n'est pas strictement parlant comme les autres, mais assez peu différentes sur ces sujets pour donner l'impression d'une similitude.

Le "mouton", comme on l'appelle, est assez classiquement montré du doigt, tout comme le "mouton noir" de temps à autre et dans l'autre sens. Ce sont souvent des critères bien précis qui font qu'on juge cela ainsi, ceux-là mêmes qu'on montre comme étant important et qui font l'objet de notre attention. Autrement dit, dès lors qu'on sort du stéréotype de comportement attendu, moyennant ses variantes acceptables.

Des exemples de gens qui brisent les codes, tu en as à la pelle, il en faut souvent peu pour ça. Mais est-ce que briser une norme suffit à nous différencier de l'autre ? En faut-il deux ? Trois ? Cinq ? Est-ce que ne pas le faire suffit à faire de nous un mouton bien dans le moule ? Tout dépend en réalité de où on met la frontière entre le commun et l'anormal. Pour ma part, je pense que personne n'est véritablement l'un ou l'autre, nous sommes à la fois les deux, à plus ou moins grande mesure.

Pour le dire autrement : crois-tu que si on me prenait et me mettait à ta place, je pourrais remplir tes rôles et parler de tes opinions comme tu le ferais ? Je n'ai ni ton style d'écriture, ni tes mécanismes de pensées, et encore moins sans doute tes attitudes. Alors certes, peut-être avons-nous des intérêts qui convergent, éduqués par la consommation que nous sommes. Probablement aussi que nos attitudes seront dans la plupart des cas semblables, polies. Mais dans des situations banales, où la plupart des gens se complaisent, tu ne trouveras rien comme différence. Je n'y vois rien de grave, d'ailleurs. Si rien n'est scandaleux dans cela, pourquoi faire un scandale ?

 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

Vivre en société fait que nous nous ressemblons de plus en plus, nous nous imitons, nous imprégnons les uns des autres, jusque dans nos pensées que nous pompons a droite a gauche.

On a tendance a prendre tous la meme teinture, comme le linge mal trié dans une machine a laver.

Alors que les personnes qui vivent seules et retirées se mettent lentement a diverger, les personnalités vraiment originales il faut les chercher chez les solitaires.

Mais ne pas confondre personne originale avec personne déréglée ou déséquilibrée, ce qui est malheureusement assez courant, me semble t-il.

 

 

 

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