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Dissertation Philosophie


kubik26

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Nouveau, 25ans Posté(e)
kubik26 Nouveau 3 messages
Baby Forumeur‚ 25ans‚
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Bonjour, je suis en terminale S, j'ai un devoir en philosophie qui consiste à faire une dissertation sur la question " dépend-il de nous être heureux ?"
Je l'ai deja faite, mais je voudrais savoir l'opinion d'une personne plus expérimentée que moi, puisque c'est la première dissertation que je fais.
Merci !

Etre heureux ce n’est pas tout avoir, c’est n’avoir besoin de rien d’autre… ~Maître Zen. En effet, le Maître Zen par le biais de sa citation nous incite de nous contenter de ce que l’on a, sans avoir l’envie de posséder toujours plus si nous voulons être heureux.

Il peut sembler évident de répondre à la question “Dépend-il de nous d’être heureux ?” par: “oui, cela dépend de nous”. Nous rencontrons ce type de question souvent, dans la vie de tous les jours. Nous savons que nous jouons un rôle important dans ce processus, mais à quel point ? Nous savons que chacun vit sa propre vie et donc prend ses propres décisions qui peuvent ensuite le rendre heureux. Quand on dit heureux, on pense directement au bonheur. Le bonheur apparaît comme une quête universelle souvent représentée comme le but de la vie. La question qu’est ce que le bonheur ? se pose apparemment sans que nous puissions y répondre. Le bonheur est la visée que nous avons d’atteindre un état de pleine satisfaction où nous n’aurons plus rien d’autre à atteindre: il définit la forme de ce qu’on espère. Mais, on peut objecter toutefois que notre bonheur ne dépend pas seulement de notre personne à part, mais aussi des autres facteurs et acteurs qui peuvent en effet l’influencer. Pourquoi la question “dépend-il de nous d’être heureux ?” est difficile à résoudre ? Le problème qui se pose ici, est donc “sommes-nous maîtres de notre bonheur ?” ou bien “est-ce que notre bonheur dépend des autres: choses, personnes ?”. Nous verrons dans un premier temps, pourquoi il ne dépendrait pas seulement de notre personne mais aussi des autres pour que l’on soient heureux, puis, dans un second temps nous analyserons pourquoi il dépendrait que de notre propre personne pour être heureux.

Pour commencer, le bonheur est un désir universellement partagé. Le désir représente une certaine forme de souffrance. Le désir est un manque qui cherche à être comblé et donc il finit par se transformer en plaisir lorsqu’il est assouvi. Le plaisir n’existe qu’en réponse d’un désir. Le plaisir en lui-même est limité, alors que nous les humains voulons qu’il soit sans limites. Ce dernier est limité puisque nous l’éprouvons dans notre chaire. Or notre chaire est limitée dans l’espace et dans le temps c’est-à-dire la mort. Ces idées constituent le concept de la “finitude”. Donc on ne peut pas prétendre avoir du bonheur illimité à cause de notre finitude, car on remarque une disproportion entre nos désirs et nos capacités.
De plus le désir est considéré comme étant le moteur de la vie, il va nous nous faire réaliser des choses et entreprendre des actions. Spinoza disait: “ le désir, c’est la seule chose grâce à laquelle je vis. Donc le désir nous fait préserver notre existence.
Dans d’un des livres de Schopenhauer, on retrouve le même concept vu avant. Il compare les humains à Ixion qui est placé sur une roue qui tourne sans cesse, elle tourne à cause du désir qui est satisfait et puis renaît à nouveau. Le désir est représenté comme une force naturelle innée qui a tendance de conserver en vie et obtenir tout ce qui peut assurer ou favoriser notre vie.
Nous savons que le désir s’exprime par une souffrance. Une fois qu’il est satisfait, il n’y a plus de plaisir ni de joie éprouvées positivement, donc on ne ressent plus rien, et, on se retrouve dans l’ennui. Lorsqu’on se retrouve dans cet état, nous ne pouvons pas être heureux indéfiniment, car on devient conscients de notre condition et donc de notre finitude.
Le désir n’est pas le seul facteur duquel dépend notre bonheur. D’après les Stoïciens, les événements ne sont pas dus au hasard, mais ils dépendent du destin. Donc, nous sommes considérés comme des pions ou des pièces dans un gros mécanisme par exemple, le cosmos, ayant pris un rôle à la naissance lequel nous devons suivre pendant notre existence. Donc nous avons vu que le destin comme le désir influence notre bonheur. Les stoïciens à leur tour nous incitent à mettre en pratique une série de conseils appelée “ la parénétique”. Cette dernière est composée de deux conseils. L’un des deux nous montre bien qu’il ne dépend pas seulement de nous pour être heureux, mais aussi d’une personne qui nous seras comme guide ou modèle. On favorise l’idée qu’un guide est inutile avec nos capacités de prendre des décisions et donc d’avoir une raison développée. Cependant, nous avons tout le temps besoin de conseils, donc il faut accepter d’avoir une sorte de “guide” qui nous aidera à atteindre notre bonheur. De plus les stoïciens affirment que “se former, ce n'est pas se former tout seul”. On retrouve dans le livre “La vie heureuse” écrit par une stoïcienne appelée Sénèque une citation qui dit: “Déterminons le but où nous tendons et la voie par où nous diriger. Nous ne le faisons pas sans un homme expérimenté qui connaissant bien le chemin dans lequel nous avançons. Donc, à travers cette citation, elle dit explicitement que nous avons besoin d’aide pour parvenir à nos fins, donc d’atteindre notre bonheur grâce à quelqu'un plus avancé que nous.
Dans cette première partie nous avons vu que notre bonheur ne dépend pas seulement de notre propre personne, mais en grande partie d’autres facteurs qui l'influencent. Ces derniers sont principalement: le désir la force naturelle innée, la finitude humaine, et puis, la présence d’un mentor dans la vie de chacun qui l’aiderait à trouver son bonheur. Cependant, la question “sommes-nous maîtres de notre bonheur ?” apporte des réponses convaincantes qui pourront changer notre avis.

Ensuite, être heureux est l’état lui-même tel qu’il est vécu par soi grâce à la possession de quelque chose qui réalise la visée du bonheur. Cette visée du bonheur est traduite par la présence du désir. Dans un des propos de Pascal, il dit: “tout le monde désire d’être heureux, même celui qui veut se pendre”, car il veut échapper à la souffrance.
Epicure propose l’idée d’une vie tranquille, mesurée et heureuse. Il montre dans la “lettre à Ménécée” que l’on distingue plusieurs types de désirs: désirs naturels qui sont composés de désirs naturels seulement et des désirs nécessaires pour la tranquillité du corps, pour la vie même et pour le bonheur; et des désirs vains. Chacun peut assouvir ses désirs naturels, car ils sont conformes et proportionnels à notre nature et donc à notre porté. Par exemple, les désirs nécessaires pour notre tranquillité et pour la vie même consistent à assouvir nos besoins vitaux comme: boire, manger, dormir, ensuite, s’abriter, se vêtir, faire de l’exercice physique; philosopher donc penser, rechercher la lucidité et créer des liens amicaux. Tous ces désirs d’après Epicure entraînent le bonheur et donc la tranquillité du corps appelée “l’aponie”; et la tranquillité de l’âme appelée l’ataraxie. Tout plaisir est bon, mais certains sont vains et surtout inquiets, car ils empêchent le bien-être. Ces derniers consistent en la satisfaction des plaisirs esthétiques par exemple le lux. Cela signifie donc aller au delà du nécessaire. Nous n’avons pas besoin de cela, car ce n’est pas une nécessité. Donc comment être heureux? D’après Epicure il faut que chacun d’entre nous classe, juge bien et retienne les plaisirs qui nous ne posent pas de problèmes et de s’éloigner de ceux dangereux afin de distinguer ceux qui nous rendent vraiment heureux. Donc c’est à notre propre personne de décider et de prendre conscience de ce qui est utile pour notre bonheur. Par le biais de ce choix notre personne accédera à une meilleure qualité de la vie et donc à son propre bonheur. Cependant cette théorie est un peu trompeuse, car l’erreur est possible et donc les personnes peuvent mal choisir leur désirs. Cela ne peut assurer leur bonheur.
Pour avoir la garantie du bonheur les stoïciens proposent de mettre de côté tous les désirs et donc de les supprimer. Ils proposent également d'empêcher en nous la naissance des désirs et d’en avoir qu’un seul qui consiste à vouloir supprimer tous les autres ce qui finira par nous rendre heureux. D’après les stoïciens, notre bonheur dépend de nos jugements apportés sur un événement, une personne ou un objet. Dans le Manuel d’Epictète il nous donne un conseil concernant l’attachement vers quelque chose que l’on aime bien. Il nous incite à modérer nos attachements, c’est-à-dire apporter un jugement différent de ce qu’on avait avant, envers la chose que l’on aime bien, pour qu’à la disparition de la chose on ne soit pas troublés. Par exemple j’aime bien un vase d'argile, mais il vient de se briser. Je ne serai pas troublé, car j’ai modéré mon attachement envers le vase, parce que je savais qu’il pouvait se casser à tout moment, donc j’éprouve pas de chagrin. Si l’on veut être heureux, il faut accepter les événements tels qu’ils sont, car ils sont hors de notre porté et donc ils ne dépendent pas de notre personne. Donc pour être heureux ma personne doit apporter un jugement adéquat à l'événement, pour que ce dernier n’affecte pas négativement mon bonheur.
Ensuite, le deuxième conseil des stoïciens qui compose la parénétique qu’on a vu préalablement, est de s’exercer intelligemment. En effet, le bonheur est ascétique. Cela concerne l'ascèse qui est un ensemble de pratiques qui fondent la discipline de vie et sur la limitation des plaisirs. Donc les stoïciens nous incitent à discipliner notre propre personne par l’exercice. Tout d’abord, il faut que chacun s’entraîne de s'arrêter de juger faussement les choses, car on leur attribue des valeurs qu’elles n’ont pas. Ensuite, nous devons garder un regard d’en haut ce qui signifie, de relativiser par le fait de prendre du recul ou de la hauteur par rapport à un événement, choses ou personne. Et enfin, nous devons préméditer c’est-à-dire, réfléchir avant de faire quelque chose. Parce qu’on doit se préparer à des situations difficiles. Donc, nous avons étudié une solution plus prudente d’éliminer les désir, et donc on a vu que nous pouvons par nos propres personnes se discipliner pour se rendre heureux.
Lorsque chacun d’entre nous se trouve dans l’ennui il fait face à sa misère c’est-à-dire sa finitude, et commence à en prendre conscience et voir en quelques sortes son vide. Or Pascal apporte un concept appelé “le divertissement” qui consiste à nous détourner de l’ennui. Tous nos désirs sont des tactiques d’oubli de notre condition, ils nous masquent le présent, la misère dans laquelle nous vivons en nous projetant vers un avenir que nous ne pouvons qu'espérer. Donc chacun d’entre nous peut se divertir pour affronter la vérité et s’éloigner de la souffrance. Cependant il faut que nous nous divertissons avec conscience et donc savoir sortir du divertissement et affronter l’ennui. Si chacun regarde en face le vide, on comprends que rien dans le monde ne peut combler ce vide infini puisque rien n’est infini dans ce monde. Or, le vide infini peut-être comblé seulement par un être infini. En effet cette idée fait allusion à une force supérieure que nous appelons Dieu. Cette idée est une indication qu’on sera heureux seulement par Dieu. Tout ce qu’il nous reste à faire, à chacun d’entre nous, c’est d'espérer que notre vie humaine ne se réduit pas à cette vie qu’on mène sur Terre et espérer que l’au delà on sera comblé par Dieu. L’espoir fait vivre et soulage, et à travers l’espoir on peut aspirer à un bonheur. De plus, si on espère qu’il y a Dieu qui comble nos désirs, nous devons espérer de plaire à ce Dieu pour avoir cette récompense. Donc nous devons mener un comportement en accord avec la religion qui respecte Dieu pour nous rendre dignes de notre bonheur.
Dans cette partie nous avons vu que le bonheur dépend de notre propre personne. En effet, nous devons savoir distinguer les différents types de désirs pour trouver ceux qui nous permettent d’être heureux. Ensuite, nous sommes maîtres de nos propres jugements, car de nous dépend les jugements qu’on porte sur les choses qui nous entourent. Nous devons nous exercer et discipliner pour pouvoir prétendre au bonheur. De plus, chacun essaie de s'évader de sa propre condition c’est-à-dire la misère, par le divertissement. Et, c’est à nous de décider quand sortir de ce divertissement pour enfin faire face à sa misère. Et enfin, on doit espérer d’atteindre le bonheur après la mort par Dieu; et se rendre digne de ce bonheur.

Pour conclure, nous pouvons affirmer positivement que nous sommes maîtres de notre propre bonheur. Bien évidemment, cela est un point de vue subjectif, car nous n’avons pas vraiment la réponse à cette question or avec les éléments apportés dans la deuxième partie, nous pouvons affirmer subjectivement qu’il dépend de nous d’être heureux. En effet, être heureux dépend de notre personne; il dépend de nos jugements, comment nous prenons des décisions, comment nous entreprenons des actions, qui favorisent l’accès à notre propre bonheur.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 972 messages
Forumeur confit,
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il y a 58 minutes, kubik26 a dit :

" dépend-il de nous être heureux ?"

 Je recommande à votre sagacité et votre réflexion ce vaste sujet...

 

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 294 messages
79ans‚ Talon 1,
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Lecture un peu fastidieuse, la concision vous déplaît ? En résumé, celui qui cherche le bonheur est certain qu'il ne l'a pas. "Les ouvriers ingénieux font du bonheur avec peu de choses." Alain

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 170 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

De plus, chacun essaie de s'évader de sa propre condition c’est-à-dire la misère, par le divertissement”

:smile2:

Ta conclusion ne repose que sur ta dernière partie , du coup pourquoi la première ?

Pas mal d’erreurs grammaticales. Chaire s’ecrit Sans e . 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

"Et, c’est à nous de décider quand sortir de ce divertissement pour enfin faire face à sa misère."

"Faire face à sa misère" je trouve que c'est trop dire, et ça sonne religieux à mon avis...

"faire face à sa/la réalité" suffirait.

Tout dépend du contexte (si c'est une école religieuse, là c'est bon : faut y aller à fond !)

En revanche si on est en pays philosophique civilisé, le poids de Dieu me semble excessif...

Et l'on pourrait alors considérer, n'en déplaise à Pascal, que la croyance en un dieu est le divertissement suprême... (pour échapper à la réalité)

Ceci dit l'ensemble est bon. Je ne crois pas que j'en aurais fait autant en terminale... Si "Chaire s’écrit Sans e , en revanche, luxe, oui.  mais c'est ds détails tout ça... Quelques bricoles à mieux formuler...

"Dans un des propos de Pascal, il dit: “tout... etc."> Dans un de ses propos, Pascal dit : “tout..."

 

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Nouveau, 25ans Posté(e)
kubik26 Nouveau 3 messages
Baby Forumeur‚ 25ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, Blaquière a dit :

"Et, c’est à nous de décider quand sortir de ce divertissement pour enfin faire face à sa misère."

"Faire face à sa misère" je trouve que c'est trop dire, et ça sonne religieux à mon avis...

"faire face à sa/la réalité" suffirait.

Tout dépend du contexte (si c'est une école religieuse, là c'est bon : faut y aller à fond !)

En revanche si on est en pays philosophique civilisé, le poids de Dieu me semble excessif...

Et l'on pourrait alors considérer, n'en déplaise à Pascal, que la croyance en un dieu est le divertissement suprême... (pour échapper à la réalité)

Ceci dit l'ensemble est bon. Je ne crois pas que j'en aurais fait autant en terminale... Si "Chaire s’écrit Sans e , en revanche, luxe, oui.  mais c'est ds détails tout ça... Quelques bricoles à mieux formuler...

"Dans un des propos de Pascal, il dit: “tout... etc."> Dans un de ses propos, Pascal dit : “tout..."

 

Merci beaucoup pour votre réponse

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Invité Filcro
Invités, Posté(e)
Invité Filcro
Invité Filcro Invités 0 message
Posté(e)

Salut !

C'est cool de venir demander de l'aide avec déjà un travail de fait, ça change de beaucoup de personnes ! Tu es en S, alors ça va être super car tu sauras comprendre tout ce que je vais écrire ! (pas taper, les L...) Je vais te donner mon avis sur ta dissertation, tu en fais bien entendu ce que tu veux.

Je suis partiellement d'accord avec Talon1, la lecture m'a paru lourde. Que cela ne te déplaise, je suis pourtant habitué à lire des textes de philo. Un des gros points noirs de ton texte, selon moi, est ton habitude de citer des anciens auteurs. Non seulement ça alourdit largement l'accès à l'information que tu exposes dans ta dissertation, comme ce passage avec Sénèque (qui, au passage, est un homme ^^), mais ça donne à ton texte des allures parfois très affirmative et plus descriptive, comme le passage de Pascal et Dieu. Mais en plus, il est peut-être bon de citer des anciens auteurs dont les noms sonnent bien dans les oreilles des profs de philo, mais tu n'apprends pas grand chose, et tu ne sais même pas si ce que tu écris est pertinent. C'est vrai, que pensent les philosophes actuels de cette question, le sais-tu ? Quitte à se livrer aux experts, autant se livrer à nos contemporains qu'à des gars qui n'avaient aucune connaissance fiable en psychologie ou neurologie ! Si je parle de ces deux domaines, c'est que ce sont précisément deux outils qui peuvent très fortement t'aider dans ta réflexion. La philo peut-être vue comme un domaine invitant tout un chacun à réfléchir sur le monde alentour, mais à quoi bon réfléchir sur le monde grec antique via moult traductions alors que tu vis 2000 plus tard ?

Et si ça te tente, je te propose ceci : dresse un tableau. Je t'en montre un, que j'ai dressé en moins de 10min (mais en ayant lu ton texte préalablement, terrible biais d'expérience, je te l'accorde...). Ça ne m'a pas pris beaucoup de temps parce que j'ai fonctionné comme ceci : Oui, pourquoi ? Non, pourquoi ? Autre possibilité ? Moyen de concilier chaque point de vue pour en faire émerger un nouveau ?

181103035613452884.jpg

Imagine ensuite ta dissertation comme : expositions des points de vue en intro, explication des arguments de chaque point de vue en corps, et choix en conclusion. À ce moment, la dissertation n'est que la traduction et l'enrichissement du tableau.Si tu te sens obligé de citer des auteurs, tu n'as qu'à le faire après l'explication d'un argument. Par exemple, pour l'argument "se contenter de ce que nous possédons", après l'avoir bien expliqué, tu peux ajouter "C'est d'ailleurs la position de beaucoup de Stoïciens sur la question".

 

N.B. : j'ai inséré un argument pour, et un contre, provenant directement de mes maigres connaissances en psychologie et neurologie : je te laisse découvrir ce qu'est l'effet de simple exposition, l'effet d'anticipation étant simplement le bonheur/plaisir que tu obtiens en te projetant dans une situation (hypothétique) future. Créer et suivre un calendrier de l'avent est un magnifique exemple : chaque jour, tu attends un peu plus Noël ; tu as du plaisir à le faire durant tout ton mois de décembre, le 25 est arrivé, tu es super heureux, mais voilà que le 26 est là et, déjà, tu n'as presque plus envie de tes cadeaux. Alors que ce devrait être l'inverse ! Tu devrais être encore plus heureux après le 25 qu'avant. Effet d'anticipation. C'est ce qui arrive également aux personnes dépendantes de drogues. À force d'y être confronté, leur corps s'habitue aux toxines de ces drogues, diminuant largement leur effet à tel point que le pic de dopamine se situe juste avant la prise de ladite drogue.

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Nouveau, 25ans Posté(e)
kubik26 Nouveau 3 messages
Baby Forumeur‚ 25ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Filcro a dit :

Salut !

C'est cool de venir demander de l'aide avec déjà un travail de fait, ça change de beaucoup de personnes ! Tu es en S, alors ça va être super car tu sauras comprendre tout ce que je vais écrire ! (pas taper, les L...) Je vais te donner mon avis sur ta dissertation, tu en fais bien entendu ce que tu veux.

Je suis partiellement d'accord avec Talon1, la lecture m'a paru lourde. Que cela ne te déplaise, je suis pourtant habitué à lire des textes de philo. Un des gros points noirs de ton texte, selon moi, est ton habitude de citer des anciens auteurs. Non seulement ça alourdit largement l'accès à l'information que tu exposes dans ta dissertation, comme ce passage avec Sénèque (qui, au passage, est un homme ^^), mais ça donne à ton texte des allures parfois très affirmative et plus descriptive, comme le passage de Pascal et Dieu. Mais en plus, il est peut-être bon de citer des anciens auteurs dont les noms sonnent bien dans les oreilles des profs de philo, mais tu n'apprends pas grand chose, et tu ne sais même pas si ce que tu écris est pertinent. C'est vrai, que pensent les philosophes actuels de cette question, le sais-tu ? Quitte à se livrer aux experts, autant se livrer à nos contemporains qu'à des gars qui n'avaient aucune connaissance fiable en psychologie ou neurologie ! Si je parle de ces deux domaines, c'est que ce sont précisément deux outils qui peuvent très fortement t'aider dans ta réflexion. La philo peut-être vue comme un domaine invitant tout un chacun à réfléchir sur le monde alentour, mais à quoi bon réfléchir sur le monde grec antique via moult traductions alors que tu vis 2000 plus tard ?

Et si ça te tente, je te propose ceci : dresse un tableau. Je t'en montre un, que j'ai dressé en moins de 10min (mais en ayant lu ton texte préalablement, terrible biais d'expérience, je te l'accorde...). Ça ne m'a pas pris beaucoup de temps parce que j'ai fonctionné comme ceci : Oui, pourquoi ? Non, pourquoi ? Autre possibilité ? Moyen de concilier chaque point de vue pour en faire émerger un nouveau ?

181103035613452884.jpg

Imagine ensuite ta dissertation comme : expositions des points de vue en intro, explication des arguments de chaque point de vue en corps, et choix en conclusion. À ce moment, la dissertation n'est que la traduction et l'enrichissement du tableau.Si tu te sens obligé de citer des auteurs, tu n'as qu'à le faire après l'explication d'un argument. Par exemple, pour l'argument "se contenter de ce que nous possédons", après l'avoir bien expliqué, tu peux ajouter "C'est d'ailleurs la position de beaucoup de Stoïciens sur la question".

 

N.B. : j'ai inséré un argument pour, et un contre, provenant directement de mes maigres connaissances en psychologie et neurologie : je te laisse découvrir ce qu'est l'effet de simple exposition, l'effet d'anticipation étant simplement le bonheur/plaisir que tu obtiens en te projetant dans une situation (hypothétique) future. Créer et suivre un calendrier de l'avent est un magnifique exemple : chaque jour, tu attends un peu plus Noël ; tu as du plaisir à le faire durant tout ton mois de décembre, le 25 est arrivé, tu es super heureux, mais voilà que le 26 est là et, déjà, tu n'as presque plus envie de tes cadeaux. Alors que ce devrait être l'inverse ! Tu devrais être encore plus heureux après le 25 qu'avant. Effet d'anticipation. C'est ce qui arrive également aux personnes dépendantes de drogues. À force d'y être confronté, leur corps s'habitue aux toxines de ces drogues, diminuant largement leur effet à tel point que le pic de dopamine se situe juste avant la prise de ladite drogue.

Merci ! Vous m’avez beaucoup aidé 

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Invité Filcro
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Invité Filcro
Invité Filcro Invités 0 message
Posté(e)

Pas de quoi ! Si jamais, ne cite pas d'aussi longs passages, ça allonge les pages inutilement ^^. Et si jamais tu as le temps de reposter une autre version de ta dissertation ici, n'hésite pas !

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