sonde spatiale

Comment fonctionnent les sondes spatiaux envoyés pour photographier/orbiter/se poser sur un astre :

- est-ce que tout est entierement automatisé depuis le lancement ?

- ou ça necessite de piloter à distance la sonde à l'approche de l'astre, sachant que les communications entre la Terre et la sonde au loin prennent du temps ?

il y a 5 minutes, shyiro a dit :

Comment fonctionnent les sondes spatiaux envoyés pour photographier/analyser/orbiter/se poser sur un astre :

- est-ce que tout est entierement automatisé depuis le lancement ?

- ou necessite de piloter à distance la sonde à l'approche de l'astre, sachant que les communications entre la Terre et la sonde au loin prennent du temps ?

 

bonjour 

je pense qu'une partie des fonctions sont programmées et certaines pilotées depuis le centre de lancement ?

pour la Planète Mars , je croit qu'il faut 20 minutes pour qu'un  "ordre" envoyé de la base de lancement  arrive à  un engins explorant celle-ci ?

bonne journée 

Il y a 2 heures, le merle a dit :

je pense qu'une partie des fonctions sont programmées et certaines pilotées depuis le centre de lancement ?

pour la Planète Mars , je croit qu'il faut 20 minutes pour qu'un  "ordre" envoyé de la base de lancement  arrive à  un engins explorant celle-ci ?

Il faut les deux. mais la proportion dépend des types de mission et des ditances.

Pour les sondes au voisinage de la terre, la durée de transmission sont de l'ordre du milliseconde et on peut piloter éventuellment en temps réel.

Pour les sondes planétaires les durées sont de l'ordre de plusieurs dizaines de minutes. il y a donc des programmes et sous programmes préfabriqués qui sont activés par des commandes terrestres.

Il y a 5 heures, shyiro a dit :

Comment fonctionnent les sondes spatiaux envoyés pour photographier/orbiter/se poser sur un astre :

- est-ce que tout est entierement automatisé depuis le lancement ?

- ou ça necessite de piloter à distance la sonde à l'approche de l'astre, sachant que les communications entre la Terre et la sonde au loin prennent du temps ?

 

Voilà le truc

Ok je =>

Il y a 3 heures, Répy a dit :

Il faut les deux. mais la proportion dépend des types de mission et des ditances.

Pour les sondes au voisinage de la terre, la durée de transmission sont de l'ordre du milliseconde et on peut piloter éventuellment en temps réel.

Pour les sondes planétaires les durées sont de l'ordre de plusieurs dizaines de minutes. il y a donc des programmes et sous programmes préfabriqués qui sont activés par des commandes terrestres.

Et comment ils peuvent preprogrammer d'avance l'orbitage et l'atterrissage sur un astre lointain surtout :

- dans les annees 60-70 où il n'y avait pas d'ordinateur miniaturisé ?

- quand l'astre est tout petit avec une tres petite gravité (asteroide, comete) ? 

il y a 26 minutes, shyiro a dit :

Et comment ils peuvent preprogrammer d'avance l'orbitage et l'atterrissage sur un astre lointain surtout :

- dans les annees 60-70 où il n'y avait pas d'ordinateur miniaturisé ?

- quand l'astre est tout petit avec une tres petite gravité (asteroide, comete) ? 

Pour les objets anciens et lancés très loin comme Voyager1 et 2, la pré-programmation était rudimentaire : programmer un capteur de lumière pour orienter la prise de vue sur l'astre survolé (sans viser le soleil ou un objet plus brillant). Les trajectoires étaient calculées à Terre et les lois de Kepler Newton ainsi que les orbites de transfer de Hohmann ont fait la qualité des tirs, avec une ou deux corrections dans la banlieue de Jupiter. Le "miracle" de l'électronique est que ces deux sondes lancées en 1977 et qui sont sorties du système solaire, fonctionnnent encore 41 ans plus tard !

Pour Cassini et surtout son engin mal tombé sur la Comète Tchoury. Là après préprogrammation, il y a eu des remises à jour, des corrections de trajectoire et de l'aterrissage. Sur la comète, vu sa très faible gravité, on avait anticipé en préparant des harpons explosifs qui s'ancraient sur le sol dès le contact. L'un des harpons a mal fonctionné ou a heuté une roche trop dure et il y a eu un rebond fatal pour la suite.

Le 18/09/2018 à 17:54, Répy a dit :

Pour les objets anciens et lancés très loin comme Voyager1 et 2, la pré-programmation était rudimentaire : programmer un capteur de lumière pour orienter la prise de vue sur l'astre survolé (sans viser le soleil ou un objet plus brillant). Les trajectoires étaient calculées à Terre et les lois de Kepler Newton ainsi que les orbites de transfer de Hohmann ont fait la qualité des tirs, avec une ou deux corrections dans la banlieue de Jupiter. Le "miracle" de l'électronique est que ces deux sondes lancées en 1977 et qui sont sorties du système solaire, fonctionnnent encore 41 ans plus tard !

Pour Cassini et surtout son engin mal tombé sur la Comète Tchoury. Là après préprogrammation, il y a eu des remises à jour, des corrections de trajectoire et de l'aterrissage. Sur la comète, vu sa très faible gravité, on avait anticipé en préparant des harpons explosifs qui s'ancraient sur le sol dès le contact. L'un des harpons a mal fonctionné ou a heuté une roche trop dure et il y a eu un rebond fatal pour la suite.

Ca necessite donc quand meme de faire des corrections (= pilotage plus ou moins manuel) ... on ne peut donc pas calculer et tirer à la precision du 1er coup et laisser tout faire automatiquement ...

Et pour une mission sur un petit asteroide dans la ceinture d'asteroides entre Mars et Jupiter : comment arrive t on à distinguer l'asteroide prévu parmi d'innombrables autres asteroides ?

il y a 58 minutes, shyiro a dit :

Et pour une mission sur un petit asteroide dans la ceinture d'asteroides entre Mars et Jupiter : comment arrive t on à distinguer l'asteroide prévu parmi d'innombrables autres asteroides ?

Si un astéroïde est repéré comme potentiellement intéressant, c'est que sa trajectoire est connue ainsi que sa taille et sa masse. Dès lors il est connu presqu'aussi bien que les gros astéroïdes comme Cerès. La mécanique astronomique est alors utiliée à plein...succès.