A quoi servent les dons de caca ?

Le Centre de recherche clinique de l’est parisien de l’hôpital Saint-Antoine (XIIe arrondissement) a lancé un appel au don de selles contre un dédommagement de 50 euros dans le cadre d’une étude. Du moins c'était le sens de l'appel initial. Le don a malheureusement été suspendu à cause de l'explosion du nombre de demandes. 

Philippe Godeberge, gastro-entérologue à l’Institut mutualiste Montsouris (14e) revient sur cet appel scientifique :

(J) - Des appels au don de selles, comme celui-ci, sont-ils fréquents en France ?

(Dr PG) - A cette échelle, c’est une première. En général, la problématique est la suivante : pour faire des greffes de microbiote fécal, c’est-à-dire la part d’organismes vivants dans les selles, composées aussi d’eau et de résidus, il faut y avoir accès. Or, c’est rarement le cas car les donneurs potentiels sont souvent malades. D’où l’idée de faire appel à des gens en bonne santé et qui peuvent effectuer un dépôt de selles. D’autant qu’en France, il n’y a actuellement pas de banques de selles. Il faut donc des échantillons de selles fraîches pour constituer un stock. En plus de ça, ça donnera une image de la composition de la flore bactérienne d’une partie de la population.

(J) - Dans quel cadre s’inscrit cet appel et comment cela peut-il faire avancer la recherche ?

(Dr PG) - C’est une étude. L’objectif est de disposer de sujets témoins dont on peut utiliser le microbiote pour essayer de rééquilibrer la flore microbienne de gens malades. En l’occurrence la rectocolite hémorragique. Quand on regarde le microbiote de sujets normaux et le microbiote de sujets pathologiques, il y a une différence. La question est de savoir si cette différence est la cause de la maladie ou la conséquence. Aujourd’hui, on ne sait pas. Le but est aussi de faire des recherches sur un certain nombre de maladies, pour lesquels on n’avance plus beaucoup. Comme la maladie de Crohn, la dépression, la maladie de Parkinson, l’obésité.

(...)

(J) - Est-ce il y a un besoin de beaucoup de selles ?

(Dr PG) - Il faut des grandes quantités, en traiter plusieurs. Après, il s’agit juste de l’émission d’une selle ou deux par personne. Il y a beaucoup de gens qui veulent bien déposer un étron et toucher 50 euros, ce qui n’est pas idiot, mais après la limitation du nombre d’échantillons tiendra plutôt de la possibilité du laboratoire Inserm derrière l’appel, de les traiter.

SOURCE (+ suite)

ils ne sont pas dans la merde !!!!!

Je croyais que c'était pour faire du boudin. 

Et dire qu' il ne vient même pas l' idée à Caez de nous rémunérer pour nos pourtant prolifiques diarrhées quotidiennes, quelle honte...

ils ont pas finis d'en chier !

Il y a 12 heures, sovenka a dit :

Le Centre de recherche clinique de l’est parisien de l’hôpital Saint-Antoine (XIIe arrondissement) a lancé un appel au don de selles contre un dédommagement de 50 euros dans le cadre d’une étude. Du moins c'était le sens de l'appel initial. Le don a malheureusement été suspendu à cause de l'explosion du nombre de demandes. 

Philippe Godeberge, gastro-entérologue à l’Institut mutualiste Montsouris (14e) revient sur cet appel scientifique :

(J) - Des appels au don de selles, comme celui-ci, sont-ils fréquents en France ?

(Dr PG) - A cette échelle, c’est une première. En général, la problématique est la suivante : pour faire des greffes de microbiote fécal, c’est-à-dire la part d’organismes vivants dans les selles, composées aussi d’eau et de résidus, il faut y avoir accès. Or, c’est rarement le cas car les donneurs potentiels sont souvent malades. D’où l’idée de faire appel à des gens en bonne santé et qui peuvent effectuer un dépôt de selles. D’autant qu’en France, il n’y a actuellement pas de banques de selles. Il faut donc des échantillons de selles fraîches pour constituer un stock. En plus de ça, ça donnera une image de la composition de la flore bactérienne d’une partie de la population.

(J) - Dans quel cadre s’inscrit cet appel et comment cela peut-il faire avancer la recherche ?

(Dr PG) - C’est une étude. L’objectif est de disposer de sujets témoins dont on peut utiliser le microbiote pour essayer de rééquilibrer la flore microbienne de gens malades. En l’occurrence la rectocolite hémorragique. Quand on regarde le microbiote de sujets normaux et le microbiote de sujets pathologiques, il y a une différence. La question est de savoir si cette différence est la cause de la maladie ou la conséquence. Aujourd’hui, on ne sait pas. Le but est aussi de faire des recherches sur un certain nombre de maladies, pour lesquels on n’avance plus beaucoup. Comme la maladie de Crohn, la dépression, la maladie de Parkinson, l’obésité.

(...)

(J) - Est-ce il y a un besoin de beaucoup de selles ?

(Dr PG) - Il faut des grandes quantités, en traiter plusieurs. Après, il s’agit juste de l’émission d’une selle ou deux par personne. Il y a beaucoup de gens qui veulent bien déposer un étron et toucher 50 euros, ce qui n’est pas idiot, mais après la limitation du nombre d’échantillons tiendra plutôt de la possibilité du laboratoire Inserm derrière l’appel, de les traiter.

SOURCE (+ suite)

C'est une idée de merde.

Il y a 12 heures, sovenka a dit :

Le Centre de recherche clinique de l’est parisien de l’hôpital Saint-Antoine (XIIe arrondissement) a lancé un appel au don de selles contre un dédommagement de 50 euros dans le cadre d’une étude. Du moins c'était le sens de l'appel initial. Le don a malheureusement été suspendu à cause de l'explosion du nombre de demandes.

Nan, rien finalement...

"Bonjour, comment allez-vous ?" …. à la selle, au Moyen Âge. Elles étaient un signe pour la santé.

il y a une heure, Talon 1 a dit :

"Bonjour, comment allez-vous ?" …. à la selle, au Moyen Âge. Elles étaient un signe pour la santé.

Oui.. et roter ou péter à table était le signe que l'on avait bien mangé et c'était une façon de remercier son hôte pour sa bonne table. Les choses ont bien changé on a perdu toutes nos valeurs !!