Lyon : le mystère des Arêtes de poisson

Mystère à Lyon

          Officiellement découvertes en 1959, ces galeries souterraines -les Arêtes de poisson- intriguent les archéologues et passionnent un nombre toujours grandissant de Lyonnais.

On ne sait toujours pas qui les a creusées, quand, pourquoi.

Ni le service Ponts et Chaussées ni le Génie militaire ne connaissent leur origine.

Leur toute première découverte aurait été faite en 1651 par un fontainier, puis une seconde fois vers 1930 lors de l’affaissement de la jonction des rues Grognard et des Fantasques.

La structure de ce labyrinthe démontre clairement qu’il a été pensé sur plan avant d’être creusé, ce qui est loin d’être le cas pour la majorité des souterrains.

Unique au monde de par sa forme caractéristique, ce dédale de plusieurs kilomètres de galeries n’a toujours pas révélé ses secrets.

SOURCE

il y a une heure, sovenka a dit :

les Arêtes de poisson-

Les hommes au cours de leur histoire ont toujours creusé des galeries.

Soit pour en extraire des matériaux de construction, ou pour leur agriculture, notamment le falun utilisé comme engrais pour amender les sols argileux.

Une cavité creusée quelconque donne des idées dans sa réutilisation, soit de stockage alimentaire ou d’abris refuge en fonction des périodes.

Ces arêtes de poisson à Lyon datent de l’ère romaine or à Rome les premiers chrétiens se réfugiaient déjà dans les catacombes, qui était en fait des carrières transformées en cimetières.

De présenter la chose comme un mystère, attire l’attention et la curiosité, la preuve c’est que nous participons au sujet, mais au final ce n’est pas aussi extraordinaire que cela puisse paraître !

Les taupes.

Il y a 1 heure, Enchantant a dit :

Les hommes au cours de leur histoire ont toujours creusé des galeries.

Soit pour en extraire des matériaux de construction, ou pour leur agriculture, notamment le falun utilisé comme engrais pour amender les sols argileux.

Une cavité creusée quelconque donne des idées dans sa réutilisation, soit de stockage alimentaire ou d’abris refuge en fonction des périodes.

Ces arêtes de poisson à Lyon datent de l’ère romaine or à Rome les premiers chrétiens se réfugiaient déjà dans les catacombes, qui était en fait des carrières transformées en cimetières.

De présenter la chose comme un mystère, attire l’attention et la curiosité, la preuve c’est que nous participons au sujet, mais au final ce n’est pas aussi extraordinaire que cela puisse paraître !

Les photos me laissent penser que ce labyrinthe s'est ramifié sur différentes époques. Il y a des galeries qui semblent très anciennes et d'autres paraissent n'avoir que deux cents ans maximum. Elles me font penser aux souterrains de Provins que j'ai eu l'occasion de visiter.

Structures géométriques remarquables et uniques ces arêtes de poisson demeurent un grand mystère. On ne sait pas qui les a façonnées, qui a financé les travaux ; aucune archive ne rapporte leur construction ; on ne sait pas à quoi ces galeries pouvaient bien servir.

Elles se composent d'une galerie centrale qui dessert 32 arêtes. Une autre galerie creusée dessous la galerie centrale, exactement parallèle à celle-ci n'est reliée à aucune arête.

Il faut savoir aussi que l'église st-Bernard a été construite juste au-dessus et il n'est pas impossible qu'elle ait caché un accès pour accéder aux galeries.

J'ai assisté l'année dernière à une conférence de Walid Nazim, un passionné qui a écrit un ouvrage à ce sujet, et qui est autorisé à descendre dans ce réseau d'arêtes. ( A l'époque Sovenka, j'avais parlé de ce sujet sur un autres forum ) !

W. Nazim a évoqué une possibilité selon laquelle ce sont les templiers qui auraient eu une fortune suffisante pour faire construire les souterrains. Ont-ils caché un trésor ???

Les galeries pouvaient aussi servir de cache pour stocker de la nourriture et des armes en cas de conflit. Mais ce ne sont que des hypothèses !

En tout cas c'est passionnant.

C'est fascinant et mystérieux .

Histoire[modifier | modifier le code]

La construction de ce réseau remonte à l'époque gallo-romaine d'après des datations au carbone 14².

Certaines des arêtes ont peut-être servi de catacombes, des ossements ayant été découverts en 1959, présence attestée dans les archives municipales³.

La première redécouverte des arêtes en 1651 serait due à un fontainier lors du creusement de la galerie d'alimentation de la fontaine de l'hôtel de Ville^2,4.

En 1846, François Artaud évoque une partie du réseau dans son livre Lyon souterrain, et en 1850, la représentation gravée d'une portion figure dans l'ouvrage d'Antoine-Marie Chenavard intitulé Lyon antique restauré d'après les recherches et documents de F. M. Artaud⁵.

En 1959, les arêtes sont redécouvertes lors de l’affaissement de la jonction des rues Grognard et des Fantasques^6,7, ce qui leur vaut parfois le nom de réseau des Fantasques⁸. À partir de 1959, des travaux de confortement y ont lieu², les galeries sont bétonnées par endroit, et 4 à 5 m³ d'ossements découverts en 1959 disparaissent³.

En 1963, les explorations par le service archéologique de Lyon s'intensifient mais semblent s'arrêter en 1968².

En 1994, pour le compte de l'association Patrimoine Rhônalpin présidée par Régis Neyret, Jean-Luc Chavent réalise une étude d'aménagement du réseau souterrain⁹.

Le 28 septembre 2007, une pétition sur internet est lancée contre le projet de percement d'un deuxième tunnel de la Croix-Rousse à travers ces souterrains. La presse s'en fait l'écho, ainsi que du projet de Jean-Luc Chavent de dépôt de dossier à l'Unesco¹⁰.

En juin et juillet 2008¹¹, à cause du projet de doublement du tunnel de la Croix-Rousse, un diagnostic d'archéologie préventive est réalisé par le service d'archéologie de la Ville de Lyon en collaboration avec l'Unité Galerie de la Communauté urbaine de Lyon et penche en faveur d'une fonction militaire et d'une datation moderne (xvi^e siècle), en lien avec la citadelle de Lyon².

En 2011, pour la construction du tunnel nord de la Croix-Rousse, environ 70 m de galeries sont détruites. Une certaine effervescence entoure alors les arêtes de poisson : des écrits de cataphiles, des articles de presse, des reportages télévisées, des conférences soutiennent l'intérêt pour ces souterrains. Des hypothèses alternatives sont émises, la plus médiatisée étant celle de Walid Nazim, qui soutient une datation du xiii^e siècle et une fonction d'entrepôt du trésor des Templiers.

En 2013, l'équipe du service d'archéologie de la ville de Lyon révèle des résultats des datations au carbone 14, qui permettent de trancher en faveur d'une datation antique : entre le iv^e siècle av. J.-C. et le changement d'ère², mais la fonction reste énigmatique.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Arêtes_de_poisson

Salut! Il me semble que c'est "la photo récalcitrante" que tu as signalée qui m'a fait rire.

J'ai avec plaisir remis le nez dans cette histoire et les articles qui vont avec.

Et les images... et les pierres dorées...

Passionnant.

A Lyon, il y a des trous partout, comme sous pas mal de villes anciennes. Mais ça c'est particulier.

C'est une ville riche en légendes, trésors cachés... Beaucoup de groupes ésotériques et de chercheurs.

 bref ! tu m'as fais passer un bon moment.

Ah! les délicieux dîners à la Commanderie !

Pb avec mon ordi, sorry...

OK je comprends.

Passe une bonne soirée.