Le Mouvement

Avec The Movement, l'ancien conseiller de Donald Trump, Steve Bannon, espère unir les différents partis d’extrême droite européens en vue des élections de mai 2019. Mais ceux-ci auront peut-être plus de chances sans lui.

"Nationalistes de tous les pays, unissez-vous !" Tel est l'appel lancé par l'ancien conseiller stratégique de Donald Trump à la Maison Blanche, Steve Bannon. Cette figure de l'extrême droite américaine a repris en main, fin juillet, The Movement, une organisation politique visant à unir les partis nationalistes et populistes de droite en Europe, en vue d'une démonstration de force électorale lors des Européennes de mai 2019.

S'appuyant sur les récents succès de plusieurs partis d'extrême droite lors d'élections nationales, Steve Bannon souhaite mettre sur pied un centre d’opération à Bruxelles, afin de tenter de révolutionner l'ordre politique qui prévaut depuis la Seconde Guerre mondiale.

http://www.france24.com/fr/20180815-extreme-droite-europe-bannon-movement-union-elections-europeennes-le-pen-migrants

L’internationale nationaliste en somme 

Ce genre d'initiative est malhonnête : Bannon sait que si l'UE est unie, elle représente une puissance considérable, et remet donc en cause la suprématie des USA (déjà remise en question par la Chine). Avec la montée des nationalistes, cette union européenne est affaiblie.

C'est diviser pour mieux régner.

S.Bannon est -il sérieusement dangereux ou n'est ce qu'un bouffon politique de la nouvelle vague idéologique que notre monde observe?

''Il est communément prédit qu’en Europe, lors des prochaines élections européennes de mai, les partis d’extrême droite réaliseront des gains importants. Ces partis d'extrême-droite feront avant tout campagne contre l’Union européenne, en se présentant dans la plupart des cas comme des adversaires des mesures d’austérité imposées par l’UE partout en Europe. En modifiant quelque peu leurs préoccupations habituelles en ce qui concerne l’immigration et l’islam, ils espèrent tirer profit de l’hostilité populaire envers l’UE et son programme d’austérité.
Les partis politiques « dominants », tant de la « gauche » officielle que de la droite, sont politiquement responsables de la situation qui permet à l’extrême droite de prendre une telle pose étant donné que l’ensemble de l’establishment politique est impliqué dans les attaques brutales infligées aux travailleurs européens depuis le krach financier de 2008.
Sur tout le territoire européen, les partis sociaux-démocrates, au gouvernement comme dans l’opposition, ont fait en sorte que la classe ouvrière paie pour la crise du système capitaliste, par le biais du chômage de masse, de la réduction des salaires et de la destruction des services sociaux. De ce fait, les sociaux-démocrates sont devenus aussi impopulaires que l’UE elle-même.
Il en va de même pour les syndicats qui étouffent toute opposition contre la rigueur et contre l’UE, en dépit des efforts entrepris année après année par les travailleurs pour contre-attaquer, notamment dans les pays les plus durement touchés par l’austérité comme la Grèce, l’Espagne et le Portugal.
Les groupes de pseudo-gauche agissent comme un frein politique sur la classe ouvrière en insistant sur le caractère sacré de l’UE et en s’opposant à toute rupture avec les bureaucraties sociales-démocrates et syndicales. C'est ce qui permet à l’extrême droite de profiter de la paralysie politique de la classe ouvrière qui s’ensuit, en canalisant le mécontentement social vers des voies réactionnaires. ''

http://www.alterinfo.net/La-montee-de-l-extreme-droite-en-Europe_a97156.html

N'oublions pas M. Poutine et la Fédération de Russie, en embuscade, pour profiter lui aussi de la désunion européenne.

L'union Européenne forte gène les ambitions de ces pays impérialistes qui ne rêvent que de nous assouvir et qui feront fi de notre souveraineté (Sanctions si on ne lui obéit pas pour l'un, invasion - Géorgie, Ukraine, ... - pour l'autre )

il y a 15 minutes, pluc89 a dit :

N'oublions pas M. Poutine et la Fédération de Russie, en embuscade, pour profiter lui aussi de la désunion européenne.

L'union Européenne forte gène les ambitions de ces pays impérialistes qui ne rêvent que de nous assouvir et qui feront fi de notre souveraineté (Sanctions si on ne lui obéit pas pour l'un, invasion - Géorgie, Ukraine, ... - pour l'autre )

En europe quand meme?

il y a 56 minutes, PASCOU a dit :

En europe quand meme?

Oui en Europe. La Géorgie et l’Ukraine sont des états européens même s’ils ne font pas partie de l'Union Européenne, comme la Suisse par exemple.

L'autre point commun entre ces deux pays c'est qu'ils ont connus tous les deux l’émergence de rebelles russophones (des migrants russes de l'ex-URSS et leurs descendants) dès lors que ces pays ont émis le vœu d’ouvrir des négociations avec l'UE en vue de leur intégration éventuelle.

Les pays baltes, la Pologne et d'autres ont des craintes. Ce sont bien des bombardiers russes qui depuis 2016 (au moins) flirtent avec les frontières des pays européens. C'est bien la Russie qui soutient le régime syrien dans le seul but de préserver sa base militaire en méditerranée au Sud de l'Europe. C'est bien de la Fédération de Russie qu'a peur la Suède au point de rétablir le service militaire national et de renforcer sa défense sur l’Ile de Gotland, qui ferait une formidable base militaire pour la Fédération de Russie au Nord de l'Europe en cas de conflit.

C'est bien M. Poutine Président de la Fédération de Russie qui a aidé financièrement le FN, parti anti-européen, lors de la dernières élection présentielle française (au fait le FN a -t-il commencé à rembourser ?). Et, encore lui qui a été remercié par M. Salvini il me semble, pas encore ministre, qui déclarait qu'il fallait lever les sanctions contre la Russie. Et encore lui qui a été invité au mariage d'une ministre autrichienne foncièrement anti européenne.

Diviser pour régner, c'est la même stratégie que celle de M. Trump.

Plus ces gens là ne veulent pas de l'Europe Unie, plus je pense qu'elle est nécessaire, indispensable, une véritable Europe Unie, fédérale.

il y a 32 minutes, pluc89 a dit :

Oui en Europe. La Géorgie et l’Ukraine sont des états européens même s’ils ne font pas partie de l'Union Européenne, comme la Suisse par exemple.

L'autre point commun entre ces deux pays c'est qu'ils ont connus tous les deux l’émergence de rebelles russophones (des migrants russes de l'ex-URSS et leurs descendants) dès lors que ces pays ont émis le vœu d’ouvrir des négociations avec l'UE en vue de leur intégration éventuelle.

Les pays baltes, la Pologne et d'autres ont des craintes. Ce sont bien des bombardiers russes qui depuis 2016 (au moins) flirtent avec les frontières des pays européens. C'est bien la Russie qui soutient le régime syrien dans le seul but de préserver sa base militaire en méditerranée au Sud de l'Europe. C'est bien de la Fédération de Russie qu'a peur la Suède au point de rétablir le service militaire national et de renforcer sa défense sur l’Ile de Gotland, qui ferait une formidable base militaire pour la Fédération de Russie au Nord de l'Europe en cas de conflit.

C'est bien M. Poutine Président de la Fédération de Russie qui a aidé financièrement le FN, parti anti-européen, lors de la dernières élection présentielle française (au fait le FN a -t-il commencé à rembourser ?). Et, encore lui qui a été remercié par M. Salvini il me semble, pas encore ministre, qui déclarait qu'il fallait lever les sanctions contre la Russie. Et encore lui qui a été invité au mariage d'une ministre autrichienne foncièrement anti européenne.

Diviser pour régner, c'est la même stratégie que celle de M. Trump.

Plus ces gens là ne veulent pas de l'Europe Unie, plus je pense qu'elle est nécessaire, indispensable, une véritable Europe Unie, fédérale.

Mais qui a voulu cette UE sinon les américains ?

il y a 40 minutes, PASCOU a dit :

Mais qui a voulu cette UE sinon les américains ?

Qui, quand, comment, pourquoi, etc... ?

Les motivations des gouvernants américains d'hier, ne sont pas nécessairement pas les mêmes que celles de M. Trump.

Hier il fallait faire face au communisme et à l'URSS. Aujourd’hui, aux yeux (au portefeuille) de M. Trump et des ses amis, il est peut-être préférable de se partager le gâteau avec M. Poutine, en lui en laissant le moins possible bien sûr, "Américan first" !