Nuit d'émeute à Nantes !

il y a 5 minutes, Ink 82 a dit :

Bonjour, je pense que vous m'avez mal lu. Je ne vous ai pas reproché de cautionner, j'ai décrit le gap entre votre voeu pieux de justice pour tous, et la réalité d'une délinquance peu réprimée et qui se vante même de l'être.

Pourtant, il paraît que nos prisons sont pleines. 

Elle a bon dos la "délinquance peu réprimée". 

il y a 17 minutes, Constantinople a dit :

En l’occurrence je "discutais" avec un autre intervenant qui se foutais de la gueule en gros de ceux qui s'indignaient avec colère.

Pas de citation = mensonge 

il y a 11 minutes, PLS maker a dit :

Pourtant, il paraît que nos prisons sont pleines. 

Elle a bon dos la "délinquance peu réprimée". 

Pas de citation = mensonge 

Le policier avoue avoir tiré par accident. 

Mais nul doute qu'on va continuer à noyer le poisson à coups de "poussier", "d'extrême gauche", de "Mélenchon" (WTF ?) etc. 

Par contre, j'alerte la modération concernant ce topic qui pue le malaise et le racisme. Ca lance des généralités immondes concernant des populations ethnicisés (de façon fort vague, d'ailleurs, mais en tout cas pas de "l'Occident") dans la plus totale impunité, et personne ne bouge ? Sérieusement ? 

On parle même pas de ta remarque à la limite de l'hystérie quand tu prétends que l'état est en guerre contre les classes populaires, autrement dit ethnicisées, de ces quartiers alors qu'il y englouti des sommes d'argent énormes, et que des politiques de la ville y ont été menée pour suivre les sociologues de ta trempe....Tu n'as vraiment aucune honte. Surtout pour quelqu'un qui ne fait QUE donner des leçons mais ne montre aucune part de générosité à titre personnel envers ces quartiers, en fait, tu ne les utilise que pour donner du grain à moudre à ta lecture gauchiste de la France. Que le mec se fasse cramer sa pharmacie, sa bagnole, ou sa médiathèque, tu t'en tapes royal.

Il y a 12 heures, PLS maker a dit :

On est dans le cadre d'un conflit entre l'Etat et les classes populaires des cités (pas que les tenants des trafics de drogue). Oui, il y a de la grande violence dans ces saccages, mais il y a aussi de grandes violences subies ou ressenties par eux. 

 

Je ne prétends pas que les classes populaires des cités ne sont pas concernées, mais comment tu sais que les tenants des trafics en tout genre ne le sont pas eux, concernés ? Le jeune, A Fofana, qui , hélas!, est mort n'était pas seulement un représentant des classes populaires, mais aussi un grand délinquant d'après ce que j'ai lu ici et là… 

Et être issu des classes populaires ne signifie pas qu'on est un ange, ni que celle-ci et au-dessus de tout soupçon.

il y a 14 minutes, PLS maker a dit :

Pourtant, il paraît que nos prisons sont pleines. 

Elle a bon dos la "délinquance peu réprimée". 

Pas de citation = mensonge 

Bonjour, le manque de place reste un autre sujet. Je répondais à une interlocutrice au terme d'un plus long développement, si vous voulez bien avoir la patience d'en tenir compte avant d'être vent debout dans la contradiction. Bonne journée

Il y a 12 heures, PLS maker a dit :

On est dans le cadre d'un conflit entre l'Etat et les classes populaires des cités (pas que les tenants des trafics de drogue). Oui, il y a de la grande violence dans ces saccages, mais il y a aussi de grandes violences subies ou ressenties par eux. 

Or, plusieurs des biens des quartiers détruits sont l'oeuvre de l'Institution, la même qui ségrègue et qui exclu, d'où leur caractère ambiguë dans ces lieux, et le fait qu'elles soient la cible des saccages. 

C'est dommage de saccager, mais comment peut-on demander aux oubliés de la République de lui manifester une quelconque affection ? Dans l'idéal, faudrait que ça marche dans les deux sens. 

Re-bonjour, je ne suis pas d'accord avec votre première phrase. L'écrasante majorité des classes populaires de ces quartiers sont victimes de cette violence et en veut à ces jeunes, non à l'Etat, qu'ils ont tous les jours en train de zoner et faire des roues avec scooters et motos sous leurs fenêtres. Passez juste une petite heure en fin de journée à l'arrêt de tramway Lauriers pour constater l'ambiance. Pour le cas de Bellevue, tous ces travailleurs ou demandeurs d'emplois se retrouvent régulièrement pénalisés parce que des abrutis ont caillassé un bus ou un tramway, agressé un contrôleur ou un conducteur, ce qui a pour effet immédiat que les transports en communs se retrouvent coupés pour tout ou partie. Il y aurait une revendication, je pourrai souscrire à votre analyse et évoquer une souffrance. Mais il n'y a là qu'amusement et volonté d'en découdre. Bar PMU, école maternelle, piscine, bibliothèque, voitures de ces mêmes classes populaires, voila  qui est bien étranger à l'institution. Une habitante du Breil a résumé par une formule que je trouve très juste "autodestruction aveugle".

Il y a 7 heures, Ink 82 a dit :

Bonjour, le manque de place reste un autre sujet. 

Ce n'est pas un autre sujet. Vous parlez de la faible condamnation des délinquants. Or, cette faiblesse aurait dû, si elle existait vraiment, avoir une traduction dans le contexte pénitentiaire... 

Au contraire, la justice condamne avec une facilité déconcertante des petits délinquants, et condamne très rarement les policiers ayant commis des bavures. 

Il y a 7 heures, Ink 82 a dit :

Il y aurait une revendication, je pourrai souscrire à votre analyse et évoquer une souffrance. Mais il n'y a là qu'amusement et volonté d'en découdre. Bar PMU, école maternelle, piscine, bibliothèque, voitures de ces mêmes classes populaires, voila  qui est bien étranger à l'institution. Une habitante du Breil a résumé par une formule que je trouve très juste "autodestruction aveugle".

Il y a pourtant des points communs derrière tous ces saccages, c'est le rapport avec l'Institution, perçue comme une adversaire. 

Ces destructions n'ont rien d'aveugle, en réalité : http://www.laviedesidees.fr/Pourquoi-brule-t-on-des.html

Citation

Le clivage s’installe vite, non seulement parce qu’une partie de la population n’est plus en contact avec un marché où elle pourrait valoriser ses lectures, mais encore parce que les deux camps en conflit sentent les conduites de l’autre menaçantes et, en conséquence, les combattent avec ténacité. Prolétarisés, voyant leur identité et leurs modes de participation assignés à une inscription territoriale, exclus de l’école et de l’emploi, beaucoup se sentent menacés par ceux qui assoient leur pouvoir sur la maîtrise de l’écrit. Auteurs et lecteurs, salariés stables et retraités, travailleurs sociaux et enseignants, journalistes, hommes politiques et intellectuels se sentent menacés par ceux qui font du bruit et s’agitent lorsqu’ils écoutent de la musique, dansent ou marchent dans la rue sur une cadence qui leur permet de revendiquer une appartenance sociale dans l’espace public. « Jeunes de quartier » ou « jeunes de cité », tels qu’on les nomme.

(...)

Les ambiguïtés des classes populaires vis-à-vis la culture de l’écrit et vis-à-vis d’institutions comme les bibliothèques de quartier donnent à voir un univers très fragmenté. L’action publique elle-même est renvoyée vers cette partialité, elle voit sa base consensuelle s’affaiblir et perd son caractère d’espace public pour être identifiée comme un emblème, celui des « autres ».

Il y a 8 heures, SPQR a dit :

Je ne prétends pas que les classes populaires des cités ne sont pas concernées, mais comment tu sais que les tenants des trafics en tout genre ne le sont pas eux, concernés ? Le jeune, A Fofana, qui , hélas!, est mort n'était pas seulement un représentant des classes populaires, mais aussi un grand délinquant d'après ce que j'ai lu ici et là… 

Et être issu des classes populaires ne signifie pas qu'on est un ange, ni que celle-ci et au-dessus de tout soupçon.

Le problème est que dans ce contexte, ces délinquants font vivre une partie de leur quartier : 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/07/18/01016-20110718ARTFIG00473-banlieue-la-lutte-antidrogue-affecte-le-paiement-des-loyers.php

Dès lors qu'on s'est enfoncé dans cette logique pernicieuse et délétère, logique née néanmoins de l'abandon généralisé, il est plus facile de faire bloc contre la police et l'Etat. Ajoutez à cela une répression policière exceptionnellement dure à l'encontre de ces quartiers et des petits consommateurs, le cocktail d'inimitié est complet. 

Il y a 12 heures, cubes2 a dit :

Ce ne sont pas les hlm le problème, ce sont certains de ces habitants. Il faut quand meme à un moment arreter l'angélisme et comprendre que les habitants de ces quartiers ne sont pas tous des victimes de la vilaine société française. Il y a quantité de branle c.., pochtrons, rebelles à deux sous, délinquants et égoïstes patentés qui peuvent pourrir un immeuble et un quartier en deux temps trois mouvements. Plein de gens y sont très bien et ne veulent pas quitter leurs quartiers.  

 

branle c.., pochtrons, rebelles à deux sous, délinquants et égoïstes patenté

que se cache-t-il derrière ces lieux communs ?

Il y a 10 heures, Ink 82 a dit :

Re-bonjour

Il y a 10 heures, Constantinople a dit :

On parle

Il y a 10 heures, SPQR a dit :

Je ne prétends pas

Il y a 2 heures, PLS maker a dit :

Ce n'est pas

Il y a 17 heures, Ines Presso a dit :

Exact,

Il y a 17 heures, PINOCCHIO a dit :

C'est dommage

Il y a 12 heures, Nephalion a dit :

On respire

puis-je vous poser 1 question ? Et avoir 1 réponse claire.

Pourriez-vous me dire ce que vous pensez des cultures maghrébines et d'Afrique Noire ?

Il y a 2 heures, PLS maker a dit :

Le problème est que dans ce contexte, ces délinquants font vivre une partie de leur quartier : 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/07/18/01016-20110718ARTFIG00473-banlieue-la-lutte-antidrogue-affecte-le-paiement-des-loyers.php

Dès lors qu'on s'est enfoncé dans cette logique pernicieuse et délétère, logique née néanmoins de l'abandon généralisé, il est plus facile de faire bloc contre la police et l'Etat. Ajoutez à cela une répression policière exceptionnellement dure à l'encontre de ces quartiers et des petits consommateurs, le cocktail d'inimitié est complet. 

Un cercle vicieux, très dangereux...

il y a 59 minutes, Arn a dit :

 

 

 

 

 

 

puis-je vous poser 1 question ? Et avoir 1 réponse claire.

Pourriez-vous me dire ce que vous pensez des cultures maghrébines et d'Afrique Noire ?

Bonjour, je regrette que dans ce genre de débat une position différente de la vôtre puisse lever des soupçons de racisme. C'est vraiment triste de raisonner ainsi. Ma femme est née et a passé enfance à Dakhla : j'ai bon ?

il y a 42 minutes, Arn a dit :

puis-je vous poser 1 question ? Et avoir 1 réponse claire.

Pourriez-vous me dire ce que vous pensez des cultures maghrébines et d'Afrique Noire ?

Je veux bien répondre (je dirai clairement ce que je pense), mais toi avant, qu'en penses-tu ?

Il y a 3 heures, PLS maker a dit :

Il y a pourtant des points communs derrière tous ces saccages, c'est le rapport avec l'Institution, perçue comme une adversaire. 

Ces destructions n'ont rien d'aveugle, en réalité : http://www.laviedesidees.fr/Pourquoi-brule-t-on-des.html

 

 

Bonjour, l'adversité ne se cantonne pas aux institutions. Il s'agit de marquer un territoire, de démontrer une force, de se montrer à tous comme menaçant. La peur tient les langues et jugule les solidarités. Ce qui explique que les destructions ne se limitent pas à des institutions. L'essentiel touche des voitures de ces quartiers.

J'ai été déposé quelques livres à la maison à Haubans suite à l'appel à solidarité d'une de mes voisines dans mon quartier. Beaucoup de familles sur place, à première vue de Malakoff. Le dénominateur commun de ces personnes n'avaient pas l'air d'être la défiance envers l'Etat, mais la stupéfaction et la colère. Il s'agissait d'une ludothèque importante pour la vie de Malakoff, dont les commerces sont aussi régulièrement dégradés.

il y a une heure, Ink 82 a dit :

J'ai été déposé quelques livres à la maison à Haubans suite à l'appel à solidarité d'une de mes voisines dans mon quartier. Beaucoup de familles sur place, à première vue de Malakoff. Le dénominateur commun de ces personnes n'avaient pas l'air d'être la défiance envers l'Etat, mais la stupéfaction et la colère. Il s'agissait d'une ludothèque importante pour la vie de Malakoff, dont les commerces sont aussi régulièrement dégradés.

Effet de halo. 

Vous n'avez été au contact que de personnes potentiellement tristes de ce spectacle (on imagine difficilement le contraire) sans pour autant que vous puissiez en avoir une idée du nombre, de la proportion etc. 

Lisez donc l'article que j'ai posté ci-dessus, il est assez clair (et sans jugement, contrairement à ce qui court dans ce sujet). 

Il y a 3 heures, SPQR a dit :

Un cercle vicieux, très dangereux...

Effectivement, et on le voit maintenant, l'attaque contre le trafic ou les trafiquant sacrifie de fait la paix sociale installée par ce trafic... 

Il y a 4 heures, Arn a dit :

 

 

 

 

 

 

puis-je vous poser 1 question ? Et avoir 1 réponse claire.

Pourriez-vous me dire ce que vous pensez des cultures maghrébines et d'Afrique Noire ?

Comme je suis cité, je n'ai rien , mais rien du tout contre la culture que tu as nommée, chacun son job mais je ne vais pas y participer  car cela ne m'intéresse pas , est-ce clair?

J'aimerais comprendre comment on peut oser dire que ces quartiers sont victimes d'un abandon généralisé alors qu'ils sont financés INTEGRALEMENT par les pouvoir publics, avec des lignes de bus, des commerces, une pharmacie, une médiathéques, des infrastructures sportives, un tissu associatif, et des logements sociaux ayant profité des multiples politiques de la ville, on ne parle pas des ZEP et des moyens énormes alloués à l'éducation dans ces zones : Comment on peut oser sortir de telles conneries ?

Déja avoir eu assez de bolloks pour dire que l'état français est en guerre contre les classes populaires de ces quartiers, c'était surréaliste mais là....

Oh et autre chose, vous êtes sérieux quand vous prétendez que les gens qui crament sont forcément des trafiquants de drogues qui font ça parce que les flics s'en prennent à leur buisness ?

Il y a 8 heures, Arn a dit :

 

 

 

 

 

 

puis-je vous poser 1 question ? Et avoir 1 réponse claire.

Pourriez-vous me dire ce que vous pensez des cultures maghrébines et d'Afrique Noire ?

Et toi tu en pense quoi ?

Il y a 12 heures, Arn a dit :

branle c.., pochtrons, rebelles à deux sous, délinquants et égoïstes patenté

que se cache-t-il derrière ces lieux communs ?

La réalité, j'ai affaire professionnellement avec ce genre de personnes tous les jours. Il y en a partout bien sûr mais ils sont concentrés dans les quartiers de banlieue parce que c'est là que sont concentrés les logements sociaux.

Le 10/07/2018 à 05:19, PLS maker a dit :

Effet de halo. 

Vous n'avez été au contact que de personnes potentiellement tristes de ce spectacle (on imagine difficilement le contraire) sans pour autant que vous puissiez en avoir une idée du nombre, de la proportion etc. 

Lisez donc l'article que j'ai posté ci-dessus, il est assez clair (et sans jugement, contrairement à ce qui court dans ce sujet). 

Bonsoir, j'avais bien évidemment lu l'article, déjà consulté par ailleurs. Il reste prudent en soulignant la partialité des réponses. En plus d'être daté, il ne propose qu'une tentative d'analyse pour les bibliothèques. Pourquoi faudrait-il ne retenir que cette proposition ? Je doute que le jeune de 13 ans interpellé fût dans ces ressorts, et non dans l'esprit grégaire des bêtises de 16-18 ans avec qui il traîne. Pendant 10 ans, jusqu'à mon déménagement il y a 8 mois, j'ai été au comité de quartier de Bottière-Chénaie, en première ligne avec la délinquance du quartier et en contact avec les habitants et associations. Il n'y a pas de revendication. Juste la volonté de nuire, de faire peur, de prouver à sa bande qu'on est un dur. J'ai compris depuis longtemps, comme écrit plus haut, que les dispositifs pour ces jeunes étaient suffisants, et que c'était vers les parents qu'il fallait se tourner. Le gymnase rue du Croissant, par exemple, est régulièrement détérioré, en dépit des liens qu'il apporte. Pourtant ses portes sont ouvertes à tous, et ce n'est pas les quelques traînards qui vous regardent de travers en bas des immeubles qui le fréquentent. La tentation de faire de l'idéologie à travers du prisme de laquelle on regarde des évènements pour en tirer des généralités peut-être louable, mais sincèrement ce serait considérer des comportements homogènes et mécaniques, alors qu'à part l'effet groupe, à observer sur le terrain vous trouverez mille et une raison à la sottise.