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Qui sont les anarchistes ?

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PASCOU

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Garlaban a dit :

C'est toujours le même scénario avec les anarchistes... A chaque processus révolutionnaire ils sont collés aux communistes comme la moule à son rocher. Avec eux, ils fusillent, massacrent, exproprient, s'arrogent avec vanité le nom même du "peuple" ...

puffffff

mais oui mais oui !!!

cela sali bel et bien la mémoire des anciens qui se sont opposés rapidos dès que les cocos ont commencés leurs saloperies !

un exemple ?

extrait

Dans la même perspective, rappeler la répression bolchevique contre les anarchistes en avril 1918 peut permettre de corriger certaines calomnies.

Cela montre aussi que la dictature en Russie ne date pas de 1921 avec Kronstadt, mais des premiers mois du pouvoir. Celui-ci n'a pas dérapé vers la fin du règne de Lénine, la tyrannie était opérationnelle dès le début.

Après la Révolution d'Octobre (en fait plutôt un putsch), les bolcheviks entreprirent la centralisation et la concentration des pouvoirs à leur profit. Sur ces mesures, ils rencontrèrent l'opposition des anarchistes russes. A Moscou et à Petrograd, ceux-ci étaient particulièrement implantés.

La Fédération anarchiste de Moscou possédait un quotidien (Bourevestnik, tirant à plus de 25 000 exemplaires, remplacé ensuite par Anarkhia). Elle possédait plus d'une Vingtaine de centres pour ses groupes. Le principal étant la Maison de l'anarchie située à l'ancienne chambre de commerce.

La fédération utilisait ses assises pour lancer de violentes attaques contre l'étatisation en cours. Toutefois, cette attitude restait purement défensive.

Les bolcheviks provoquèrent un nouveau facteur de crise en signant le 3 mars 1918, le traité de Brest-Litovsk. Ils acceptèrent toutes les conditions exorbitantes de l'Allemagne. Cette rédition provoqua la fureur des révolutionnaires. Si les bolcheviks eurent beau jeu de rappeler aux socialistes-révolutionnaires (S.R.), plutôt militaristes, que l'armée russe était à bout de

en entier sur

http://www.nestormakhno.info/french/urss1918.htm

 

  puis dans un curieux mouvement de balancier se mettent à dénoncer la dictature alors qu'ils ont largement contribué à la mettre en place, se font mater par l'ogre communiste (Espagne, Russie) et finissent toujours par se présenter comme les éternelles victimes, la page blanche révolutionnaire qui reste à écrire, effaçant les traces de leur passé qui fut aussi sanguinaire...

En face c 'était que des gentils ???

tu te fous de nous ??

tu crois que c’est quoi une révolte, une révolution ? un dîner de gala ? un dîner courtois ??

il t'est impossible de remettre dans le contexte les actes ??

et tu oublies sciemment ou pas que les révoltes, les émeutes, les révolutions ne sont pas que le fait de révolutionnaires, de cocos ou d'anars ! la pauvreté,  la faim, les colères etc... sont souvent des déclencheurs avant même toute idée révolutionnaire !

les révolutionnaires ont souvent rejoint des manifestations, des mouvements venant de la base elle même !

et reprenons le contexte histoire e dans la grande russie =

extrait

La Révolution russe s’inscrit dans une histoire longue de révoltes populaires. Au XIXe siècle, la Russie devient un régime de monarchie absolue et absurde. Le tsar autocrate s’appuie sur une aristocratie militaire et foncière, sur un clergé nombreux et sur une masse paysanne soumise. La société reste inégalitaire voire féodale. L’aristocratie et la bureaucratie dominent. Les nombreux paysans subissent l’esclavage. Les marchands, les commerçants et les fonctionnaires composent les couches moyennes.

Des révoltes paysannes spontanées éclatent. Elles ébranlent sérieusement le régime tsariste, mais elles ne visent pas en renverser le système social. Ensuite, le tsar n’est pas perçu comme un ennemi par les paysans. Une véritable « légende du tsar » s’impose pour permettre la soumission de la population.

En 1860, les paysans deviennent libres. Mais ils disposent de peu de terres et sont condamnés à vivre dans la misère. Dans les années 1870, une jeunesse intellectuelle tente de porter la lumière aux masses travailleuses et appelle à la révolte. Mais ces propagandistes subissent une forte répression. L’assassinat du tsar en 1881 ne permet pas de réveiller les masses populaires et provoque au contraire un renforcement de l’Etat policier.

Les idées marxistes se diffusent en Russie. L’industrialisation du pays permet l’émergence d’une classe ouvrière. Dans les années 1900-1905, les étudiants et les ouvriers multiplient les manifestations sur les places publiques. Mais la majorité de la population reste encore indifférente à cette agitation.

 

Pour canaliser la colère ouvrière, le régime fait confiance à Gapone. Il crée des sections ouvrières. Seuls les intérêts économiques peuvent y être défendus. En revanche, les revendications politiques sont absentes. Mais Gapone, en bon démagogue, soutient tous les désirs des ouvriers. Il doit même accompagner leur mécontentement et leur décision de faire grève. En 1904, il est même obligé de soutenir une grève générale dans tout Saint-Pétersbourg.

En 1905, les ouvriers veulent organiser une marche et porter leurs revendications auprès du tsar. Sous l’influence des révolutionnaires, les ouvriers demandent l’ouverture de libertés publiques et même la suppression du régime. « On s’y adressait très loyalement au tsar, et on lui demandait ni plus ni moins que d’autoriser – même d’accomplir – une révolution fondamentale qui, en fin de compte, supprimerait son pouvoir », décrit Voline.

http://www.zones-subversives.com/2017/07/une-histoire-de-la-revolution-russe.html

Citation

L'histoire de l'anarchisme s'est également confondue pendant de longue décennies avec celle du terrorisme ... En Europe, contre des dirigeants, des Assemblées démocratiques mais aussi des terrasses de café, des lieux publics contre des innocents...

les illégalistes et les partisans de l'action directe n'étaient pas majoritaire chez les anars de l'époque !

 le mouvement anar est complexe, ayant sont lot de violents, de pacifiques, etc....

pour un ravachol, un émile henri, il y avait 1000 anarcho syndicalistes ! par exemple !!

Modifié par grandfred
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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, PASCOU a dit :

Mais il y a longtemps que les syndicats ne jouent plus leur rôle s'ils en jouent encore un.

C'est devenu des assistantes sociales pour eux mêmes!

mais oui mais oui !!!!!!!

va dire cela  aux syndicaliste qui se retrouvent lourdés pour  s'être opposer à l'arbitraire

https://www.frontsocialuni.fr/repression-en-france/

 

Modifié par grandfred
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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, grandfred a dit :

mais oui mais oui !!!!!!!

va dire cela  aux syndicaliste qui se retrouvent lourdés pour  s'être opposer à l'arbitraire

https://www.frontsocialuni.fr/repression-en-france/

 

Et alors il y a s'opposer  de façon intelligente et casser ou agresser.

Détruire le bien commun etc...

Le fait d'être syndicaliste ne donne pas tous les droits.

Puis tu donnes un tas de condamnations et pas les motifs dans la majorité des cas.

J'ai vu , violence avec arme , un vélo.

Et bien si tu le jettes sur une personne .

Même avec un crayon si tu frappes au visage et crève un oeil.

Modifié par PASCOU
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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, grandfred a dit :

mais oui mais oui !!!!!!!

va dire cela  aux syndicaliste qui se retrouvent lourdés pour  s'être opposer à l'arbitraire

https://www.frontsocialuni.fr/repression-en-france/

 

On dirait en te lisant qu' une manifestation ne peut être que violente?

 

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, PASCOU a dit :

On dirait en te lisant qu' une manifestation ne peut être que violente?

 

ben face à des robocops qui sont là pour casser des salariés, pour ôter l'envie de défendre son tafs, ses droits... il reste pas beaucoup de choix !!

extraits

En France comme aux USA, alors que désormais chaque citoyen équipé d’un téléphone portable peut filmer les violences policières, il n’est plus possible de nier. De nier la répression massive des manifestations contre la Loi Travail en France avec des dizaines et dizaines d’images des violences circulant sur les réseaux sociaux. Pour autant si des dizaines de manifestants ont été condamnés très sévèrement – notamment pour de très discutable délits d’outrage taillé sur mesure pour une justice politique – aucun gendarme ou policier et aucun de leur donneur d’ordre n’a eu à répondre de ses actes.

...........(........)........

Dans le même temps les témoignages se multiplient de journalistes, de reporters citoyen empéchés de filmer par la police. Voir d’arrestation de reporter. Par voie d’arreté préfectoraux, le gouvernement a d’ailleurs utilisé l’état d’urgence pour imposer des interdictions d’accès aux manifestations à des journalistes.

.....(....)....

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/france-usa-contre-l-impunite-des-182792

extraits

Les twittos témoignent notamment d'agents postés à l'entrée de plusieurs bouches de métro à la Nation, mettant en joue avec leurs flash-balls les passants qui tentaient de sortir dimanche 1er mai. Sans aucune explication.

"Après les violences, la répression"

...........(.....................)....................

L'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (Acat) a recensé au moins 39 personnes grièvement blessées et une décédée par des tirs de lanceurs de balles de défense ces dix dernières années en France. Parmi ces blessés, on dénombre 21 individus éborgnés ou qui ont carrément perdu la vue. L'association précise que ces victimes sont souvent jeunes : une sur trois était mineure au moment des faits.

...................(......................)...................

Le gouvernement prend prétexte de la présence d’une minorité organisée dans la mouvance dite 'autonome' pour agir avec une telle violence. Certes, cette minorité, décidée à en découdre avec la police, existe. Personne ne le nie. Mais ce n’est pas en multipliant les provocations à l’intérieur même des cortèges que l’on y mettra un terme. D’ailleurs, pourquoi ces manifestants, isolés par les forces de l’ordre en fin de manifestation, ne sont-ils pas massivement interpelés ?

Décompte des policiers blessés, mais pas des manifestants

À la télévision, le ton monte le 28 avril sur Canal+ lorsque l'opposant au projet de loi Xavier Mathieu prend à partie Victor Robert, présentateur du JT du Grand Journal, lui reprochant de compter les blessés parmi les policiers, mais pas parmi les manifestants. Le journaliste n'a fait que citer les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur, qui annonçait 214 interpellations à la suite de la manifestation et 78 policiers blessés.

C'est une tradition : les policiers blessés sont dénombrés, mais pas les manifestants. Pourquoi ? "Si les gens ne viennent pas porter plainte, on ne peut pas avoir de chiffres", répond la préfecture lorsque Metronews pose la question. Or même les chiffres des plaintes sont introuvables d'après Anthony Caillé, secrétaire général de la CGT Police de Paris qui affirme en avoir fait la demande sans avoir jamais reçu de retour.

Il précise d'ailleurs que "comme lorsque la préfecture minimise le nombre de participants à une manifestation", la fiabilité des chiffres des policiers blessés est à prendre avec précaution.

http://www.konbini.com/fr/tendances-2/violences-policieres/

extraits

Un Lyonnais a recensé quelques unes des violences policières photographiées, filmées, les plus marquantes depuis le début du mouvement contre la Loi Travail : contrairement à ce que peuvent en dire les gouvernants ou les syndicats de policiers, un phénomène loin d’être rare. Quelques liens également sur d’autres violences, à étoffer. 

....(....)...

Violences policières

Mise à jour du 6 mai - 17 h

Toulouse : évacuation violente d’un Macdo occupé
IAATA - 5 mai
La police brise les vitres du fast-food occupé lors d’une action Nuit debout puis traîne un interpellé dans le verre. Il finira à l’hôpital dans un sale état.

Violences policières : des manifestants témoignent
Mediapart - 5 mai
Témoignages de douze manifestants, témoins ou victimes de violences policières lors des manifestations du 28 avril et du 1er mai à Paris.

Dans les rues adjacentes à République, les CRS chargeaient de nouveau, la panique, des gens à terre se faisaient tabasser, une fille se faire éclater la main parce qu’elle l’avait levé pour parler (habitude de l’école et des codes de l’AG), et devant le Bataclan,vers 2 h 30 du matin, un jeune homme est embarqué avec du scotch sur la bouche ! J’ai vécu, pour la première fois et sans avoir pu imaginer ça possible, des scènes de guerre en plein Paris. Nous étions complètement paniqués.

Paris : Un ancien pompier signale un malaise à des CRS : un jour d’ITT
Mediapart - 4 mai
Jugé en comparution immédiate après avoir été interpellé le 1er mai à Nation, un ancien pompier de 42 ans témoigne :

Après que le cortège a été scindé en deux, il signale à des policiers une personne qui fait un malaise. « Il a été pompier de Paris dans les années 90. Il est qualifié pour percevoir un malaise d’une certaine gravité. » Mais en réponse à son alerte, raconte Jamel, les policiers lui ont répondu par des coups de bouclier et de matraque dans les côtes (…). Des ecchymoses, des hématomes, et d’autres blessures ont généré une journée d’ITT (incapacité temporaire de travail).

« Nuit Debout » : les journalistes indépendants, autres victimes collatérales de la police
 

en entier sur

https://rebellyon.info/Une-cartographie-des-violences-policieres-16143

extrait

 

France : Un syndicaliste en procès pour avoir dénoncé les violences policières

Serge Bourgin, militant et secrétaire de la Fédération des activités postales et des télécommunications de Solidaires en Ille-et-Vilaine, passera en jugement le 13 février 2018 à 14h à Rennes. Il est poursuivi suite à une plainte pour diffamation par le chef opérationnel de la section d’intervention de la police départementale.

Le 16 novembre 2017, SUD-Solidaires, la CGT et FO organisaient une manifestation à Rennes contre les ordonnances Macron. Alors que le cortège suivait le parcours déposé et était arrêté à l’entrée du boulevard de la Liberté, la section d’intervention (SIR) armée de boucliers, casques et matraques, a remonté la manifestation pour charger la tête du cortège. Serge Bourgin a alors pris un mégaphone et a fait une intervention spontanée déclarant que « la SIR et son chef opérationnel avaient tiré au LDB 40 sur la manifestation étudiante le 28 avril 2016 éborgnant un étudiant ». Dans la même intervention, au mégaphone, le responsable de syndicat SUD-PTT d’Ille et Vilaine indiquait que la section d’intervention était coutumière de provocations lors des manifestations contre la loi travail. Ce sont ces propos, plusieurs fois confirmés par les faits, qui valent à Serge Bourgin de passer au tribunal.

en entier sur

https://secoursrouge.org/France-Un-syndicaliste-en-proces-pour-avoir-denonce-les-violences-policieres

 

etc.......

c 'est marrant = par tes propos tu défends le système, toi qui te dits anti système !!:ange2:

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, grandfred a dit :

ben face à des robocops qui sont là pour casser des salariés, pour ôter l'envie de défendre son tafs, ses droits... il reste pas beaucoup de choix !!

extraits

En France comme aux USA, alors que désormais chaque citoyen équipé d’un téléphone portable peut filmer les violences policières, il n’est plus possible de nier. De nier la répression massive des manifestations contre la Loi Travail en France avec des dizaines et dizaines d’images des violences circulant sur les réseaux sociaux. Pour autant si des dizaines de manifestants ont été condamnés très sévèrement – notamment pour de très discutable délits d’outrage taillé sur mesure pour une justice politique – aucun gendarme ou policier et aucun de leur donneur d’ordre n’a eu à répondre de ses actes.

...........(........)........

Dans le même temps les témoignages se multiplient de journalistes, de reporters citoyen empéchés de filmer par la police. Voir d’arrestation de reporter. Par voie d’arreté préfectoraux, le gouvernement a d’ailleurs utilisé l’état d’urgence pour imposer des interdictions d’accès aux manifestations à des journalistes.

.....(....)....

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/france-usa-contre-l-impunite-des-182792

extraits

Les twittos témoignent notamment d'agents postés à l'entrée de plusieurs bouches de métro à la Nation, mettant en joue avec leurs flash-balls les passants qui tentaient de sortir dimanche 1er mai. Sans aucune explication.

"Après les violences, la répression"

...........(.....................)....................

L'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (Acat) a recensé au moins 39 personnes grièvement blessées et une décédée par des tirs de lanceurs de balles de défense ces dix dernières années en France. Parmi ces blessés, on dénombre 21 individus éborgnés ou qui ont carrément perdu la vue. L'association précise que ces victimes sont souvent jeunes : une sur trois était mineure au moment des faits.

...................(......................)...................

Le gouvernement prend prétexte de la présence d’une minorité organisée dans la mouvance dite 'autonome' pour agir avec une telle violence. Certes, cette minorité, décidée à en découdre avec la police, existe. Personne ne le nie. Mais ce n’est pas en multipliant les provocations à l’intérieur même des cortèges que l’on y mettra un terme. D’ailleurs, pourquoi ces manifestants, isolés par les forces de l’ordre en fin de manifestation, ne sont-ils pas massivement interpelés ?

Décompte des policiers blessés, mais pas des manifestants

À la télévision, le ton monte le 28 avril sur Canal+ lorsque l'opposant au projet de loi Xavier Mathieu prend à partie Victor Robert, présentateur du JT du Grand Journal, lui reprochant de compter les blessés parmi les policiers, mais pas parmi les manifestants. Le journaliste n'a fait que citer les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur, qui annonçait 214 interpellations à la suite de la manifestation et 78 policiers blessés.

C'est une tradition : les policiers blessés sont dénombrés, mais pas les manifestants. Pourquoi ? "Si les gens ne viennent pas porter plainte, on ne peut pas avoir de chiffres", répond la préfecture lorsque Metronews pose la question. Or même les chiffres des plaintes sont introuvables d'après Anthony Caillé, secrétaire général de la CGT Police de Paris qui affirme en avoir fait la demande sans avoir jamais reçu de retour.

Il précise d'ailleurs que "comme lorsque la préfecture minimise le nombre de participants à une manifestation", la fiabilité des chiffres des policiers blessés est à prendre avec précaution.

http://www.konbini.com/fr/tendances-2/violences-policieres/

extraits

Un Lyonnais a recensé quelques unes des violences policières photographiées, filmées, les plus marquantes depuis le début du mouvement contre la Loi Travail : contrairement à ce que peuvent en dire les gouvernants ou les syndicats de policiers, un phénomène loin d’être rare. Quelques liens également sur d’autres violences, à étoffer. 

....(....)...

Violences policières

Mise à jour du 6 mai - 17 h

Toulouse : évacuation violente d’un Macdo occupé
IAATA - 5 mai
La police brise les vitres du fast-food occupé lors d’une action Nuit debout puis traîne un interpellé dans le verre. Il finira à l’hôpital dans un sale état.

Violences policières : des manifestants témoignent
Mediapart - 5 mai
Témoignages de douze manifestants, témoins ou victimes de violences policières lors des manifestations du 28 avril et du 1er mai à Paris.

Dans les rues adjacentes à République, les CRS chargeaient de nouveau, la panique, des gens à terre se faisaient tabasser, une fille se faire éclater la main parce qu’elle l’avait levé pour parler (habitude de l’école et des codes de l’AG), et devant le Bataclan,vers 2 h 30 du matin, un jeune homme est embarqué avec du scotch sur la bouche ! J’ai vécu, pour la première fois et sans avoir pu imaginer ça possible, des scènes de guerre en plein Paris. Nous étions complètement paniqués.

Paris : Un ancien pompier signale un malaise à des CRS : un jour d’ITT
Mediapart - 4 mai
Jugé en comparution immédiate après avoir été interpellé le 1er mai à Nation, un ancien pompier de 42 ans témoigne :

Après que le cortège a été scindé en deux, il signale à des policiers une personne qui fait un malaise. « Il a été pompier de Paris dans les années 90. Il est qualifié pour percevoir un malaise d’une certaine gravité. » Mais en réponse à son alerte, raconte Jamel, les policiers lui ont répondu par des coups de bouclier et de matraque dans les côtes (…). Des ecchymoses, des hématomes, et d’autres blessures ont généré une journée d’ITT (incapacité temporaire de travail).

« Nuit Debout » : les journalistes indépendants, autres victimes collatérales de la police
 

en entier sur

https://rebellyon.info/Une-cartographie-des-violences-policieres-16143

extrait

 

France : Un syndicaliste en procès pour avoir dénoncé les violences policières

Serge Bourgin, militant et secrétaire de la Fédération des activités postales et des télécommunications de Solidaires en Ille-et-Vilaine, passera en jugement le 13 février 2018 à 14h à Rennes. Il est poursuivi suite à une plainte pour diffamation par le chef opérationnel de la section d’intervention de la police départementale.

Le 16 novembre 2017, SUD-Solidaires, la CGT et FO organisaient une manifestation à Rennes contre les ordonnances Macron. Alors que le cortège suivait le parcours déposé et était arrêté à l’entrée du boulevard de la Liberté, la section d’intervention (SIR) armée de boucliers, casques et matraques, a remonté la manifestation pour charger la tête du cortège. Serge Bourgin a alors pris un mégaphone et a fait une intervention spontanée déclarant que « la SIR et son chef opérationnel avaient tiré au LDB 40 sur la manifestation étudiante le 28 avril 2016 éborgnant un étudiant ». Dans la même intervention, au mégaphone, le responsable de syndicat SUD-PTT d’Ille et Vilaine indiquait que la section d’intervention était coutumière de provocations lors des manifestations contre la loi travail. Ce sont ces propos, plusieurs fois confirmés par les faits, qui valent à Serge Bourgin de passer au tribunal.

en entier sur

https://secoursrouge.org/France-Un-syndicaliste-en-proces-pour-avoir-denonce-les-violences-policieres

 

etc.......

c 'est marrant = par tes propos tu défends le système, toi qui te dits anti système !!:ange2:

Toi tu dis que les policiers chargent sans raison?

Pourtant on a vu des forces de l'ordre se faire attaquer et même incendier et personne charger.

Ce n'est pas clair.

Dis moi aussi qu'il n'y a pas de casseurs dans les manifs.

Ça te plairait qu'on brûle ta voiture ou qu'on pète ta vitrine alors que tu galères déjà?

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Lancer un cocktail molotov dans une voiture de police occupée, c'est criminel ou c'est marrant?

Souvent on voit juste une bande de casseurs juste là pour en découdre, cagoulés etc...

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, PASCOU a dit :

Lancer un cocktail molotov dans une voiture de police occupée, c'est criminel ou c'est marrant?

Souvent on voit juste une bande de casseurs juste là pour en découdre, cagoulés etc...

C'est totalement criminel!!!

La Violence ne mène a rien,ou plutôt si................ a des réactions de Violence qui aboutissent parfois (souvent )au crime!

Salut Pascou;)

Modifié par Pales
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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 607 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, grandfred a dit :

Le gouvernement prend prétexte de la présence d’une minorité organisée dans la mouvance dite 'autonome' pour agir avec une telle violence. Certes, cette minorité, décidée à en découdre avec la police, existe. Personne ne le nie. Mais ce n’est pas en multipliant les provocations à l’intérieur même des cortèges que l’on y mettra un terme. D’ailleurs, pourquoi ces manifestants, isolés par les forces de l’ordre en fin de manifestation, ne sont-ils pas massivement interpelés ?

 

S'ils l'étaient vous hurleriez davantage au fascisme et à la répression policière! ... Le scénario pour ces groupes anars et autonomes est toujours le même.. profiter de la moindre manif, de la moindre revendication pour créer un climat insurrectionnel anti-flics... la cause de la manif en tant que telle ils s'en foutent complètement... Ils oublient l'essentiel, tout mécontents qu'ils soient contre la loi travail ou les augmentations de salaire, les manifestants ne réclament pas pour autant l'instauration de l'anarchie ou du léninisme!

Partout ou ces utopies ont pris le dessus, une répression sans commune mesure s'est abattue sur les opposants y compris ouvriers et paysans.

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, PASCOU a dit :

Toi tu dis que les policiers chargent sans raison?

cela se voit que tu as rarement manifester !

Il y a 3 heures, PASCOU a dit :

Pourtant on a vu des forces de l'ordre se faire attaquer et même incendier et personne charger.

proportionnellement moins que les keufs chargeant des manifestants ou des synidcalistes !

Il y a 3 heures, PASCOU a dit :

Ce n'est pas clair.

Dis moi aussi qu'il n'y a pas de casseurs dans les manifs.

bon cette phrase me dit que tu n'as pas lu les différents liens !

Il y a 3 heures, PASCOU a dit :

Ça te plairait qu'on brûle ta voiture ou qu'on pète ta vitrine alors que tu galères déjà?

allez relis les différents liens !

il y a une heure, Pales a dit :

C'est totalement criminel!!!

La Violence ne mène a rien,ou plutôt si................ a des réactions de Violence qui aboutissent parfois (souvent )au crime!

Salut Pascou;)

toujours aussi drôle l'anar des salons mondains !!!!

 

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Garlaban a dit :

S'ils l'étaient vous hurleriez davantage au fascisme et à la répression policière! ... Le scénario pour ces groupes anars et autonomes est toujours le même.. profiter de la moindre manif, de la moindre revendication pour créer un climat insurrectionnel anti-flics...

j'ai donné plus haut des exemples où des manifestants non violents on été tabassés par les keufs!!!

encore un exemple ?

extraits

Mi-janvier, six mois de prison avaient été requis contre Frédéric Warrion, 40 ans à l'époque des faits, devant la chambre du militaire du tribunal correctionnel de Marseille. Le militaire a fait preuve "d'une violence gratuite" en s'en prenant sans sommation au rassemblement d'une centaine de personnes qui bloquait un petit train à vapeur, le 21 janvier 2011, avait déclaré le procureur Olivier Sabin.

http://www.midilibre.fr/2017/04/26/violences-lors-d-une-manifestation-a-anduze-4-mois-de-sursis-pour-le-gendarme,1498524.php

extrait

Les Street Medics, un mouvement informel de secouristes, estiment que rien que dans la ville de Paris près de 1 000 manifestants ont été blessés par la police au cours de manifestations contre la Loi Travail. Amnesty International a pu visionner des preuves filmées montrant quatre policiers frappant à coups de pieds et de matraque Paco, un élève de 16 ans, avant de l’arrêter. Deux témoins ont déclaré à Amnesty International que Paco n’avait commis aucun acte de violence lorsqu’il a été attaqué par la police.

Jean-François, un étudiant de 20 ans qui a perdu son œil gauche lorsqu’il a été touché par une balle en caoutchouc tirée par la police, a déclaré à Amnesty International : « J’ai beaucoup de colère. Avant je faisais assez confiance à la police. »

https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2017/05/france-unchecked-clampdown-on-protests-under-guise-of-fighting-terrorism/

tu as oublié le 17 11 1961 ?? le 08.02.62 à Charonne ?? etc.... l'histoire de ce pays est remplie de violences policières envers des manifestants, des grévistes et autres !!!!

 

la cause de la manif en tant que telle ils s'en foutent complètement... Ils oublient l'essentiel, tout mécontents qu'ils soient contre la loi travail ou les augmentations de salaire, les manifestants ne réclament pas pour autant l'instauration de l'anarchie ou du léninisme!

mais oui !!

SOROS les paient 3 000 euros par mois avec 2 kilo de caviar tous les 6 mois, un voyage gratos vers le paradis nord coréen etc.....

 

Citation

Partout ou ces utopies ont pris le dessus, une répression sans commune mesure s'est abattue sur les opposants y compris ouvriers et paysans.

pour les cocos, ben l'histoire le prouve !

pour les anars, l'histoire démontrent que la contre révolution a enclenché le processus

l'exemple de l'espagne, pour les anars, est significatif = devoir lutter contre franco et ses alliés, contre staline qui n'en a rien à foutre des luttes mais veut l'or de la république, contre les partisans de franco dans les campagnes ! contre l'inertie du front populaire et du reste du monde ! contre les autres partis en présence en espagne ! etc...

la guerre n'est pas un dîner de gala !!! des horreurs durant  une guerre ?? tu n'étais pas au courant ???

c 'est sale, c'est horrible la guerre, toutes les guerres !

Modifié par grandfred
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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 1 heure, Pales a dit :

C'est totalement criminel!!!

La Violence ne mène a rien,ou plutôt si................ a des réactions de Violence qui aboutissent parfois (souvent )au crime!

Salut Pascou;)

Salut Pales,:) en dehors de la légitime défense non je ne vois pas trop l'utilité.

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grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
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Il y a 4 heures, PASCOU a dit :

Lancer un cocktail molotov dans une voiture de police occupée, c'est criminel ou c'est marrant?

c 'est pas mon trip !

 c 'est l' action de quelques personnes !

quand un curé pédophile est enfin arrêté, tu vas pas bastonnés tous les autres curés ??

ce qui s'est passé quai Vlamy doit être assumés par les auteurs !

chez nous, la responsabilité est individuelle et non collective !

 et cela justifie donc toutes les violences policières envers des manifestants pacifiques ???

Il y a 4 heures, PASCOU a dit :

Souvent on voit juste une bande de casseurs juste là pour en découdre, cagoulés etc...

souvent on voit juste  une bande de flics juste là pour pour en découdre, cagoulés etc...

fort avec les faibles , faibles avec les forts !

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 1 minute, grandfred a dit :

c 'est pas mon trip !

 c 'est l' action de quelques personnes !

quand un curé pédophile est enfin arrêté, tu vas pas bastonnés tous les autres curés ??

ce qui s'est passé quai Vlamy doit être assumés par les auteurs !

chez nous, la responsabilité est individuelle et non collective !

 et cela justifie donc toutes les violences policières envers des manifestants pacifiques ???

souvent on voit juste  une bande de flics juste là pour pour en découdre, cagoulés etc...

fort avec les faibles , faibles avec les forts !

Non , moi j'ai vu des images avec des gens hypers existés, déchainés .

" Chez nous la responsabilité est individuelle et non collective!"

Mais chez toi c'est aussi chez nous, tu ne vis pas dans un monde parallèle!

Puis regarde bien si tu respecte la loi.

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/05/03/ce-que-la-police-peut-et-ne-peut-pas-faire-pendant-une-manifestation_4913025_4355770.html

De Nuit debout aux cortèges du 1er mai contre le projet de « loi travail », la France traverse une nouvelle période de troubles sociaux, avec ses figures imposées, et notamment les violences, à la fois des manifestants et des forces de l’ordre. Ces dernières sont accusées d’avoir, depuis quelques jours, une « stratégie de la tension » et essuient des critiques quant à leur action, jugée trop violente.

Lire aussi :   Images des violences policières en ligne : le vrai du faux

Que dit la loi sur les manifestations ?

En France, la liberté de manifestation est un droit consacré par la jurisprudence, qui combine le droit d’aller et venir et le droit d’exprimer ses opinions. La loi estime cependant que ce droit doit être compatible avec la nécessité pour la puissance publique de garantir l’ordre et la sécurité des personnes et des biens.

 

Une manifestation doit donc être déclarée en préfecture (jusqu’à trois jours avant son déroulement) pour être autorisée. Cette déclaration doit inclure le nom et l’adresse d’au moins trois organisateurs du rassemblement, et indiquer les lieux prévus pour la manifestation.

La puissance publique conserve le droit d’interdire totalement ou en partie un rassemblement au nom de la sécurité publique, et d’en condamner les responsables si elle se tient malgré tout : le code pénal prévoit un délit en cas d’attroupement non autorisé et susceptible de troubler l’ordre public. Enfin, qu’une manifestation soit autorisée n’empêche pas la police ou la gendarmerie d’intervenir si elles estiment qu’il y a des troubles à l’ordre public.

L’état d’urgence change-t-il quelque chose ?

Lorsque l’état d’urgence est décrété, comme c’est le cas en France depuis les attaques djihadistes du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, l’exécutif dispose d’autres possibilités. Chaque préfet peut ainsi restreindre la liberté de circulation (couvre-feu, zones à accès réglementé…).

Il peut aussi interdire à une personne « cherchant à entraver de quelque manière que ce soit l’action des pouvoirs publics » l’accès à un endroit donné, ou encore assigner à résidence toute personne « dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité ou l’ordre public ».

Il peut également interdire « les réunions de nature à provoquer ou entretenir le désordre », donc les manifestations, et faire fermer provisoirement « salles de spectacle, débits de boissons et lieux de réunions ».

Mais l’état d’urgence ne donne pas en soi de pouvoirs ou d’impunité supplémentaire aux forces de l’ordre.

Quand les forces de l’ordre peuvent-elles faire usage de la force ?

« Un attroupement peut être dissipé par la force publique après deux sommations de se disperser restées sans effet [et] adressées dans les conditions prévues par l’article L. 211-9 du code de la sécurité intérieure », dit l’article 412-3 du code pénal.

En clair, dès lors qu’un représentant de l’Etat habilité (préfet ou maire, par exemple) ou un officier de police judiciaire estime qu’il y a des raisons d’empêcher un attroupement, et qu’il a, par deux fois et sans succès, demandé aux participants de se disperser, l’emploi de la force est justifié.

Les sommations sont, dans l’ordre : « Obéissance à la loi, dispersez-vous », qui les annonce ; puis : « Première sommation : on va faire usage de la force » et « deuxième sommation, on va faire usage de la force ». Elles peuvent être complétées ou remplacées par le lancement d’une fusée rouge.

En outre, l’emploi de la force est possible sans sommation dès lors que « des violences ou voies de fait » sont exercées contre les forces de l’ordre ou que ces dernières « ne peuvent défendre autrement le terrain qu’ils occupent ».

Qui est chargé du maintien de l’ordre ?

Le « maintien de l’ordre » est confié, en France, à deux corps de fonctionnaires spécialisés : les gendarmes mobiles et les compagnies républicaines de sécurité (CRS), qui représentent environ 30 000 hommes à elles deux (17 000 gendarmes mobiles et 14 000 CRS environ). Les deux forces ont des missions assez similaires : la sécurisation de points sensibles et la gestion des rassemblements et manifestations.

Gendarmerie mobile : 12 877 équivalents temps plein, répartis en un groupement blindé, 108 escadrons et trois pelotons d’intervention interrégionaux. Chaque escadron compte 117 hommes, qu’on déploie selon deux formations, « Alpha » (« rétablissement » de l’ordre en cas de troubles avérés) et « Bravo » (maintien de l’ordre lorsqu’il n’est pas perturbé).

CRS : on compte 60 unités de 130 agents, qui s’organisent en sections d’une quinzaine d’hommes, qui peuvent à leur tour se diviser en deux.

Les 67 compagnies de CRS et les 108 escadrons de gendarmes mobiles (dont une vingtaine est stationnée dans les DOM) sont déployés sur tout le territoire et sont sous l’autorité des préfets.

Pour ce faire, CRS et gendarmes disposent d’un équipement et d’un entraînement spécifique.

Dans quels cas peuvent-ils user de la force ?

Le recours à la force est encadré par deux notions : l’absolue nécessité de son emploi et la proportionnalité. Ainsi, dès lors qu’un attroupement est dispersé, le délit qu’il représentait n’est plus constitué et le recours à la force n’est plus justifié.

Le « maintien de l’ordre » est par essence complexe : le but n’est évidemment pas de causer de blessés graves ou de décès parmi la foule, mais il est aussi d’éviter que les forces de l’ordre ne soient elles-mêmes blessées. Ce qui explique en partie le recours croissant aux armes à distance, supposées moins susceptibles de blesser gravement qu’une matraque, mais qui peuvent en réalité causer de sévères blessures.

Le rapport parlementaire rendu en 2015 par Pascal Popelin sur le maintien de l’ordre évoque quatre phases et actions possibles, selon la situation :

  • le recours à la seule force physique (charge, barrages) ;

  • ce recours à la force peut s’accompagner de l’usage d’armes telles les « bâtons de défense » (matraques), boucliers, « containers lacrymogènes à main » (connus également sous le nom de « bombes à poivre ») ou lanceurs d’eau ;

  • si ce n’est pas suffisant, les forces de l’ordre peuvent utiliser, après une nouvelle sommation (ou toujours sans sommation si elles sont l’objet de violences), les armes à feu, en l’occurrence les grenades lacrymogènes instantanées (sans gaz, mais émettant un effet sonore et de choc), qui peuvent être projetées manuellement ou à l’aide d’un lanceur ;

  • enfin, dans le seul cas « d’ouverture du feu sur les représentants de la force publique », c’est-à-dire si on leur tire dessus, les gendarmes et CRS peuvent riposter au fusil de précision (calibre 7,65 x 51 mm), là encore de manière proportionnée.

bd2e10c_24645-1gkptuy.png  

Quelles armes servent au maintien de l’ordre ?

Les armes non classées en tant qu’armes à feu comme les bâtons en bois, en caoutchouc, télescopiques ainsi que les aérosols de gaz lacrymogènes (spray ou grenades à main) peuvent être utilisées avant la deuxième sommation (et toujours sans sommation dès lors que des violences sur les forces de l’ordre sont établies). On parle de « moyens intermédiaires », mais l’usage de la force doit rester proportionné. En 2013, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France à cause de blessures infligées par des gendarmes avec un bâton télescopique, car la victime avait adopté une attitude de « résistance passive ». Le canon à eau peut également être utilisé pour disperser les manifestants.

La police s'en prend à un manifestant après l'annulation de la marche pour le climat le 29 novembre 2015 place de la République à Paris.  

Les armes à feu, en revanche, ne peuvent être utilisées qu’après sommation, sauf, on l’a dit, si les forces de l’ordre sont attaquées. Parmi elles, on trouve notamment les lanceurs de grenades (lacrymogènes ou assourdissantes), qui peuvent engendrer différents types de mutilations. Un rapport de la Commission nationale de déontologie de la sécurité publié en 2009 évoque notamment le cas d’un manifestant touché à la tête par une grenade lacrymogène dans une manifestation à Toulouse le 7 mars 2006. Le médecin qui l’a examiné a constaté « un traumatisme crânien sans perte de connaissance » et des lésions qui ont entraîné la pose de quarante points de suture.

Lanceur de grenades Cougar.  

Les grenades dites « offensives », utilisées par le passé, ont été interdites dans les opérations de maintien de l’ordre en novembre 2014. Ces armes étaient censées être utilisées pour disperser des manifestations violentes et armées, par effet de souffle. Mais elles pouvaient se révéler particulièrement dangereuses en cas d’explosion au contact d’une personne, voire entraîner des blessures mortelles : ce sont ces munitions qui sont à l’origine de la mort de Rémi Fraisse sur le site du projet de barrage de Sivens le 26 octobre 2014.

Les grenades « assourdissantes » ou de « désencerclement », moins puissantes, sont toujours autorisées. Ces dernières, qui projettent des billes de caoutchouc en explosant, peuvent blesser gravement en cas d’utilisation inappropriée. Les forces de l’ordre ont en principe pour consigne de s’en servir en cas de danger, par exemple lorsqu’elles sont en « situation d’encerclement ou de prise à partie par des bandes armées ». Elles doivent également les lancer au sol.

Le lanceur de balles de défense : on retrouve dans cette catégorie le célèbre « Flash-Ball » ainsi que les LBD 40 et GL-06. Ces armes sont censées faire office d’intermédiaire entre la matraque et l’arme de poing et sont donc fréquemment présentées comme « non létales » ou « sublétales ». Elles ont pourtant engendré des blessures graves (principalement des pertes d’usage de l’œil) qui ont poussé le défenseur des droits à réclamer leur interdiction en 2015. Une demande rejetée par le ministère de l’intérieur qui a dit refuser de « désarmer les forces de l’ordre ».

Un policier qui tient un Flash-Ball le 2 juillet 2009.  

Le pistolet à impulsion électrique (de type Taser) est lui aussi considéré comme une arme non létale, qui peut notamment être employée dans des « situations intermédiaires ». Il est néanmoins déconseillé de l’utiliser contre des personnes qui présentent une « vulnérabilité particulière » comme les personnes âgées ou les femmes enceintes. Le défenseur des droits déplorait en 2013 un usage trop répandu du Taser, dans des situations parfois inappropriées. Selon lui, « recevoir une forte décharge d’électricité conduit à une douleur localisée très intense, ainsi qu’à un traumatisme psychologique à la dignité humaine ». Depuis 2014, une circulaire proscrit son usage dans des opérations de maintien de l’ordre.

Un Taser aux Etats-Unis en 2011.  

Les armes qui tirent à « balles réelles », considérées comme létales, ne peuvent être utilisées que dans le cas d’une « ouverture du feu sur les représentants de la force publique ».

Tableau extrait d'un rapport relatif à l'emploi des munitions en opérations de maintien de l'ordre (2014). Les grenades offensives ont depuis été interdites.  

Et les policiers en civil ?

Outre les forces dédiées au maintien de l’ordre, d’autres policiers issus des commissariats agissent dans les cortèges, notamment les brigades anticriminalité. Ils sont en civil afin de ne pas être repérés. Leur but est, le plus souvent, de procéder à des arrestations et d’extraire des individus de la foule.

Ces fonctionnaires font l’objet d’une polémique récurrente concernant la présence supposée de « policiers casseurs » qui provoqueraient des troubles. Mais ces allégations n’ont jamais été prouvées, les images publiées autour de la question étant souvent manipulées. Les syndicats de policiers nient par ailleurs vigoureusement, rappelant d’une part que des policiers ne vont pas jeter de pavés sur leurs collègues, et, d’autre part, leur attachement à la liberté de manifester.

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Quand on cherche la merde, faut pas venir chialer ensuite;

Ultra politisés et surtout le crane bien bourré par des gens qui eux savent se tenir à bonne distance.

https://www.nouvelobs.com/societe/20160502.OBS9617/manifestations-du-1er-mai-nuit-debout-qui-sont-les-casseurs.html

Anarchistes, Black Blocs, zadistes... Ils se fondent dans les manifestations pour chercher la confrontation avec les forces de l'ordre. Qui sont-ils et comment agissent-ils ?

Par L'Obs

Publié le 02 mai 2016 à 10h42
 
 

Plusieurs dizaines de milliers de personnes - 84.000 selon les autorités - ont défilé dimanche 1er mai dans toute la France, avec pour leitmotiv le retrait du projet de loi sur le travail examiné à l'Assemblée nationale à partir de mardi 3 mai. A Paris, entre 16.000 manifestants selon la police, jusqu'à 70.000 pour les syndicats, ont battu le pavé l'après-midi, sous haute surveillance policière.

Des débordements ont éclaté peu après le départ du cortège dans l'est parisien : des jeunes encagoulés, casqués, ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre, qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogène. Ces incidents, impliquant 200 à 300 jeunes, se sont répétés à intervalles réguliers tout l'après-midi, avec des bris de vitrine et du mobilier urbain saccagé. Les derniers manifestants ont quitté vers 20 heures la place de la Nation, destination finale de la manifestation, sous les gaz lacrymogène.

 

Deux heures plus tard, place de la République, l'habituel rassemblement du mouvement citoyen "Nuit debout" a été interrompu après des incidents impliquant de jeunes "casseurs". Deux personnes ont été interpellées pour "outrage et rébellion". Le calme est revenu après minuit.

Deux groupes distincts

Armés de barres de fer, organisés, dissimulés par des cagoules ou des masques, ils sont une poignée de casseurs à se fondre dans les manifestations pour chercher la confrontation avec les forces de l'ordre : qui sont-ils et comment agissent-ils ?

"Il y a un peu de tout, des zadistes, des précaires, des squatteurs, des libertaires, ce sont des anarcho-autonomes", expliquait à l'AFP une source policière après une mobilisation jeudi 28 avril, soulignant que "quelques jeunes issus de banlieue viennent s'agréger". Selon Europe 1, il faut ajouter des militants du Mili, un mouvement violent majoritairement composé de lycéens. Enfin, certains casseurs se déplacent même de pays voisins.

Olivier Cahn, chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip), observe "deux types de groupes : les groupes autonomes habillés en noir, les Black Blocs, organisés, qui apparaissent tout à coup à l'avant du cortège pour en découdre avec les policiers. [...] Et des groupes de casseurs, constitués de gamins qui descendent de la périphérie de Paris ou Lyon et profitent de la manif pour casser."

Interrogée par "20 Minutes", Sylvaine Bulle, sociologue au Laboratoire Théorie du politique de Paris 8 et spécialiste des mouvements de contestation, nuance encore davantage. "Il y a d’un côté les anarchistes, révolutionnaires et libertaires, affiliés et coordonnés, qui sont généralement en début de cortège et ne sont pas cagoulés. C’est un groupe organisé qui défend l’idée d’une violence structurelle contre des cibles symboliques contre des objets de pouvoirs (voitures de luxe, banques…) et qui peuvent affronter les forces de l’ordre."

Pour elle, un autre groupe est constitué de "jeunes cagoulés ou portant des masques, habillés en noir. Ils sont moins disciplinés et prolongent parfois les rassemblements de Nuit debout au milieu de la nuit et partent effectuer des actions directes. Ce sont eux que l’on retrouve au sein des manifestations. Ils se disséminent au milieu des cortèges et sont très mobiles. Ils n’ont pas de coordinateur et agissent de façon individuelle". Mais, selon elle, ils ne viennent pas uniquement pour casser.

"Ils appartiennent aux classes intellectuelles précarisées et ont une conscience politique aiguisée. Par la violence, ils poursuivent aussi un objectif de déstabilisation politique", estime Sylvaine Bulle.

Des casseurs "professionalisés"

Selon Fabien Van Hemerlick du syndicat Alliance, les casseurs "se professionalisent". "Ils peuvent cacher le matériel au préalable sur le parcours de la manifestation et se changer dans les toilettes publiques ou autres". "Ils sont de plus en plus organisés, méthodiques. [...] Ils ont une technique qui se met au point pour enlever les pavés, pour récupérer du goudron, le stocker dans des sacs, dans des poubelles et ensuite attaquer au moment qu’ils choisissent les forces de l’ordre", a aussi expliqué jeudi le préfet de police de Paris, Michel Cadot. 

Un enquêteur, interviewé par "Le Parisien", note que leur position au sein des manifestations tend à évoluer à mesure que la contestation contre la réforme dure. "Avant, ces casseurs se glissaient en queue de cortège et attendaient la fin de la manifestation pour faire dégénérer les choses. Aujourd’hui, ils se positionnent très rapidement en tête de manifestation pour s’en prendre aux policiers ou aux gendarmes.

"Ce sont des techniques qui ont été élaborées dans les années 1980 en Allemagne et qui réapparaissent. Ils veulent en découdre avec les policiers pour montrer que l’Etat ne tient pas la rue et susciter des images de la violence de la part de l’Etat devant les caméras", explique Olivier Cahn. 

Consigne de retenue

Au cours de la journée du 1er mai, 18 personnes ont été interpellées en France, selon le ministère de l'Intérieur. Comme l’explique Europe 1, ces groupes sont extrêmement rapides, se mêlant à la foule et se débarrassant rapidement de leur équipement, ce qui les rend presque impossible à identifier pour les policiers. 

Le syndicat Alliance met en cause une "frilosité des politiques", qui ont peur "qu'on parle d'un État policier" si on interpelle les casseurs avant qu'ils ne passent à l'acte. Même si, rappelle Alternative-police CFDT, il existe une loi permettant de contrôler et d'interpeller le cas échéant toute personne dissimulant volontairement son visage.

"Ce n'est pas si facile que ça", tempère une source policière. "Lorsqu'ils prélèvent les pavés, ils le font dans la masse de la manifestation, entre eux, et pour interpeller efficacement il faut des faits concrets, des vidéos." "Aujourd'hui, les policiers ont une consigne de retenue, surtout quand c'est une manifestation avec des jeunes. Le politique craint une nouvelle affaire Malik Oussekine [étudiant mort sous les coups de policiers pendant une manifestation en 1986, NDLR]", selon Patrice Ribeiro du syndicat Synergie-officiers.

Faire du chiffre

Certains arguent que les policiers arrêtent en fin de manifestation, dans le seul but de faire du chiffre. "Si la méthode des arrestations ciblées, conduites par de petites unités de projection, a pu faire ses preuves, elle est aujourd’hui utilisée à contre-emploi. Non pas pour faire retomber la tension mais pour faire du chiffre, c’est-à-dire dans un but politique qui entre en totale contradiction avec les nécessités du maintien de l’ordre", indique au "Monde" Olivier Fillieule, professeur de sciences politiques à l’université de Lausanne et auteur de Police et manifestants (Presses de sciences po, 2006).

"On a fait presque toutes les manifs et maintenant, tout le monde met des foulards et des masques. On se fait tous matraquer et gazer à la même enseigne", racontent des lycéens au quotidien. Ils concluent : 

"Il n’existe pas de méchants casseurs qui se font arrêter en marge de la manifestation".

 

A. S.

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
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il y a 38 minutes, PASCOU a dit :

Non , moi j'ai vu des images avec des gens hypers existés, déchainés .

" Chez nous la responsabilité est individuelle et non collective!"

Mais chez toi c'est aussi chez nous, tu ne vis pas dans un monde parallèle!

Puis regarde bien si tu respecte la loi.

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/05/03/ce-que-la-police-peut-et-ne-peut-pas-faire-pendant-une-manifestation_4913025_4355770.html

De Nuit debout aux cortèges du 1er mai contre le projet de « loi travail », la France traverse une nouvelle période de troubles sociaux, avec ses figures imposées, et notamment les violences, à la fois des manifestants et des forces de l’ordre. Ces dernières sont accusées d’avoir, depuis quelques jours, une « stratégie de la tension » et essuient des critiques quant à leur action, jugée trop violente.

Lire aussi :   Images des violences policières en ligne : le vrai du faux

Que dit la loi sur les manifestations ?

En France, la liberté de manifestation est un droit consacré par la jurisprudence, qui combine le droit d’aller et venir et le droit d’exprimer ses opinions. La loi estime cependant que ce droit doit être compatible avec la nécessité pour la puissance publique de garantir l’ordre et la sécurité des personnes et des biens.

 

Une manifestation doit donc être déclarée en préfecture (jusqu’à trois jours avant son déroulement) pour être autorisée. Cette déclaration doit inclure le nom et l’adresse d’au moins trois organisateurs du rassemblement, et indiquer les lieux prévus pour la manifestation.

La puissance publique conserve le droit d’interdire totalement ou en partie un rassemblement au nom de la sécurité publique, et d’en condamner les responsables si elle se tient malgré tout : le code pénal prévoit un délit en cas d’attroupement non autorisé et susceptible de troubler l’ordre public. Enfin, qu’une manifestation soit autorisée n’empêche pas la police ou la gendarmerie d’intervenir si elles estiment qu’il y a des troubles à l’ordre public.

L’état d’urgence change-t-il quelque chose ?

Lorsque l’état d’urgence est décrété, comme c’est le cas en France depuis les attaques djihadistes du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, l’exécutif dispose d’autres possibilités. Chaque préfet peut ainsi restreindre la liberté de circulation (couvre-feu, zones à accès réglementé…).

Il peut aussi interdire à une personne « cherchant à entraver de quelque manière que ce soit l’action des pouvoirs publics » l’accès à un endroit donné, ou encore assigner à résidence toute personne « dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité ou l’ordre public ».

Il peut également interdire « les réunions de nature à provoquer ou entretenir le désordre », donc les manifestations, et faire fermer provisoirement « salles de spectacle, débits de boissons et lieux de réunions ».

Mais l’état d’urgence ne donne pas en soi de pouvoirs ou d’impunité supplémentaire aux forces de l’ordre.

Quand les forces de l’ordre peuvent-elles faire usage de la force ?

« Un attroupement peut être dissipé par la force publique après deux sommations de se disperser restées sans effet [et] adressées dans les conditions prévues par l’article L. 211-9 du code de la sécurité intérieure », dit l’article 412-3 du code pénal.

En clair, dès lors qu’un représentant de l’Etat habilité (préfet ou maire, par exemple) ou un officier de police judiciaire estime qu’il y a des raisons d’empêcher un attroupement, et qu’il a, par deux fois et sans succès, demandé aux participants de se disperser, l’emploi de la force est justifié.

Les sommations sont, dans l’ordre : « Obéissance à la loi, dispersez-vous », qui les annonce ; puis : « Première sommation : on va faire usage de la force » et « deuxième sommation, on va faire usage de la force ». Elles peuvent être complétées ou remplacées par le lancement d’une fusée rouge.

En outre, l’emploi de la force est possible sans sommation dès lors que « des violences ou voies de fait » sont exercées contre les forces de l’ordre ou que ces dernières « ne peuvent défendre autrement le terrain qu’ils occupent ».

Qui est chargé du maintien de l’ordre ?

Le « maintien de l’ordre » est confié, en France, à deux corps de fonctionnaires spécialisés : les gendarmes mobiles et les compagnies républicaines de sécurité (CRS), qui représentent environ 30 000 hommes à elles deux (17 000 gendarmes mobiles et 14 000 CRS environ). Les deux forces ont des missions assez similaires : la sécurisation de points sensibles et la gestion des rassemblements et manifestations.

Gendarmerie mobile : 12 877 équivalents temps plein, répartis en un groupement blindé, 108 escadrons et trois pelotons d’intervention interrégionaux. Chaque escadron compte 117 hommes, qu’on déploie selon deux formations, « Alpha » (« rétablissement » de l’ordre en cas de troubles avérés) et « Bravo » (maintien de l’ordre lorsqu’il n’est pas perturbé).

CRS : on compte 60 unités de 130 agents, qui s’organisent en sections d’une quinzaine d’hommes, qui peuvent à leur tour se diviser en deux.

Les 67 compagnies de CRS et les 108 escadrons de gendarmes mobiles (dont une vingtaine est stationnée dans les DOM) sont déployés sur tout le territoire et sont sous l’autorité des préfets.

Pour ce faire, CRS et gendarmes disposent d’un équipement et d’un entraînement spécifique.

Dans quels cas peuvent-ils user de la force ?

Le recours à la force est encadré par deux notions : l’absolue nécessité de son emploi et la proportionnalité. Ainsi, dès lors qu’un attroupement est dispersé, le délit qu’il représentait n’est plus constitué et le recours à la force n’est plus justifié.

Le « maintien de l’ordre » est par essence complexe : le but n’est évidemment pas de causer de blessés graves ou de décès parmi la foule, mais il est aussi d’éviter que les forces de l’ordre ne soient elles-mêmes blessées. Ce qui explique en partie le recours croissant aux armes à distance, supposées moins susceptibles de blesser gravement qu’une matraque, mais qui peuvent en réalité causer de sévères blessures.

Le rapport parlementaire rendu en 2015 par Pascal Popelin sur le maintien de l’ordre évoque quatre phases et actions possibles, selon la situation :

  • le recours à la seule force physique (charge, barrages) ;

  • ce recours à la force peut s’accompagner de l’usage d’armes telles les « bâtons de défense » (matraques), boucliers, « containers lacrymogènes à main » (connus également sous le nom de « bombes à poivre ») ou lanceurs d’eau ;

  • si ce n’est pas suffisant, les forces de l’ordre peuvent utiliser, après une nouvelle sommation (ou toujours sans sommation si elles sont l’objet de violences), les armes à feu, en l’occurrence les grenades lacrymogènes instantanées (sans gaz, mais émettant un effet sonore et de choc), qui peuvent être projetées manuellement ou à l’aide d’un lanceur ;

  • enfin, dans le seul cas « d’ouverture du feu sur les représentants de la force publique », c’est-à-dire si on leur tire dessus, les gendarmes et CRS peuvent riposter au fusil de précision (calibre 7,65 x 51 mm), là encore de manière proportionnée.

bd2e10c_24645-1gkptuy.png  

Quelles armes servent au maintien de l’ordre ?

Les armes non classées en tant qu’armes à feu comme les bâtons en bois, en caoutchouc, télescopiques ainsi que les aérosols de gaz lacrymogènes (spray ou grenades à main) peuvent être utilisées avant la deuxième sommation (et toujours sans sommation dès lors que des violences sur les forces de l’ordre sont établies). On parle de « moyens intermédiaires », mais l’usage de la force doit rester proportionné. En 2013, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France à cause de blessures infligées par des gendarmes avec un bâton télescopique, car la victime avait adopté une attitude de « résistance passive ». Le canon à eau peut également être utilisé pour disperser les manifestants.

La police s'en prend à un manifestant après l'annulation de la marche pour le climat le 29 novembre 2015 place de la République à Paris.  

Les armes à feu, en revanche, ne peuvent être utilisées qu’après sommation, sauf, on l’a dit, si les forces de l’ordre sont attaquées. Parmi elles, on trouve notamment les lanceurs de grenades (lacrymogènes ou assourdissantes), qui peuvent engendrer différents types de mutilations. Un rapport de la Commission nationale de déontologie de la sécurité publié en 2009 évoque notamment le cas d’un manifestant touché à la tête par une grenade lacrymogène dans une manifestation à Toulouse le 7 mars 2006. Le médecin qui l’a examiné a constaté « un traumatisme crânien sans perte de connaissance » et des lésions qui ont entraîné la pose de quarante points de suture.

Lanceur de grenades Cougar.  

Les grenades dites « offensives », utilisées par le passé, ont été interdites dans les opérations de maintien de l’ordre en novembre 2014. Ces armes étaient censées être utilisées pour disperser des manifestations violentes et armées, par effet de souffle. Mais elles pouvaient se révéler particulièrement dangereuses en cas d’explosion au contact d’une personne, voire entraîner des blessures mortelles : ce sont ces munitions qui sont à l’origine de la mort de Rémi Fraisse sur le site du projet de barrage de Sivens le 26 octobre 2014.

Les grenades « assourdissantes » ou de « désencerclement », moins puissantes, sont toujours autorisées. Ces dernières, qui projettent des billes de caoutchouc en explosant, peuvent blesser gravement en cas d’utilisation inappropriée. Les forces de l’ordre ont en principe pour consigne de s’en servir en cas de danger, par exemple lorsqu’elles sont en « situation d’encerclement ou de prise à partie par des bandes armées ». Elles doivent également les lancer au sol.

Le lanceur de balles de défense : on retrouve dans cette catégorie le célèbre « Flash-Ball » ainsi que les LBD 40 et GL-06. Ces armes sont censées faire office d’intermédiaire entre la matraque et l’arme de poing et sont donc fréquemment présentées comme « non létales » ou « sublétales ». Elles ont pourtant engendré des blessures graves (principalement des pertes d’usage de l’œil) qui ont poussé le défenseur des droits à réclamer leur interdiction en 2015. Une demande rejetée par le ministère de l’intérieur qui a dit refuser de « désarmer les forces de l’ordre ».

Un policier qui tient un Flash-Ball le 2 juillet 2009.  

Le pistolet à impulsion électrique (de type Taser) est lui aussi considéré comme une arme non létale, qui peut notamment être employée dans des « situations intermédiaires ». Il est néanmoins déconseillé de l’utiliser contre des personnes qui présentent une « vulnérabilité particulière » comme les personnes âgées ou les femmes enceintes. Le défenseur des droits déplorait en 2013 un usage trop répandu du Taser, dans des situations parfois inappropriées. Selon lui, « recevoir une forte décharge d’électricité conduit à une douleur localisée très intense, ainsi qu’à un traumatisme psychologique à la dignité humaine ». Depuis 2014, une circulaire proscrit son usage dans des opérations de maintien de l’ordre.

Un Taser aux Etats-Unis en 2011.  

Les armes qui tirent à « balles réelles », considérées comme létales, ne peuvent être utilisées que dans le cas d’une « ouverture du feu sur les représentants de la force publique ».

Tableau extrait d'un rapport relatif à l'emploi des munitions en opérations de maintien de l'ordre (2014). Les grenades offensives ont depuis été interdites.  

Et les policiers en civil ?

Outre les forces dédiées au maintien de l’ordre, d’autres policiers issus des commissariats agissent dans les cortèges, notamment les brigades anticriminalité. Ils sont en civil afin de ne pas être repérés. Leur but est, le plus souvent, de procéder à des arrestations et d’extraire des individus de la foule.

Ces fonctionnaires font l’objet d’une polémique récurrente concernant la présence supposée de « policiers casseurs » qui provoqueraient des troubles. Mais ces allégations n’ont jamais été prouvées, les images publiées autour de la question étant souvent manipulées. Les syndicats de policiers nient par ailleurs vigoureusement, rappelant d’une part que des policiers ne vont pas jeter de pavés sur leurs collègues, et, d’autre part, leur attachement à la liberté de manifester.

ton lien rappel ce qu'on le droit de faire les keufs, la réglementation !

 

moi j'ai mis différents liens !! sur la réalité du terrain !

tu vois pas la différence ??

et tu nedits pas un mot sur les bavures policières envers les manifestants pacifiques !

celles et ceux qui font au charbon ont fait le choix !

mais celles et ceux qui manifestaient PACIFIQUEMENT et qui se sont fait gazés, frappés ???

Modifié par grandfred
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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 836 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Le 08/03/2018 à 18:11, grandfred a dit :

nous concevons une autre société  !!

l'  autogestion généralisée est l'une des bases ! autogestion du quartier, de la rue, des transports, des écoles, des commerces, des communes, des départements, etc...

les gouvernements, les deux assemblées ne sont que des moyens pour les bourgeois de donner l'illusion au peuple du pouvoir !!

bon je vois que des anarchistes, nous sommes partis vers l'anarchisme alors qu'un topic existe déjà !

 

Réveillez vous...l'auto gestion d'un nombre limité d'habitants dans de petites structures villageoise...

Nous ne vivons plus ainsi! nous ne pouvons plus vivre ainsi!

Les paillotes sont interdites et faut déclarer les abris de jardin...

Utopie quand tu nous tiens....

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a 29 minutes, PASCOU a dit :

Quand on cherche la merde, faut pas venir chialer ensuite;

Ultra politisés et surtout le crane bien bourré par des gens qui eux savent se tenir à bonne distance.

https://www.nouvelobs.com/societe/20160502.OBS9617/manifestations-du-1er-mai-nuit-debout-qui-sont-les-casseurs.html

Anarchistes, Black Blocs, zadistes... Ils se fondent dans les manifestations pour chercher la confrontation avec les forces de l'ordre. Qui sont-ils et comment agissent-ils ?

Par L'Obs

Publié le 02 mai 2016 à 10h42
 
 
 

Plusieurs dizaines de milliers de personnes - 84.000 selon les autorités - ont défilé dimanche 1er mai dans toute la France, avec pour leitmotiv le retrait du projet de loi sur le travail examiné à l'Assemblée nationale à partir de mardi 3 mai. A Paris, entre 16.000 manifestants selon la police, jusqu'à 70.000 pour les syndicats, ont battu le pavé l'après-midi, sous haute surveillance policière.

Des débordements ont éclaté peu après le départ du cortège dans l'est parisien : des jeunes encagoulés, casqués, ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre, qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogène. Ces incidents, impliquant 200 à 300 jeunes, se sont répétés à intervalles réguliers tout l'après-midi, avec des bris de vitrine et du mobilier urbain saccagé. Les derniers manifestants ont quitté vers 20 heures la place de la Nation, destination finale de la manifestation, sous les gaz lacrymogène.

 

Deux heures plus tard, place de la République, l'habituel rassemblement du mouvement citoyen "Nuit debout" a été interrompu après des incidents impliquant de jeunes "casseurs". Deux personnes ont été interpellées pour "outrage et rébellion". Le calme est revenu après minuit.

Deux groupes distincts

Armés de barres de fer, organisés, dissimulés par des cagoules ou des masques, ils sont une poignée de casseurs à se fondre dans les manifestations pour chercher la confrontation avec les forces de l'ordre : qui sont-ils et comment agissent-ils ?

"Il y a un peu de tout, des zadistes, des précaires, des squatteurs, des libertaires, ce sont des anarcho-autonomes", expliquait à l'AFP une source policière après une mobilisation jeudi 28 avril, soulignant que "quelques jeunes issus de banlieue viennent s'agréger". Selon Europe 1, il faut ajouter des militants du Mili, un mouvement violent majoritairement composé de lycéens. Enfin, certains casseurs se déplacent même de pays voisins.

Olivier Cahn, chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip), observe "deux types de groupes : les groupes autonomes habillés en noir, les Black Blocs, organisés, qui apparaissent tout à coup à l'avant du cortège pour en découdre avec les policiers. [...] Et des groupes de casseurs, constitués de gamins qui descendent de la périphérie de Paris ou Lyon et profitent de la manif pour casser."

Interrogée par "20 Minutes", Sylvaine Bulle, sociologue au Laboratoire Théorie du politique de Paris 8 et spécialiste des mouvements de contestation, nuance encore davantage. "Il y a d’un côté les anarchistes, révolutionnaires et libertaires, affiliés et coordonnés, qui sont généralement en début de cortège et ne sont pas cagoulés. C’est un groupe organisé qui défend l’idée d’une violence structurelle contre des cibles symboliques contre des objets de pouvoirs (voitures de luxe, banques…) et qui peuvent affronter les forces de l’ordre."

Pour elle, un autre groupe est constitué de "jeunes cagoulés ou portant des masques, habillés en noir. Ils sont moins disciplinés et prolongent parfois les rassemblements de Nuit debout au milieu de la nuit et partent effectuer des actions directes. Ce sont eux que l’on retrouve au sein des manifestations. Ils se disséminent au milieu des cortèges et sont très mobiles. Ils n’ont pas de coordinateur et agissent de façon individuelle". Mais, selon elle, ils ne viennent pas uniquement pour casser.

"Ils appartiennent aux classes intellectuelles précarisées et ont une conscience politique aiguisée. Par la violence, ils poursuivent aussi un objectif de déstabilisation politique", estime Sylvaine Bulle.

Des casseurs "professionalisés"

Selon Fabien Van Hemerlick du syndicat Alliance, les casseurs "se professionalisent". "Ils peuvent cacher le matériel au préalable sur le parcours de la manifestation et se changer dans les toilettes publiques ou autres". "Ils sont de plus en plus organisés, méthodiques. [...] Ils ont une technique qui se met au point pour enlever les pavés, pour récupérer du goudron, le stocker dans des sacs, dans des poubelles et ensuite attaquer au moment qu’ils choisissent les forces de l’ordre", a aussi expliqué jeudi le préfet de police de Paris, Michel Cadot. 

Un enquêteur, interviewé par "Le Parisien", note que leur position au sein des manifestations tend à évoluer à mesure que la contestation contre la réforme dure. "Avant, ces casseurs se glissaient en queue de cortège et attendaient la fin de la manifestation pour faire dégénérer les choses. Aujourd’hui, ils se positionnent très rapidement en tête de manifestation pour s’en prendre aux policiers ou aux gendarmes.

"Ce sont des techniques qui ont été élaborées dans les années 1980 en Allemagne et qui réapparaissent. Ils veulent en découdre avec les policiers pour montrer que l’Etat ne tient pas la rue et susciter des images de la violence de la part de l’Etat devant les caméras", explique Olivier Cahn. 

Consigne de retenue

Au cours de la journée du 1er mai, 18 personnes ont été interpellées en France, selon le ministère de l'Intérieur. Comme l’explique Europe 1, ces groupes sont extrêmement rapides, se mêlant à la foule et se débarrassant rapidement de leur équipement, ce qui les rend presque impossible à identifier pour les policiers. 

Le syndicat Alliance met en cause une "frilosité des politiques", qui ont peur "qu'on parle d'un État policier" si on interpelle les casseurs avant qu'ils ne passent à l'acte. Même si, rappelle Alternative-police CFDT, il existe une loi permettant de contrôler et d'interpeller le cas échéant toute personne dissimulant volontairement son visage.

"Ce n'est pas si facile que ça", tempère une source policière. "Lorsqu'ils prélèvent les pavés, ils le font dans la masse de la manifestation, entre eux, et pour interpeller efficacement il faut des faits concrets, des vidéos." "Aujourd'hui, les policiers ont une consigne de retenue, surtout quand c'est une manifestation avec des jeunes. Le politique craint une nouvelle affaire Malik Oussekine [étudiant mort sous les coups de policiers pendant une manifestation en 1986, NDLR]", selon Patrice Ribeiro du syndicat Synergie-officiers.

Faire du chiffre

Certains arguent que les policiers arrêtent en fin de manifestation, dans le seul but de faire du chiffre. "Si la méthode des arrestations ciblées, conduites par de petites unités de projection, a pu faire ses preuves, elle est aujourd’hui utilisée à contre-emploi. Non pas pour faire retomber la tension mais pour faire du chiffre, c’est-à-dire dans un but politique qui entre en totale contradiction avec les nécessités du maintien de l’ordre", indique au "Monde" Olivier Fillieule, professeur de sciences politiques à l’université de Lausanne et auteur de Police et manifestants (Presses de sciences po, 2006).

"On a fait presque toutes les manifs et maintenant, tout le monde met des foulards et des masques. On se fait tous matraquer et gazer à la même enseigne", racontent des lycéens au quotidien. Ils concluent : 

"Il n’existe pas de méchants casseurs qui se font arrêter en marge de la manifestation".

 

A. S.

je  savoure la fin de ton article !! que j'avais déjà lu !

 et quid des manifestants pacifiques dont j'ai donné différents liens ???

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, grandfred a dit :

ton lien rappel ce qu'on le droit de faire les keufs, la réglementation !

 

moi j'ai mis différents sur la réalité du terrain !

tu vois pas la différence ??

La réalité du terrain est aussi valable pour les forces de l'ordre. 

Tu crois que c'est amusant de se voir balañcer des trucs sans broncher?

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Morfou a dit :

Réveillez vous...l'auto gestion d'un nombre limité d'habitants dans de petites structures villageoise...

Nous ne vivons plus ainsi! nous ne pouvons plus vivre ainsi!

Les paillotes sont interdites et faut déclarer les abris de jardin...

Utopie quand tu nous tiens....

heu tu es sérieuses là ??

ho !!

 l'autogestion généralisée dont je parle se mettra en place soit lors d'une grève générale et longue soit aux lendemains d'une immense révolution !!

ho ho !

je ne parle pas de maintenant mais d'un futur possible !!

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