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"Plus rien ne s'oppose à la nuit"

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Invité soloandsolo

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"Que signifie renoncer dans une société de désir marquée par le narcissisme de masse ? Que signifie renoncer quand le changement, l’adaptation, la flexibilité ne se refusent rien, et exigent des transformations continuelles ? Que dit la psychanalyse ?"

https://www.franceculture.fr/conferences/college-des-bernardins/renoncer-pour-etre-heureux?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook

 

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Je ne sais pas ce qu'il m'a pris ce matin
Quand je me suis réveillé
Je me voyais déjà parti sur un voilier
Dans les pays lointains
Au bord d'une plage avec une belle fille
Qui m'bat à la nage et qui me déshabille
Pendant que j'gambille
Autour d'un poisson chat
Est-ce que t'entends ce que je vois ?
 
Je reprends______________________________________________________________________________V
 
Je ne sais pas ce qu'il m'a pris hier soir
Quand je me suis endormi
Je me voyais déjà en hypothermie
Dans les pays plein de déboires
Au bord d'une table avec une bouteille
Qui m'fracassait et m'entourait de merveilles
Pendant qu'une fille (C'est elle qui gambillait)
Sirotait au goulot
Un rhum de derrière les fagots
Elle m'arrangeait l'regard
Dans la fumée d'son fume-cigare
Est-ce que t'entends ce que je vois ?
 
C'est là que je me suis réveillé et vu ce que tu as entendu.
Il vaut mieux se taire...
Non ?
 
 
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Transmis par une amie, au loin, tous deux dans la même tristesse, au loin...Très loin...

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Jusqu'à avant-hier, depuis quelques jours, je mourrais d'ennui.
Alors j'ai décidé d'enfiler une perle.
J'ai longuement préparé le fil de coton soyeux en le lissant des centaines de fois sur le bout de ma langue humide, le portant de temps en temps au devant de mon oeil avisé, histoire de voir s'il tenait assez raide de ma salive pour ne pas rater le chas de l'aiguille qui allait traverser la perle sortie de son écrin soyeux.
Je l'ai enfilé autant de fois que le fil pouvait la traverser, de part en part, revenant d'un geste souple d'un côté puis de l'autre.
Au petit matin, très petit, il faisait encore nuit, un peu hagard sur le fauteuil je regardais la perle qui s'était prêtée au jeu, quelque chose était en vrac entre nous, la perle et moi, comme ébouriffé de fil de coton entremêlé, nous avons bien ri, tous les deux.
 
Pour toi....Mon amour...J'aimerais avoir une longue longue queue....De paon !
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-Dans quelle tenue tu veux que je sois?
-Comme tu veux...
-Non mais toi tu veux quoi ?
-Je te laisse deviner.
-Que je devine la tenue dans laquelle tu veux que je sois?
-Oui.
-Comment tu veux que je le devine?
-Je ne sais pas...Pense à une tenue de soie.
-De sois?
-Non une tenue de soiE.
-Tu veux que je soie moi ?
-Oui que tu sois toi, c'est bien ça.
-Sois ou soie ?
-Les deux..
-Les deux en moi ?
-Oui..
.../...
-Je te laisse ouvrir mon manteau ?
-Ca sera bien toi, dessous?
-Oui il y a un dessous, je te laisse prendre le dessus.
-Avance...
-Oh oui.
-La nuit va tomber, viens, tombons avec elle.
 

le-baiser-de-l-hotel-de-ville-doisneau-affiche-60x80-cm.jpg

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Bip-sms 1h45 "Bisou, bonne nuit"
 
Les insomnies de l'autre réveillent mes insomnuits...Il n'y a pourtant plus de réponses à ces heures de mi-nuit, juste des bottes qui trainent en bas près de la porte et des montagnes de questions qui errent en haut dans la boite crânienne accompagnées de chants de baleines, à moins que ce soit mes acouphènes, qui traversent ma nuit, la nuit des autres, comme ils vont dans l'océan épais et profond.
De longs et lent sifflements de détresse ou de tendresse, sans début, sans fin, juste ceux qui font tomber du lit pour affleurer la surface des vagues à la lueur pâle de la lune pas encore couchée.
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Usez vos souliers
Usez l'usurier
Soyez ma muse
Et que ne durent que les moments doux
Durent que les moments doux
Et que ne doux
 

Osez-Josephine.jpg

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Une belle amourette, ça ne court pas les rues, les plages, les chantiers, tous les printemps et les étés, quand tu en vis une sache le le savoir et si tu ne peux le savoir apprends le à le sachoir.

On leur ressemblait et pourtant je n'ai pas d'idéal du semblant ou blable, ça coulait de source, comment ne l'as-tu pas vu ?

 

 

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d'un autre
 
Va sécher tes larmes
Un nouvel amour
Te guette et désarme
Les peines d'un jour
Une petite amourette
Un jour reviendra
Te tourner la tête
Te tendre les bras
Chanter la romance
Du rêve joli
Et je sais d'avance
Que tu diras oui
Alors les amours
Pour toi refleuriront
Tu aimeras encore
A la belle saison
Une petite Amourette
N'est jamais trop jolie
Quand on sait d'avance
Ce que dure la vie.
 
De moi
 
Les papillons caressaient la nuit
Et moi dans ma vie je mourrais d’ennui
Sans les voir je regardais les étoiles
Mes iris dans l’ciel avaient mis les voiles
 
Toi tu fermais les yeux
La joue posée contre les ombres bleues
Que faisaient les stries de ton bandonéon
Appuyé sur le tissu plissé de ton jupon
 
Au rythme de cette nuée de notes
Les éphémères valsaient comme des linottes
Elles s’agitaient serrées autour du lampion
Qui éclairait la nuit et ton accordéon
 
Au loin de ma galaxie j’ai levé le nez
Ton joli minois m’a frappé la joue
Et mon cœur enlisé s’est soulevé
Ah oui tu l’savais que j’étais au bout
 
Je m’suis réveillé  surpris
Touché par les ailes de soie de ta caresse
Aussi éphémère qu’une allégresse
Contre ton corps chaud je me suis un instant épris
 
Les étoiles filantes ont strié le ciel
Leurs fils de lumière dorée comme le miel
Laissaient  entre nous une fine arabesque
Tout ce qui nous séparait dessinait une fresque
 
Dans mon cou tu as écrit la suite
De trois baisers légers comme des voyelles
Tu as fait frissonner la couleur de mes aquarelles
Eparpillées il y a longtemps dans toutes mes fuites
 
Tu as murmuré au seuil de mon silence
La vie est juste un splendide éphémère de nuit
Donne-moi quelques consonnes et tes béances
Je n’en ferai rien d’autre qu’une luciole qui luit
 
Au petit matin tu étais déjà partie
Trois lettres entrelacées en répartie
Gisaient comme les éphémères de la nuit et du Jtm
J’en suis allé aussi laissant sur la table ce j ce t et ce m
Qui toute la nuit avaient volé autour du lampion
Laissant nos maux s’ébattre comme des papillons



D'aile...Du désir
 
 

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Tout en haut du Ventoux, mourir et renaitre au printemps ?

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Clic.
 
Et si je devenais transparent, tu me photographierais encore ?
Et si je n'existais plus aussi ?
Est-ce que dans ton regard j'existerai encore ?
Tu le ferais comment ?
En kodachrome ou en fujicolor ?
Le sais tu ?
En noir et blanc mat et sans couleur ?
Dans quel jardin d'été aurait lieue la scène ?
Le développement se ferait à l'endroit ou à l'envers ?
Est-ce que ton regard existe toujours ?
Dans quelle chambre noire se ferait la découverte ?
Le sais-tu ?
 
Clic.
 

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Photo ci-dessus de Samuel, il y a une semaine, Montpellier.

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J'avais les mots bleus soutenus.
Elle avait le regard bleu transparent.
Et cela faisait un angle.
Juste à l'endroit des tournants entre nous.
 

SAM_2681.JPG

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-Je me sens proche de ces gens-là.
-Moi pas du tout....
 
Mais je me sens si proche de toi qui étais chez ces gens-là dont je me sentais si loin, aussi loin qu'il a fallu pour te rencontrer dans une sorte d'approximation intuitive.
Oui, il fallait cette distance pour que je me sente capable de me rapprocher, de là où j'étais.
Aujourd'hui je me sens encore plus loin de ces gens-là, c'est très précis pour moi, j'en ai la parfaite acuité, cela ne me rend pas plus seul ou plus unique, je l'accepte, simplement.
 
 

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Juste pour le plaisir de ne rien lire.

 

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Emprunté à Luc (espace d'écriture et de créations graphiques) : http://www.luclamy.net/blog/

Là où je suis, ce dimanche.

 

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"Nous sommes partis dans la forêt, là haut, où ça grimpe
Guidés dans un sentier de lumière par les oiseaux, et par le vent
On a découvert une clairière à flanc de colline, face au soleil
On s’est allongé dans l’herbe on a fermé les yeux mais juste avant de s’endormir
Elles sont apparues
Des femmes, dansantes, blanches, des étincelles, vives, nombreuses,
Un enchantement manifeste, un délire certain

Je respirais l’ambre de leur parfum, je ne pouvais pas les toucher
On ne pouvait pas non plus leur faire l’amour, même si on en avait très envie
On les regardait tournoyer autour de nous
On avait comme perdu la raison
Pourtant on avait rien bu
Peut-être l’ivresse des hauteurs
Le vertige du printemps"

 

 

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En cette journée fériée, bucolique et de détente, je vous propose une activité ludique et reposante....Venez avec moi visiter les chantiers...Moi j'y vais en tout cas.

 

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Pour un instant,
un instant seulement,
ouvre-moi les portes du paradis païen,
et tiens moi les mains au moment où elle tremblent,
quand je devrais saisir ta taille,
pour dire en toi je divague,
quand je devrais toucher ton visage,
pour lécher nos sueurs sur tes joues.
 
                                                                                                               "Nous sommes qui nous sommes

Une femme, un homme
Deux arbres nus dans le verger du paradis retrouvé ou perdu
Nous sommes qui nous sommes
Un dragon, une lionne
Enlacés, nus, dans le jardin du paradis païen "

 

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