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Lecture partagée - Les pionniers de la conquête spatiale

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January

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January Modérateur 61 914 messages
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Les trois astronautes s’enrhumèrent. Les rhumes étaient la conséquence de l’apesanteur et ses effets congestionnant. Petits coups de froid de la clim, ondées de sueurs, et ils se fatiguèrent très vite. On constata que les astronautes, surentraînés comme des athlètes, n’étaient jamais aussi fragiles que lorsqu’ils atteignaient le maximum de leurs performances.

Après Apollo VII, Schirra prit sa retraite. Après une rupture familiale de plusieurs années, il « rentra à la maison ». Les astronautes devaient admettre qu’ils allaient être soumis à cette rupture familiale, et espérer que leurs épouses sauraient faire le poids pour assumer durant des années le rôle de ciment unificateur. Ce n’était guère nouveau, les femmes de marins se comportaient ainsi depuis des siècles.

On raconta que le taux de divorce à la NASA était supérieur à la moyenne nationale !

Schirra sauva sa famille et réintégra la vie civile avec soulagement.

 

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Invité Petit pois
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il y a 4 minutes, January a dit :

Schirra

....et famille

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January Modérateur 61 914 messages
108ans‚ ©,
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Un noël au clair de Lune…

Personne n’avait encore volé avec une Saturn V boulonnée au derrière. Autant s’attacher à une bombe atomique qui explose au ralenti !

Wernher ayant résolu les petits et les grands problèmes, tout leur semblait paré pour aller voir la Lune de plus près en une sorte de vol de reconnaissance puisque le MC Apollo fonctionnait impeccablement. Mais le LM ? On devait d’abord réaliser une sorte d’Apollo VII améliorée du LM.

Ok il avait volé à vide autour de la Terre, mais selon eux il fallait travailler encore un peu pour garantir une fiabilité raisonnable.

Un équipage savait lui, qu’il avait follement envie d’aller jusqu’à la Lune : celui que commandait Franck Borman. Il comprenait Jim Lovell et Bill Anders.

Les envies des uns et des autres s’additionnèrent et après des discussions très animées on décida tout à trac qu’Apollo VIII pousserait son orbite tellement haut qu’elle contournerait la Lune…

 

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Invité Petit pois
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il y a 5 minutes, January a dit :

Franck Borman. Il comprenait Jim Lovell et Bill Anders.

Astronauts (from left) Frank Borman, Jim Lovell, and William Anders

Astronauts (from left) Frank Borman, Jim Lovell, and William Anders

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January Modérateur 61 914 messages
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Tout fut prêt le 20 décembre. Le 21 décembre à 2h30 du matin on réveilla les trois astronautes. Après petit-déjeuner et habillage, on les conduisit jusqu’au pas de tir et on les introduisit dans Apollo. Et je ne sais pas si vous imaginez l’affaire que ça pouvait être, autant essayer d’enfiler votre pied dans un 36 quand vous chaussez du 40… Pour Borman et Anders ça a été moins difficile que pour le massif Lovell. Après une demi-heure d’installation, le compte à rebours glissa sur du velours.

Dans le public se trouvait un vieux bonhomme osseux, fasciné et anxieux. Ce Monsieur-là avait réalisé la traversée de l’Atlantique nord et s’était ainsi creusé une place dans la légende des siècles. Il venait contempler ses fils spirituels partant pour une autre rive…

Qui c’est ?  

 

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Invité Petit pois
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f-0-165.gif?w=550...............CH. Lingbergh ? 

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January Modérateur 61 914 messages
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Bravo ;))

Face à Charles Lindbergh, les astronautes auraient eux-mêmes manifesté un respect affectueux teinté d’admiration : entre eux il n’y avait guère de différences fondamentales. Ils étaient les nouveaux Lindbergh.

Lorsque Saturn V commença son ascension les spectateurs peu techniciens croisaient leurs doigts, retenaient leur souffle. Parce-que la Saturn V ne décollait pas vraiment. Elle se hissait avec difficulté le long de la tour et cela prenait longtemps. Tous redoutaient que la poussée s’effondre. Mais la Saturn montait, montait, c’était le départ vers la Lune…

Après 11 minutes de montée, la Saturn propulsa son premier chargement humain. Tout avait marché superbement. Lovell se libéra de son harnais en flottant dans la cabine et se rendit au poste de navigation dans le haut du cône. Lovell était expérimenté, celui qui avait le plus de nombre d’heures de tous. Mais il s’agita tant et si bien qu’il eut le mal de mer euh.. le mal de l’air ? Le mal de l’espace ? En bref, il avait envie de dégueuler comme pas possible, sueurs froides, boule dans le plexus. Ils n’étaient partis que depuis une demi-heure et on affichait déjà un malade. Lovell baissa la cadence, mesura ses gestes et surtout évita les mouvements trop amples de la tête.

 

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January Modérateur 61 914 messages
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L’imposant ensemble formé du CSM toujours embouqué sur le troisième étage de Saturn s’orienta. On remit en marche le troisième étage pour plus de cinq minutes : direction la Lune. La manœuvre s’appelait TLI, pour Injection TransLunaire.

Un peu plus de trois heures s’étaient écoulées et en bas, les gorges s’asséchaient : on lançait des hommes au-delà du gouffre de 400 000 kilomètres…

Les difficultés d’un tel vol interplanétaire commençaient à être perçues par l’homme de la rue, qui apprenait par exemple qu’il s’agissait non pas de viser la Lune, mais le point où elle serait dans le ciel trois jours plus tard. Et on ne visait pas grossièrement : on tirait vers un chas d’aiguille situé au ras de sa surface, tangentiellement. 

Apollo VIII, lorsque le troisième étage fut coupé, filait à exactement 38 979 km/h par rapport à la Terre…

 

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January Modérateur 61 914 messages
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Borman commanda manuellement la séparation du troisième étage. Des problèmes montrèrent le bout de leur nez, des problèmes frustrants : trois des hublots se voilaient lentement d’une légère buée. Il ne leur restait donc que deux hublots utilisables et ils s’y installèrent pour contempler la Terre. Ils étaient médusés par le paysages (ils prirent des cliché splendides d’ailleurs).

En une heure la Terre devint plus petite que les hublots. Après huit heures supplémentaires de vol, ils procédèrent à une correction de trajectoire puis s’en furent dormir comme c’était prévu dans le plan de vol.

Borman avala une pilule pour dormir. Le temps que le comprimé arrive à l’estomac, il blêmissait, en sueur. Les tripes tire-bouchonnées, il se mit à vomir, secoué de nausées et subissant des rafales de coliques. Lovell et Anders l’aidèrent de leur mieux à ne pas transformer la capsule en un cloaque puant, lui passant des sacs sanitaires.

J’vous dis pas à quoi ça devait ressembler, ‘fin si ! J’vais vous l'dire :D

 

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Invité Petit pois
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Invité Petit pois
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il y a 20 minutes, January a dit :

(ils prirent des cliché splendides d’ailleurs).

45 ans après, la NASA vous fait revivre de A à Z la mission Apollo 8 dans un film de 7 minutes

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January Modérateur 61 914 messages
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Pas de toilettes dans les vaisseaux spatiaux. Alors j'vous dis pas. Déjà que c'est pas confortable comme état, mais la diarrhée d'l'espace au secours (vous n'oubliez pas qu'on est en apesanteur hein ??) Non non NON ! N'imaginez pas des trucs flotter partout, on va s'en sortir :D

Explication (lisez pas ça avant de manger)

On utilisait des sacs en plastique épais bordés de ruban adhésif. On ouvrait le sac et on se le collait … où vous voulez, dans le cas qui nous occupe on imagine ce Superman essayant de s’accrocher n’importe où avec un sac collé aux fesses.

Le besoin assouvi on nettoyait ses fesses avec un papier doux collé sur le sac même et on faisait ensuite entrer le papier dans le sac (en essayant de faire en sorte que rien ne s’échappe.. :snif:). On refermait en collant les bords adhésifs ensemble et après il fallait bien malaxer le tout pour que le produit germicide contenu dans le sac fasse son effet.

Dieu merci l’odorat était handicapé par l’apesanteur et la pressurisation d’oxygène pur…

Les trois compères décidèrent de cacher « l’incident » mais au sol on découvrit le pot aux roses quelques heures plus tard, heureusement Borman se portait à nouveau comme un charme et on trouverait sûrement la cause de cet état dans la pilule pour dormir.

Maintenant vous savez comment on fait caca dans l'espace, avouez que ç'aurait été dommage de passer à côté de ce topic rien que pour ça :D   (si si un gamin pourrait très bien vous poser la question)

 (bon.. aujourd'hui y a des toilettes hein.)

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Invité Petit pois
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Invité Petit pois
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Pas trouvé de photo des "sac à merde ! :mouai:..........:D

 

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January Modérateur 61 914 messages
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Dans la nuit du 24 au 25 décembre, les astronautes passèrent le point de basculement dans l’attraction lunaire et commencèrent à descendre la pente qui menait à leur objectif. La Lune était là, visible dans un hublot, grossissant de la même façon que la Terre avait rapetissé après la TLI. Ils se pressaient contre la vitre, une fois de plus médusés.

Elle était gigantesque, un énorme ballon de pierre ponce canardé à la chevrotine et marqué ici et là de coups de pics à glace, avec quelques zones douces et sombres – que les anciens astronomes avaient baptisé « mers » - des dépressions dont le fond était rempli d’une sorte de limaille de fer si fine qu’elle semblait de la poussière veloutée.

Elle était le contraire de la Terre qui chatoyait de toutes les nuances d’une palette en délire. La Lune, elle, était mate, elle s’appropriait la lumière solaire à la façon mécanique d’un panneau réflectorisé à fond beige-gris.

 

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Invité pako
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Invité pako
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Il y a 2 heures, Petit pois a dit :
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Pas trouvé de photo des "sac à merde ! :mouai:..........:D

 

Révélation

Je t'ai envoyé une photo de moi en MP , tu pourras la poster ...

 

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January Modérateur 61 914 messages
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Maintenant allait se produire quelque chose de terrifiant : leur trajectoire courbe allait commencer à contourner la Lune et ils survoleraient bientôt la face cachée. La Terre disparaîtrait pour eux, les ondes radio ne passeraient plus, on ne saurait plus rien d’eux.

A 4h49, au sol, tous les signaux en provenance d’Apollo VIII tombèrent à zéro sur les consoles : le vaisseau venait de passer derrière la Lune, de changer de monde.

Les astronautes étaient en pleines check-lists, et à la fraction de seconde voulue, le SPS démarra automatiquement, merveilleusement. Le SPS c’est un gros moteur fusée qui est derrière eux. Ils devaient allumer ce moteur afin de se faire « capturer » dans l’orbite lunaire. La manœuvre était importante, s’il y avait quelque problème que ce soit, le Mission Control au sol ne pouvait pas les aider.

Quatre minutes après allumage, l’apesanteur totale revint, le moteur s’arrêta et les astronautes surent qu’ils étaient arrivés en parking lunaire.

 

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Ils avaient l’impression de regarder un mur couvert de torchis depuis une distance de quelques centimètres, tant rien n’était logique ni organisé dans le décor fou qui passait devant leurs yeux. La Lune avait été soumise à un tel mitraillage d’astéroïdes et de météorites de toutes tailles que plus rien n’était compréhensible, là, en bas.

Au sol, on attendait. Pour les journalistes envoyés à Houston par les stations de radio le passage d’Apollo VIII derrière la Lune était une aubaine. Il suffisait de diffuser le retour-son de la NASA (un silence plat) et laisser courir le suspense en annonçant de temps en temps le temps qui restait avant l’AOS (Acquisition du signal lorsque les astronautes aurait terminé leur voyage derrière la Lune).

A l’heure pile prévue, 5h24, un souffle puis rien d’autre pendant quelques secondes, mais Mission Control avait récupéré les signaux télémétriques : les astronautes étaient vivants ! Le contact phonique fut rétabli et beaucoup de terriens se remirent à respirer normalement.

Plus tard les astronautes assistèrent au premier lever de Terre ! L’agathe bleutée, somptueuse de beauté, montait au dessus de l’antique et morne surface gris-beige de la Lune. L’heure fut à l’action de grâce et on entendit la voix d’Anders : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la Terre. Et la Terre était sans forme, et vide, et les ténèbres… »

 

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L’émotion passée, les estomacs grondèrent. Les cuistots de Houston avaient fait un effort (ben c’est Noël quand même..) et les trois astronautes eurent droit à de la vraie dinde, qu’ils extirpèrent de petits paquets en papier alu.

Borman, Lovell et Anders tournèrent autour de la Lune plusieurs fois puis la fatigue les prit. Lovell qui tapait sur le disky fit une fausse manœuvre et effaça toute une partie de la mémoire : Mission Control en paniqua car on crut que toutes les données nécessaires à la rentrée dans l’atmosphère avaient été évacuées en même temps !

Du coup Borman décréta « repos ! » et ils se mirent en devoir de récupérer quelques forces pour l’évènement suivant : l’allumage du SPS qui allait les accélérer pour les envoyer hors de l’orbite lunaire.

 

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January Modérateur 61 914 messages
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Pour la seule et unique fois un équipage but de l’alcool en vol : ils fêtèrent le début de leur retour en buvant une mignonnette de cognac puis ils s’endormirent d’un sommeil épais.

Deux jours et demi plus tard ils firent irruption dans le ciel du pacifique et se posèrent non loin du porte-avions qui les attendait là. Borman, quelques jours plus tard, déclara : « On a eu un pot de cocu ! »

Apollo VIII reste dans les mémoires comme le vol le plus osé jamais tenté, accumulant les inconnues. Si les astronautes y avaient laissé leur peau, les statisticiens auraient trouvé ça normal. Imaginez : nul ne savait si la navigation spatiale était réellement possible. Il n’y avait pas de cartes du ciel, ils étaient partis avec un « plan » dessiné à la main par… Buzz Aldrin. Carte réalisée selon sa théorie de navigation avec référence constante au plan de l’écliptique – le plan déterminé par la rotation des planètes autour du soleil. C’était quand même mince comme GPS…

 

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Invité Petit pois
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Invité Petit pois
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il y a 30 minutes, January a dit :

Pour la seule et unique fois un équipage but de l’alcool en vol : ils fêtèrent le début de leur retour en buvant une mignonnette de cognac puis ils s’endormirent d’un sommeil épais.

Deux jours et demi plus tard ils firent irruption dans le ciel du pacifique et se posèrent non loin du porte-avions qui les attendait là. Borman, quelques jours plus tard, déclara : « On a eu un pot de cocu ! »

Apollo VIII reste dans les mémoires comme le vol le plus osé jamais tenté, accumulant les inconnues. Si les astronautes y avaient laissé leur peau, les statisticiens auraient trouvé ça normal. Imaginez : nul ne savait si la navigation spatiale était réellement possible. Il n’y avait pas de cartes du ciel, ils étaient partis avec un « plan » dessiné à la main par… Buzz Aldrin. Carte réalisée selon sa théorie de navigation avec référence constante au plan de l’écliptique – le plan déterminé par la rotation des planètes autour du soleil. C’était quand même mince comme GPS…

 

Voilà, ça , c'est sidérant, j'ai toujours trouvé ça sidéralement sidérant ! Hasard ? destin ? Intuition ? Savoir ancestral ? sidéral,j'te dis !

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January Modérateur 61 914 messages
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La dernière ligne droite...

Après Apollo VIII viendrait Apollo IX (la palisse…). Cette mission-là était du type opérationnelle : Mac Divitt, Scott et Schweikart allaient essayer le surréaliste LM en orbite terrestre. Puis Apollo X, mélange de VIII et IX : Stafford, Young et Cernan reproduiraient la mission Apollo VIII jusqu’à la Lune, mais ils auraient un LM avec eux et ils feraient un pas de plus en séparant le LM et le CSM en orbite lunaire. Stafford et Cernan descendraient faire du rase-mottes (du rase-cailloux ?) mais pas question pour eux d’alunir : ils devaient reconnaître le site, essayer le LM et remettre les gaz.

C’était franchement inhumain de laisser des astronautes aller si loin, tout en leur interdisant d’un dernier coup de laisse d’aller jusqu’au bout. En matière de frustration, on atteignait là un absolu.

Apollo XI venait ensuite : Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins. Eux feraient l’intégralité du chemin et ils se poseraient sur la Lune, en un point situé dans la partie ouest d’une vaste dépression baptisée « la mer de la Tranquillité ». 

Encore fallait-il que tout se passe bien pour Apollo IX et X : Apollo XI était programmé pour fin juillet 1969.

 

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