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Qui sont les anarchistes ?

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PASCOU

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, PASCOU a dit :

Quand ce 1% protégé  perturbe toute contestation avec sa violence dissuasive. 

Car comment croire que ces mouvements ne sont pas infiltrés, que ces mouvements ne soient pas là proie de reportages bidon comme à  l'autre extrême. 

tiens ! tu as lu les derniers sondages et tu te retires du fhaine ???  ou il pleut à Lille et tu es en colère ??

 

 

tiens là, je fais du pascou !!

 

 ben c 'est pas terrible !

il y a 5 minutes, PASCOU a dit :

 

Connivence pour briser les grèves?

On laisse faire ?

sans déc !

c 'est dans ta famille politique que l'on recrute les briseurs de grèves !!

as tu oublié le SAC ?? ou bien ces fachos envoyés pour briser les gréves et buter un pierre lemaitre ??

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 616 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, grandfred a dit :

nous sommes influent dans les médias ??? ahahahahahahahahah

bon à la lecture de ton com, je comprends que tu es en colère contre ce que tu appelles ces  % de des haineux de classes car nous serions en train de te museler ? de t’empêcher de vomir tes haines ??

et pour warren buffet et ses copains, là ils ne sont pas des haineux ??

essayes encore une fois !!

Toutes vos expériences communautaires, libertaires ont lamentablement échoué... Dans l'indifférence ou le fracas ... Cela s'apparente à un dépôt de bilan généralisé qui s'est accompagné très souvent de drames humains ... Qui réclame encore aujourd'hui l'abolition de la propriété privée? peut être quelques punks à chien...:rolle:

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, grandfred a dit :

on est un con comme disait mes profs d'histoire  ou de français !

 tu as déjà zappé ce que je t'ai montré plusieurs fois !!

 je comprends pas  pourquoi tu soutiens les marions !! Elles, elles soutiennent mordicu la famille el assad, en mémoire du père qui finança de nombreuses orgas d'extrême droite !!

sinon =

Ce n’était pas un canular ! La brigade Henri-Krasucki existe bel et bien, et elle a répondu avec modestie mais fermeté au « démenti » ridicule de la confédération CGT.

« Brigade Henri-Krasucki » est le nom que se s’est donné un groupe de cégétistes français engagés au sein du Bataillon international de libération du Rojava, qui accueille les volontaires venu.es de l’étranger pour participer à la lutte révolutionnaire au Kurdistan. Le bataillon est intégré aux Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance arabo-kurde se battant pour l’instauration du confédéralisme démocratique en Syrie.

 
 
 

en entier sur

http://www.alternativelibertaire.org/?La-brigade-Henri-Krasucki-repond-a

et je te rappel que nous, nousavons perdu des camarades antifas morts aux côtés des combattants kurdes....... tandis que tu soutiens le fhaine qui soutient el assad et la russie !

Tu deformes mes propos et j'ai mis un article pour défendre les kurdes bien avant que ta presse en parle et toi.

Quand au reste c'est toujours le même baratin et agression en déformant.

Moi je ne te dis pas que tu soutiens les rebelles contre Assad une majorité de terroristes, je ne dis pas que tu dérives sur les kurdes pour te donner bonne conscience apres comme le pouvoir armé ces groupes terroristes. Je ne dis pas que es kurdes sont ya porte de sortie obligée pour redorer ton blason noir .

 

il y a 13 minutes, grandfred a dit :

tiens ! tu as lu les derniers sondages et tu te retires du fhaine ???  ou il pleut à Lille et tu es en colère ??

 

 

tiens là, je fais du pascou !!

 

 ben c 'est pas terrible !

sans déc !

c 'est dans ta famille politique que l'on recrute les briseurs de grèves !!

as tu oublié le SAC ?? ou bien ces fachos envoyés pour briser les gréves et buter un pierre lemaitre ??

Pas de famille politique déjà  dit.

Je croyais que Pierre le maitre était un resistant tué par les allemands.

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)
Il y a 23 heures, Garlaban a dit :

C'est toujours le même scénario avec les anarchistes... A chaque processus révolutionnaire ils sont collés aux communistes comme la moule à son rocher. Avec eux, ils fusillent, massacrent, exproprient, s'arrogent avec vanité le nom même du "peuple" ...  puis dans un curieux mouvement de balancier se mettent à dénoncer la dictature alors qu'ils ont largement contribué à la mettre en place, se font mater par l'ogre communiste (Espagne, Russie) et finissent toujours par se présenter comme les éternelles victimes, la page blanche révolutionnaire qui reste à écrire, effaçant les traces de leur passé qui fut aussi sanguinaire...

L'histoire de l'anarchisme s'est également confondue pendant de longue décennies avec celle du terrorisme ... En Europe, contre des dirigeants, des Assemblées démocratiques mais aussi des terrasses de café, des lieux publics contre des innocents...

Belle démonstration, frôlant l'absurde, aucun pays anarchistes n'a déclaré la moindre guerre,  actuellement 108 conflits dans le monde, la France est en Irak , Syrie , Libye, avec la GB et les USA  point...DEPUIS 2001...

il y a 32 minutes, Garlaban a dit :

Toutes vos expériences communautaires, libertaires ont lamentablement échoué... Dans l'indifférence ou le fracas ... Cela s'apparente à un dépôt de bilan généralisé qui s'est accompagné très souvent de drames humains ... Qui réclame encore aujourd'hui l'abolition de la propriété privée? peut être quelques punks à chien...:rolle:

comme le communisme et actuellement le capitalisme, tous les systèmes échouent , la droite et la gauche ont disparu des radars, écrasés dans l'indifférence générale....

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 27 minutes, grandfred a dit :

ah ? je te croyais de ma génération ?

Mai 68 a été au top mais il y a eu d'autres dates importantes questions révoltes !

c 'est marrant !

j'arrive pas à t'en vouloir de te prétendre anar alors que tu en ignores beaucoup de trucs, alors que souvent tes coms sont loin d'être anar ! !

Par contre, des donneurs de leçons qui se prétendent anar et qui montrent leurs ignorances sur la complexité de nos monvements... me font rire et pleurer de rage !!

Heureusement que nous ignorons beaucoup de Trucs comme tu dit et que nous ignorons la complexité de nos mouvements,c'est justement cela qui Alimente les mouvements et Cimente la Lutte des Anars

Etre Anar ,c'est êtres contre toutes violences Physiques..................Contre la/les Guerres et L'injustice, Pour la Paix et l'amour des peuples entres eux,  il est Pacifiste et Pacifique

PS: Oui je suis Parlementariste (d'un bord a l'autre de l'hémicycle) !!!

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, PASCOU a dit :

Un vrai anar ne peut pas être violent.

tu n'as pas de mémoire ou quoi ?

 j'ai parlé ici de la complexité du mouvements anar !

il y a des non violents, il y a d'autres qui avaient ou qui ont choisi la violence comme riposte , il y en a d'autres qui faut pas aller marcher 2 fois de suite sur les pieds, etc.....

Il y a 1 heure, PASCOU a dit :

Toi tu ne rêves   que de chaos et tu crois encore au grand soir.

L'anarchie est d'abord un état d'esprit et non une barre de fer pour taper des policiers qui font leur boulot difficile et mal payé. 

les flics qui tabassent des syndicalistes, des salariés en colére car licenciés ou futurs licenciés, des gens pacifiques comme j'ai donné quelques exemples, etc.. ??

Il y a 1 heure, PASCOU a dit :

Et qui ont peut être là même vision que toi sur la finance.

ils ont choisi de défendre le capitalisme et donc doivent assumer leurs choix !

Il y a 1 heure, Garlaban a dit :

Toutes vos expériences communautaires, libertaires ont lamentablement échoué... Dans l'indifférence ou le fracas ... Cela s'apparente à un dépôt de bilan généralisé qui s'est accompagné très souvent de drames humains ... Qui réclame encore aujourd'hui l'abolition de la propriété privée? peut être quelques punks à chien...:rolle:

toutes vos expériences capitalistes  ont lamentablement échoués !

extrait

Huit personnes sur la planète détiennent autant de richesse que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, une situation "indécente" qui "exacerbe les inégalités", dénonce l'ONG britannique Oxfam dans un rapport publié en amont du World Economic Forum (WEF) qui s'ouvre mardi à Davos. "Il est indécent que tant de richesses soit concentrée dans les mains d'une si infime minorité, quand on sait qu'une personne sur dix dans le monde vit avec moins de 2 dollars par jour", affirme la porte-parole d'Oxfam France, Manon Aubry, citée dans le communiqué.

Ce rapport, intitulé "Une économie au service des 99%", dévoile "comment les grandes entreprises et les individus les plus riches exacerbent les inégalités, en exploitant un système économique défaillant, en éludant l'impôt, en réduisant les salaires et en maximisant les revenus des actionnaires". Selon l'ONG, à ce rythme, le premier "super-milliardaire" du monde "pourrait voir son patrimoine dépasser le millier de milliards de dollars dans 25 ans à peine". Pour dépenser cette somme, il faudrait "débourser un million de dollars par jour pendant 2.738 ans", souligne-t-elle.

en entier sur

https://www.challenges.fr/monde/8-multi-milliardaires-detiennent-autant-de-richesse-que-la-moitie-de-la-population-mondiale-selon-oxfam_448242

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, PASCOU a dit :

Tu deformes mes propos et j'ai mis un article pour défendre les kurdes bien avant que ta presse en parle et toi.

Quand au reste c'est toujours le même baratin et agression en déformant.

Moi je ne te dis pas que tu soutiens les rebelles contre Assad une majorité de terroristes, je ne dis pas que tu dérives sur les kurdes pour te donner bonne conscience apres comme le pouvoir armé ces groupes terroristes. Je ne dis pas que es kurdes sont ya porte de sortie obligée pour redorer ton blason noir .

 

Pas de famille politique déjà  dit.

Je croyais que Pierre le maitre était un resistant tué par les allemands.

ah désolé !

ma mémoire est parfois bancale !

c 'est pierre maitre !

extrait

Deux entreprises voisines, deux manières de concevoir les relations entre patrons et travailleurs, la souple et la forte. Aux V.m.c, en ce début d'été, un classique conflit du travail qui était sous-jacent depuis le mois d'avril. Ce que veulent les grévistes ? Rien que de très raisonnable : une augmentation de salaire, une prime d'insalubrité, un aménagement du vestiaire, une amélioration des conditions de travail : par exemple, des chaussures de sécurité ! Le 31 mai, les V.m.c, qui emploient 1 750 travailleurs (dont 500 adhérents à la C.g.t.), sont en grève. Plus loin, chez Citroën, on s'inquiète de la contagion : la C.f.t., bien implantée, avec ses commandos bien entraînés, va intervenir. Et la nuit du 4 au 5 juin, cinq hommes décideront d'aller donner une leçon aux grévistes. L'un d'eux en mourra. L'enquête, les interrogatoires, ont permis d'établir exactement les faits. Le 1er juin, à la suite d'une ordonnance d'évacuation, des incidents ont lieu entre forces de l'ordre et grévistes. A partir du 2 juin, des piquets de grève s'installent, une banderole flotte devant les V.m.c. : « Satisfaction des revendications. » C'est assez pour donner la fièvre à la bonne ville de Reims. Comme le dit l'avocat de Mangematin, évoquant, avec des tremblements dans la voix « l'ambiance que nous avons connue à Reims au cours des mois d'avril, mai, juin 1977... un climat d'insécurité... cette grève qui pourrait avoir un effet de tâche d'huile et venir jusqu'aux portes de la maison Citroën... ». Les grévistes, eux, ne vivent pas sur la poudrière qu'imaginent les esprits inquiets. Le jour du drame, c'est en famille que l'on discute autour des piquets de grève. Mais, en face, on s'énerve. « On a envie de rire, de s'amuser, dira maître Francis Jacob, avocat de Pierre Maître. » Comment s'est passée cette « plaisanterie », cela a été raconté à la barre. Aux usines Citroën, le noyau dur de la C.f.t. est formé par cinq hommes dont les deux accusés : Leconte, qui a fait le tour des principales usines Citroën de la région parisienne, avant d'être envoyé en mission à Reims, lors de grèves en 1973. Mission accomplie. « II assurera, comme le dit dans son réquisitoire l'avocat général, Marcel Dorwling Carter, la sécurité de l'outil de travail, le libre exercice du travail, et la reprise en main. » En 1974, il sera affecté à Reims. Comme Mangematin. Ils se sont connus épisodiquement à Paris. C'est à Reims qu'ils se lieront... Leconte, nommé agent de maîtrise, les a tous sous ses ordres. « C'est le chef. » C'est lui qui organise les circuits de collages d'affiches, lui qui essayera de faire rentrer ses sous-fifres au Sac. C'est lui qui envoie les autres rue Ernest-Renan voir comment ça se passe. Pour lui, note-t-il dans son carnet de bord, les V.m.c, c'est « une épidémie qui va s'étendre aux entreprises et à la sienne... ». Il faut un cordon sanitaire autour de ce qu'il croit être un fléau. Le 3 juin, un de ses acolytes, Lemaître, lors d'une de ces ballades de reconnaissance, est intercepté par les grévistes. Il s'en sort sans problème. Mais, pour Leconte, c'est un affront. Le lendemain, ils sont plusieurs chez Lemaître à reparler de cet « événement ». On boit. On s'excite,

....(....)....

Qui est Leconte ? Son cas a été longuement débattu au procès. Ses avocats ont essayé de nous attendrir sur « cet homme qui a travaillé toute sa vie ; qui a eu des passions politiques : gaulliste de toujours, il a appartenu au R.p.r. Ses convictions l'ont mené sur le plan syndical à la C.f.t. et sur le plan politique au R.p.r. et au S.a.c. » (Isorni)

.....(....)....

Leconte appartient au R.p.r., au Sac, à la C.f.t. Et alors, interroge Isorni, sublime, « cet ensemble de choses tend-il à en faire un criminel ou un truand ?... » Oui, ont répondu les jurés. Oui, a démontré un des avocats de la partie civile, maître Ledermann, démontrant « l'osmose entre le Sac et la C.f.t...Leconte et Mangematin ont pour mission d'instituer un régime de terreur, de violence... Leconte traite d'égal à égal avec Debizet, secrétaire général du Sac. D'ailleurs, en 1976 ou en 1977, il cesse toute relation avec lui, car il estimait que, dans sa région, Denizet ne poussait pas assez fort le responsable régional du Sac... Leconte et Mangematin sont dans le système, mais ils ne subissent pas. Ils agissent, non en victimes, mais en membres fondateurs. Ils ont des responsabilités dans l'activité de la maison C.f.t. : ce sont des espèces de patrons de succursales, avec des responsabilités de p.-d.g. dans le secteur. Celui qui a le degré de commandement le plus élevé, c'est Leconte. Ces hommes savent ce qu'ils font. Les psychiatres qui les ont examinés les ont jugés conscients et responsables, et conscients au moment des faits.

 

en entier sur

https://blogs.mediapart.fr/la-vieme-republique/blog/100615/le-proces-dun-truand-du-patronat

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Pales a dit :

Heureusement que nous ignorons beaucoup de Trucs comme tu dit et que nous ignorons la complexité de nos mouvements,c'est justement cela qui Alimente les mouvements et Cimente la Lutte des Anars

Etre Anar ,c'est êtres contre toutes violences Physiques..................Contre la/les Guerres et L'injustice, Pour la Paix et l'amour des peuples entres eux,  il est Pacifiste et Pacifique

parfois, la violence est hélas la seule réponse pour certains !

parfois, la colère broie des cerveaux et entraîne une violence dite légitime !

il y a longtemps que j'évite la violence mais je ne suis pas gandhi ou un hippie = faut pas pousser trop loin les provocations !

 il y a longtemps que j'ai pris l'option de l'humour dans les manifs ( cr mouvement provo aux pays bas) et que je soutiens la brigade d'action clownesque par exemple !

il y a une heure, Pales a dit :

PS: Oui je suis Parlementariste (d'un bord a l'autre de l'hémicycle) !!!

donc tu n'es pas vraiment anar !

allez un peu de lecture

extrait

Alors, l’autogestion - et plus encore l’autogestion généralisée - sera-t-elle réellement possible ?

Pour l’anarchisme, la réponse est oui, puisque l’exploitation et la domination, avec une misère conséquente et l’aliénation, produisent des résistances et que l’on constate la présence chez les gens d’imaginaires témoignant du désir d’une autre société, qui exprime différents modes d’organisation et de relation entre les êtres humains - bien qu’il ne soit pas toujours clair de savoir lesquels -, où il serait possible de dépasser l’état actuel des choses. Certainement que la route de cette alternative sociale n’est pas aussi courte et linéaire que certains le pensaient, ou que nous le voulons, mais aussi que l’histoire nous montre combien est intériorisé le phénomène de subordination et d’aliénation dans toutes les classes et les groupes sociaux. Et plus encore dans notre société de masse et paralysée par l’idéologie du consumérisme et du spectacle, les déficiences éducatives et une indolence stimulée empêchent de se poser la question des chemins alternatifs. L’individualisme possessif a des racines culturelles profondes- et jusqu’à des racines sociobiologiques disent certains -, mais amène comme conséquences l’exploitation, la mort, la guerre et l’aliénation. Néanmoins, nous faisons appel à la contribution déjà mentionnée de Kropotkine, en aucune façon démentie par la recherche scientifique postérieure, mettant en évidence qu’un des facteurs décisifs de l’évolution des espèces a été la coopération entre ses membres ; ce qui en découle est particulièrement visible dans le cas de la trajectoire de l’humanité, qui bat en brèche catégoriquement cet égoïsme comme quelque chose de naturel chez l’être humain.

La question réside dans le fait de savoir jusqu’à quel point les sociétés humaines sont capables de mettre en œuvre leur processus d’apprentissage historique et de recréation des structures sociales ; ou si la force conservatrice de l’inertie mêlée aux trames autoritaires du pouvoir et de la peur stimulée peuvent congeler la créativité et l’insatisfaction humaines qui parcourent l’histoire.

Le chemin de la liberté (dépassement de la dépendance absolue de la nature et de l’autre, vers la construction de l’autonomie), ce sentier que les groupes sociaux et les individus cherchent à travers l’histoire, exige la fin de l’amarrage à l’exploitation, la domination et l’aliénation, en mettant en évidence une relation authentique et profonde entre l’individu et ses semblables autour de lui. Mais ce n’est pas un fait inexorable, c’est le résultat d’une décision et de sa mise en pratique. Tel est l’objectif que doivent atteindre les mouvements pour le changement, s’ils ne veulent pas se perdre dans le raccourci des concessions secondaires avec lesquelles le système de pouvoir a embobiné ses opposants - dans le passé le syndicalisme et les partis socialistes, aujourd’hui les nouveaux mouvements sociaux -, et a, dans la majorité des cas, tenté de les retourner en clients satisfaits de l’exploitation et de la domination qu’ils condamnaient au début.

L’organisation autogestionnaire - autonome dans sa relation à l’État, au capital et à toute autre forme de pouvoir dominant - est la libre association par affinité et amitié, cultivée dans des relations inter-personnelles déhiérarchisées, ce qui lui offre un énorme potentiel pour être un instrument possible pour le changement social. Mais assumer cette conception ne passe pas par la vague adoption de quelques principes théoriques, mais par une véritable pratique essayant des formes d’association qui emmènent vers un modèle égalitaire, autonome et surtout légitimé par l’action de tous, une semence pour le moins du projet de la raison utopique pour la société globale. Un modèle de participation directe et interactive, dans lequel il peut y avoir de la délégation mais réalisée en des termes choisis, avec des objectifs définis, des tâches définies, durant des moments limités, révocables à tout moment avec une responsabilité incontournable des délégués ; un modèle qui refuse la bureaucratisation, et l’administration sclérosante des syndicats, partis politiques et mouvements sociaux engourdis dans les formalismes, contribuant à l’enrichissement spirituel de chaque participant, créant une culture alternative, pilier des nouvelles relations collectives et voie pour la recréation de la structure sociale.

.....(.....)....

Etendre l'autogestion à la société implique de faire disparaître tous les centres de pouvoir qui se réservent aujourd'hui la gestion politico-sociale, comme les grandes corporations, les partis politiques, les bureaucraties syndicales, l'Etat, l'Armée, etc. ; en mettant leurs affaires entre les mains de tous les membres de la collectivité, sans intermédiaire, sans dirigeant ni dirigé, en s'organisant de la façon qu'ils jugent adéquates. Sur ce point, comme sur le précédent, nous remarquons que, comme nous l'avons dit auparavant et voulons le répéter, le processus d'autogestion se développe en autogérant.

L'impérieuse nécessité de donner lieu à de nouveaux modes d'organisation fait que les forces qui tentent de l'éviter, comme les bureaucraties syndicales, les gouvernements démagogues, les entrepreneurs, proposent un autre concept, que les théoriciens organisationnels arborent de temps en temps: celui de la cogestion. La cogestion est un modèle de participation caractérisé par la composition paritaire des institutions sur ce qui concerne spécifiquement la prise de décisions. Autrement dit, des patrons et des travailleurs participent, en nombre égal, à la direction de l'entreprise (dans le meilleur des cas), avec la présence d'un homme ou d'un agent « neutre » pour résoudre les situations d'égalité. En général, l'Etat se réserve ce rôle.

.....(....)....

« Décalogue» de l'autogestion

1. Autogestion: Ne pas déléguer le pouvoir populaire.

2. Harmonie des initiatives: Unir le tout et les parties dans un socialisme fédératif.

3. Fédération des organismes autogestionnaires: Le socialisme ne doit pas être chaotique, mais une unité cohérente du tout et de ses parties, de la région et de la nation.

4. Action directe: Anti-capitalisme, anti-bureaucratisme, pour que le peuple soit le sujet actif de l'histoire, à travers la démocratie directe.

5. Autodéfense coordonnée: Face à la bureaucratie totalitaire et à la bourgeoisie impérialiste, défense de la liberté et du socialisme autogestionnaire, diffusé à travers la propagande par les faits, non pas avec des postures théoriques.

6. Coopération dans les campagnes et autogestion en ville: L'agriculture se prête à une entreprise autogestionnaire, dont le modèle peur être le complexe agro-industriel coopératif. En ville, les industries et les services doivent être autogérés ; mais leurs conseils d'administration doivent être constitués par des producteurs mêmes, sans aucune médiation de classes dirigeantes.

7. Syndicalisation de la production: Le travail syndiqué doit se convertir en travail associé avec ses moyens de production, sans bureaucratie ni bourgeoisie dirigeant les entreprises.

8. Tout le pouvoir aux assemblées: personne ne doit diriger à la place du peuple ni usurper ses fonctions par le professionnalisme en politique; la délégation des pouvoirs ne devra pas être permanente, mais se fera à travers des personnes déléguées, non bureaucratisées, éligibles et révocables par les assemblées.

9. Ne pas déléguer la politique: pas de parti, d'avant garde, d'élite dirigeante, de timonier, car la bureaucratie a tué la spontanéité des masses, leurs capacités créatives, leur action révolutionnaire, jusqu'à les convertir en un peuple passif, instrument docile des élites du Pouvoir.

10. Socialisation et non rationalisation des richesses: passer le relais du rôle protagoniste de l'histoire aux syndicats, aux coopératives, aux sociétés locales autogestionnaires, aux organismes populaires, aux mutualistes, aux associations de tous types, les auto-administrations et autogouvernements, locaux, de la contrée, régionaux, et au co-gouvernement fédéral, national, continental ou mondial."

Conditions pour l'autogestion

Nous avons dit que l'autogestion apporte un changement dans la société, mais il se fonde sur un changement chez les individus qui la composent. Pour cela, nous voulons mentionner trois conditions générales, bien qu'il y en ait sûrement d'autres, qu'il est nécessaire de satisfaire sur le chemin qui mène à la construction de l'autogestion. Nous devons dire que ce ne sont pas des conditions pour initier l'autogestion, mais des conditions que nous estimons indispensables pour élever l'autogestion aux niveaux de satisfaction, de bonheur et de succès que nous voulons atteindre.

Première condition: pour réaliser le changement social par l'autogestion, les individus doivent passer par l'apprentissage de l'autonomie, et la liberté de mener ses affaires. Mais, à la différence d'aujourd'hui où on la stimule précisément pour la contrôler, la liberté implique la responsabilité dans le contexte social. Ce qui suppose non pas une responsabilité imposée, mais autonome qui permette la constitution d'une société éthique. Une société dans laquelle les individus ne sont pas libres mais dominés et gouvernés ne pourra jamais se former comme une société éthique. Pour cela, aspirer à une société régie par des principes éthiques, requiert que ses membres soient libres et responsables. Dans le cas de l'entreprise, ceci se traduit par le fait que chaque membre exécutant une tâche spécifique, doit s'intéresser à tous les aspects qui s'y rattachent, pour avoir une participation positive qu'il apporte à l'ensemble, depuis son point de vue particulier.

La seconde condition est un des changements les plus difficiles auquel l'autogestion oblige: c'est la reconnaissance de l'autorité en remplacement de la relation de pouvoir qui est en place aujourd'hui. Nous pouvons comprendre le pouvoir comme la domination qu'une personne exerce sur un objet concret, qui peut aussi être une autre personne, ou sur le développement d'une activité, tandis que l'autorité est l'influence morale que quelqu'un a et qui découle d'une vertu. Cette différence se manifeste de diverses manières: le pouvoir est toujours imposé, la plupart du temps par la force comme unique argument, tandis que l'autorité est librement reconnue; le pouvoir tient à se concentrer pendant que nous pouvons tous avoir l'autorité si nous parvenons à l'exercice virtuose de quelque activité, comme un médecin dans le domaine de la santé, un menuisier au sujet du bois, un paysan dans la culture de la terre ou un philosophe avec la pensée; le pouvoir se prend, s'approprie, agressivement bien souvent, tandis que l'autorité se consent, résulte de la reconnaissance que d'autres font à quelqu'un pour sa virtuosité comme musicien, comme administrateur, comme mécanicien ou comme boulanger.

La participation d'un individu dans un collectif autogestionnaire, de telle manière qu'il puisse trouver son autonomie, amène la responsabilité d'acquérir une quelconque qualité - nous dirions qu'il en faudrait le plus possible, mais au moins une- à travers l'étude, la pratique, l'intérêt, et l'effort nécessaire, à un niveau tel que cela entraîne la reconnaissance des autres; et d'autre part la capacité de reconnaître l'autorité des autres dans des secteurs où ils ont développé leurs potentiels ou leurs compétences. Il est facile de constater que, si cela était ainsi, le pouvoir appuyé par la violence et l'agression resteraient relégués aux oubliettes, parce que jamais la force ne fut un argument suffisant pour s'imposer, à moins que l'on admette qu'elle est imposée [La Boétie, 1980]. L'abandon des relations de pouvoir et la reconnaissance de la valeur et de l'autorité de tous est une condition pour parvenir à l'autogestion.

Finalement, il faut reprendre ce que Kropotkine avait signalé au commencement des discussions sur le darwinisme et qu'aujourd'hui les études scientifiques ont pleinement validé, à savoir que la consolidation de notre espèce sur terre, jusqu'aux niveaux actuels, est le résultat de la coopération entre les êtres humains. L'humain n'est pas un être violent par nature, il n'y a pas de gène de la guerre (1) et personne ne peut non plus la faire seul, comme le dit un certain refrain mal intentionné. Chacun des adultes de l'espèce est le résultat de la collaboration et de la coopération d'autres adultes qui permirent de dépasser ce qui n'est encore qu'un long début entre les animaux. En conséquence, la guerre, la compétition, l'égoïsme, n'ont rien de naturel mais s'acquièrent précisément à partir de l'institutionnalisation des relations de pouvoir qui règnent à partir du moment où s'impose la différence entre gouvernés et gouvernants, il y a quelques 100.000 ans. Reprendre le modèle de relations d'entraide, de solidarité, de sympathie, d'amitié, de coopération, qui prédominèrent pendant les dizaines de millénaires antérieurs (on estime que notre espèce homo sapiens sapiens date d'au moins 140000 ans), est aussi une condition pour le succès de l'autogestion.

http://www.socialisme-libertaire.fr/2017/04/l-autogestion-anarchiste.html

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a une heure, grandfred a dit :

parfois, la violence est hélas la seule réponse pour certains !

parfois, la colère broie des cerveaux et entraîne une violence dite légitime !

il y a longtemps que j'évite la violence mais je ne suis pas gandhi ou un hippie = faut pas pousser trop loin les provocations !

 il y a longtemps que j'ai pris l'option de l'humour dans les manifs ( cr mouvement provo aux pays bas) et que je soutiens la brigade d'action clownesque par exemple !

donc tu n'es pas vraiment anar !

allez un peu de lecture

extrait

Alors, l’autogestion - et plus encore l’autogestion généralisée - sera-t-elle réellement possible ?

Pour l’anarchisme, la réponse est oui, puisque l’exploitation et la domination, avec une misère conséquente et l’aliénation, produisent des résistances et que l’on constate la présence chez les gens d’imaginaires témoignant du désir d’une autre société, qui exprime différents modes d’organisation et de relation entre les êtres humains - bien qu’il ne soit pas toujours clair de savoir lesquels -, où il serait possible de dépasser l’état actuel des choses. Certainement que la route de cette alternative sociale n’est pas aussi courte et linéaire que certains le pensaient, ou que nous le voulons, mais aussi que l’histoire nous montre combien est intériorisé le phénomène de subordination et d’aliénation dans toutes les classes et les groupes sociaux. Et plus encore dans notre société de masse et paralysée par l’idéologie du consumérisme et du spectacle, les déficiences éducatives et une indolence stimulée empêchent de se poser la question des chemins alternatifs. L’individualisme possessif a des racines culturelles profondes- et jusqu’à des racines sociobiologiques disent certains -, mais amène comme conséquences l’exploitation, la mort, la guerre et l’aliénation. Néanmoins, nous faisons appel à la contribution déjà mentionnée de Kropotkine, en aucune façon démentie par la recherche scientifique postérieure, mettant en évidence qu’un des facteurs décisifs de l’évolution des espèces a été la coopération entre ses membres ; ce qui en découle est particulièrement visible dans le cas de la trajectoire de l’humanité, qui bat en brèche catégoriquement cet égoïsme comme quelque chose de naturel chez l’être humain.

La question réside dans le fait de savoir jusqu’à quel point les sociétés humaines sont capables de mettre en œuvre leur processus d’apprentissage historique et de recréation des structures sociales ; ou si la force conservatrice de l’inertie mêlée aux trames autoritaires du pouvoir et de la peur stimulée peuvent congeler la créativité et l’insatisfaction humaines qui parcourent l’histoire.

Le chemin de la liberté (dépassement de la dépendance absolue de la nature et de l’autre, vers la construction de l’autonomie), ce sentier que les groupes sociaux et les individus cherchent à travers l’histoire, exige la fin de l’amarrage à l’exploitation, la domination et l’aliénation, en mettant en évidence une relation authentique et profonde entre l’individu et ses semblables autour de lui. Mais ce n’est pas un fait inexorable, c’est le résultat d’une décision et de sa mise en pratique. Tel est l’objectif que doivent atteindre les mouvements pour le changement, s’ils ne veulent pas se perdre dans le raccourci des concessions secondaires avec lesquelles le système de pouvoir a embobiné ses opposants - dans le passé le syndicalisme et les partis socialistes, aujourd’hui les nouveaux mouvements sociaux -, et a, dans la majorité des cas, tenté de les retourner en clients satisfaits de l’exploitation et de la domination qu’ils condamnaient au début.

L’organisation autogestionnaire - autonome dans sa relation à l’État, au capital et à toute autre forme de pouvoir dominant - est la libre association par affinité et amitié, cultivée dans des relations inter-personnelles déhiérarchisées, ce qui lui offre un énorme potentiel pour être un instrument possible pour le changement social. Mais assumer cette conception ne passe pas par la vague adoption de quelques principes théoriques, mais par une véritable pratique essayant des formes d’association qui emmènent vers un modèle égalitaire, autonome et surtout légitimé par l’action de tous, une semence pour le moins du projet de la raison utopique pour la société globale. Un modèle de participation directe et interactive, dans lequel il peut y avoir de la délégation mais réalisée en des termes choisis, avec des objectifs définis, des tâches définies, durant des moments limités, révocables à tout moment avec une responsabilité incontournable des délégués ; un modèle qui refuse la bureaucratisation, et l’administration sclérosante des syndicats, partis politiques et mouvements sociaux engourdis dans les formalismes, contribuant à l’enrichissement spirituel de chaque participant, créant une culture alternative, pilier des nouvelles relations collectives et voie pour la recréation de la structure sociale.

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Etendre l'autogestion à la société implique de faire disparaître tous les centres de pouvoir qui se réservent aujourd'hui la gestion politico-sociale, comme les grandes corporations, les partis politiques, les bureaucraties syndicales, l'Etat, l'Armée, etc. ; en mettant leurs affaires entre les mains de tous les membres de la collectivité, sans intermédiaire, sans dirigeant ni dirigé, en s'organisant de la façon qu'ils jugent adéquates. Sur ce point, comme sur le précédent, nous remarquons que, comme nous l'avons dit auparavant et voulons le répéter, le processus d'autogestion se développe en autogérant.

L'impérieuse nécessité de donner lieu à de nouveaux modes d'organisation fait que les forces qui tentent de l'éviter, comme les bureaucraties syndicales, les gouvernements démagogues, les entrepreneurs, proposent un autre concept, que les théoriciens organisationnels arborent de temps en temps: celui de la cogestion. La cogestion est un modèle de participation caractérisé par la composition paritaire des institutions sur ce qui concerne spécifiquement la prise de décisions. Autrement dit, des patrons et des travailleurs participent, en nombre égal, à la direction de l'entreprise (dans le meilleur des cas), avec la présence d'un homme ou d'un agent « neutre » pour résoudre les situations d'égalité. En général, l'Etat se réserve ce rôle.

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« Décalogue» de l'autogestion

1. Autogestion: Ne pas déléguer le pouvoir populaire.

2. Harmonie des initiatives: Unir le tout et les parties dans un socialisme fédératif.

3. Fédération des organismes autogestionnaires: Le socialisme ne doit pas être chaotique, mais une unité cohérente du tout et de ses parties, de la région et de la nation.

4. Action directe: Anti-capitalisme, anti-bureaucratisme, pour que le peuple soit le sujet actif de l'histoire, à travers la démocratie directe.

5. Autodéfense coordonnée: Face à la bureaucratie totalitaire et à la bourgeoisie impérialiste, défense de la liberté et du socialisme autogestionnaire, diffusé à travers la propagande par les faits, non pas avec des postures théoriques.

6. Coopération dans les campagnes et autogestion en ville: L'agriculture se prête à une entreprise autogestionnaire, dont le modèle peur être le complexe agro-industriel coopératif. En ville, les industries et les services doivent être autogérés ; mais leurs conseils d'administration doivent être constitués par des producteurs mêmes, sans aucune médiation de classes dirigeantes.

7. Syndicalisation de la production: Le travail syndiqué doit se convertir en travail associé avec ses moyens de production, sans bureaucratie ni bourgeoisie dirigeant les entreprises.

8. Tout le pouvoir aux assemblées: personne ne doit diriger à la place du peuple ni usurper ses fonctions par le professionnalisme en politique; la délégation des pouvoirs ne devra pas être permanente, mais se fera à travers des personnes déléguées, non bureaucratisées, éligibles et révocables par les assemblées.

9. Ne pas déléguer la politique: pas de parti, d'avant garde, d'élite dirigeante, de timonier, car la bureaucratie a tué la spontanéité des masses, leurs capacités créatives, leur action révolutionnaire, jusqu'à les convertir en un peuple passif, instrument docile des élites du Pouvoir.

10. Socialisation et non rationalisation des richesses: passer le relais du rôle protagoniste de l'histoire aux syndicats, aux coopératives, aux sociétés locales autogestionnaires, aux organismes populaires, aux mutualistes, aux associations de tous types, les auto-administrations et autogouvernements, locaux, de la contrée, régionaux, et au co-gouvernement fédéral, national, continental ou mondial."

Conditions pour l'autogestion

Nous avons dit que l'autogestion apporte un changement dans la société, mais il se fonde sur un changement chez les individus qui la composent. Pour cela, nous voulons mentionner trois conditions générales, bien qu'il y en ait sûrement d'autres, qu'il est nécessaire de satisfaire sur le chemin qui mène à la construction de l'autogestion. Nous devons dire que ce ne sont pas des conditions pour initier l'autogestion, mais des conditions que nous estimons indispensables pour élever l'autogestion aux niveaux de satisfaction, de bonheur et de succès que nous voulons atteindre.

Première condition: pour réaliser le changement social par l'autogestion, les individus doivent passer par l'apprentissage de l'autonomie, et la liberté de mener ses affaires. Mais, à la différence d'aujourd'hui où on la stimule précisément pour la contrôler, la liberté implique la responsabilité dans le contexte social. Ce qui suppose non pas une responsabilité imposée, mais autonome qui permette la constitution d'une société éthique. Une société dans laquelle les individus ne sont pas libres mais dominés et gouvernés ne pourra jamais se former comme une société éthique. Pour cela, aspirer à une société régie par des principes éthiques, requiert que ses membres soient libres et responsables. Dans le cas de l'entreprise, ceci se traduit par le fait que chaque membre exécutant une tâche spécifique, doit s'intéresser à tous les aspects qui s'y rattachent, pour avoir une participation positive qu'il apporte à l'ensemble, depuis son point de vue particulier.

La seconde condition est un des changements les plus difficiles auquel l'autogestion oblige: c'est la reconnaissance de l'autorité en remplacement de la relation de pouvoir qui est en place aujourd'hui. Nous pouvons comprendre le pouvoir comme la domination qu'une personne exerce sur un objet concret, qui peut aussi être une autre personne, ou sur le développement d'une activité, tandis que l'autorité est l'influence morale que quelqu'un a et qui découle d'une vertu. Cette différence se manifeste de diverses manières: le pouvoir est toujours imposé, la plupart du temps par la force comme unique argument, tandis que l'autorité est librement reconnue; le pouvoir tient à se concentrer pendant que nous pouvons tous avoir l'autorité si nous parvenons à l'exercice virtuose de quelque activité, comme un médecin dans le domaine de la santé, un menuisier au sujet du bois, un paysan dans la culture de la terre ou un philosophe avec la pensée; le pouvoir se prend, s'approprie, agressivement bien souvent, tandis que l'autorité se consent, résulte de la reconnaissance que d'autres font à quelqu'un pour sa virtuosité comme musicien, comme administrateur, comme mécanicien ou comme boulanger.

La participation d'un individu dans un collectif autogestionnaire, de telle manière qu'il puisse trouver son autonomie, amène la responsabilité d'acquérir une quelconque qualité - nous dirions qu'il en faudrait le plus possible, mais au moins une- à travers l'étude, la pratique, l'intérêt, et l'effort nécessaire, à un niveau tel que cela entraîne la reconnaissance des autres; et d'autre part la capacité de reconnaître l'autorité des autres dans des secteurs où ils ont développé leurs potentiels ou leurs compétences. Il est facile de constater que, si cela était ainsi, le pouvoir appuyé par la violence et l'agression resteraient relégués aux oubliettes, parce que jamais la force ne fut un argument suffisant pour s'imposer, à moins que l'on admette qu'elle est imposée [La Boétie, 1980]. L'abandon des relations de pouvoir et la reconnaissance de la valeur et de l'autorité de tous est une condition pour parvenir à l'autogestion.

Finalement, il faut reprendre ce que Kropotkine avait signalé au commencement des discussions sur le darwinisme et qu'aujourd'hui les études scientifiques ont pleinement validé, à savoir que la consolidation de notre espèce sur terre, jusqu'aux niveaux actuels, est le résultat de la coopération entre les êtres humains. L'humain n'est pas un être violent par nature, il n'y a pas de gène de la guerre (1) et personne ne peut non plus la faire seul, comme le dit un certain refrain mal intentionné. Chacun des adultes de l'espèce est le résultat de la collaboration et de la coopération d'autres adultes qui permirent de dépasser ce qui n'est encore qu'un long début entre les animaux. En conséquence, la guerre, la compétition, l'égoïsme, n'ont rien de naturel mais s'acquièrent précisément à partir de l'institutionnalisation des relations de pouvoir qui règnent à partir du moment où s'impose la différence entre gouvernés et gouvernants, il y a quelques 100.000 ans. Reprendre le modèle de relations d'entraide, de solidarité, de sympathie, d'amitié, de coopération, qui prédominèrent pendant les dizaines de millénaires antérieurs (on estime que notre espèce homo sapiens sapiens date d'au moins 140000 ans), est aussi une condition pour le succès de l'autogestion.

http://www.socialisme-libertaire.fr/2017/04/l-autogestion-anarchiste.html

Ben oui tout ça j'ai connu et Vécu..............Système Autogestionnaire ,Dictature Prolétarienne, Action direct ,Interdire d'Interdire ,etc etc!!

Tu t'en remettra plus vite que ce que tu crois ,en tout cas par apport aux Générations qui t'ont précédées................Car a l'époque tout était a faire et a construire c’était la fin des Guerres Coloniales et Hégémoniques la Libertés Sociales   Politiques et Sexuel....................Toi tu découvre tous et en plus servi dans un plat ,

Je ne veut pas te donner de leçon en "Anarchie" mais n'en donne pas au autres qui ont vécus avant toi d'autres situations................Qu'a l'évidence ne connait pas, même si tu veut nous faire croire le contraire

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grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
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Il y a 17 heures, PASCOU a dit :

Non , moi j'ai vu des images avec des gens hypers existés, déchainés .

" Chez nous la responsabilité est individuelle et non collective!"

Mais chez toi c'est aussi chez nous, tu ne vis pas dans un monde parallèle!

Puis regarde bien si tu respecte la loi.

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/05/03/ce-que-la-police-peut-et-ne-peut-pas-faire-pendant-une-manifestation_4913025_4355770.html

De Nuit debout aux cortèges du 1er mai contre le projet de « loi travail », la France traverse une nouvelle période de troubles sociaux, avec ses figures imposées, et notamment les violences, à la fois des manifestants et des forces de l’ordre. Ces dernières sont accusées d’avoir, depuis quelques jours, une « stratégie de la tension » et essuient des critiques quant à leur action, jugée trop violente.

Lire aussi :   Images des violences policières en ligne : le vrai du faux

Que dit la loi sur les manifestations ?

En France, la liberté de manifestation est un droit consacré par la jurisprudence, qui combine le droit d’aller et venir et le droit d’exprimer ses opinions. La loi estime cependant que ce droit doit être compatible avec la nécessité pour la puissance publique de garantir l’ordre et la sécurité des personnes et des biens.

 

Une manifestation doit donc être déclarée en préfecture (jusqu’à trois jours avant son déroulement) pour être autorisée. Cette déclaration doit inclure le nom et l’adresse d’au moins trois organisateurs du rassemblement, et indiquer les lieux prévus pour la manifestation.

La puissance publique conserve le droit d’interdire totalement ou en partie un rassemblement au nom de la sécurité publique, et d’en condamner les responsables si elle se tient malgré tout : le code pénal prévoit un délit en cas d’attroupement non autorisé et susceptible de troubler l’ordre public. Enfin, qu’une manifestation soit autorisée n’empêche pas la police ou la gendarmerie d’intervenir si elles estiment qu’il y a des troubles à l’ordre public.

L’état d’urgence change-t-il quelque chose ?

Lorsque l’état d’urgence est décrété, comme c’est le cas en France depuis les attaques djihadistes du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, l’exécutif dispose d’autres possibilités. Chaque préfet peut ainsi restreindre la liberté de circulation (couvre-feu, zones à accès réglementé…).

Il peut aussi interdire à une personne « cherchant à entraver de quelque manière que ce soit l’action des pouvoirs publics » l’accès à un endroit donné, ou encore assigner à résidence toute personne « dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité ou l’ordre public ».

Il peut également interdire « les réunions de nature à provoquer ou entretenir le désordre », donc les manifestations, et faire fermer provisoirement « salles de spectacle, débits de boissons et lieux de réunions ».

Mais l’état d’urgence ne donne pas en soi de pouvoirs ou d’impunité supplémentaire aux forces de l’ordre.

Quand les forces de l’ordre peuvent-elles faire usage de la force ?

« Un attroupement peut être dissipé par la force publique après deux sommations de se disperser restées sans effet [et] adressées dans les conditions prévues par l’article L. 211-9 du code de la sécurité intérieure », dit l’article 412-3 du code pénal.

En clair, dès lors qu’un représentant de l’Etat habilité (préfet ou maire, par exemple) ou un officier de police judiciaire estime qu’il y a des raisons d’empêcher un attroupement, et qu’il a, par deux fois et sans succès, demandé aux participants de se disperser, l’emploi de la force est justifié.

Les sommations sont, dans l’ordre : « Obéissance à la loi, dispersez-vous », qui les annonce ; puis : « Première sommation : on va faire usage de la force » et « deuxième sommation, on va faire usage de la force ». Elles peuvent être complétées ou remplacées par le lancement d’une fusée rouge.

En outre, l’emploi de la force est possible sans sommation dès lors que « des violences ou voies de fait » sont exercées contre les forces de l’ordre ou que ces dernières « ne peuvent défendre autrement le terrain qu’ils occupent ».

Qui est chargé du maintien de l’ordre ?

Le « maintien de l’ordre » est confié, en France, à deux corps de fonctionnaires spécialisés : les gendarmes mobiles et les compagnies républicaines de sécurité (CRS), qui représentent environ 30 000 hommes à elles deux (17 000 gendarmes mobiles et 14 000 CRS environ). Les deux forces ont des missions assez similaires : la sécurisation de points sensibles et la gestion des rassemblements et manifestations.

Gendarmerie mobile : 12 877 équivalents temps plein, répartis en un groupement blindé, 108 escadrons et trois pelotons d’intervention interrégionaux. Chaque escadron compte 117 hommes, qu’on déploie selon deux formations, « Alpha » (« rétablissement » de l’ordre en cas de troubles avérés) et « Bravo » (maintien de l’ordre lorsqu’il n’est pas perturbé).

CRS : on compte 60 unités de 130 agents, qui s’organisent en sections d’une quinzaine d’hommes, qui peuvent à leur tour se diviser en deux.

Les 67 compagnies de CRS et les 108 escadrons de gendarmes mobiles (dont une vingtaine est stationnée dans les DOM) sont déployés sur tout le territoire et sont sous l’autorité des préfets.

Pour ce faire, CRS et gendarmes disposent d’un équipement et d’un entraînement spécifique.

Dans quels cas peuvent-ils user de la force ?

Le recours à la force est encadré par deux notions : l’absolue nécessité de son emploi et la proportionnalité. Ainsi, dès lors qu’un attroupement est dispersé, le délit qu’il représentait n’est plus constitué et le recours à la force n’est plus justifié.

Le « maintien de l’ordre » est par essence complexe : le but n’est évidemment pas de causer de blessés graves ou de décès parmi la foule, mais il est aussi d’éviter que les forces de l’ordre ne soient elles-mêmes blessées. Ce qui explique en partie le recours croissant aux armes à distance, supposées moins susceptibles de blesser gravement qu’une matraque, mais qui peuvent en réalité causer de sévères blessures.

Le rapport parlementaire rendu en 2015 par Pascal Popelin sur le maintien de l’ordre évoque quatre phases et actions possibles, selon la situation :

  • le recours à la seule force physique (charge, barrages) ;

  • ce recours à la force peut s’accompagner de l’usage d’armes telles les « bâtons de défense » (matraques), boucliers, « containers lacrymogènes à main » (connus également sous le nom de « bombes à poivre ») ou lanceurs d’eau ;

  • si ce n’est pas suffisant, les forces de l’ordre peuvent utiliser, après une nouvelle sommation (ou toujours sans sommation si elles sont l’objet de violences), les armes à feu, en l’occurrence les grenades lacrymogènes instantanées (sans gaz, mais émettant un effet sonore et de choc), qui peuvent être projetées manuellement ou à l’aide d’un lanceur ;

  • enfin, dans le seul cas « d’ouverture du feu sur les représentants de la force publique », c’est-à-dire si on leur tire dessus, les gendarmes et CRS peuvent riposter au fusil de précision (calibre 7,65 x 51 mm), là encore de manière proportionnée.

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Quelles armes servent au maintien de l’ordre ?

Les armes non classées en tant qu’armes à feu comme les bâtons en bois, en caoutchouc, télescopiques ainsi que les aérosols de gaz lacrymogènes (spray ou grenades à main) peuvent être utilisées avant la deuxième sommation (et toujours sans sommation dès lors que des violences sur les forces de l’ordre sont établies). On parle de « moyens intermédiaires », mais l’usage de la force doit rester proportionné. En 2013, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France à cause de blessures infligées par des gendarmes avec un bâton télescopique, car la victime avait adopté une attitude de « résistance passive ». Le canon à eau peut également être utilisé pour disperser les manifestants.

La police s'en prend à un manifestant après l'annulation de la marche pour le climat le 29 novembre 2015 place de la République à Paris.  

Les armes à feu, en revanche, ne peuvent être utilisées qu’après sommation, sauf, on l’a dit, si les forces de l’ordre sont attaquées. Parmi elles, on trouve notamment les lanceurs de grenades (lacrymogènes ou assourdissantes), qui peuvent engendrer différents types de mutilations. Un rapport de la Commission nationale de déontologie de la sécurité publié en 2009 évoque notamment le cas d’un manifestant touché à la tête par une grenade lacrymogène dans une manifestation à Toulouse le 7 mars 2006. Le médecin qui l’a examiné a constaté « un traumatisme crânien sans perte de connaissance » et des lésions qui ont entraîné la pose de quarante points de suture.

Lanceur de grenades Cougar.  

Les grenades dites « offensives », utilisées par le passé, ont été interdites dans les opérations de maintien de l’ordre en novembre 2014. Ces armes étaient censées être utilisées pour disperser des manifestations violentes et armées, par effet de souffle. Mais elles pouvaient se révéler particulièrement dangereuses en cas d’explosion au contact d’une personne, voire entraîner des blessures mortelles : ce sont ces munitions qui sont à l’origine de la mort de Rémi Fraisse sur le site du projet de barrage de Sivens le 26 octobre 2014.

Les grenades « assourdissantes » ou de « désencerclement », moins puissantes, sont toujours autorisées. Ces dernières, qui projettent des billes de caoutchouc en explosant, peuvent blesser gravement en cas d’utilisation inappropriée. Les forces de l’ordre ont en principe pour consigne de s’en servir en cas de danger, par exemple lorsqu’elles sont en « situation d’encerclement ou de prise à partie par des bandes armées ». Elles doivent également les lancer au sol.

Le lanceur de balles de défense : on retrouve dans cette catégorie le célèbre « Flash-Ball » ainsi que les LBD 40 et GL-06. Ces armes sont censées faire office d’intermédiaire entre la matraque et l’arme de poing et sont donc fréquemment présentées comme « non létales » ou « sublétales ». Elles ont pourtant engendré des blessures graves (principalement des pertes d’usage de l’œil) qui ont poussé le défenseur des droits à réclamer leur interdiction en 2015. Une demande rejetée par le ministère de l’intérieur qui a dit refuser de « désarmer les forces de l’ordre ».

Un policier qui tient un Flash-Ball le 2 juillet 2009.  

Le pistolet à impulsion électrique (de type Taser) est lui aussi considéré comme une arme non létale, qui peut notamment être employée dans des « situations intermédiaires ». Il est néanmoins déconseillé de l’utiliser contre des personnes qui présentent une « vulnérabilité particulière » comme les personnes âgées ou les femmes enceintes. Le défenseur des droits déplorait en 2013 un usage trop répandu du Taser, dans des situations parfois inappropriées. Selon lui, « recevoir une forte décharge d’électricité conduit à une douleur localisée très intense, ainsi qu’à un traumatisme psychologique à la dignité humaine ». Depuis 2014, une circulaire proscrit son usage dans des opérations de maintien de l’ordre.

Un Taser aux Etats-Unis en 2011.  

Les armes qui tirent à « balles réelles », considérées comme létales, ne peuvent être utilisées que dans le cas d’une « ouverture du feu sur les représentants de la force publique ».

Tableau extrait d'un rapport relatif à l'emploi des munitions en opérations de maintien de l'ordre (2014). Les grenades offensives ont depuis été interdites.  

Et les policiers en civil ?

Outre les forces dédiées au maintien de l’ordre, d’autres policiers issus des commissariats agissent dans les cortèges, notamment les brigades anticriminalité. Ils sont en civil afin de ne pas être repérés. Leur but est, le plus souvent, de procéder à des arrestations et d’extraire des individus de la foule.

Ces fonctionnaires font l’objet d’une polémique récurrente concernant la présence supposée de « policiers casseurs » qui provoqueraient des troubles. Mais ces allégations n’ont jamais été prouvées, les images publiées autour de la question étant souvent manipulées. Les syndicats de policiers nient par ailleurs vigoureusement, rappelant d’une part que des policiers ne vont pas jeter de pavés sur leurs collègues, et, d’autre part, leur attachement à la liberté de manifester.

elle est chouette ta police !!

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Membre, ans Posté(e)
tshuss Membre 350 messages
Baby Forumeur‚ ans‚
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Il y a 2 heures, grandfred a dit :

Deux entreprises voisines, deux manières de concevoir les relations entre patrons et travailleurs, la souple et la forte. Aux V.m.c, en ce début d'été, un classique conflit du travail qui était sous-jacent depuis le mois d'avril. Ce que veulent les grévistes ? Rien que de très raisonnable : une augmentation de salaire, une prime d'insalubrité, un aménagement du vestiaire, une amélioration des conditions de travail : par exemple, des chaussures de sécurité ! Le 31 mai, les V.m.c, qui emploient 1 750 travailleurs (dont 500 adhérents à la C.g.t.), sont en grève. Plus loin, chez Citroën, on s'inquiète de la contagion : la C.f.t., bien implantée, avec ses commandos bien entraînés, va intervenir. Et la nuit du 4 au 5 juin, cinq hommes décideront d'aller donner une leçon aux grévistes. L'un d'eux en mourra. L'enquête, les interrogatoires, ont permis d'établir exactement les faits. Le 1er juin, à la suite d'une ordonnance d'évacuation, des incidents ont lieu entre forces de l'ordre et grévistes. A partir du 2 juin, des piquets de grève s'installent, une banderole flotte devant les V.m.c. : « Satisfaction des revendications. » C'est assez pour donner la fièvre à la bonne ville de Reims. Comme le dit l'avocat de Mangematin, évoquant, avec des tremblements dans la voix « l'ambiance que nous avons connue à Reims au cours des mois d'avril, mai, juin 1977... un climat d'insécurité... cette grève qui pourrait avoir un effet de tâche d'huile et venir jusqu'aux portes de la maison Citroën... ». Les grévistes, eux, ne vivent pas sur la poudrière qu'imaginent les esprits inquiets. Le jour du drame, c'est en famille que l'on discute autour des piquets de grève. Mais, en face, on s'énerve. « On a envie de rire, de s'amuser, dira maître Francis Jacob, avocat de Pierre Maître. » Comment s'est passée cette « plaisanterie », cela a été raconté à la barre. Aux usines Citroën, le noyau dur de la C.f.t. est formé par cinq hommes dont les deux accusés : Leconte, qui a fait le tour des principales usines Citroën de la région parisienne, avant d'être envoyé en mission à Reims, lors de grèves en 1973. Mission accomplie. « II assurera, comme le dit dans son réquisitoire l'avocat général, Marcel Dorwling Carter, la sécurité de l'outil de travail, le libre exercice du travail, et la reprise en main. » En 1974, il sera affecté à Reims. Comme Mangematin. Ils se sont connus épisodiquement à Paris. C'est à Reims qu'ils se lieront... Leconte, nommé agent de maîtrise, les a tous sous ses ordres. « C'est le chef. » C'est lui qui organise les circuits de collages d'affiches, lui qui essayera de faire rentrer ses sous-fifres au Sac. C'est lui qui envoie les autres rue Ernest-Renan voir comment ça se passe. Pour lui, note-t-il dans son carnet de bord, les V.m.c, c'est « une épidémie qui va s'étendre aux entreprises et à la sienne... ». Il faut un cordon sanitaire autour de ce qu'il croit être un fléau. Le 3 juin, un de ses acolytes, Lemaître, lors d'une de ces ballades de reconnaissance, est intercepté par les grévistes. Il s'en sort sans problème. Mais, pour Leconte, c'est un affront. Le lendemain, ils sont plusieurs chez Lemaître à reparler de cet « événement ». On boit. On s'excite,

....(....)....

Qui est Leconte ? Son cas a été longuement débattu au procès. Ses avocats ont essayé de nous attendrir sur « cet homme qui a travaillé toute sa vie ; qui a eu des passions politiques : gaulliste de toujours, il a appartenu au R.p.r. Ses convictions l'ont mené sur le plan syndical à la C.f.t. et sur le plan politique au R.p.r. et au S.a.c. » (Isorni)

.....(....)....

Leconte appartient au R.p.r., au Sac, à la C.f.t. Et alors, interroge Isorni, sublime, « cet ensemble de choses tend-il à en faire un criminel ou un truand ?... » Oui, ont répondu les jurés. Oui, a démontré un des avocats de la partie civile, maître Ledermann, démontrant « l'osmose entre le Sac et la C.f.t...Leconte et Mangematin ont pour mission d'instituer un régime de terreur, de violence... Leconte traite d'égal à égal avec Debizet, secrétaire général du Sac. D'ailleurs, en 1976 ou en 1977, il cesse toute relation avec lui, car il estimait que, dans sa région, Denizet ne poussait pas assez fort le responsable régional du Sac... Leconte et Mangematin sont dans le système, mais ils ne subissent pas. Ils agissent, non en victimes, mais en membres fondateurs. Ils ont des responsabilités dans l'activité de la maison C.f.t. : ce sont des espèces de patrons de succursales, avec des responsabilités de p.-d.g. dans le secteur. Celui qui a le degré de commandement le plus élevé, c'est Leconte. Ces hommes savent ce qu'ils font. Les psychiatres qui les ont examinés les ont jugés conscients et responsables, et conscients au moment des faits.

 

en entier sur

https://blogs.mediapart.fr/la-vieme-republique/blog/100615/le-proces-dun-truand-du-patronat

hummmm c'est bon ça !

t'a le bonjour de tschuss le chien qui manifeste...

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, grandfred a dit :

tu n'as pas de mémoire ou quoi ?

 j'ai parlé ici de la complexité du mouvements anar !

il y a des non violents, il y a d'autres qui avaient ou qui ont choisi la violence comme riposte , il y en a d'autres qui faut pas aller marcher 2 fois de suite sur les pieds, etc.....

les flics qui tabassent des syndicalistes, des salariés en colére car licenciés ou futurs licenciés, des gens pacifiques comme j'ai donné quelques exemples, etc.. ??

ils ont choisi de défendre le capitalisme et donc doivent assumer leurs choix !

toutes vos expériences capitalistes  ont lamentablement échoués !

extrait

Huit personnes sur la planète détiennent autant de richesse que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, une situation "indécente" qui "exacerbe les inégalités", dénonce l'ONG britannique Oxfam dans un rapport publié en amont du World Economic Forum (WEF) qui s'ouvre mardi à Davos. "Il est indécent que tant de richesses soit concentrée dans les mains d'une si infime minorité, quand on sait qu'une personne sur dix dans le monde vit avec moins de 2 dollars par jour", affirme la porte-parole d'Oxfam France, Manon Aubry, citée dans le communiqué.

Ce rapport, intitulé "Une économie au service des 99%", dévoile "comment les grandes entreprises et les individus les plus riches exacerbent les inégalités, en exploitant un système économique défaillant, en éludant l'impôt, en réduisant les salaires et en maximisant les revenus des actionnaires". Selon l'ONG, à ce rythme, le premier "super-milliardaire" du monde "pourrait voir son patrimoine dépasser le millier de milliards de dollars dans 25 ans à peine". Pour dépenser cette somme, il faudrait "débourser un million de dollars par jour pendant 2.738 ans", souligne-t-elle.

en entier sur

https://www.challenges.fr/monde/8-multi-milliardaires-detiennent-autant-de-richesse-que-la-moitie-de-la-population-mondiale-selon-oxfam_448242

Les policiers ne sont pas là pour défendre les capitalistes ce sont des inventions pour manipuler les esprits faibles.

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Membre, ans Posté(e)
tshuss Membre 350 messages
Baby Forumeur‚ ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, PASCOU a dit :

Les policiers ne sont pas là pour défendre les capitalistes ce sont des inventions pour manipuler les esprits faibles.

Pourtant, c'est de fait ce qu'ils font...

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 008 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, grandfred a dit :

tu n'as pas de mémoire ou quoi ?

 j'ai parlé ici de la complexité du mouvements anar !

il y a des non violents, il y a d'autres qui avaient ou qui ont choisi la violence comme riposte , il y en a d'autres qui faut pas aller marcher 2 fois de suite sur les pieds, etc.....

les flics qui tabassent des syndicalistes, des salariés en colére car licenciés ou futurs licenciés, des gens pacifiques comme j'ai donné quelques exemples, etc.. ??

ils ont choisi de défendre le capitalisme et donc doivent assumer leurs choix !

toutes vos expériences capitalistes  ont lamentablement échoués !

extrait

Huit personnes sur la planète détiennent autant de richesse que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, une situation "indécente" qui "exacerbe les inégalités", dénonce l'ONG britannique Oxfam dans un rapport publié en amont du World Economic Forum (WEF) qui s'ouvre mardi à Davos. "Il est indécent que tant de richesses soit concentrée dans les mains d'une si infime minorité, quand on sait qu'une personne sur dix dans le monde vit avec moins de 2 dollars par jour", affirme la porte-parole d'Oxfam France, Manon Aubry, citée dans le communiqué.

Ce rapport, intitulé "Une économie au service des 99%", dévoile "comment les grandes entreprises et les individus les plus riches exacerbent les inégalités, en exploitant un système économique défaillant, en éludant l'impôt, en réduisant les salaires et en maximisant les revenus des actionnaires". Selon l'ONG, à ce rythme, le premier "super-milliardaire" du monde "pourrait voir son patrimoine dépasser le millier de milliards de dollars dans 25 ans à peine". Pour dépenser cette somme, il faudrait "débourser un million de dollars par jour pendant 2.738 ans", souligne-t-elle.

en entier sur

https://www.challenges.fr/monde/8-multi-milliardaires-detiennent-autant-de-richesse-que-la-moitie-de-la-population-mondiale-selon-oxfam_448242

http://www.lemonde.fr/international/article/2018/02/21/ce-que-l-on-sait-du-scanda

OXFAM, vous avez dit OXFAM?

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, grandfred a dit :

tu n'as pas de mémoire ou quoi ?

 j'ai parlé ici de la complexité du mouvements anar !

il y a des non violents, il y a d'autres qui avaient ou qui ont choisi la violence comme riposte , il y en a d'autres qui faut pas aller marcher 2 fois de suite sur les pieds, etc.....

les flics qui tabassent des syndicalistes, des salariés en colére car licenciés ou futurs licenciés, des gens pacifiques comme j'ai donné quelques exemples, etc.. ??

ils ont choisi de défendre le capitalisme et donc doivent assumer leurs choix !

toutes vos expériences capitalistes  ont lamentablement échoués !

extrait

Huit personnes sur la planète détiennent autant de richesse que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, une situation "indécente" qui "exacerbe les inégalités", dénonce l'ONG britannique Oxfam dans un rapport publié en amont du World Economic Forum (WEF) qui s'ouvre mardi à Davos. "Il est indécent que tant de richesses soit concentrée dans les mains d'une si infime minorité, quand on sait qu'une personne sur dix dans le monde vit avec moins de 2 dollars par jour", affirme la porte-parole d'Oxfam France, Manon Aubry, citée dans le communiqué.

Ce rapport, intitulé "Une économie au service des 99%", dévoile "comment les grandes entreprises et les individus les plus riches exacerbent les inégalités, en exploitant un système économique défaillant, en éludant l'impôt, en réduisant les salaires et en maximisant les revenus des actionnaires". Selon l'ONG, à ce rythme, le premier "super-milliardaire" du monde "pourrait voir son patrimoine dépasser le millier de milliards de dollars dans 25 ans à peine". Pour dépenser cette somme, il faudrait "débourser un million de dollars par jour pendant 2.738 ans", souligne-t-elle.

en entier sur

https://www.challenges.fr/monde/8-multi-milliardaires-detiennent-autant-de-richesse-que-la-moitie-de-la-population-mondiale-selon-oxfam_448242

Amusant comme tu te caches derrière la complexité des mouvements "anars "pour défendre de faux anarchistes mais vrais violents quand dans le même temps tu désignes tout ce qui n'est pas de gauche comme d'extrême droite limite " nazis.

Les anars que j'ai côtoyé ne prônaient jamais la violence .

Et il y a violence désirée et violence non prémédité mais débordement dans le feu de l'action, c'est totalement différent. 

Si je viens avec une barre de fer défendre mes idées je suis un terroriste.

 

il y a 8 minutes, tshuss a dit :

Pourtant, c'est de fait ce qu'ils font...

Quand ça?

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Membre, ans Posté(e)
tshuss Membre 350 messages
Baby Forumeur‚ ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, PASCOU a dit :

Quand ça?

A chaque fois qu'ils agressent des manifestants pacifiques qui ne demande qu'un peu plus d'équité dans le partage des richesse produites !

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, Morfou a dit :

hélas oui !

 bien entendu, je encore en colère vis à vis des scandales de certains membres de cette asso !!

je ne cautionne nullement ces exactions, ces saloperies !

il y a 16 minutes, PASCOU a dit :

Amusant comme tu te caches derrière la complexité des mouvements "anars "pour défendre de faux anarchistes mais vrais violents quand dans le même temps tu désignes tout ce qui n'est pas de gauche comme d'extrême droite limite " nazis.

faux anars ?? heu comme certains qui, par leurs coms ici, nous montrent qu'ils n'y connaissent rien ?,

il y a 16 minutes, PASCOU a dit :

Les anars que j'ai côtoyé ne prônaient jamais la violence .

bon comme d'hab, tu n'as rien compris à mes coms !!

il y a 16 minutes, PASCOU a dit :

Et il y a violence désirée et violence non prémédité mais débordement dans le feu de l'action, c'est totalement différent. 

ben face aux exemples de bavures policières envers des manifestants ou simple quidam non violent, tu ne dits rien !

et tu ignores tout de l'histoire de la maréchaussée, de la police !

 réprimé violemment est un choix tactique pour ôter l'envie de manifester de nouveau !!

il y a 16 minutes, PASCOU a dit :

Si je viens avec une barre de fer défendre mes idées je suis un terroriste.

et voilà donc !!

donc  les larbins de tes marions ( DPS, GUD et cie) sont des terroristes ??

il y a 16 minutes, PASCOU a dit :

 

Quand ça?

 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, tshuss a dit :

A chaque fois qu'ils agressent des manifestants pacifiques qui ne demande qu'un peu plus d'équité dans le partage des richesse produites !

Pacifiques?

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 25 minutes, grandfred a dit :

hélas oui !

 bien entendu, je encore en colère vis à vis des scandales de certains membres de cette asso !!

je ne cautionne nullement ces exactions, ces saloperies !

faux anars ?? heu comme certains qui, par leurs coms ici, nous montrent qu'ils n'y connaissent rien ?,

bon comme d'hab, tu n'as rien compris à mes coms !!

ben face aux exemples de bavures policières envers des manifestants ou simple quidam non violent, tu ne dits rien !

et tu ignores tout de l'histoire de la maréchaussée, de la police !

 réprimé violemment est un choix tactique pour ôter l'envie de manifester de nouveau !!

et voilà donc !!

donc  les larbins de tes marions ( DPS, GUD et cie) sont des terroristes ??

 

S'ils viennent avec des barres de fer oui je ne suis pas comme toi à défendre l'indéfendable.

Puis c'est amusant cette façon de te disculper

 en accusant les autres, assume .

Comment expliques tu que un million de personnes a défilé contre le mariage pour tous sans au une violence et sans casse?

Heureusement que vous n'êtes que deux pelés et un tondu

Pour moi tu n'es absolument pas anar.

Tu es de l'extrême gauche violente. 

Tu te caches derrière une étiquette. 

Mais revenons au sujet.

Modifié par PASCOU
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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, PASCOU a dit :

Pacifiques?

ben tu n'as même pas mater les vidéos que j'ai proposé ???

et

extrait

Nombreux pourtant sont ceux qui ont continué de manifester au mépris des restrictions imposées au titre de l’état d'urgence. Toutefois, les personnes ayant bravé ces restrictions ont souvent été confrontées à un recours à une force non nécessaire et excessive par les forces de sécurité. Des matraques, des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène ont été utilisés contre des manifestants pacifiques qui ne semblaient pas menacer l’ordre public.

Si certaines personnes impliquées dans ces rassemblements publics ont effectivement commis des actes de violence, des centaines, si ce n’est des milliers, de manifestants ont souffert de blessures aux mains de la police. Les Street Medics, un mouvement informel de secouristes, estiment que rien que dans la ville de Paris près de 1 000 manifestants ont été blessés par la police au cours de manifestations contre la Loi Travail. Amnesty International a pu visionner des preuves filmées montrant quatre policiers frappant à coups de pieds et de matraque Paco, un élève de 16 ans, avant de l’arrêter. Deux témoins ont déclaré à Amnesty International que Paco n’avait commis aucun acte de violence lorsqu’il a été attaqué par la police.

Jean-François, un étudiant de 20 ans qui a perdu son œil gauche lorsqu’il a été touché par une balle en caoutchouc tirée par la police, a déclaré à Amnesty International : « J’ai beaucoup de colère. Avant je faisais assez confiance à la police. »

https://www.amnesty.fr/presse/france-rpression-abusive-des-manifestations-sous-c

et lire aussi

https://raidh.org/Rapport-Amnesty-France-Des

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