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Mathématique et philosophie


aliochaverkiev

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

A cheval sur la mathématique et la philosophie l'homme étudie des notions comme l'infini.

Est-il possible de déterminer l'infini ?

En pensant l'infini en acte, c'est-à-dire en posant l'existence réelle de l'infini, nous tombons sur des paradoxes. Dont celui de Zénon qui finit par penser que non seulement la flèche n'atteint pas la cible mais qu'elle ne peut même pas décoller de la main de l'archer, puisque, pour seulement parcourir un millimètre, elle doit à l'infini parcourir la moitié de la moitié de la moitié... du dit millimètre. Donc, en posant l'existence en acte de l'infini, l'univers est immobile (confer Parménide).

Il y a aussi l'infini de l'univers. Comment penser cet infini ?  Ici apparaît la notion de frontière mais c'est une idée réfutée aujourd'hui. Nous pouvons penser l'infini de l'univers sans penser à une quelconque frontière. Pascal cite l'existence d'un univers infini sans centre et sans frontière.

Comme l'observation démontre que la flèche atteint la cible il y a deux solutions exposées par les philosophes. Il y a les idéalistes. Selon eux nos sens nous trompent, l'univers est immuable, la flèche n'attient jamais la cible. Il faut déjà camper dans la vie sociale une position confortable pour affirmer de tels faits. Si je peux vivre sans avoir à agir, l'idéalisme permet de penser à soi seul. Seul moi-même. Le reste n'existe pas. Pour ceux qui sont engagés dans le combat de la vie sociale le réalisme s'impose. Pour eux puisque la flèche atteint la cible la notion d'infini n'est qu'une notion imaginaire. 

Où nous voyons que la pensée d'un homme ou d'une femme est en relation avec sa position dans la vie sociale. En cela Marx n'avait pas tort.

Aristote, l'anti-Platon, ira dans ce sens, il parlera d'un infini en puissance. L'idée d'infini en puissance remet l'univers en marche : réapparition du mouvement. Il existe bien un infini, mais il n'est pas en acte, il n'est pas réel, il n'est pas achevé.

Le mathématicien en revanche balaye ces positions. Il tend à concevoir l'infini en acte. Mais ce qui l'intéresse ce n'est pas l'application de l'infini, en acte, aux paradoxes de Zénon. Ce qui l'intéresse c'est de concevoir l'infini. Dans son application aux nombres. Il cherche à étudier les effets de l'infini sur les nombres. Il en tirera aussi les notions d'ensemble.

Cantor ainsi va affirmer l'existence en acte de l'infini. L'infini devient fini parce que désignable. Nous trouvons là la puissance du langage. Langage et conscience. La conscience fait le réel. Dans un premier temps. Exposé aux conséquences de ses actes l'individu conscient reconstruit sans cesse le réel. C'est un va-et-vient permanent entre conscience et expérience. Le réel sans l'homme, hors de la conscience, est certes inaccessible, mais la relation que nous entretenons avec lui est sans cesse modifiée par l'expérience et la conscience.Selon la kabbale juive les mots fondent le réel. L'univers est un discours. Nous retrouvons encore Kant : l'homme établit les lois de l'univers. Il n'est pas passif, il est actif dans l'élaboration des lois : révolution copernicienne. 

Si l'infini engendre la finitude dans la notion de limite, alors la flèche parcourra bien la distance qui la sépare de la cible, puisque la division à l'infini est une division atteignable. La somme d'une suite géométrique est composée d'un nombre infini de termes, pourtant cette somme a une limite finie quand le nombre de termes atteint l'infini.

Génie des mathématiques.

 

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

le paradoxe de Zénon est une vue de l'esprit qui ne correspond pas à la réalité physique . au de la de nos perceptions et entendements , l'infini n'à plus aucun sens car il ni à plus de comparaison logique et de repère pour l'intelligence .

bonne journée

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 294 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Spinoza a répondu à Zénon : un mouvement continu ne peut être découpé en infimes portions. Sinon, ce n'est plus un mouvement.

Montesquieu a défini l'infini : il est ce qu'on sait ne pas avoir de limites. Et on ne connaît pas les limites de l'indéfini.

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le cinquième postulat d'Euclide n'emporta jamais la conviction des mathématiciens, en raison justement de cette définition de deux droites parallèles : ce sont deux droites qui, si nous les continuons à l'infini, ne se coupent pas, ni ne se touchent. Mais les Grecs restaient très méfiants quant à cette notion d'infini. En effet que se passe-t-il vraiment  à l'infini ? Ils avaient connaissance de la notion d'asymptote, cette droite vers laquelle une courbe tend quand la variable tend vers l'infini. A l'infini la courbe ne "touche"-t-elle pas la courbe ? Il est vrai d'Euclide formula son cinquième postulat de manière que la notion de parallèle n'apparait pas. Son énoncé est très subtil, trop subtil, il a été du coup transformé de manière triviale ainsi qu'il suit : par un point extérieur à une droite il ne passe qu'une parallèle et une seule à cette droite. Enoncé qui n'a rien à voir avec celui d'Euclide.

Mais la question reste posée : que se passe-t-il à l'infini ?

Pour la petite histoire c'est en prenant le contrepied du cinquième postulat, revisité, que deux autres géométries ont été créées, la sphérique et l'hyperbolique, sur le fondement de ces deux suppositions : soit il existe une infinité de parallèles à la dite droite, soit il n'en existe aucune..

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Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
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Qu'est ce que les géométries non euclidiennes viennent foutre ici ?

Même un crétin, fut-il "des Alpes", fut-il non-amateur de fromage, peut concevoir l'infini : il lui suffit de regarder une boîte de Vache-qui-rit. Expérience très enrichissante et conseillée aux chercheurs de mouches à deux culs.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 889 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 4 heures, aliochaverkiev a dit :

A cheval sur la mathématique et la philosophie l'homme étudie des notions comme l'infini.

Est-il possible de déterminer l'infini ?

En pensant l'infini en acte, c'est-à-dire en posant l'existence réelle de l'infini, nous tombons sur des paradoxes. Dont celui de Zénon qui finit par penser que non seulement la flèche n'atteint pas la cible mais qu'elle ne peut même pas décoller de la main de l'archer, puisque, pour seulement parcourir un millimètre, elle doit à l'infini parcourir la moitié de la moitié de la moitié... du dit millimètre. Donc, en posant l'existence en acte de l'infini, l'univers est immobile (confer Parménide).

Il y a aussi l'infini de l'univers. Comment penser cet infini ?  Ici apparaît la notion de frontière mais c'est une idée réfutée aujourd'hui. Nous pouvons penser l'infini de l'univers sans penser à une quelconque frontière. Pascal cite l'existence d'un univers infini sans centre et sans frontière.

Comme l'observation démontre que la flèche atteint la cible il y a deux solutions exposées par les philosophes. Il y a les idéalistes. Selon eux nos sens nous trompent, l'univers est immuable, la flèche n'attient jamais la cible. Il faut déjà camper dans la vie sociale une position confortable pour affirmer de tels faits. Si je peux vivre sans avoir à agir, l'idéalisme permet de penser à soi seul. Seul moi-même. Le reste n'existe pas. Pour ceux qui sont engagés dans le combat de la vie sociale le réalisme s'impose. Pour eux puisque la flèche atteint la cible la notion d'infini n'est qu'une notion imaginaire. 

Où nous voyons que la pensée d'un homme ou d'une femme est en relation avec sa position dans la vie sociale. En cela Marx n'avait pas tort.

Aristote, l'anti-Platon, ira dans ce sens, il parlera d'un infini en puissance. L'idée d'infini en puissance remet l'univers en marche : réapparition du mouvement. Il existe bien un infini, mais il n'est pas en acte, il n'est pas réel, il n'est pas achevé.

Le mathématicien en revanche balaye ces positions. Il tend à concevoir l'infini en acte. Mais ce qui l'intéresse ce n'est pas l'application de l'infini, en acte, aux paradoxes de Zénon. Ce qui l'intéresse c'est de concevoir l'infini. Dans son application aux nombres. Il cherche à étudier les effets de l'infini sur les nombres. Il en tirera aussi les notions d'ensemble.

Cantor ainsi va affirmer l'existence en acte de l'infini. L'infini devient fini parce que désignable. Nous trouvons là la puissance du langage. Langage et conscience. La conscience fait le réel. Dans un premier temps. Exposé aux conséquences de ses actes l'individu conscient reconstruit sans cesse le réel. C'est un va-et-vient permanent entre conscience et expérience. Le réel sans l'homme, hors de la conscience, est certes inaccessible, mais la relation que nous entretenons avec lui est sans cesse modifiée par l'expérience et la conscience.Selon la kabbale juive les mots fondent le réel. L'univers est un discours. Nous retrouvons encore Kant : l'homme établit les lois de l'univers. Il n'est pas passif, il est actif dans l'élaboration des lois : révolution copernicienne. 

Si l'infini engendre la finitude dans la notion de limite, alors la flèche parcourra bien la distance qui la sépare de la cible, puisque la division à l'infini est une division atteignable. La somme d'une suite géométrique est composée d'un nombre infini de termes, pourtant cette somme a une limite finie quand le nombre de termes atteint l'infini.

Génie des mathématiques.

 

Meuhhh non...meli melo de chez meli melo...

Si la flèche atteint la cible c'est uniquement parce qu'une suite infinie de valeurs positives ne converge pas toujours vers l'infini mais converge parfois vers une valeur finie.

Pas besoin d'être idéaliste ni empiriste... juste un poil logique ou un poil mathématicien 

Et Cantor n'a jamais fait d'un infini un fini....mais un infini dénombrable (numerotable si tu préfères)

Donc entre deux numéros dans ces infinis dénombrables, il ne peut y avoir quoi que ce soit mais l'ensemble reste infini...

Le problème de l'infini en math, c'est deja en premier lieu un manque de travail

Que commenter quand un concept n'a pas été compris ?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 889 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Je recommande le livre "désir d'infini" de Trinh  Xuan Thuan qui décortique des pensées philosophiques, mathématiques et physiques dans son livre "désir d'infini".

Quelles conséquences des penseurs référents ont tiré de leus réflexions et parfois aussi quels enseignements.

Bien entendu...il n'y a pas une vilaine mathématique qui viendrait reconstruire une mauvaise appréhension de ce concept concernant les nombres...pas plus que de brillants philosophes qui toucheraient du doigt un élément fondamental...

Si on parle d'empirisme, il y a au moins un calcul issu de l'apprehension mathematique de l'infini qui est repris dans une mesure à savoir l'effet casimir.

On est ici en présence d'une "prédiction" qui peut paraître abérrante mathématiquement et qui pourtant "colle" à la réalité.

Ne pas comprendre les mathématiques n'a jamais signifié que s'en affranchir permettrait de "mieux penser"

A l'inverse, les domaines où elles apportent et ceux où elles n'apportent pas doivent être compris 

 

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, zenalpha a dit :

Meuhhh non...meli melo de chez meli melo...

Si la flèche atteint la cible c'est uniquement parce qu'une suite infinie de valeurs positives ne converge pas toujours vers l'infini mais converge parfois vers une valeur finie.

Pas besoin d'être idéaliste ni empiriste... juste un poil logique ou un poil mathématicien 

Et Cantor n'a jamais fait d'un infini un fini....mais un infini dénombrable (numerotable si tu préfères)

Donc entre deux numéros dans ces infinis dénombrables, il ne peut y avoir quoi que ce soit mais l'ensemble reste infini...

Le problème de l'infini en math, c'est deja en premier lieu un manque de travail

Que commenter quand un concept n'a pas été compris ?

Quand je dis "fini" pour parler de l'infini, bien sûr je me situe sur le plan philosophique, essayez d'être un peu moins rigide cher ami. Devenez un "danseur". J'appelle ici fini ce que je peux ou ce que je décide de "nommer". En nommant, je donne une finitude à l'infini, mais en passant d'un domaine, les mathématiques, à un autre, la philosophie.

Le fait de nommer confère la finitude, au sens conceptuel : je peux désigner. Le fait de désigner me permet d'agir. Je définis une réalité, je définis l'infini comme un objet, il devient fini, sur le plan conceptuel. Il devient saisissable. 

Le titre du sujet ce n'est pas : la mathématique, c'est la mathématique et la philosophie.

Si la flèche attient la cible ce n'est certes pas parce que...une suite infinie de valeurs positives, et bla bla bla !!! c'est parce que c'est observé. Ce ne sont pas les mathématiques qui provoquent le mouvement !!! C'est fou votre truc. 

Quand vous parlez de suite infinie qui converge et bla bla bla, ce que vous mettez au point c'est votre modèle, ce n'est pas le réel observé ! 

Quand je parle d'idéalisme et de réalisme je parle de philosophie, je parle de l'histoire des idées je ne parle pas de moi, je parle de la manière dont le problème a été traité par les philosophes.

Mais non l'infini, selon Cantor, n'est pas forcément dénombrable ! C'est vraiment n'importe quoi ! Est dénombrable tout ensemble que l'on peut mettre en rapport avec l'ensemble des nombres naturels. En rapport, c'est-à-dire avec lequel il est possible de déterminer une bijection.

Il existe aussi des infinis non dénombrables. Vous étalez votre ignorance. 

 

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 35 minutes, zenalpha a dit :

Je recommande le livre "désir d'infini" de Trinh  Xuan Thuan qui décortique des pensées philosophiques, mathématiques et physiques dans son livre "désir d'infini".

Quelles conséquences des penseurs référents ont tiré de leus réflexions et parfois aussi quels enseignements.

Bien entendu...il n'y a pas une vilaine mathématique qui viendrait reconstruire une mauvaise appréhension de ce concept concernant les nombres...pas plus que de brillants philosophes qui toucheraient du doigt un élément fondamental...

Si on parle d'empirisme, il y a au moins un calcul issu de l'apprehension mathematique de l'infini qui est repris dans une mesure à savoir l'effet casimir.

On est ici en présence d'une "prédiction" qui peut paraître abérrante mathématiquement et qui pourtant "colle" à la réalité.

Ne pas comprendre les mathématiques n'a jamais signifié que s'en affranchir permettrait de "mieux penser"

A l'inverse, les domaines où elles apportent et ceux où elles n'apportent pas doivent être compris 

 

Ah oui je vois, vous êtes un autodidacte ! Car donner du crédit à un personnage comme Trinh Xuan Thuan il faut vraiment être un novice. 

Moi j'enseigne et je porte les enfants et les ados vers le succès. Ca ce sont des faits. Alors vous pouvez toujours critiquer ceux qui agissent, ce seront toujours ceux qui agissent qui font le monde. Même si vous pensez qu'ils le font mal. Je me juge sur mes RESULTATS pas sur les DIRES d'un causeur.

Agissez, enseignez, allez vous occuper des gens qui ont besoin d'acquérir des savoirs, il y en a plein dans notre société et vous serez alors crédible.

Si vous êtes aussi savant, si vous savez si bien ce qui doit être fait, c'est un scandale que vous soyez là à critiquer plutôt que d'aller enseigner. 

Le jour où vous serez capable de lancer ici un fil construit et documenté sur un sujet donné alors vous commencerez à être crédible. Pour le moment je n'ai vu aucun fil de vous qui soit une construction. Vous êtes toujours en réaction jamais en construction.

Il est vrai que se lancer dans une opération de construction c'est un RISQUE n'est-ce pas cher retraité ? Oserez-vous prendre un jour ce risque ?

Je gage que non.

 

 

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Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

Amusant cette bataille de prétendants au titre de Titans. Mais ne vous méprenez pas mes frères, vous n'assisterez pas là, en direct, à la bataille de Fort Alamo ou à celle d' Austerlitz. Mais faute de Jonh Waine ou de Napoléon, il faudra vous contenter de cette piètre reprise de Clochemerle mettant en oeuvre les glorieux gladiateurs Ernest Tafardel et Barthélémy Pièchu. Même pas classée XXX. Pouah.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Il doit y avoir un enjeu caché je vois pas d'autre solution : le titre de Titan, ou le titre de rhétoricien officiel de FFR. Ou alors le pauvre aliochaverkiev cherche à grapiller ici le peu d'autorité et de charisme qu'il doit posséder dans la réalité. Le concours de meilleur rhétoricien de forum est ouvert messieurs! N'hésitez pas à y prendre part, soyez pas timides!

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 889 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 2 heures, aliochaverkiev a dit :

Quand je dis "fini" pour parler de l'infini, bien sûr je me situe sur le plan philosophique, essayez d'être un peu moins rigide cher ami. Devenez un "danseur". J'appelle ici fini ce que je peux ou ce que je décide de "nommer". En nommant, je donne une finitude à l'infini, mais en passant d'un domaine, les mathématiques, à un autre, la philosophie.

Le fait de nommer confère la finitude, au sens conceptuel : je peux désigner. Le fait de désigner me permet d'agir. Je définis une réalité, je définis l'infini comme un objet, il devient fini, sur le plan conceptuel. Il devient saisissable. 

Le titre du sujet ce n'est pas : la mathématique, c'est la mathématique et la philosophie.

Si la flèche attient la cible ce n'est certes pas parce que...une suite infinie de valeurs positives, et bla bla bla !!! c'est parce que c'est observé. Ce ne sont pas les mathématiques qui provoquent le mouvement !!! C'est fou votre truc. 

Quand vous parlez de suite infinie qui converge et bla bla bla, ce que vous mettez au point c'est votre modèle, ce n'est pas le réel observé ! 

Quand je parle d'idéalisme et de réalisme je parle de philosophie, je parle de l'histoire des idées je ne parle pas de moi, je parle de la manière dont le problème a été traité par les philosophes.

Mais non l'infini, selon Cantor, n'est pas forcément dénombrable ! C'est vraiment n'importe quoi ! Est dénombrable tout ensemble que l'on peut mettre en rapport avec l'ensemble des nombres naturels. En rapport, c'est-à-dire avec lequel il est possible de déterminer une bijection.

Il existe aussi des infinis non dénombrables. Vous étalez votre ignorance. 

Je ne suis pas danseur ... de claquettes...

Un infini sur le plan philosophique, ce n'est jamais un fini....

Vous confondez allégrement le formalisme au concept...

Bien sur que le mot infini est fini...cela ne signifie pas que le concept le soi ni mathématiquement ni philosophiquement.

Concernant cette flèche, vous n'en êtes pas vraiment une. Ontologiquement et conceptuellement...

Les mathématiciens n'ont absolument pas besoin d'une vérification empirique pour comprendre que la flèche va atteindre la cible...

Évidemment que les maths ne sont pas le mouvement....ça au moins, les lapalissades sont accessibles...

Vous invoquez l'idéalisme et le réalisme dans la résolution de ce paradoxe...mais il n'en a nul besoin...

Qu'on soit idéaliste ou réaliste, la résolution de ce paradoxe est identique

A se demander si vous connaissez ces notions...

Vous reformulez à propos de Cantor une ânerie dont vous m'affectez la paternité 

Non...vous ne mettez en évidence qu'un gros problème de comprenette.

Je vous mets 0/20 cher professeur. Et un bonnet d'âne

Il y a 2 heures, aliochaverkiev a dit :

Ah oui je vois, vous êtes un autodidacte ! Car donner du crédit à un personnage comme Trinh Xuan Thuan il faut vraiment être un novice. 

Moi j'enseigne et je porte les enfants et les ados vers le succès. Ca ce sont des faits. Alors vous pouvez toujours critiquer ceux qui agissent, ce seront toujours ceux qui agissent qui font le monde. Même si vous pensez qu'ils le font mal. Je me juge sur mes RESULTATS pas sur les DIRES d'un causeur.

Agissez, enseignez, allez vous occuper des gens qui ont besoin d'acquérir des savoirs, il y en a plein dans notre société et vous serez alors crédible.

Si vous êtes aussi savant, si vous savez si bien ce qui doit être fait, c'est un scandale que vous soyez là à critiquer plutôt que d'aller enseigner. 

Le jour où vous serez capable de lancer ici un fil construit et documenté sur un sujet donné alors vous commencerez à être crédible. Pour le moment je n'ai vu aucun fil de vous qui soit une construction. Vous êtes toujours en réaction jamais en construction.

Il est vrai que se lancer dans une opération de construction c'est un RISQUE n'est-ce pas cher retraité ? Oserez-vous prendre un jour ce risque ?

Je gage que non.

Trinh Xuan Thuan a des convictions intimes boudhiste qui lui appartiennent et qu'il n'impose pas en vérité mais en intime conviction...

C'est aussi un astrophysicien spécialisé dans les galaxies naines, un professeur universitaire, un vulgarisateur renommé

Vous êtes une quiche

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Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

L’ Histoire fourmille de l’existence de ces génies méconnus parce que le hasard leur a fait croiser le chemin d’autres génies. Ainsi Saliéri, qui eut le malheur d’être un contemporain de Mozart, ou de Corneille l’éternel second derrière Racine, ou Liebnitz qui se heurta à Newton ….
Dans le cas présent il serait peut-être plus judicieux compte tenu des adversaires en lice, de comparer Louison Bobet et Raymond Poulidor.
Hé oui, ce monde est sans pitié, que voulez-vous !

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Utiliser cet oxymore : "l'infini fini" c'était dans l'intention de faire réfléchir. Mais, comme d'habitude, je vais trop vite et personne, ici, n'arrive à me suivre.

Sans remonter jusqu'à Mathusalem, remontons au moins à Gauss (1777-1855).

A propos de l'infini voici ce qu'il en disait :

"Je m'insurge contre l'utilisation d'une magnitude infinie [ici ce qui importe ce n'est pas le mot : magnitude, c'est le mot : infini] comme de quelque chose de complet en soi ; cela n'est jamais acceptable en mathématiques. L'infini n'est rien d'autre qu'une façon de parler, certains rapports s'approchant infiniment près d'une limite, tandis que d'autres augmentent sans restriction"

Ce contre quoi s'insurge Gauss c'est de faire de l'infini quelque chose de complet en soi, c'est cette locution que je simplifie en parlant de quelque chose de fini, m'amusant à créer un oxymore (incompréhensible pour certains esprits).

Quelque chose de complet en soi, sur le plan conceptuel, donc philosophique c'est faire de l'infini un OBJET, et donc un objet d'étude. Ce contre quoi s'insurge Gauss mais pas seulement. Je songe à Kronecker l'ancien prof de Cantor qui tenta toute sa vie de détruire Cantor pour avoir osé faire de l'infini un objet, donc de lui avoir donné une finitude conceptuelle.  Oser en faire une finitude conceptuelle c'est faire de l'infini un objet réel de calcul, c'est l'intégrer, non plus comme limite (puissance) mais comme réalité dans des calculs. Je donnerai dans un autre post un exemple qui illustre ce que j'écris là.

En vérité ce n'est pas Cantor (1845-1918) qui osa le premier caractériser l'infini c'est-à-dire circonscrire l'infini dans un concept de l'entendement (bien sûr il ne s'agit pas ici de donner à l'infini une finitude dans l'imaginaire, c'est impossible, il s'agit de lui donner une finitude, un caractère clos, dans l'entendement pur). C'est Dedekind (1831-1916). Mais Dedekind partit d'une intuition : l'ensemble des nombres naturels détermine un infini. Cette affirmation intuitive ne plut pas à Cantor. Il décida de donner à l'infini une définition qui ne fût plus intuitive mais axiomatique. Une définition axiomatique est un coup de force mental : Je pose l'existence de telle ou telle vérité. Pour Cantor  il s'git bien de cela : j'affirme l'existence en ACTE de l'infini. C'est cette existence en ACTE et non plus en puissance qui est révolutionnaire et qui a conduit tant de mathématiciens à condamner Cantor. En faisant de l'infini en puissance un infini en acte, je donne à l'infini une existence en soi, c'est cette existence  ACHEVEE, COMPLETE dirait Gauss que je désigne en raccourci provocateur par le mot : FINITUDE.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 889 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Utiliser un oxymore est un effet de style, pas la prémisse d'une démonstration...

Si c'est pour réfléchir autant qu'il y ait matière à réflexion et ne pas asséner banalités sur contre vérités

Je vous propose par exemple de considérer que la theorie des ensembles dont l'axiomatique ZFC est la plus puissante en terme de démonstrations accessibles à l'esprit humain bute comme toute autre axiomatique sur les problématiques d'auto référencement

Comme le paradoxe "je mens" qui débouche sur des alternative absurdes 

Comme Godel l'a démontré, aucune axiomatique quelle qu'elle soit ne peut demontrer sa propre cohérence

Et par exemple la consistance de l'arithmétique de Peano n'est pas demontrable dans cette axiomatique mais l'est dans l'axiomatique ZFC

Demandez vous à présent ce qu'implique logiquement la reconnaissance d'une infinitude d'ensembles infinis dans la résolution de cette limite de la logique

Par exemple dans la phrase 

Au moins quelqun derrière moi dans cette file infinie ment

En plus... c'est le cas

Bonne cogitation

 

 

 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Et moi je dis que si Achille s'arrête, il ne rattrapera jamais la tortue même si elle va très doucement...

(Pareil si l'archer ne lâche pas la flèche -ou si on l'arrête au milieu- : elle n'atteindra jamais son but.)

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, zenalpha a dit :

Je ne suis pas danseur ... de claquettes...

Un infini sur le plan philosophique, ce n'est jamais un fini....

Vous confondez allégrement le formalisme au concept...

Bien sur que le mot infini est fini...cela ne signifie pas que le concept le soi ni mathématiquement ni philosophiquement.

Concernant cette flèche, vous n'en êtes pas vraiment une. Ontologiquement et conceptuellement...

Les mathématiciens n'ont absolument pas besoin d'une vérification empirique pour comprendre que la flèche va atteindre la cible...

Évidemment que les maths ne sont pas le mouvement....ça au moins, les lapalissades sont accessibles...

Vous invoquez l'idéalisme et le réalisme dans la résolution de ce paradoxe...mais il n'en a nul besoin...

Qu'on soit idéaliste ou réaliste, la résolution de ce paradoxe est identique

A se demander si vous connaissez ces notions...

Vous reformulez à propos de Cantor une ânerie dont vous m'affectez la paternité 

Non...vous ne mettez en évidence qu'un gros problème de comprenette.

Je vous mets 0/20 cher professeur. Et un bonnet d'âne

Trinh Xuan Thuan a des convictions intimes boudhiste qui lui appartiennent et qu'il n'impose pas en vérité mais en intime conviction...

C'est aussi un astrophysicien spécialisé dans les galaxies naines, un professeur universitaire, un vulgarisateur renommé

Vous êtes une quiche

Trinh Xuan Thuan dit aussi des conneries mais vous tombez tous dedans. Il est vrai qu'il est tentant pour lui, comme pour Feynman d'ailleurs, comme pour tant de scientifiques de renom  de gruger des gens tels que vous. Pourquoi se priveraient-ils ? En fait vous êtes des esclaves : dès qu'un savant aligne ses lettres de noblesse vous gobez tout ce qu'il dit. Ca me rappelle mon frère, quand il se foutait de gens tels que vous dans ses conférences. Bien sûr de manière subtile, vous êtes tellement crédules. Il suffisait qu'il aligne ses diplômes et ses fonctions professionnelles pour que tout un auditoire abêti applaudisse toutes ses conneries. A mourir de rire. De toute façon des gens comme vous ne travaillez certes pas dans des laboratoires de recherche. Aussi tout ce que vous pouvez penser n'a aucune conséquence. Tant mieux. Tiens je vois Spontzy qui applaudit. Lui c'est le mec qui est infoutu d'expliquer pourquoi il y a deux façons de présenter la récurrence! Et quand je lui fais une démonstration il abandonne : pas capable de suivre un raisonnement de longue haleine. 

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 8 heures, azad2B a dit :

L’ Histoire fourmille de l’existence de ces génies méconnus parce que le hasard leur a fait croiser le chemin d’autres génies. Ainsi Saliéri, qui eut le malheur d’être un contemporain de Mozart, ou de Corneille l’éternel second derrière Racine, ou Liebnitz qui se heurta à Newton ….
Dans le cas présent il serait peut-être plus judicieux compte tenu des adversaires en lice, de comparer Louison Bobet et Raymond Poulidor.
Hé oui, ce monde est sans pitié, que voulez-vous !

Vous faites un complexe d'infériorité. Et même un sévère. Si le sujet ne vous intéresse pas vous passez à un autre sujet. Apparemment vous ne faites pas partie d'un milieu social curieux des questions scientifiques et philosophiques. C'est votre droit. Je ne viens pas marcher sur vos plates-bandes. Alors restons chacun à sa place.

Curieux vraiment vos réactions. Je développe un sujet, je ne viens donc pas vous emmerder chez vous. Et bien non, il faut que vous veniez m'emmerder ! Incroyable tout de même. Ne lisez pas si ca ne vous plait pas, il y a d'autres sujets que les miens. Mais non j'attire sur moi l'attention de tous les médiocres. C'est fou tout de même.

Au lieu de venir emmerder les autres développez vos propres sujets, allez-y ! mais non, tous ceux qui viennent me critiquer sont infoutus de lancer un sujet et de le développer.

Je ne suis pas responsable de votre impuissance ni de votre solitude ! Je pense à l'autre zouave qui parle d'amour ! Bon sang trouvez-vous une femme les mecs ! Je ne suis pas là pour être aimé par vous ni pour vous aimer ! 

Bon allez j'ai eu le tort de venir lire les réponses en pensant qu'il y en avait au moins un qui avait quelque chose à apporter. Mais non rien, il n'ont rien à donner.

Ce sont tous des gens en déshérence.

 

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 889 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 51 minutes, aliochaverkiev a dit :

Trinh Xuan Thuan dit aussi des conneries mais vous tombez tous dedans. Il est vrai qu'il est tentant pour lui, comme pour Feynman d'ailleurs, comme pour tant de scientifiques de renom  de gruger des gens tels que vous. Pourquoi se priveraient-ils ? En fait vous êtes des esclaves : dès qu'un savant aligne ses lettres de noblesse vous gobez tout ce qu'il dit. Ca me rappelle mon frère, quand il se foutait de gens tels que vous dans ses conférences. Bien sûr de manière subtile, vous êtes tellement crédules. Il suffisait qu'il aligne ses diplômes et ses fonctions professionnelles pour que tout un auditoire abêti applaudisse toutes ses conneries. A mourir de rire. De toute façon des gens comme vous ne travaillez certes pas dans des laboratoires de recherche. Aussi tout ce que vous pouvez penser n'a aucune conséquence. Tant mieux. Tiens je vois Spontzy qui applaudit. Lui c'est le mec qui est infoutu d'expliquer pourquoi il y a deux façons de présenter la récurrence! Et quand je lui fais une démonstration il abandonne : pas capable de suivre un raisonnement de longue haleine. 

Prof de claquettes je pense.

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Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
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Allons, allons, que de gros mots dans la bouche d’un instituteur auto-proclamé !
Et tout cela pour avoir osé comparer le combat fratricide entre deux anciens coureurs cyclistes avec le combat de chiffonniers que se mènent ici même les deux sommités intellectuelles du Forum. Bon c’est vrai, je le reconnais, le rapprochement était un tant soit peu intempestif et les amoureux de la petite reine ont pu très justement se sentir offusqués. Je les prie de bien vouloir me pardonner .
Mais bien évidemment le choix que j’ai fait d’évoquer des champions cyclistes ne vous a pas paru très clair. Simple association d’idée chez moi qui m’a fait passer de Zenon et sa flèche à Achille et sa tortue et son talon. Ainsi on en arrive au mollet, centre névralgique et intellectuel chez les coureurs.
Lequel centre, au moins chez eux, est très bien localisé. Dans votre cas ça doit-être plus diffus.

Mais pour vous prouver ma bonne foi oublions nos pugilistes à vélo et remplaçons-les par Steven Seagal et J.C Van Damme. Cela serait finalement plus ressemblant tout en ne volant pas trop bas.

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