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Parlement européen : qui veut les places des Britanniques ?


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Actuellement, les députés du Royaume-Uni occupent 73 sièges de députés qui deviendront vacants dès le 31 mars 2019. L'occasion de corriger les déséquilibres les plus scandaleux dans la représentation des citoyens européens, juge-t-on au Parlement.

http://www.liberation.fr/planete/2018/02/04/parlement-europeen-qui-veut-les-places-des-britanniques_1627345

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 62ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 400 messages
62ans‚ Marxiste tendance Groucho,
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Et la cerise sur le gâteau:

"Quoi qu’il en soit, la répartition des dépouilles britanniques se poursuit à un bon rythme : l’Agence du médicament va quitter Londres pour Amsterdam, l’Agence bancaire va atterrir à Paris, ou encore l’un des centres de gestion de Galileo, le GPS européen, va quitter Swanwick, sans doute pour la Belgique…"

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
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image.png.e9d8ac00c0b62f7333e4ba7472d1f2a0.png

Elizabeth a 66 ans de règne aujourd'hui.

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 1 heure, Vintage a dit :

Actuellement, les députés du Royaume-Uni occupent 73 sièges de députés qui deviendront vacants dès le 31 mars 2019. L'occasion de corriger les déséquilibres les plus scandaleux dans la représentation des citoyens européens, juge-t-on au Parlement.

http://www.liberation.fr/planete/2018/02/04/parlement-europeen-qui-veut-les-places-des-britanniques_1627345

Ce serait possible de mettre l'article en entier svp?

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Invité Vintage
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Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)
il y a 47 minutes, PASCOU a dit :

Ce serait possible de mettre l'article en entier svp?

Le Brexit va laisser un grand vide au Parlement européen. Actuellement, les Britanniques occupent 73 sièges de députés qui deviendront vacants dès le 31 mars 2019. En bonne logique, le nombre d’eurodéputés devrait donc passer de 751 à 678, ce qui devrait permettre de faire quelques économies. Mais le Parlement va adopter cette semaine une proposition un tantinet différente : il veut profiter du départ du Royaume-Uni pour corriger les déséquilibres les plus scandaleux dans la représentation des citoyens européens.

Ainsi, s’il faut 900 000 Français pour élire un député, 860 000 Espagnols ou encore 840 000 Italiens, il suffit de 72 000 Maltais ou de 96 000 Luxembourgeois. Une iniquité due au système imposé par les traités européens, celui de la «proportionnalité dégressive» qui permet aux citoyens des petits pays de peser jusqu’à onze fois plus que ceux des grands pays. Une telle disproportion n’existe dans aucun des Etats, ce qui a fait dire à la Cour constitutionnelle fédérale allemande que le Parlement européen ne représentait pas les peuples mais les Etats, puisque le principe «un homme=une voix» ne s’appliquait pas. Un diagnostic d’autant plus exact que depuis 2009, date d’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, l’iniquité de départ s’est aggravée à cause de l’augmentation de la population, notamment en France.

46 sièges «en réserve»

Un moyen, pour limiter les frais, aurait été de diminuer la représentation des petits et des moyens. Mais on imagine les hurlements des gouvernements qui s’estimeraient lésés… Le Parlement européen suggère donc plutôt d’augmenter le poids des 14 pays les plus défavorisés en réattribuant 27 des sièges laissés vacants par les Britanniques. Ainsi le nombre total de députés diminuera seulement de 751 à 705. Parmi les gagnants, la France, dont le nombre de députés passera de 74 à 79, l’Espagne (de 54 à 59), l’Italie (de 73 à 76), les Pays-Bas (de 26 à 29), l’Irlande (de 11 à 13) ou encore la Pologne (de 51 à 52). Malgré cette redistribution, l’Allemagne et la France resteront les plus désavantagées puisqu’il faudra toujours plus de citoyens pour élire un député qu’en Italie, en Espagne ou en Pologne…

Restent donc 46 sièges : ils seront gardés «en réserve», soit pour être attribués aux futurs pays adhérents (16 sièges), soit pour être affectés à une éventuelle liste transnationale (27 sièges). Le principe de cette dernière, une idée défendue par Emmanuel Macron et adoptée en commission des affaires constitutionnelles, pourrait ne pas franchir le cap de la plénière, les conservateurs du PPE, le groupe majoritaire dans l’Assemblée, y étant peu favorables.

Tir de barrage

Ce rapport, une fois voté par le Parlement, devra ensuite être adopté à l’unanimité des Etats membres, ce qui promet une belle bataille. En effet, la tentation sera forte de se répartir l’ensemble des 73 sièges pour placer davantage de petits copains au Parlement… Quant à la liste transnationale, elle risque de se heurter à un tir de barrage : la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie ont d’ores et déjà annoncé qu’elles poseront leur veto sans que l’on comprenne très bien la raison de cette opposition.

Quoi qu’il en soit, la répartition des dépouilles britanniques se poursuit à un bon rythme : l’Agence du médicament va quitter Londres pour Amsterdam, l’Agence bancaire va atterrir à Paris, ou encore l’un des centres de gestion de Galileo, le GPS européen, va quitter Swanwick, sans doute pour la Belgique…

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 2 minutes, Vintage a dit :

Le Brexit va laisser un grand vide au Parlement européen. Actuellement, les Britanniques occupent 73 sièges de députés qui deviendront vacants dès le 31 mars 2019. En bonne logique, le nombre d’eurodéputés devrait donc passer de 751 à 678, ce qui devrait permettre de faire quelques économies. Mais le Parlement va adopter cette semaine une proposition un tantinet différente : il veut profiter du départ du Royaume-Uni pour corriger les déséquilibres les plus scandaleux dans la représentation des citoyens européens.

Ainsi, s’il faut 900 000 Français pour élire un député, 860 000 Espagnols ou encore 840 000 Italiens, il suffit de 72 000 Maltais ou de 96 000 Luxembourgeois. Une iniquité due au système imposé par les traités européens, celui de la «proportionnalité dégressive» qui permet aux citoyens des petits pays de peser jusqu’à onze fois plus que ceux des grands pays. Une telle disproportion n’existe dans aucun des Etats, ce qui a fait dire à la Cour constitutionnelle fédérale allemande que le Parlement européen ne représentait pas les peuples mais les Etats, puisque le principe «un homme=une voix» ne s’appliquait pas. Un diagnostic d’autant plus exact que depuis 2009, date d’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, l’iniquité de départ s’est aggravée à cause de l’augmentation de la population, notamment en France.

46 sièges «en réserve»

Un moyen, pour limiter les frais, aurait été de diminuer la représentation des petits et des moyens. Mais on imagine les hurlements des gouvernements qui s’estimeraient lésés… Le Parlement européen suggère donc plutôt d’augmenter le poids des 14 pays les plus défavorisés en réattribuant 27 des sièges laissés vacants par les Britanniques. Ainsi le nombre total de députés diminuera seulement de 751 à 705. Parmi les gagnants, la France, dont le nombre de députés passera de 74 à 79, l’Espagne (de 54 à 59), l’Italie (de 73 à 76), les Pays-Bas (de 26 à 29), l’Irlande (de 11 à 13) ou encore la Pologne (de 51 à 52). Malgré cette redistribution, l’Allemagne et la France resteront les plus désavantagées puisqu’il faudra toujours plus de citoyens pour élire un député qu’en Italie, en Espagne ou en Pologne…

Restent donc 46 sièges : ils seront gardés «en réserve», soit pour être attribués aux futurs pays adhérents (16 sièges), soit pour être affectés à une éventuelle liste transnationale (27 sièges). Le principe de cette dernière, une idée défendue par Emmanuel Macron et adoptée en commission des affaires constitutionnelles, pourrait ne pas franchir le cap de la plénière, les conservateurs du PPE, le groupe majoritaire dans l’Assemblée, y étant peu favorables.

Tir de barrage

Ce rapport, une fois voté par le Parlement, devra ensuite être adopté à l’unanimité des Etats membres, ce qui promet une belle bataille. En effet, la tentation sera forte de se répartir l’ensemble des 73 sièges pour placer davantage de petits copains au Parlement… Quant à la liste transnationale, elle risque de se heurter à un tir de barrage : la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie ont d’ores et déjà annoncé qu’elles poseront leur veto sans que l’on comprenne très bien la raison de cette opposition.

Quoi qu’il en soit, la répartition des dépouilles britanniques se poursuit à un bon rythme : l’Agence du médicament va quitter Londres pour Amsterdam, l’Agence bancaire va atterrir à Paris, ou encore l’un des centres de gestion de Galileo, le GPS européen, va quitter Swanwick, sans doute pour la Belgique…

Merci je vais lire ça.....mais il me semble qu'un accord était déjà prévu pour que ce petit monde reste en place?

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 1 heure, Vintage a dit :

Le Brexit va laisser un grand vide au Parlement européen. Actuellement, les Britanniques occupent 73 sièges de députés qui deviendront vacants dès le 31 mars 2019. En bonne logique, le nombre d’eurodéputés devrait donc passer de 751 à 678, ce qui devrait permettre de faire quelques économies. Mais le Parlement va adopter cette semaine une proposition un tantinet différente : il veut profiter du départ du Royaume-Uni pour corriger les déséquilibres les plus scandaleux dans la représentation des citoyens européens.

Ainsi, s’il faut 900 000 Français pour élire un député, 860 000 Espagnols ou encore 840 000 Italiens, il suffit de 72 000 Maltais ou de 96 000 Luxembourgeois. Une iniquité due au système imposé par les traités européens, celui de la «proportionnalité dégressive» qui permet aux citoyens des petits pays de peser jusqu’à onze fois plus que ceux des grands pays. Une telle disproportion n’existe dans aucun des Etats, ce qui a fait dire à la Cour constitutionnelle fédérale allemande que le Parlement européen ne représentait pas les peuples mais les Etats, puisque le principe «un homme=une voix» ne s’appliquait pas. Un diagnostic d’autant plus exact que depuis 2009, date d’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, l’iniquité de départ s’est aggravée à cause de l’augmentation de la population, notamment en France.

46 sièges «en réserve»

Un moyen, pour limiter les frais, aurait été de diminuer la représentation des petits et des moyens. Mais on imagine les hurlements des gouvernements qui s’estimeraient lésés… Le Parlement européen suggère donc plutôt d’augmenter le poids des 14 pays les plus défavorisés en réattribuant 27 des sièges laissés vacants par les Britanniques. Ainsi le nombre total de députés diminuera seulement de 751 à 705. Parmi les gagnants, la France, dont le nombre de députés passera de 74 à 79, l’Espagne (de 54 à 59), l’Italie (de 73 à 76), les Pays-Bas (de 26 à 29), l’Irlande (de 11 à 13) ou encore la Pologne (de 51 à 52). Malgré cette redistribution, l’Allemagne et la France resteront les plus désavantagées puisqu’il faudra toujours plus de citoyens pour élire un député qu’en Italie, en Espagne ou en Pologne…

Restent donc 46 sièges : ils seront gardés «en réserve», soit pour être attribués aux futurs pays adhérents (16 sièges), soit pour être affectés à une éventuelle liste transnationale (27 sièges). Le principe de cette dernière, une idée défendue par Emmanuel Macron et adoptée en commission des affaires constitutionnelles, pourrait ne pas franchir le cap de la plénière, les conservateurs du PPE, le groupe majoritaire dans l’Assemblée, y étant peu favorables.

Tir de barrage

Ce rapport, une fois voté par le Parlement, devra ensuite être adopté à l’unanimité des Etats membres, ce qui promet une belle bataille. En effet, la tentation sera forte de se répartir l’ensemble des 73 sièges pour placer davantage de petits copains au Parlement… Quant à la liste transnationale, elle risque de se heurter à un tir de barrage : la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie ont d’ores et déjà annoncé qu’elles poseront leur veto sans que l’on comprenne très bien la raison de cette opposition.

Quoi qu’il en soit, la répartition des dépouilles britanniques se poursuit à un bon rythme : l’Agence du médicament va quitter Londres pour Amsterdam, l’Agence bancaire va atterrir à Paris, ou encore l’un des centres de gestion de Galileo, le GPS européen, va quitter Swanwick, sans doute pour la Belgique…

Intéressant, faut voir aussi ceux qui financent le plus et ceux qui reçoivent le plus.

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Membre, Je n'en ai aucun, 51ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
51ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

Ils étaient si nombreux parce que eux, parlaient bien anglais ?

:ninja:

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 19 heures, pila a dit :

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Elizabeth a 66 ans de règne aujourd'hui.

ça nous fait une belle jambe , vu à quoi elle sert :dev:

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Membre, Ursidé bien léché, 73ans Posté(e)
l'ours 5785 Membre 5 036 messages
73ans‚ Ursidé bien léché,
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Le 07/02/2018 à 11:09, PINOCCHIO a dit :

ça nous fait une belle jambe , vu à quoi elle sert :dev:

Une bonne chose quand même, c n'est pas nous qui payons.

Avec un petit peu de chance ils vont nous lacher la grappe avec les histoires de famille de la queen et de sa couvée que l'on voit dans tous nos JT. Vive le brexit. :D

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