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Bluff de Trump ?

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Maxence22

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Membre, Doctor feel good, 59ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
59ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 1 minute, Anatole1949 a dit :

Eh bien, si j'ai le choix je préfère encore ça au reste...

Ah, la loi des grands chiffres :dort:

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 33 minutes, Anatole1949 a dit :

C'est quoi être "Pro-collaborationniste" ?

Quand un pays est occupé il se soumet à l'occupant, ce fut le cas d'une grande partie des pays d'Europe sous domination nazie !

Les soviétiques à leur tour, ont soumis tous les pays de l'Est qui pourtant pour bcp d'entre eux étaient anti nazi !

Dans ces cas là c'est la loi des occupants dictateurs !

 

Tu le fait exprès ou tu cherche a ce qu'on te donne du Son...................Comme pour un Âne ?

Un Pro-Collaborationniste c'étais a cette époque des Gens qui comme aujourd’hui sont Pro-collaborateur a la Domination Yankee

Et comme le dis brooder l'Empire US c'est son "FRIC" représenté par son $$$ qui impose toutes les économies et commerces du  Monde a se Plier a lui seul

il y a 30 minutes, Anatole1949 a dit :

Eh bien, si j'ai le choix je préfère encore ça au reste...

Qu'est ce que tu ne préférerais d'autre si tu avais malgré tout le choix?

Des Frites?;)

Modifié par Pales
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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 33 minutes, Anatole1949 a dit :

Eh bien, si j'ai le choix je préfère encore ça au reste...

Si tu étais dans un pays où la spéculation sur le blé te faisait "crever" tu penserais autrement.

Ou dans un pays où l'embargo t'empêchait de te soigner.

La guerre qui tue le plus de monde c'est la guerre commerciale.

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 333 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 3 minutes, Pales a dit :

Tu le fait exprès ou tu cherche a ce qu'on te donne du Son...................Comme pour un Âne ?

Un Pro-Collaborationniste c'étais a cette époque des Gens qui comme aujourd’hui sont Pro-collaborateur a la Domination Yankee

Et comme le dis brooder l'Empire US c'est son "FRIC" représenté par son $$$ qui impose toutes les économie et commerce Mondiale a se Plier a lui seul

Qu'est ce que tu ne préférerais d'autre si tu avais malgré tout le choix?

Des Frites?;)

Ce que je préfère c'est d'être libre de bouger, de voyager, de m'exprimer, de voter, de critiquer, de manifester et ça ce n'est que dans les pays démocratiques que cette liberté est réellement possible !

C'est pour ça que j'aime rappeler à ceux qui n'ont pas de mémoire ou qui sont ignorants de l'histoire, que dans un passé proche il y a eu des citoyens qui se sont battus et qui sont morts pour cette liberté alors ce n'est pas pour voir revenir aujourd'hui des populistes d'extrême gauche ou d'extrême droite qui nous divisent a coups de slogans imbéciles !

Le $$$....

Si ce n'est pas le $$$ ce sera autre chose et c'est à nous européens à nous serrer les coudes pour nous imposer face aux USA, la Chine, etc.

Et ce n'est pas en revenant au franc, à la lire, au pesetas, au gulden, comme certains le suggèrent ici,  que l'on fera concurrence aux USA et à son $$$.

Quand à La Russie ce pays à un PIB en dessous de tout (à peine supérieur à celui de l'Espagne et je n'ose le comparer à l'Europe), c'est donc ce pays qui a besoin de nous et pas le contraire, quand à sa puissance militaire auquel ce pays consacre une part très importante de ses revenus,  on peut faire nettement mieux si on le décidait.

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Membre, Doctor feel good, 59ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
59ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
il y a 10 minutes, PASCOU a dit :

Si tu étais dans un pays où la spéculation sur le blé te faisait "crever" tu penserais autrement.

Ou dans un pays où l'embargo t'empêchait de te soigner.

La guerre qui tue le plus de monde c'est la guerre commerciale.

Je ne suis pas d'accord avec toi PASCOU. Ou il peut encore exister la négociation faute d'espoir par exemple, la faim peut encore être un sujet d'accord.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, brooder a dit :

Je ne suis pas d'accord avec toi PASCOU. Ou il peut encore exister la négociation faute d'espoir par exemple, la faim peut encore être un sujet d'accord.

Pas bien compris brooder!

Tiens voilà un aperçu du dialogue de demain.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/06/08/20002-20180608ARTFIG00109-donald-trump-s-attaque-a-macron-et-trudeau-avant-le-g7.php

G7

  • Par  Le figaro.fr
  • Mis à jour le 08/06/2018 à 12:52
  • Publié le 08/06/2018 à 11:03
 
 

VIDÉOS - Le président américain, qui n'a pas apprécié les critiques formulées à son encontre par les deux dirigeants, a réagi dans une salve de tweets. Le sommet, qui débute ce vendredi, promet d'être houleux.

Le ton est donné. À quelques heures du sommet du G7, qui se déroule ce vendredi et samedi au Canada, Donald Trump a fait comprendre qu'il ne reculerait devant rien sur les sujets commerciaux, au cœur de tensions entre lui et les 6 autres pays du groupe (Canada, France, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne et Japon). Dans une série de tweets, le président américain a réagi aux déclarations d'Emmanuel Macron et du premier ministre canadien Justin Trudeau qui, jeudi, ont attaqué frontalement sa politique commerciale, qualifiant ses arguments de «risibles».

» LIRE AUSSI - G7: Macron et Trudeau affirment qu'ils ne faibliront pas face à Trump

«Merci de dire au premier ministre Trudeau et au président Macron qu'ils imposent aux États-Unis des taxes massives (...)», répond Donald Trump, ajoutant: «Hâte de les voir demain».

Please tell Prime Minister Trudeau and President Macron that they are charging the U.S. massive tariffs and create non-monetary barriers. The EU trade surplus with the U.S. is $151 Billion, and Canada keeps our farmers and others out. Look forward to seeing them tomorrow.

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 7 juin 2018

Le président américain s'en est pris directement à un Justin Trudeau «tellement indigné», lui rappelant les «près de 300%» de taxes imposés par le Canada sur le lait, «tuant notre agriculture».

Prime Minister Trudeau is being so indignant, bringing up the relationship that the U.S. and Canada had over the many years and all sorts of other things...but he doesn't bring up the fact that they charge us up to 300% on dairy — hurting our Farmers, killing our Agriculture!

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 7 juin 2018

Dans un autre tweet, l'Union européenne et le Canada en prennent pour leur grade: «Levez vos taxes et barrières ou nous allons faire mieux que vous!», lance-t-il.

Why isn't the European Union and Canada informing the public that for years they have used massive Trade Tariffs and non-monetary Trade Barriers against the U.S. Totally unfair to our farmers, workers & companies. Take down your tariffs & barriers or we will more than match you!

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 8 juin 2018

Front commun des Européens

Dans ce contexte, difficile d'imaginer un quelconque compromis entre Donald Trump et ses alliés ce week-end au sujet des droits de douane imposés la semaine dernière sur les importations d'acier et d'aluminium. Les quatre Européens, Emmanuel Macron, Angela Merkel, Theresa May et Giuseppe Conte, ont décidé de se réunir juste avant le début du sommet, afin de souder leur alliance face à Donald Trump.

L'Allemagne et l'Italie, plus exposés aux représailles commerciales que d'autres Européens, pourraient en effet être tentés de faire des compromis avec les États-Unis. «Je suis convaincu que l'Europe tiendra son unité et la tiendra dans la durée sur ces sujets», a pourtant affirmé Emmanuel Macron, promettant un front commun, y compris avec le Japon. «Peut-être que ça est égal au président américain aujourd'hui d'être isolé mais nous ça nous est aussi égal d'être à six si besoin était», a prévenu le chef de l'État français.

 

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, brooder a dit :

Je ne suis pas d'accord avec toi PASCOU. Ou il peut encore exister la négociation faute d'espoir par exemple, la faim peut encore être un sujet d'accord.

pas d'accord avec toi brooder!!!!

Nul Misère Humaine Alimentaire de Santé de Liberté............Ne peut être sujet d'accord Préalable a tout autre chose surtout pas au FRIC et encore moins aux $$$ US

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 333 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 12 minutes, PASCOU a dit :

Si tu étais dans un pays où la spéculation sur le blé te faisait "crever" tu penserais autrement.

Ou dans un pays où l'embargo t'empêchait de te soigner.

La guerre qui tue le plus de monde c'est la guerre commerciale.

Ces pays n'ont qu'à élire des dirigeants à la hauteur c'est à dire des non corrompus et des non dictateurs, mais d'une autre envergue qu'un Maduro.

Les pays sous embargos sont des pays pour lesquels il y a de bonnes raisons de le faire,  par exemple la Russie et la dictature iranienne, l'un attaque des pays européens, l'autre finance le terrorisme islamiste (Heztbollah, milices chiites, Hamas, fourniture d'armes à Assad, etc)  et chipote avec le nucléaire militaire.

"La guerre qui tue le plus de monde c'est la guerre commerciale."

Belle ânerie quand on sait que la plupart des produits qui son chez toi viennent de pays sous-développés, il vient d'où ton ordi, ton smartphone, ta TV, ta machine à laver, ta chemise, ton slip et tes chaussettes ?

C'est bien de cracher dans la soupe et le capitalisme quand on est le premier à en bénéficier !

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Membre, Doctor feel good, 59ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
59ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)

Ce qu'il y a à comprendre à la politique américaine actuellement doit se voir à long terme;

Décroissance obligatoire, raréfaction des ressources, augmentation exponentienelle de la population mondiale...

Quoi faire sinon de tirer toutes les sonnettes et ficelles avant de se retrouver devant un mur ?

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Anatole1949 a dit :

Ces pays n'ont qu'à élire des dirigeants à la hauteur c'est à dire des non corrompus et des non dictateurs, mais d'une autre envergue qu'un Maduro.

Les pays sous embargos sont des pays pour lesquels il y a de bonnes raisons de le faire,  par exemple la Russie et la dictature iranienne, l'un attaque des pays européens, l'autre finance le terrorisme islamiste (Heztbollah, milices chiites, Hamas, fourniture d'armes à Assad, etc)  et chipote avec le nucléaire militaire.

"La guerre qui tue le plus de monde c'est la guerre commerciale."

Belle ânerie quand on sait que la plupart des produits qui son chez toi viennent de pays sous-développés, il vient d'où ton ordi, ton smartphone, ta TV, ta machine à laver, ta chemise, ton slip et tes chaussettes ?

C'est bien de cracher dans la soupe et le capitalisme quand on est le premier à en bénéficier !

 

il y a 3 minutes, Anatole1949 a dit :

Ces pays n'ont qu'à élire des dirigeants à la hauteur c'est à dire des non corrompus et des non dictateurs, mais d'une autre envergue qu'un Maduro.

Les pays sous embargos sont des pays pour lesquels il y a de bonnes raisons de le faire,  par exemple la Russie et la dictature iranienne, l'un attaque des pays européens, l'autre finance le terrorisme islamiste (Heztbollah, milices chiites, Hamas, fourniture d'armes à Assad, etc)  et chipote avec le nucléaire militaire.

"La guerre qui tue le plus de monde c'est la guerre commerciale."

Belle ânerie quand on sait que la plupart des produits qui son chez toi viennent de pays sous-développés, il vient d'où ton ordi, ton smartphone, ta TV, ta machine à laver, ta chemise, ton slip et tes chaussettes ?

C'est bien de cracher dans la soupe et le capitalisme quand on est le premier à en bénéficier !

En tous les cas mon slip est propre toi je ne sais pas si tu pourrais grimper au mât de cocagne.

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-speculation-sur-la-faim-178235

La spéculation sur la faim

par Jérôme Henriques
lundi 29 février 2016
 
 
 
 
 
speculation_faim-ac16f.jpg

Des crises alimentaires de plus en plus fréquentes

Basé sur un panier de 55 produits de base (céréales, oléagineux, produits laitiers, viande et sucre), l'indice FAO des prix alimentaires fournit une vue d'ensemble des cours alimentaires mondiaux. En observant sa courbe de variation annuelle (1), on constate un net changement de tendance environ à partir du milieu des années 2000 : jusque là compris dans une fourchette étroite et basse (90-115 points), cet indice évolue désormais dans une tranche beaucoup plus haute et large (125-170 points) avec des pics de plus en plus fréquents (courbe en dents de scie). Pour les populations pauvres, cela n'est pas sans conséquences. selon la FAO, "l’alimentation représente environ 10 à 20 % des dépenses de consommation dans les pays industrialisées, mais au moins 60 à 80 % dans les pays en développement". Tout le monde garde en mémoire la crise alimentaire mondiale de 2007-2008, laquelle a vu les cours des matières premières alimentaires (blé, maïs, riz, soja ...) exploser dans une soixantaine de pays du sud. Quelques rappels sur cette période : en Asie du sud-est (Bangladesh, Thaïlande, Cambodge ...) le prix du kilo de riz a approximativement doublé en un an (dépassant même au Cambodge le salaire quotidien moyen) ; en Amérique centrale, la galette de maïs ou tortilla (principale denrée alimentaire des populations pauvres) a connu des hausses allant jusqu‘à 70 % (on a ainsi parlé de "crise de la tortilla") ; dans certains pays d'Afrique, les prix du blé, du maïs, du sorgho ou du millet ont parfois augmenté de 50 voire 100 % et plus en quelques mois. Selon la Banque mondiale, ces hausses ont menacé l'approvisionnement alimentaire de 100 million de personnes dans le monde. Un peu partout, les évènements ont alors pris une tournure sociale et politique. Au Pakistan et en Thaïlande, l'armée a été déployée pour éviter le pillage de la nourriture dans les champs et les entrepôts ; en Afrique, des "émeutes de la faim" ont tourné en affrontements violents avec la police (lesquels ont même fait des dizaines de morts au Cameroun). En Haïti, ces émeutes ont provoqué la chute du pouvoir en place. Après une accalmie à la fin de l'année 2008, les prix alimentaires ont à nouveau grimpé au cours de l'année 2010 ; selon la banque mondiale, ce sont alors 44 millions de personnes supplémentaires qui ont été poussé vers la grande pauvreté.

 

Des raisons multiples

Qu'est ce qui explique de telles flambées de prix ? Il faut d'abord revenir aux fondamentaux de l'économie et notamment à la loi de l'offre et de la demande. D'un côté, l'augmentation de la population mondiale (nous serons bientôt 9 milliards en 2050) et la croissance économique des pays émergents (classe moyenne de plus en plus importante en Chine, en Inde ...) s'accompagnent d'une demande croissante de denrées alimentaires (viande, lait, etc.). D'un autre côté, l'utilisation croissante des agrocarburants (maïs, soja, colza, canne à sucre ...) dans les pays riches et le manque d'investissement agricole dans les pays pauvres (2)(notamment dû aux politiques de libéralisation impulsées par le trio FMI-Banque mondiale-OMC et aux prix de dumping pratiqués par l'Union Européenne et les Etats-unis (3)) engendrent une diminution de l'offre. A ce déséquilibre de fond, s'ajoutent quelques phénomènes paroxystiques : c'est le cas des hausses de cours pétroliers (tensions géopolitiques ...(4)) lesquelles se répercutent systématiquement (5) sur les cours alimentaires (augmentation du prix des engrais, du carburant pour les machines agricoles, des transports) ; c'est aussi le cas des mauvaises récoltes (aléas climatiques, criquets ...) dont les conséquences sont parfois aggravées par des réflexes protectionnistes (restrictions/blocages à l'exportation)(6). Par ailleurs, il faut aussi considérer la particularité des matières premières alimentaires : ce sont des produits de première nécessité et il est donc fondamental de se les procurer coûte que coûte. De cela découle deux conséquences : la première est que l'élasticité-prix de ces produits est faible (la demande se maintient même en cas de fortes hausses de prix), la seconde est que de faibles variations de quantité peuvent engendrer de fortes variations de prix (loi de Gregory King). En bref, les prix alimentaires ont une tendance naturelle à l'instabilité. Si cette tendance peut être atténuée par des mesures régulatoires (encadrement des prix, stockage en période de pléthore et déstockage en période de pénurie ...), elle peut à contrario être aggravée par un système financier en roue libre (spéculation démesurée ...). Mais avant de s'intéresser aux effets de la dérégulation financière sur les cours alimentaires, il faut d'abord décrire le principe des marchés à terme.

 

Les marchés à terme

Lorsqu'un agriculteur se lance dans la culture d'un produit, il sait qu'il ne pourra pas vendre sa récolte avant des mois ou des années : de fait, il peut craindre une baisse des cours du produit. A l'inverse, pour un industriel (qui s'approvisionne régulièrement en matières premières(7)), ce sont les hausses de cours qui sont à craindre. Dans les deux cas, on dit qu'il y a "risque de prix". Les compagnies d'assurances ayant toujours refusé d'assumer ce risque (elles le considèrent comme non quantifiable en raison de l'importante fluctuation des cours), les marchés à terme ont été créés. Le but ? Mettre en relation des acheteurs et vendeurs qui veulent se prémunir des fluctuations de prix. Ces marchés existent depuis le XVIème siècle (les premières bourses de commerce apparurent à Anvers en 1515 et Amsterdam en 1530), mais il faut attendre le XIXème siècle (essor du commerce international) pour les voir apparaitre sous leur forme actuelle. C'est en 1848 qu'est créée la bourse de Chicago (Chicago Board Of Trade), laquelle est encore aujourd'hui le premier marché à terme mondial sur matières premières agricoles. Lorsqu'un contrat à terme (ou "future") est conclu entre un vendeur et un acheteur cela revient à "fixer un prix aujourd'hui pour une livraison qui aura lieu demain" (à une date et un lieu donnés)(8). On dit que le vendeur acquière une "position courte" tandis que l'acheteur acquière une "position longue". Au "terme" du contrat, ces deux positions doivent être "liquidées" de l'une des deux manières suivantes : soit par la livraison/réception physique de la marchandise, soit (le plus souvent) par la réalisation d'une transaction compensatoire dite "de débouclage" (l'acheteur devient vendeur (9) et inversement). Notons que la bourse exige aussi que les souscripteurs versent un dépôt de garantie (une "marge" plus éventuellement un "appel de marge", ce dernier étant fonction du risque de fluctuation de cours). Et la spéculation dans tout ça ? Contrairement aux acheteurs et aux vendeurs classiques (ou "hedgers"), les spéculateurs ne sont pas liés au marché physique. Ils n'utilisent donc pas les marchés à terme pour se protéger des fluctuations de prix (opérations de couverture), mais au contraire pour faire du profit à partir de ces fluctuations. Comme il y a souvent un déséquilibre entre le nombre d'acheteurs et de vendeurs "physiques", un certain nombre de spéculateurs peut être considéré comme utile (en facilitant les échanges (10), on dit qu'ils aident à "fluidifier" le marché). Le problème, c'est qu'une spéculation excessive peut entrainer un emballement des cours.

 

Régulation-dérégulation-rerégulation des marchés à terme

Pays phare dans le domaine des marchés à terme (et plus globalement de la finance), les Etats-unis ont d'abord commencé par fixer certaines règles. Les premières sont privées et proviennent du Chicago Board of Trade (CBOT) dans les années 1860 (11) : il s'agit alors d'imposer l'usage de contrats standardisés (les fameux contrats à terme), de rendre les appels de marge obligatoires ou encore d'interdire la pratique des "corners" (laquelle consiste à organiser la rareté sur le marché physique sous-jacent dans le but de faire grimper les prix). Si dès 1882, le sénat met en place une commission d'enquête sur les nombreux "corners and squeezes" (12), il faut attendre le début du XXème siècle pour voir apparaître les premières lois fédérales. Voté en 1922, le "Grain Futures Act" peut être considéré comme le premier véritable acte de régulation public (13). Cette loi définit les places (bourses) autorisées à proposer des contrats à terme sur matières premières, interdit les transactions hors de ces places (dites transactions de "gré à gré" ou "over the counter"/OTC) et surtout instaure pour la première fois une autorité publique de régulation : la "Grain Futures Administration" (14). En 1936, le "Commodity Exchange Act" étend les dispositions du Grain Futures Act à de nombreuses matières premières (huiles, soja, produits animaux) ; de plus, il envisage que des limites de position soient désormais définies au niveau fédéral (15) (un rôle confié à la "Commodity Exchange Commission"/CEC, successeure de la "Grain Futures Administration" et qui deviendra la "Commodities Futures Trading Commission"/CFTC en 1974 (16)). Pendant plusieurs décennies les pouvoirs publics renforcent ainsi leur capacité d'intervention pour prévenir ou stopper toute manipulation des cours (interdiction du trading sur oignons en 1956 (17), suspension temporaire des échanges sur le blé en 1980 (18), etc.). Mais à partir des années 80, un cycle de libéralisation se met en place. Des contrats de plus en plus complexes sont autorisés, les limites de position sont progressivement relevées (19) et les transactions OTC sont largement déréglementées (d'abord par le "Futures Trading Practices Act" en 1992 puis par le "Commodity Futures Modernisation Act" en 2000). Ce n'est qu'en 2010, avec le "Dodd Frank Act", que les Etats-unis reprennent finalement le chemin de la régulation : remise en place des limites de positions (étendues à de nouvelles matières premières (20)), encadrement accru des transactions OTC ... (21)

 

Naissance des fonds indiciels sur matières premières

L'emballement des marchés agricoles trouve ses prémices dans la grande libéralisation des années 80 (nouvelle opportunité d'investissement dans un contexte d'explosion des flux financiers et de grande incertitude sur les autres marchés (22)(23)). En 1991, la banque d'investissement Goldman Sachs lance un nouvel indice, le Goldman Sachs Commodity Index (GSCI), indice par le biais duquel elle propose à ses clients d'investir facilement dans un panier de 25 matières premières (énergie, produits agricoles, métaux)(24). Rapidement, plusieurs banques se lancent sur sur ce créneau et proposent leurs propres indices (UBS/Dow Jones-UBS Commodity Index, Deutsche Bank/Deutsche Aktien Index, etc.). De fait, pour la première fois, la voie est ouverte à un grand nombre d'investisseurs dont la logique est purement financière. Non seulement ils ne sont pas liés au commerce physique des produits (spéculateurs), mais en plus ils ne sont porteurs d'aucune information utile pour le marché (la composition des paniers est figée alors que l'offre et la demande des différentes matières premières varient séparément (25)). Jusqu'à la fin des années 90 pourtant, la spéculation reste minoritaire et les cours sur les marchés agricoles dépendent principalement des facteurs classiques (prévisions météorologiques, récoltes escomptées, cours du pétrole ...). Les années 2000 marquent un tournant. Avec l'explosion de la bulle internet en 2001, puis celle du marché immobilier en 2007, les marchés agricoles connaissent à cette période l'arrivée de gros investisseurs institutionnels (fonds de pension, caisses de retraites, compagnies d'assurance ...), lesquels fuient les crises sur les autres marchés et/ou cherchent à répartir les risques (théorie du portefeuille). Parallèlement, les analystes abreuvent la presse économique d'incitations à acheter des matières premières. En 2004, deux spécialistes de la finance (Gary Gorton et Gert Rouwenhorst de l'université de Yale) publient une étude retentissante dans laquelle les matières premières sont présentées à la fois comme des valeurs refuges (leurs cours augmentent quand celui des actions baissent ...) et comme des valeurs d'avenir (elles sont sûres et rentables à long terme). La machine est lancée. Selon une enquête menée par le sénat Etasunien en 2009, l'argent investi dans les indices de matières premières passe ainsi de 15 milliards de dollars en 2003 à 200 milliards de dollars en 2008 (26).

 

Emballement spéculatif et déni de réalité

Submergés par cet afflux de capitaux, les marchés de matières premières (relativement réduits) en ont perdu leur sens. Jean Ziegler, le rapporteur spécial auprès de l'ONU sur le droit à l'alimentation, relève en 2012 que "Seuls 2 % des contrats à terme portant sur des matières premières aboutissent désormais effectivement à la livraison d'une marchandise, les 98 % restants étant revendus par les spéculateurs avant leur date d'expiration" (27)(28). Ainsi déconnectée de l'économie réelle, la finance n'obéit dès lors plus qu'à ses propres règles. De fait, les crises sur les différents marchés (fluctuations des taux de changes ou d'intérêt, crises bancaires ...), les stratégies d'investissement (des banques d'investissement, hedge funds etc.), les opinions du monde de la finance (analyses et prédictions dans la presse financière ...) ou encore le comportement moutonnier de la plupart des investisseurs (le plus souvent, ce sont d'ailleurs des logiciels qui déclenchent des ordres d'achat ou de vente en fonction des signaux de prix) comptent désormais beaucoup plus que n'importe quelle nouvelle sur l'état de l'offre et de la demande. A ces facteurs d'instabilité (29)(30), s'ajoute une tendance globale à la hausse des prix. En effet, comme les investisseurs indiciels opèrent uniquement en tant qu'acheteurs (ils misent sur une hausse des prix) et sur de longues périodes (on appelle cela "rouler des positions longues")(31), ils provoquent de facto une "accumulation (virtuelle) de la demande" (32). Bon nombre de déséquilibres (et de crises) peuvent désormais leur être imputés. Quelques exemples : entre 2004 et 2008, les cours de matières premières prises en compte dans les deux plus grands indices (GSCI, DJ-UBS) avaient d'abord progressé presque parallèlement puis elles avaient ensuite chuté ensemble alors que l'offre et la demande de ces différentes matières évoluaient de manière très différente (les matières premières non prises en compte dans les indices n’avaient quant à elles pas connu une telle évolution parallèle) ; autre exemple, celui du côton qui, en 2008, alors que les récoltes étaient bonnes, avait vu ses cours continuer d'augmenter pour finir par chuter brutalement ; citons enfin les crises pétrolières de 2008 et de 2011, crises pour lesquelles la spéculation avait été clairement mise en cause : "ce qui fait monter les prix du pétrole en ce moment, ce n‘est pas du tout le manque d'offre ; il y a assez de pétrole pour répondre à la demande mondiale" (discours d'Obama en 2011).

 

Les théoriciens du "laissez-faire"

Pour les défenseurs du modèle, l'impact de la spéculation serait minime. Selon eux, seule la loi de l'offre et de la demande compterait vraiment, la bourse étant juste un "avertisseur" de ce qu'il va se passer sur le marché physique. Ainsi les spéculateurs seraient-ils de simples messagers précoces, leur position boursière n'étant qu'une prédiction sur l'état futur de l'offre et de la demande (33). Cela n'est pas complètement faux : en effet, de nombreux groupes disposent d'une activité de recherche, laquelle cherche naturellement à anticiper ce ratio offre/demande à court/moyen/long terme : étude et prévision des phénomènes climatiques, photos satellites des emblavements, etc. Cependant, en pratique, les choses ne sont pas aussi simples. En effet, comment imaginer que les marchés de matières premières puissent rester fonctionnels alors que l'investissement indiciel sur ces marchés a été multipliée par plusieurs dizaines (voire plusieurs centaines) depuis l'éclatement de la bulle internet en 2000 ? Et que sont les fonds indiciels, sinon une manière, mise à la portée de tous, d'investir "à la louche" ? Ainsi, pour quelques investisseurs qui analysent le marché avec précision, combien d'autres suivent les tendances, placent "au feeling" ou encore investissent "un peu dans tout" ? De fait, si les prix alimentaires fluctuent par nature (offre/demande + loi de King), la spéculation ne fait qu'amplifier (considérablement) ces fluctuations ; d'où la grande volatilité des marchés agricoles ces dernières années (avec notamment des hausses de cours spectaculaires)(34). Si certains reconnaissent ces effets de yoyo, ils cherchent souvent à en minimiser la gravité. Pour eux, le phénomène serait interne au monde de la finance et impacterait uniquement ceux qui en acceptent les règles. Ainsi expliquent-ils que la bourse est un jeu "à somme nulle" (35), chaque acheteur d'une position longue correspondant à un vendeur acceptant la position courte. Ils omettent juste de préciser que le jeu en question englobe aussi les acteurs de l'économie réelle (c'est à dire ceux qui achètent et vendent les marchandises "physiques"). Les hedgers jouent-ils au même jeu que les spéculateurs ? Certainement pas. Les premiers utilisent la bourse pour se protéger des fluctuations tandis que les seconds utilisent ces mêmes fluctuations pour faire du profit.

 

Conséquences néfastes de la spéculation sur les marchés physiques

Alors qu'à la base, les activités boursières sont censées refléter les variations sur le marché physique, c'est désormais plutôt l'inverse qui se produit. Ainsi, selon une étude approfondie réalisée par l'International Food Policy Research Institute de Washington (une organisation financée par 64 gouvernements et fondations privées), "les variations de prix sur les marchés de futures provoquent plus souvent des variations sur les marchés physiques que l’inverse". En cause, une tendance croissante des négociants physiques (agriculteurs, transformateurs et autres industriels) à établir leurs prix en se calquant sur les cours de la bourse (ceux du MATIF de Paris, par exemple (36)). Disposent-ils d'une manière plus simple de s'accorder sur les prix ? Assurément pas. Ainsi l'instabilité des prix sur les marchés à terme se répercute-t-elle sur les marchés physiques. A cela, s'ajoute un autre problème : la "défluidification" du commerce physique. En cause encore une fois, le fait que les agriculteurs/industriels s'intéressent à l'évolution des cours. Pourquoi un agriculteur proposerait-il aujourd'hui ses marchandises à un prix nettement inférieur à celui que les futures lui garantissent un ou deux mois plus tard ? de même, il serait insensé pour un transformateur d’acheter aujourd’hui des céréales qu’il sait pouvoir trouver moins cher dans un avenir proche. Ainsi les fluctuations boursières sont-elles génératrices de troubles sur le marché physique. Parfois même, ces troubles sont créés délibérément. Comme avec les "corners" : une pratique qui consiste à acheter puis stocker de grandes quantités de marchandises dans le but de créer de la rareté (et ainsi faire monter les prix). Le nom d'Anthony Ward, alias "Chocolate finger" est désormais célèbre : en 2010, ce trader avait acheté sur le marché du NYSE Liffe près 240.100 tonnes de cacao (soit 15 % des stocks mondiaux), ce qui avait amené les cours du produit à atteindre leur plus haut niveau depuis 33 ans. Parmi les autres exemples connus, citons le corner sur l'oignon en 1955 (lequel a donné lieu à l'"Onion Future Act" peu après), celui sur l'argent en 1980 ou encore celui sur le cuivre entre 1992 et 1995 ... Notons que ces opérations d'accaparement peuvent être menées aussi bien par des industriels (les groupes Cargill, ADM, Bunge, Dreyfus et Glencore, qui contrôlent à eux 5 environ les 3/4 du commerce mondial de céréales, disposent chacun d'un réseau mondial d’entrepôts de stockage) que par des acteurs du monde de la finance (depuis peu, les plus grandes banques d'investissement -Morgan Stanley, Deutsche Bank, Goldman Sachs- se sont lancées dans le commerce physique de marchandises).

 

Vers un assainissement des marchés financiers ?

Ces dernières années, après les crises qui ont secoué les années 2000 (et notamment celle des subprimes), la tendance est plutôt à la régulation. Au sommet de Pittsburg (2009), les pays membres du G20 se sont engagés à mieux encadrer les transactions OTC sur produits dérivés (37)(recours aux chambres de compensation, déclaration auprès de référentiels centraux, etc.) ; des engagements déclinés en textes juridiques au sein des différents pays membres : Dodd Frank Act aux Etats-unis (2010), règlement EMIR en Europe (2012) ... Au G20 de Cannes (2011), il a été plus spécifiquement question des marchés de dérivés agricoles ; à cette occasion, l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) a émis un certain nombres de recommandations pour limiter l'effervescence spéculative sur ces marchés : surveillance en temps réel des échanges, mise en place de limites de positions, de limites aux variations de prix quotidiennes, etc. Des propositions pertinentes ... mais qui n'ont malheureusement pas fait consensus. Essentielle, la question des limites de position a par exemple été rejetée en bloc par certains pays (38)(rappelons que le G20 est une sorte de forum de discussion dans lequel les décisions sont prises à l’unanimité). Il y a là un obstacle majeur : en effet, comment résoudre un problème mondial (rappelons que la finance s'est globalisée dans les années 70-80) si les différents pays n'arrivent pas à se mettre d'accord ? Si certains pays régulent et d'autres non, cela signifie que les seconds pratiquent de facto une sorte de dumping financier. Et c'est justement là que le bât blesse. Sans accord global, les pays jouent souvent la carte de la concurrence financière et les initiatives réglementaires sont généralement assez timides. On peut certes reconnaître des avancées : comme la possibilité donnée aux autorités financières de fixer des limites de positions (Dodd Franck Act aux Etats-unis, directive MIFID 2 en Europe (39) ...) ; comme la réglementation des activités bancaires spéculatives pour "compte propre" (règle Volcker aux Etats-unis, loi du 26 juillet 2013 en France (40)) ; ou comme la séparation stricte entre les banques de dépôt et les banques d'investissement (réforme Vickers en Angleterre, projet de la commission Barnier en Europe ... (41)). Mais tout cela reste insuffisant. Entre les mesures théoriques (les autorités de régulation peuvent fixer des limites de position ...), superficielles (la loi du 26 juillet 2013 n'a pratiquement rien changé pour les banques Françaises ...) et/ou celles qui sont facilement contournables (participer aux commerce physique est par exemple un moyen pour les banques d'échapper aux limites de position ...), rien ne semble vraiment faire bouger les lignes pour l'instant. Une mesure beaucoup plus efficace serait de taxer les positions spéculatives (et de façon suffisamment forte, afin d'en réduire drastiquement le volume (42)). Une idée soutenue depuis longtemps par les courants altermondialistes (Attac notamment), mais toujours âprement combattue par les lobbys financiers ... (43)

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Membre, Doctor feel good, 59ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
59ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)

Là ou je suis d'accord avec toi PASCOU, c'est qu'il faudrait penser à investir dans une petite datcha au fin fond de la sibérie :hello:

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, PASCOU a dit :

Pas bien compris brooder!

Tiens voilà un aperçu du dialogue de demain.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/06/08/20002-20180608ARTFIG00109-donald-trump-s-attaque-a-macron-et-trudeau-avant-le-g7.php

G7

  • Par  Le figaro.fr
  • Mis à jour le 08/06/2018 à 12:52
  • Publié le 08/06/2018 à 11:03

 

 

VIDÉOS - Le président américain, qui n'a pas apprécié les critiques formulées à son encontre par les deux dirigeants, a réagi dans une salve de tweets. Le sommet, qui débute ce vendredi, promet d'être houleux.

Le ton est donné. À quelques heures du sommet du G7, qui se déroule ce vendredi et samedi au Canada, Donald Trump a fait comprendre qu'il ne reculerait devant rien sur les sujets commerciaux, au cœur de tensions entre lui et les 6 autres pays du groupe (Canada, France, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne et Japon). Dans une série de tweets, le président américain a réagi aux déclarations d'Emmanuel Macron et du premier ministre canadien Justin Trudeau qui, jeudi, ont attaqué frontalement sa politique commerciale, qualifiant ses arguments de «risibles».

» LIRE AUSSI - G7: Macron et Trudeau affirment qu'ils ne faibliront pas face à Trump

«Merci de dire au premier ministre Trudeau et au président Macron qu'ils imposent aux États-Unis des taxes massives (...)», répond Donald Trump, ajoutant: «Hâte de les voir demain».

Please tell Prime Minister Trudeau and President Macron that they are charging the U.S. massive tariffs and create non-monetary barriers. The EU trade surplus with the U.S. is $151 Billion, and Canada keeps our farmers and others out. Look forward to seeing them tomorrow.

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 7 juin 2018

Le président américain s'en est pris directement à un Justin Trudeau «tellement indigné», lui rappelant les «près de 300%» de taxes imposés par le Canada sur le lait, «tuant notre agriculture».

Prime Minister Trudeau is being so indignant, bringing up the relationship that the U.S. and Canada had over the many years and all sorts of other things...but he doesn't bring up the fact that they charge us up to 300% on dairy — hurting our Farmers, killing our Agriculture!

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 7 juin 2018

Dans un autre tweet, l'Union européenne et le Canada en prennent pour leur grade: «Levez vos taxes et barrières ou nous allons faire mieux que vous!», lance-t-il.

Why isn't the European Union and Canada informing the public that for years they have used massive Trade Tariffs and non-monetary Trade Barriers against the U.S. Totally unfair to our farmers, workers & companies. Take down your tariffs & barriers or we will more than match you!

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 8 juin 2018

Front commun des Européens

Dans ce contexte, difficile d'imaginer un quelconque compromis entre Donald Trump et ses alliés ce week-end au sujet des droits de douane imposés la semaine dernière sur les importations d'acier et d'aluminium. Les quatre Européens, Emmanuel Macron, Angela Merkel, Theresa May et Giuseppe Conte, ont décidé de se réunir juste avant le début du sommet, afin de souder leur alliance face à Donald Trump.

L'Allemagne et l'Italie, plus exposés aux représailles commerciales que d'autres Européens, pourraient en effet être tentés de faire des compromis avec les États-Unis. «Je suis convaincu que l'Europe tiendra son unité et la tiendra dans la durée sur ces sujets», a pourtant affirmé Emmanuel Macron, promettant un front commun, y compris avec le Japon. «Peut-être que ça est égal au président américain aujourd'hui d'être isolé mais nous ça nous est aussi égal d'être à six si besoin était», a prévenu le chef de l'État français.

 

Et en cela le Chef de l'état Français a plus que raison

Il n'y a pas a tortiller du C...:censored: la Fermeté Souverainiste Unioniste,n'a pas d'autres alternatif possible 

Mettre son petit doigt dans l'engrenage tendu par Trump,c'est a coup sur donner son bras et tout le reste a sa Politique commerciale et financière Impérialiste des Ricains a terme!!!

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 13 minutes, Anatole1949 a dit :

Ces pays n'ont qu'à élire des dirigeants à la hauteur c'est à dire des non corrompus et des non dictateurs, mais d'une autre envergue qu'un Maduro.

Les pays sous embargos sont des pays pour lesquels il y a de bonnes raisons de le faire,  par exemple la Russie et la dictature iranienne, l'un attaque des pays européens, l'autre finance le terrorisme islamiste (Heztbollah, milices chiites, Hamas, fourniture d'armes à Assad, etc)  et chipote avec le nucléaire militaire.

"La guerre qui tue le plus de monde c'est la guerre commerciale."

Belle ânerie quand on sait que la plupart des produits qui son chez toi viennent de pays sous-développés, il vient d'où ton ordi, ton smartphone, ta TV, ta machine à laver, ta chemise, ton slip et tes chaussettes ?

C'est bien de cracher dans la soupe et le capitalisme quand on est le premier à en bénéficier !

Si tu en Bénéficie ............Tu me dira COMMENT et depuis QUAND et Grace a QUI ?

Si ce n'est pas a être Exploité par ceux que tu adulent comme un Esclave serviable malléable et serviles a Volonté !!!

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-riches-s-enrichissent-les-164124

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 333 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 30 minutes, brooder a dit :

Là ou je suis d'accord avec toi PASCOU, c'est qu'il faudrait penser à investir dans une petite datcha au fin fond de la sibérie :hello:

On y trouve encore quelques baraquements qui remontent à l'époque du goulag !

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 48 minutes, Pales a dit :

Et en cela le Chef de l'état Français a plus que raison

Il n'y a pas a tortiller du C...:censored: la Fermeté Souverainiste Unioniste,n'a pas d'autres alternatif possible 

Mettre son petit doigt dans l'engrenage tendu par Trump,c'est a coup sur donner son bras et tout le reste a sa Politique commerciale et financière Impérialiste des Ricains a terme!!!

On va voir quelle réponse il va faire Macron à Trump.

On va voir s'il défend aussi bien nos intérêts.

il y a 34 minutes, brooder a dit :

A vous lire je commence à comprendre le Général; "Je vous ai compris..." :police:

Demain nous verrons la réponse de la bergère au berger ou au loup!:smile2:

il y a 17 minutes, Anatole1949 a dit :

On y trouve encore quelques baraquements qui remontent à l'époque du goulag !

Ton époque ça!

Moi je préfère ça..

you tube xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

J'ai retirer le lien, sinon tu vas vite allez l'enquiquiner avec staline!!

 

Modifié par PASCOU
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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 333 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 45 minutes, Pales a dit :

Si tu en Bénéficie ............Tu me dira COMMENT et depuis QUAND et Grace a QUI ?

Si ce n'est pas a être Exploité par ceux que tu adulent comme un Esclave serviable malléable et serviles a Volonté !!!

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-riches-s-enrichissent-les-164124

Tu es exploité toi ?

Les exploités sont ceux qui le veulent bien, la vie est ainsi faite et si cela ne te convient pas, adresse toi à ton dieu après tout c'est lui le créateur de ce monde merdique...parait-il !

 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Anatole1949 a dit :

Tu es exploité toi ?

Les exploités sont ceux qui le veulent bien, la vie est ainsi faite et si cela ne te convient pas, adresse toi à ton dieu après tout c'est lui le créateur de ce monde merdique...parait-il !

 

C'est intelligent cette réponse.

Remarque en même temps ça va avec ta vision du monde, les exploiteurs et la prière pour les exploités.

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 333 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 2 minutes, PASCOU a dit :

C'est intelligent cette réponse.

Remarque en même temps ça va avec ta vision du monde, les exploiteurs et la prière pour les exploités.

Tu parles comme si tu étais la victime des grands méchants exploiteurs américains...

Modifié par Anatole1949
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