On est pas des singes, ( quoique...)

il y a 4 minutes, ping a dit :

Il n'y a que l'action qui vaille finalement. Quelles que soient la justesse des pensées, elles peuvent être les meilleures du monde elles ne servent à rien si elle ne deviennent pas des actes. Même si notre action individuelle est dérisoire, c'est quand même comme ça qu'on change (un peu) le monde, à l'image du colibri de cette histoire:

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! "

Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part."

 

...ou encore l'aile du papillon....

à l’instant, Petit pois a dit :

...ou encore l'aile du papillon....

Ou encore : " On recolte ce qu'on sème" ( Pas ce qu'on pense semer).

il y a 1 minute, ping a dit :

Ou encore : " On recolte ce qu'on sème" ( Pas ce qu'on pense semer).

Ou bien on récolte ce qu'on s'aime...

il y a une heure, Petit pois a dit :

Ou bien on récolte ce qu'on s'aime...

Pour certains:

On récolte Ceux qu'on sème ..

Le 21/03/2018 à 10:52, ping a dit :

Il n'y a que l'action qui vaille finalement. Quelles que soient la justesse des pensées, elles peuvent être les meilleures du monde elles ne servent à rien si elle ne deviennent pas des actes. Même si notre action individuelle est dérisoire, c'est quand même comme ça qu'on change (un peu) le monde, à l'image du colibri de cette histoire:

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! "

Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part."

 

Ce serait oublier d'une part que nous vivons avant tout dans un monde de représentations, et à plus forte raison aujourd'hui avec les différents médias, mais qu'aussi la non-action prend sa source dans une réflexion, qui peut avoir de lourdes conséquences bien réelles: le refus !

Refuser de traiter les autres humains comme des choses, refuser les inégalités homme-femme, refuser de donner la fessée à ses gosses, refuser de participer au génocide animal ( non pas faire preuve d'humanité, mais " d'animalité " ), refuser de sombrer dans ce monde consumériste, refuser d'en arriver à parler à des machines, refuser la violence/agressivité sous toutes ses formes, refuser de répondre à un ordre stupide, etc... Autant de non-actions qui pourraient changer la face du monde !

il y a 10 minutes, deja-utilise a dit :

Ce serait oublier d'une part que nous vivons avant tout dans un monde de représentations, et à plus forte raison aujourd'hui avec les différents médias, mais qu'aussi la non-action prend sa source dans une réflexion, qui peut avoir de lourdes conséquences bien réelles: le refus !

Refuser de traiter les autres humains comme des choses, refuser les inégalités homme-femme, refuser de donner la fessée à ses gosses, refuser de participer au génocide animal ( non pas faire preuve d'humanité, mais " d'animalité " ), refuser de sombrer dans ce monde consumériste, refuser d'en arriver à parler à des machines, refuser la violence/agressivité sous toutes ses formes, refuser de répondre à un ordre stupide, etc... Autant de non-actions qui pourraient changer la face du monde !

Ca semble logique dit comme ça, mais n'est-ce pas là une sorte d'acte de refus? Refuser n'est pas synonyme de non-agir, enfin, il me semble.

Le 18/03/2018 à 16:02, Quasi-Modo a dit :

Dans cette optique, je ne vois pas en quoi reconnaître que nous soyons des animaux comme les autres pourrait nous mener à un comportement qui ne relèverait plus de la volonté de puissance. En réalité je me demande si les animaux/plantes ne fonctionnent pas de même : ils envahissent eux aussi tout l'espace quand aucune contrainte de survie ne pèse sur eux (tout comme nous), même s'ils n'en ont pas la théorie.

Je ne propose pas d'étouffer ou de neutraliser notre pulsion de vie, nous en avons besoin pour vivre, c'est plus sur notre soit-disant intelligence très supérieure, alors que non seulement cela ne nous empêche aucunement de faire exactement ce que les autres animaux font, mais aussi dans des proportions et des intensités sans commune mesure avec le reste du règne animal. Pourquoi cette intelligence dite supérieure ne nous permet-elle pas justement de nous départir de notre misérable condition d'être réactif/répondant, de faire mieux - i.e. bien et non plus - en tout point que ce que nous voyons chez les animaux non humains.

Autrement dit, intelligence ou pas, actuellement nos actions finales ne se démarquent aucunement de n'importe quel autre animal, aussi insignifiant qu'une colonie de bactéries dans une boite de Pétri ou un poisson rouge dans un bocal.   

Citation

 

Ne pourrait-on être des animaux, le reconnaître, ET fonctionner ainsi (ce qui me semble être le cas actuellement!) ?

Le problème de reconnaissance sert à changer, non à perdurer dans l'erreur, notre souci c'est que notre intelligence décuple seulement notre animalité primaire, au lieu de la transformer !

Citation

Si l'éthologie aura montré que peu de traits nous sont véritablement spécifiques (d'où la difficulté de donner une définition de l'Homme), elle rapproche en cela l'Homme et l'animal tant sur le plan des bons côtés que des mauvais (p.ex. les meurtres qui existent aussi chez les animaux)!

Oui, notre différence si on peut appelé ça comme ça, est avant tout et surtout quantitative que qualitative, intensive qu'existentielle, mais ça, on refuse de le voir, car cela dégrade notre propre image, notre amour propre et la position dominante que nous choyons, un peu comme un enfant qui grandirait sans que personne ne lui dise jamais non !

Citation

Je crains qu'on apprenne jamais vraiment rien de l'Histoire, que celle-ci ne soit qu'un cycle infini dans lequel les opprimés deviennent à leur tour des oppresseurs, jusqu'à la fin des temps. Le progrès n'est qu'une carotte pour faire avancer l'âne, car au bout d'un moment, et on le voit bien dans nos sociétés, le cercle vertueux du progrès (qui aura duré 30 ans chez nous après 39-45) se brise et commence à ne plus bénéficier qu'à une poignée au détriment de la majorité.

Ce n'est pas une fatalité, on pourrait ne pas laisser une poignée d'individus avides de pouvoir, d'argent ( 1% de la population - la plus riche - détient 50% des richesses totales ) ou de notoriété prendre autant de poids sur l'ensemble des autres personnes. Quelque part, nous sommes trop permissifs sous couvert de liberté ou de libre échanges, mais l'ingrédient qui l'a permis plus que tout autre, c'est d'élargir sans cesse le tissage entre individus, plus une personne influente/maligne peut toucher de monde, plus elle peut acquérir ce qu'elle désire et atteindre des niveaux stratosphériques, bien au-delà de n'importe quel individu lambda " isolé ", le décalage est bien trop important, la répartition bien trop déséquilibrée, ce qui crée en retour des inégalités difficilement supportables à tout point de vue.

Citation

Mais je pense comme jadis chapati que nous sommes pris dans une forme de rationalité scientifique de laquelle nous ne savons pas nous extraire.

Je vois pourtant qu'en France, la population arrive bon gré mal gré à influer le cours des choses, de prises de positions politiques. Et si nous extrapolions, et que nous avions une démocratie plus participative, qui fait plus souvent appel au peuple, nous aurions un moindre décalage entre progrès tout azimut et sagesse populaire.

Le souci c'est que nous pensons toujours en terme économique en premier, il faut de la croissance pour maintenir tel niveau de vie, et donc on agit pour développer, bouclant ainsi la spirale vicieuse, il nous faudrait penser en terme de qualité plutôt qu'en terme de quantité, et si il est nécessaire de se priver ou de diminuer notre croissance, notre développement pour agir vertueusement, il ne tient qu'à nous tous de le vouloir et de se donner les moyens, mais le voulons-nous ? Il n'y a aucune instance régularisatrice, chaque pion agit de concert avec tous les autres, et nous obtenons un mouvement global voulu par aucun acteur en particulier, nous glissons sur une pente que nous creusons sans discernement, sans direction choisie, uniquement parce qu'il " faut " descendre, nous avons choisi le mouvement pour le mouvement, mais pas l'orientation de celui-ci que nous subissons depuis l'aube de l'humanité, il est grand temps de nous prendre véritablement en main, et pas seulement agir pour agir, il est plus que nécessaire de fixer une ligne de conduite et ensuite d'agir en conséquence et non de réagir puis constater a posteriori que ça part en sucette... Notre " progrès " est anarchique !

« On est pas des singes (quoique…) »

Ah bon ! C’est bizarre…

Parce que, plus j’observe les comportements de l’Homme et son organisation et plus j’ai l’impression d’être un extraterrestre qui a atterri sur une planète de singes.

C’est grave docteur ?

Le 22/03/2018 à 16:37, ping a dit :

Ca semble logique dit comme ça, mais n'est-ce pas là une sorte d'acte de refus? Refuser n'est pas synonyme de non-agir, enfin, il me semble.

Refuser une chose, c'est forcément s'en détourner et donc ne pas agir dans cette direction, peut-être dans une autre certainement, comme ne plus manger d'animaux conduit à manger des plantes, une non-action ici produit une action là-bas, pourquoi pas.

Ne pas violer une femme ou ne pas battre un enfant, sont bien des non-actions, je ne fais pas ceci, je ne fais pas cela, et ces non-actes ont des implications tangibles, bien réelles, elles ont une influence notable en " négatif ", tout comme j'avais déjà soutenu que nous étions bien plus influencés par notre ignorance que par notre savoir, là aussi en " creux ", par l'absence donc.