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Rosa Maria da Cruz, un déni de grossesse absolu ?

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January

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 047 messages
107ans‚ ©,
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L'expert explique qu'il n'a jamais rencontré, en 40 ans de carrière, de cas similaire à celui ci, c'est à dire, "un déni de grossesse absolu sans que le nouveau-né meure des suites de l’accouchement ou d’un geste néonaticide.

Selon lui, Rosa Da Cruz aurait eu un "flash" de son 2e accouchement (un déni total) et du "regard" de son petit garçon après de la naissance de Séréna, ce qui lui a permis de maintenir en vie sa petite fille.

"Elle s’est occupée, bien sur de façon horrible et dramatique de son enfant, mais sans pouvoir faire le lien entre ce quelque chose et son enfant Séréna puisque personne ne lui a permis d’accéder à sa vérité de mère. Un enfant n’existe qu’à partir du moment ou il est reconnu comme un enfant par sa mère. Mais une mère n’existe que lorsqu’elle est reconnue comme une mère. Le déni de grossesse n'est pas un fait divers ! C'est un problème de santé publique ! Comment sanctionner quelqu’un qui est déjà victime ? Le déni de grossesse, on ne le choisi pas ! Il vous tombe dessus comme ça ! Et peut vous retomber dessus ! Rosa Maria Da Cruz n'est pas consciente de ce qu'elle fait ! La vraie victime, c'est d'abord Rosa Maria Da Cruz, qui a été victime du système médical et judiciaire.

Le déni de grossesse est un trouble de la gestation psychique. C’est pas une négation de la réalité, c’est une oscillation permanente (...) entre la réalité somatique et la réalité psychique. C’est l’absence ou la mauvaise interprétation de certaines perceptions. Le déni de grossesse n’est pas une fantaisie médicale ou de la femme, c’est un comportement aberrant apparemment inhumain. Ce n’est pas une dissimulation puisque la dissimulation suppose l’apriori judiciaire qu’on est chez une femme qui a conscience de ses actes. Une femme dans un état de déni de grossesse absolu ne peut être considérée comme responsable de ce qui se passe après. Le déni c'est l'abolition du discernement psychique. Et ce déni est massif parce qu'il est répété. Si Rosa Da Cruz avait accouché quand elle faisait ses courses, il n'y aurait jamais eu d'affaire.

 

(purée il est remonté lui..)

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Membre, Piment doux, 103ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 22 156 messages
103ans‚ Piment doux,
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il y a 7 minutes, January a dit :

L'expert explique qu'il n'a jamais rencontré, en 40 ans de carrière, de cas similaire à celui ci, c'est à dire, "un déni de grossesse absolu sans que le nouveau-né meure des suites de l’accouchement ou d’un geste néonaticide.

Selon lui, Rosa Da Cruz aurait eu un "flash" de son 2e accouchement (un déni total) et du "regard" de son petit garçon après de la naissance de Séréna, ce qui lui a permis de maintenir en vie sa petite fille.

"Elle s’est occupée, bien sur de façon horrible et dramatique de son enfant, mais sans pouvoir faire le lien entre ce quelque chose et son enfant Séréna puisque personne ne lui a permis d’accéder à sa vérité de mère. Un enfant n’existe qu’à partir du moment ou il est reconnu comme un enfant par sa mère. Mais une mère n’existe que lorsqu’elle est reconnue comme une mère. Le déni de grossesse n'est pas un fait divers ! C'est un problème de santé publique ! Comment sanctionner quelqu’un qui est déjà victime ? Le déni de grossesse, on ne le choisi pas ! Il vous tombe dessus comme ça ! Et peut vous retomber dessus ! Rosa Maria Da Cruz n'est pas consciente de ce qu'elle fait ! La vraie victime, c'est d'abord Rosa Maria Da Cruz, qui a été victime du système médical et judiciaire.

Le déni de grossesse est un trouble de la gestation psychique. C’est pas une négation de la réalité, c’est une oscillation permanente (...) entre la réalité somatique et la réalité psychique. C’est l’absence ou la mauvaise interprétation de certaines perceptions. Le déni de grossesse n’est pas une fantaisie médicale ou de la femme, c’est un comportement aberrant apparemment inhumain. Ce n’est pas une dissimulation puisque la dissimulation suppose l’apriori judiciaire qu’on est chez une femme qui a conscience de ses actes. Une femme dans un état de déni de grossesse absolu ne peut être considérée comme responsable de ce qui se passe après. Le déni c'est l'abolition du discernement psychique. Et ce déni est massif parce qu'il est répété. Si Rosa Da Cruz avait accouché quand elle faisait ses courses, il n'y aurait jamais eu d'affaire.

 

(purée il est remonté lui..)

Ben merde alors :mouai:

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 047 messages
107ans‚ ©,
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il y a 7 minutes, Out of Paprika a dit :

Manquerait plus qu'il n'y ait aucune responsabilité pénale. 

Aucune chance, en l'absence de patho psy, fini les abolitions du discernement. 

************************************

AG : Monsieur, que les choses soient bien claires pour tout le monde, vous n’êtes pas psychiatre ?

- Non, mais ma formation ne m’empêche pas d’avoir un avis.

AG : Il n'y a pas une définition, du déni de grossesse ?

- Non, il y a autant de déni de grossesse que de femmes. J'ai répondu à la mission d'expertise qui m'était demandée enfin !  

AG : on a bien compris que vous étiez LA sommité en déni de grossesse ! Mais moi ce qui m'intéresse c'est le déni de grossesse de Mme Da Cruz.

Ambiance….

Prsdt : Ce que M. L'AG vous a dit, c'est qu'en réalité vous évoquez des notions intéressantes qui sont du ressort du psychisme et de l'inconscient, et qui ne semble pas relever de votre spécialité.

- Ce que je veux dire, c'est que le psychiatre n'est pas plus à même de répondre à la question du déni de grossesse qu'un gynécologue ! Pourquoi dans des affaires de néonaticides il n'y a pas systématiquement à la barre des experts gynécologiques ? Je ne comprends pas que ma spécialité soit reconnue par le monde judiciaire comme une spécialité à part entière sur le déni de grossesse !

AG : J'ai le sentiment que vous livrez beaucoup de généralités sur ce sujet qui vous passionne.. mais nous sommes là - et les faits sont têtus - sur une situation donnée, il ne suffit pas de plaquer des concepts généraux pour répondre à ces questions ! Il ne s’agit pas de faire un déni du déni ! Mais nous sommes dans une cour d’assises, ne vous servez pas de votre mission d’expert pour faire une tribune ! Lorsqu’elle sait même qu’elle est enceinte, elle ne va pas chez le gynécologue ! Quand on est consciente d’être enceinte, qu’on le dit à sa sœur, qu’à 6 mois on le dit à sa meilleure amie et qu'on ne va chez le gynécologue seulement qlques semaines avant le terme.. Comment peut-on l’expliquer ? C’est négliger sa situation de femme ? C’est du déni ?

- Cette situation à ma connaissance, de déni d’enfant prolongeant un déni de grossesse est une situation inédite dans le monde entier.

(euh.. je ne suis pas d'accord il y a eu un ce cas que j'ai déjà cité..)

à l’instant, Out of Paprika a dit :

Ben merde alors :mouai:

Ah j'ai pas dit tout à fait ça devant mon écran moi :sleep: Mais comme c'était très vulgaire je vais pas le répéter... 

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 047 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)

AG : Nous sommes sur une période de deux ans, on achète des jouets, on donne un prénom, on met l’enfant sur le ventre, on lui dit qu’on l’aime, et ça pendant une période de deux ans... Ma question est : vous considérez que l’état de sidération d’une femme qui va commettre un néonaticide dans les 1ers instants pourrait s’appliquer pendant une période de 2 ans sur quelqu’un qui va apporter des soins ?

L’expert digresse, il agace le tribunal et se fait reprendre par le président : je vous demande une réponse claire. (Il dit qu'il est à deux doigts de mettre fin à son intervention.)

L'expert demande à l'AG de reformuler. Ce dernier refuse : Je constate que vous n'arrivez pas à vous détacher de votre rapport, je n'ai pas d'autre question. La parole est aux avocats des PC.

- Un état de clivage va pouvoir persister un certain temps tant qu'il n'y a pas d'intervention extérieure. Ce clivage n'est pas hermétique mais y'a une oscillation, ceci justifie le comportement de l'accusée vis à vis de sa fille pendant 24 mois. Rosa Da Cruz est dans un état psychotique qui va évoluer de façon chronique, ça ne veut pas dire que c’est la femme est psychotique.

Avocat PC : Sur quels critères vous basez-vous ?

- Sur mon expérience personnelle !

MG : Je voudrais une explication sur une phrase de votre page 21 : «  tous les gestes apparemment volontaires ont été réalisés en réalité de façon automatique, reproduits machinalement ne laissant que très peu de souvenir ». Elle vous a parlé de gestes précis ?

- Non, absolument pas !

MG : Vous déduisez que si Séréna a survécu, c'est que Mme Da Cruz a forcément dû effectuer des gestes ? Les experts pédiatres ont dit à la cour que pour que la survie du nourrisson soit effective, un "attachement" était nécessaire. Cet attachement peut-il être automatique ?

- Il y a eu de la part de Mme Rosa Da Cruz, mère de Séréna, un comportement suffisamment adapté pour permettre dans des conditions inouïes à Séréna de survivre.

Me Chassagne : Quand vous faites votre mission en 2015, vous avez eu connaissance des déclarations de Mme Da Cruz en GAV ?

- Absolument pas.

Me Chassagne : quid des contradictions alors ?

- Le rideau dont elle parle, c'est comme la levée du déni de grossesse. Quand la femme n'a pas conscience, le rideau est baissé, quand le rideau se lève, elle va vaquer à ses occupations, aux gestes quotidiens, quand elle est dans un environnement sécurisant. La perturbation du psychisme est le contraire de la dissimulation. Il n'y a abandon que si la mère est pleinement consciente de ses actes.

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 362 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, January a dit :

Questions de l'avocate de la défense hier soir

Elle indique en premier lieu ne pas être surprise du comportement de l'accusée. 

Me Chassagne : Rose, des versions, j’en ai eu combien ? 

- Je sais plus

- Je ne vais pas faire comme mes confrères et tenter de « reprendre ». Pourquoi je ne le fais pas ? Parce que ça sert à rien. Rose, pourquoi dites-vous aujourd'hui : "Je ne m'en suis pas occupée" ?

- Je ne m'en suis pas occupée.

-  Vous lui avez tout de même donné un minimum vital. Rose, il y a un mot que vous connaissez bien pour l'avoir beaucoup évoqué. Quand je vous dis qu'à l'accouchement vous étiez dans un état de sidération, est-ce que ça vous parle ?

- C'est un moment affreux, on ne comprend pas ce qu'il se passe.

- S'il y avait eu quelqu'un près de vous, les choses se seraient-elles passées différemment ? 

- Je pense. C'est ce qui s'est passé pour A. (son deuxième fils)

Elle raconte qu'après la naissance d'A., son fils né après un déni, elle est allée voir son médecin traitant, un docteur "de la vieille école". Elle lui explique son accouchement et voit l'homme "sourire".

Me Chassagne : Vous avez peur qu'on se moque, après ? 

- Oui.

Me Chassagne : Si vous pouviez revenir en arrière, vous reviendrez où ?

- "A la naissance de Séréna.

- Vous changeriez quoi ?

- La façon dont elle est née

- Vous auriez voulu quoi  

- Que quelqu'un soit là.

Pourquoi Rose?

Il y a 8 heures, January a dit :

Le déni de grossesse ne fait pas un pli. C'est bon aujourd'hui on l'admet ce genre de chose. Ce qui me gêne c'est "l'après". Là je ne comprends pas, j'aurais préféré qu'elle explique qu'elle était coincée, qu'elle ne pouvait pas dire que cette enfant existait et qu'elle ne pouvait pas la tuer non plus etc.. J'aurais mieux compris. Mais qu'elle martèle comme ça que non, c'était une "chose", c'était pas un enfant, elle n'existait pas, pendant deux ans ?? Chez moi ça passe pas. Deux mois ç'aurait peut être passé, deux ans ça le fait pas, je ne parviens pas à l'envisager même en sachant à quel point le cerveau humain est complexe et tordu. 

Non, je ne me rends aux Assises que lorsque le procès a lieu dans ma région. Je suis des journalistes qui sont sur place pour  retransmettre les débats. 

Elle a été pris dans l'engrenage de la non réalité de naissance après un déni de grossesse...

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 047 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Morfou a dit :

Pourquoi Rose?

Son avocate l'appelle Rose, pas Rosa.  :unknw: Une proximité s'est créée probablement (c'est presque toujours), ça peut être un moyen de la rendre plus humaine, ou encore de l'apaiser..

 

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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il y a 28 minutes, January a dit :

Audition d’un gynéco-obstétricien :

« C'est la question médicale la plus difficile qui soit. Je connais le déni de grossesse depuis 40 ans, j’ai rencontré 25 cas. Comment sont surveillées les femmes ? Le dossier obstétrical de madame Da Cruz à l’hôpital de Brive, on l’a pas trouvé ! »

Il note des erreurs médicales grave lors de l'accouchement du 3e enfant de l'accusée (un déni partiel, grossesse connue au bout de 6 mois) : Lors de son arrivée à l'hôpital après l'accouchement à domicile, on sépare par exemple la mère et l'enfant : La médecine se trompe !

Elle a besoin d'une prise en charge somatique, gynécologique et donc d'une contraception ! Le premier risque d'un déni de grossesse, c'est qu'il se répète !

Le déni de grossesse n’est pas une affection psychiatrique, c’est un syndrome qui apparaît d’une situation donnée. C’est une pathologie qui concerne le psychisme et le somatique. Le déni grossesse c'est l'inverse de la grossesse nerveuse. Le déni de grossesse ne survient que chez des femmes enceintes donc jamais les psychiatres ne le définiront comme une affection psychiatrique. 1 femme sur 4 a des saignements pendant la grossesse alors même qu’elle est enceinte. La persistance des saignements va être interprété comme des règles" chez les femmes qui vivent un déni. Il y’a trois type de dénis : partiel (diagnostic tardif avant l’accouchement), le déni total (diagnostic au moment de l’accouchement) et le déni absolu qui est celui vécu par Mme Da Cruz.

Le déni total est levé parce qu’il y a un tiers présent, pas de conséquence grave car le tiers va prendre en charge l’accouchement ou solliciter de l’aide. Il va fonctionner comme le révélateur de l’existence de cet enfant (300 femmes en France par an). Le drame se noue quand, après déni total, la femme accouche seule. Le drame va subvenir habituellement et va concerner 5 à 10% des dénis totaux de grossesse (30 à 50 femmes en France par an).

Je mets mon grain de sel, par ce que ça me met franchement les boules ce genre d'histoire, on regarde la vioque, mais l'enfant lui, on le regarde ?  C'est l'enfant qui prime avant tout, pas les état émotionnel de la femme, c'est le plus fragile dont toute l'attention doit être portée sur l'enfant. C'est pas un objet l'enfant c'est un être humain avant tout qui doit être privilégié. 

Et vas y que l'on cherche tout les moyen d'excuser cette femme, et vas y  à tour de bras. Je lui trouve aucune excuses mais aucune, un enfant c'est pas touche tu lui fait aucun mal, tu n'es la que pour le protéger, t'en occuper, l'aimer c'est un autre problème, des adulte ne sont pas foutu d'aimer dans toute leur vie. Mais protéger, s'en occuper c'est facile, enfin me semble. 

Coller en zonzon elle va se retrouver avec d'autres femmes et là on verra bien ce qu'elles vont en penser elles, par ce que la majorité sont des mères, et lui expliquerons la chose même mieux que je puisse le faire. Un enfant c'est sacré. 

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 362 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Promethee_Hades a dit :

Bonjour January, bisous

Bien pour moi, j'ai le gosier tout petit, j'arrive pas a avaler. Que l'on reconnaisse le deni de grossesse,  j'ai beaucoup de mal à déglutir mais, je veux bien admettre enfin avec la plus grande des difficulté, surtout de nos jours, ou avec la contraception, et au pire l'avortement, qui n'est pas une solution néanmoins. Mais là dans ce cas là trouver ceci comme argument de défense, non franchement, je veux bien être moins que primaire, être la brute totale, mais ça passe pas, vraiment ça passe, pas, c'est le genre d'histoire qui peut me rendre très mauvais. Un enfant, surtout un bébé ça braille, on s'en rends compte quand même. Trouver ça comme circonstance atténuante, vraiment ça me révolte mais à  un point je te dis pas. Un bébé c'est sacré. Elle en veux pas, oui ça se comprends, bien il y a l'orphelinat, l'adoption, l'abandon, mais surtout pas comme ça. Toute son argumentation pour moi est irrecevable, je suis un animal à cet égard. Et plus que ma claque que l'on excuse sous des prétexte tout ce qu'il y a de plus tordus, même que l'on justifie, l’inconcevable, la monstruosité, surtout envers un bébé. 

Quand à la famille alors là,  non ça passe pas, mais alors vraiment pas. 

C'est facile pour un homme, sans enfant en plus, de juger une femme sur ses propres critères!

Je suis toujours la première à défendre l'enfant et non l'indéfendable, la mère!

Mais je sais, que le déni de grossesse existe, je comprends qu'une femme qui accouche d'un enfant qui "n'existe pas" dans sa compréhension, puisse avoir un comportement totalement hors norme...

Elle s'est fatalement occupée à minima de cette enfant, sinon celle-ci serait morte depuis quasi la naissance!

Elle a "occulté" ce bb tout en s'en occupant et la maintenant en vie...c'est totalement ahurissant d'essayer de comprendre pour le commun des mortels...c'est tout à fait compréhensible!

Il y a 1 heure, chanou 34 a dit :

Oui et non...le tramadol shoote. Mais c'est un effet secondaire, en général il est bien donné comme antalgique.

Je confirme, j'ai eu!

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 047 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)

Audition du psychiatre qui a examiné la fratrie après la découverte de Séréna (10, 9 et 4 ans)

Ca commence bien.. Il annonce qu’il est soumis au secret professionnel et qu’il restera prudent.

« J’ai eu devant moi 3 enfants qui avaient de bonnes relations entre eux (la petite fille a souhaité que son frère reste pendant l’examen, attitude du frère bienveillante et protectrice), qui avaient envie de retrouver leurs parents. Développement normal intellectuel, psycho-affectif et moteur.

Prsdt : Comment interprétez-vous le fait qu'aucun des enfants ne pose de question sur la raison de leur placement ? (en famille d’accueil)

- J’ai posé la question à l’aîné, la réponse a été « Ouh alors là.. » comme s'il cherchait à éluder la question par réserve, gêne ou pudeur. Mais je n'en suis pas sûr. J'ai eu le sentiment qu’il en savait peut-être un peu plus mais qu'il a fait en sorte d'éviter la question. Il savait toutefois qu'on avait « retrouvé un enfant dans le coffre de maman. »

Le président demande au psychiatre s'il a eu "la sensation que ces enfants étaient témoins d’un lourd secret" ? En gros, ont-ils pu être au courant de l'existence de Séréna ?  Non, répond-il, avec "la petite réserve pour G. qui "peut être en savait un peu plus" sur les faits.

Il a conclu le rapport en disant "le traumatisme de la séparation avec les parents". L'avocate de la mère l'interroge sur ce "traumatisme". Le psychiatre dit « tout changement brutal d'environnement est un traumatisme ».

Témoin : On sentait bien que c'était un peu douloureux, un peu pénible et chacun à sa manière, d'être séparés de leurs parents.

Le témoin déplore le sentiment d'être "assis entre deux chaises". On lui demande de commenter son rapport comme s'il était entendu comme expert, or il est entendu aujourd'hui comme "témoin".

« Je n'ai observé aucun élément qui laisse penser qu'ils n'étaient pas 'sécure' avec leurs parents »

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 362 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)
il y a une heure, January a dit :

Un autre expert psychiatre : Aucune pathologie psychiatrique, faux-self borderline, angoisse parasitique liée à ses enfants.

Selon le psychiatre, la mère de Séréna a bien vécu un "déni de grossesse total" qu'il identifie par une "inconscience de l’état de grossesse" + "aucun signe physique de l'état de grossesse" et "des antécédents similaires". Le déni de grossesse, "ce n’est qu’un comportement, qu’un symptôme mais pas une pathologie, dans le sens où, en psychiatrie, on ne peut faire rentrer le déni dans un cadre, ça reste très flou.

"On a l'impression que l'enfant accède au statut d'enfant s'il est reconnu par un tiers", analyse le psy. Il note que Rosa Da Cruz parle de Séréna comme d’un enfant lorsque le garagiste ouvre le coffre. Le psy estime que l'accusée a également fait un "déni d'enfant". Il caractérise ce déni d'enfant à travers 3 critères : "la chosification de l'enfant", "la négligence de l’enfant" et "la nécessité de mise au monde par un tiers, mais c’est mon analyse propre" dit-il.

Le psy compare "la sortie du coffre" de Séréna à un "accouchement" différé. Le psychiatre termine son rapport : "Elle n'est pas dénuée de toute dangerosité psychiatrique envers un enfant à venir et elle accessible à une sanction pénale". "Elle est ré-adaptable" mais "propension au déni de grossesse donc nécessité de suivi" et il ajoute qu'"elle n’était pas inconsciente de ses faits et gestes" et qu'elle possède une "intelligence tout à fait normal".

"Ce qu’il faut souligner, c’est qu’elle a un comportement adapté avec les autres enfants, la chosification c’est électif". Ce qui écarte selon lui l’hypothèse d’une psychose.

Prsdt : Est-elle dans la manipulation ?

- Non. Il y a des similitudes avec des modes de fonctions pervers mais elle n'est pas manipulatrice.

Assesseur :  Est ce qu’une sanction pénale aurait une portée ?

- Je pense que oui, on est dans la poursuite de la dynamique du tiers-découvrant. Une absence de sanction serait laisser les choses dans le symbolique, dans le 'pas matériel'.

L’AG note les contradictions entre les rapports des psy et les déclarations de Rosa Da Cruz. Les différentes expertises font état de déni de grossesse (à différent degrés) pour 3 grossesses sur 4. Or, tous ses proches qui sont passés à la barre disent avoir été informés de la grossesse d'E. (le 3e enfant du couple) dès le début.

Sa sœur nous dit « je suis au courant depuis le début, elle en parle à sa famille » s'étonne l'AG.

- Elle dit ce qu’il convient de dire, on la met dans une place, elle intègre cette place", comme une coquille vide qui s'adapte à ce qu'on projette sur elle (notion de faux-self).

Pour une fois que je suis d'accord avec un psy...

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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il y a 2 minutes, Morfou a dit :

C'est facile pour un homme, sans enfant en plus, de juger une femme sur ses propres critères!

Je suis toujours la première à défendre l'enfant et non l'indéfendable, la mère!

Mais je sais, que le déni de grossesse existe, je comprends qu'une femme qui accouche d'un enfant qui "n'existe pas" dans sa compréhension, puisse avoir un comportement totalement hors norme...

Elle s'est fatalement occupée à minima de cette enfant, sinon celle-ci serait morte depuis quasi la naissance!

Elle a "occulté" ce bb tout en s'en occupant et la maintenant en vie...c'est totalement ahurissant d'essayer de comprendre pour le commun des mortels...c'est tout à fait compréhensible!

Bonjour Morfou, bisous

Je ne me suis pas reproduit, je n'ai jamais voulu le faire, mais ce n'est pas pour cela que je ne me suis pas occupé d'enfant, que je n'en ai pas élevés. Donc des enfants je connais. Après bien je le vois en tant qu'homme évidemment je suis pas une femme. Mais toi en tant que femme tu es incapable de voir comme un homme aussi. 

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 362 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)
il y a 51 minutes, January a dit :

Audition d’un gynéco-obstétricien :

« C'est la question médicale la plus difficile qui soit. Je connais le déni de grossesse depuis 40 ans, j’ai rencontré 25 cas. Comment sont surveillées les femmes ? Le dossier obstétrical de madame Da Cruz à l’hôpital de Brive, on l’a pas trouvé ! »

Il note des erreurs médicales grave lors de l'accouchement du 3e enfant de l'accusée (un déni partiel, grossesse connue au bout de 6 mois) : Lors de son arrivée à l'hôpital après l'accouchement à domicile, on sépare par exemple la mère et l'enfant : La médecine se trompe !

Elle a besoin d'une prise en charge somatique, gynécologique et donc d'une contraception ! Le premier risque d'un déni de grossesse, c'est qu'il se répète !

Le déni de grossesse n’est pas une affection psychiatrique, c’est un syndrome qui apparaît d’une situation donnée. C’est une pathologie qui concerne le psychisme et le somatique. Le déni grossesse c'est l'inverse de la grossesse nerveuse. Le déni de grossesse ne survient que chez des femmes enceintes donc jamais les psychiatres ne le définiront comme une affection psychiatrique. 1 femme sur 4 a des saignements pendant la grossesse alors même qu’elle est enceinte. La persistance des saignements va être interprété comme des règles" chez les femmes qui vivent un déni. Il y’a trois type de dénis : partiel (diagnostic tardif avant l’accouchement), le déni total (diagnostic au moment de l’accouchement) et le déni absolu qui est celui vécu par Mme Da Cruz.

Le déni total est levé parce qu’il y a un tiers présent, pas de conséquence grave car le tiers va prendre en charge l’accouchement ou solliciter de l’aide. Il va fonctionner comme le révélateur de l’existence de cet enfant (300 femmes en France par an). Le drame se noue quand, après déni total, la femme accouche seule. Le drame va subvenir habituellement et va concerner 5 à 10% des dénis totaux de grossesse (30 à 50 femmes en France par an).

A ma 3ème j'ai continué à avoir mes règles, me suis rendue compte que j'étais enceinte à quasi 4 mois et suis accouchée à 5mois et demi...

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 362 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
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il y a 15 minutes, January a dit :

Son avocate l'appelle Rose, pas Rosa.  :unknw: Une proximité s'est créée probablement (c'est presque toujours), ça peut être un moyen de la rendre plus humaine, ou encore de l'apaiser..

 

C'est idiot, elle se prénomme Rosa et non Rose...elle est déjà en "décalé" ...franciser son prénom ne peut rien arranger sur le plan "réalité"...

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 362 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
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il y a 13 minutes, Promethee_Hades a dit :

Je mets mon grain de sel, par ce que ça me met franchement les boules ce genre d'histoire, on regarde la vioque, mais l'enfant lui, on le regarde ?  C'est l'enfant qui prime avant tout, pas les état émotionnel de la femme, c'est le plus fragile dont toute l'attention doit être portée sur l'enfant. C'est pas un objet l'enfant c'est un être humain avant tout qui doit être privilégié. 

Et vas y que l'on cherche tout les moyen d'excuser cette femme, et vas y  à tour de bras. Je lui trouve aucune excuses mais aucune, un enfant c'est pas touche tu lui fait aucun mal, tu n'es la que pour le protéger, t'en occuper, l'aimer c'est un autre problème, des adulte ne sont pas foutu d'aimer dans toute leur vie. Mais protéger, s'en occuper c'est facile, enfin me semble. 

Coller en zonzon elle va se retrouver avec d'autres femmes et là on verra bien ce qu'elles vont en penser elles, par ce que la majorité sont des mères, et lui expliquerons la chose même mieux que je puisse le faire. Un enfant c'est sacré. 

Le droit exclusif pour la future mère de se débarrasser de son futur enfant par l'ivg, mais une fois né celle-ci n'a plus aucun, quoi? droit de regard sur sa maternité? sur sa reconnaissance de "l'enfant né"?

Le psychisme de la femme qui ne veut pas de l'enfant, c'est reconnu et normal, mais le psychisme de la femme qui ne reconnait pas sa grossesse et peut-être ensuite son enfant né...plus rien de normal?

Qu'est-ce qu'un homme y connait? déjà qu'une femme...

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 047 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)

Audition de la voisine de l’accusée

Rosa Da Cruz et sa voisine se connaissent depuis l'enfance mais se sont perdues de vue jusqu'à ce qu'elles s'installent dans le même quartier à Brignac. Décrite comme "coquette", Rosa Da Cruz apparait "changée" lorsque la voisine la retrouve des années après. Elle raconte qu'elle n'a "rien vu de ses grossesses" sauf "la première". Le couple était présent lors de l'accouchement à domicile de Rosa Da Cruz de sa petite fille E. en 2009 : J'ai dû clamper le cordon ombilical avec une pince à linge, dit la voisine qui précise que le mari de l'accusée se trouvait lui, "dehors".

Elle dit que sa voisine ne lui a pas parlé de son déni de grossesse pour son 2e enfant : "Mais je l'ai su vous savez tout se sait dans le village".

Cette voisine l'a vue enceinte pour son premier enfant. Par contre, pour la 3e, elle n'aurait "jamais pensé" qu'elle était enceinte jusqu'à ce qu'elle le lui dise, un mois avant l'accouchement.

 

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 362 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
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il y a 10 minutes, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Morfou, bisous

Je ne me suis pas reproduit, je n'ai jamais voulu le faire, mais ce n'est pas pour cela que je ne me suis pas occupé d'enfant, que je n'en ai pas élevés. Donc des enfants je connais. Après bien je le vois en tant qu'homme évidemment je suis pas une femme. Mais toi en tant que femme tu es incapable de voir comme un homme aussi. 

Pour l'heure, c'est une femme dont c'est le procès, pas un homme!

Vous avez élevé des enfants, mais ce n'était pas les vôtres...

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 60 047 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)

Audition du mari de la voisine

Interrogé sur l'accouchement, le témoin : ma femme vous a tout dit non?

Prsdt : Vous avez entendu ce que nous a dit votre femme?

-  Ah bah dans la salle des témoins on entend tout.

Rires en salle.. (là où on apprend que nos salles d'audience sont super bien insonorisées :mouai:)

Témoin : Elle a accouché debout. Domingo (mari de l’accusée) dormait dans la cuisine du bas, j’ai pas osé le réveiller, je pense pas qu’il m’aurait beaucoup aidé

Prsdt : Pourquoi ?

- Parce que c’est le père..

- J'ai récupéré la petite fille, je lui ai tapé sur les fesses, j'ai mis un doigt dans sa bouche pour enlever 1 caillot de sang et elle a ouvert les yeux

Il ne se souvient plus à quel moment de la 3e grossesse Rosa Da Cruz l'a informé qu'elle était enceinte. Mais il assure à l’AG qu'il était au courant de cette 3ème grossesse.

Témoin :  Je lui avais dit au moment de la naissance d'E., si tu as un problème, parle nous, j'ai trouvé bizarre qu'elle l'ait pas fait.

Me Costantino : Vous êtes le parrain de l’enfant ? Comment le vivez-vous ?

(Il a été choisi comme parrain d'E., pour avoir participé à son accouchement. Il la voyait souvent avant l'affaire mais moins depuis.)

- Je la vois de temps en temps, je lui donne le cadeau à Noël.

Interrogé sur la fratrie : Jusqu'à présent ils vont très bien ces enfants. Ce sont des gosses comme les miens, gentils, polis. S'ils étaient pas contents, je pense qu'ils seraient partis. Il raconte qu'un des garçons du couple a fait un "stage" chez lui, "il m'a jamais rien dit" sur l'affaire.

« Moi j'ai rien contre eux » dit le témoin quand MG lui demande si il a posé des questions à Rosa Da Cruz depuis son retour dans le quartier.

Témoin : C’est pas à moi d’aller la voir, je vais pas aller la voir et lui dire  t’as fait une connerie !

MG : Donc personne n’en parle ?

- Non Madame !

 

Suspension avant lecture des pièces et plaidoiries des PC

Il est mené au pas de course ce procès, il y avait 10 jours de planning initialement :mef2:

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
il y a 12 minutes, Morfou a dit :

Le droit exclusif pour la future mère de se débarrasser de son futur enfant par l'ivg, mais une fois né celle-ci n'a plus aucun, quoi? droit de regard sur sa maternité? sur sa reconnaissance de "l'enfant né"?

Le psychisme de la femme qui ne veut pas de l'enfant, c'est reconnu et normal, mais le psychisme de la femme qui ne reconnait pas sa grossesse et peut-être ensuite son enfant né...plus rien de normal?

Qu'est-ce qu'un homme y connait? déjà qu'une femme...

Tu comprends ce que je dis ou tu le fait exprès de jouer à la bête, ou ai je dit  qu'elle n'avait pas de droit,  le seul droit qu'elle n'a pas comme chaque être humain, c'est de faire du mal à un enfant, elle n'a pas le droit de lui porter préjudice. Je n'ai jamais dit qu'elle avait de pas droit de regard sur la maternité, enfin Morfou,  tu as des problèmes avec tes lunettes.  Je parles pas de droit de cette femme, mais de devoir,  faut pas confondre des tampax, avec des filtres de cigarettes, ce n'est pas la même chose. Ah je suis bien d’accord avec toi, qu'est ce qu'un homme y connait, et qu'est ce que quiconque y connait de son propre voisin, de son conjoint de sa progéniture, de n'importe qui, personne n'est dans sa tête.  Quand tu nous parles de ta petite famille, c'est ce que tu en as dans ta tête, comme ce que toi tu comprends de ce qu'il peuvent te dire, comme des cracks qui veulent bien te faire gober. Mais dans la réalité tu n'en sais fichtrement rien. 

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
il y a 22 minutes, Morfou a dit :

Pour l'heure, c'est une femme dont c'est le procès, pas un homme!

Vous avez élevé des enfants, mais ce n'était pas les vôtres...

Et alors j'ai pas mis ma merde dans le ventre d'une femme, c'est quoi les votres, franchement un parents c'est celui qui s'occupe des enfants. J'en ai rien à lourder de ma semence, je l'ai même détruite, et par ce que je l'ai détruite j'ai pas le droit au chapitre.  Et bien demain avec la PMA et La GPA, il va falloir enlever des droit parentaux a beaucoup de monde si on suit vos raisonnement. 

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