Faut il privilégier le Bien commun aux libertés individuelles?

Faut il privilégier le Bien commun aux libertés individuelles?

Bien poser la question aux vues de la réalité consistera plutôt en un "Faut-il privilégier le bien individuel aux libertés communes ?"

Il serait souhaitable de définir ce qu'est ce fameux "Bien"... Pour X le bien commun impliquera de travailler les dimanches, pour Y le bien commun impliquera de ne pas travailler les dimanches. Tout le monde veut notre bien, avec chacun sa manière de s'imposer aux autres. 

Exemple, mettre les déchets le bon jour et heure dehors. Je suis sûr que sans règlement municipale, ils le feraient n'importe quand.

Donc oui à la question. Il faut souvent le faire selon moi.

Faire de la politique c'est par nature s'occuper du bien commun.

La liberté individuelle c'est notre état naturel. Personne dans l'absolu ne t'empêche d'aller massacrer ton voisin à la hache ni de dire ce que tu as envie de dire quand tu as envie de le dire, etc.. etc.. même si bien entendu il y aura des conséquences en fonction.

Le libéralisme c'est l'accord commun pour refuser toute conception particulière du bien commun, par crainte des excès en tous genre, et c'est donc une forme paradoxale de politique, un peu comme dire qu'il n'y a pas de vérité est une forme paradoxale de vérité.

Il y a 13 heures, jklmno a dit :

Faut il privilégier le Bien commun aux libertés individuelles?

C'est une énorme arnaque ,comme tous ensemble les couillons . 

Il y a 14 heures, jklmno a dit :

Faut il privilégier le Bien commun aux libertés individuelles?

Il y a 12 heures, Crabe_fantome a dit :

Il serait souhaitable de définir ce qu'est ce fameux "Bien"..

Un bien ne peut pas provoquer le mal. Avec la beauté, la richesse, le savoir, la santé, on peut faire le mal. Seul l'honnête est un bien.

"Le bien est toujours profitable, opportun, valant son prix, utile, d'un bon usage, beau, avantageux, souhaitable et juste :

• • Il est profitable parce qu'il nous apporte les résultats dont nous tirons avantage.

  • Il est opportun parce qu'il nous maintient dans l'état qu'il faut.

  • Il vaut son prix parce qu'il paye les dépenses qu'on a faites par lui, et même le gain tiré dépasse en avantage les dépenses.

  • Il est utile parce qu'il réalise notre intérêt.

  • Il est de bon usage parce que l'usage en est louable.

  • Il est beau parce qu'il est en exacte proportion avec l'usage qu'on en fait.

  • Il est avantageux parce qu'il est tel qu'on en tire avantage.

  • Il est souhaitable parce qu'il est tel qu'il est raisonnable de le souhaiter.

  • Il est juste parce qu'il est d'accord avec la loi et facteur de communion.

  • Il est appelé beau quand c'est un bien parfait qui recueille en lui la totalité de ce qui est voulu par la nature et qu'il est parfaitement proportionné." Zénon de Cittium

Les liberté individuelles sont ici, très bizarrement, opposées au bien commun.

Autrefois le seigneur disposait de ses paysans quelques jours par an pour qu'ils entretiennent gratuitement les routes (bien commun) cela s'appelait la CORVEE!

Il y a 12 heures, Talon 1 a dit :

Un bien ne peut pas provoquer le mal. Avec la beauté, la richesse, le savoir, la santé, on peut faire le mal. Seul l'honnête est un bien.

 

"Le bien est toujours profitable, opportun, valant son prix, utile, d'un bon usage, beau, avantageux, souhaitable et juste :

• • Il est profitable parce qu'il nous apporte les résultats dont nous tirons avantage.

  • Il est opportun parce qu'il nous maintient dans l'état qu'il faut.

  • Il vaut son prix parce qu'il paye les dépenses qu'on a faites par lui, et même le gain tiré dépasse en avantage les dépenses.

  • Il est utile parce qu'il réalise notre intérêt.

  • Il est de bon usage parce que l'usage en est louable.

  • Il est beau parce qu'il est en exacte proportion avec l'usage qu'on en fait.

  • Il est avantageux parce qu'il est tel qu'on en tire avantage.

  • Il est souhaitable parce qu'il est tel qu'il est raisonnable de le souhaiter.

  • Il est juste parce qu'il est d'accord avec la loi et facteur de communion.

  • Il est appelé beau quand c'est un bien parfait qui recueille en lui la totalité de ce qui est voulu par la nature et qu'il est parfaitement proportionné." Zénon de Cittium

Les liberté individuelles sont ici, très bizarrement, opposées au bien commun.

Hélas plus personne n'est stoïcien et plus personne, s'il est esclave, ne cherchera à jouer son rôle d'esclave à la perfection puisque la nature en a décidé ainsi. La société n'a plus rien de "bien" en soi, elle n'a aucune moralité. Ainsi un bien d'aujourd'hui peut devenir un mal, puis un bien à nouveau. Puis un mal... Au même titre que Kant qui implorait qu'on doive dire la vérité en toute occasion et qui aurait été pendu à la fin de la guerre ou décoré par Laval s'il avait vécu à Vichy dans les années 1940.

Aujourd'hui les "bon" "bon" sont des saloperies chimiques ultra addictive qui contienne des morceaux d'animaux. Aujourd'hui donner 10€ à une association humanitaire c'est donner 8€ à la gestion de cette dernière et 2€ seulement aux nécessiteux. C'est connaitre le mec à qui on file 5€ dans la rue parce qu'il peut aussi bien s'acheter de quoi manger que de la drogue, ou un couteau pour faire la peau à quelqu'un...