Nos "alliés" turcs attaquent nos alliés kurdes fer de lance de la lutte contre Daech

Le ‎26‎/‎01‎/‎2018 à 11:35, pila a dit :

Si on avait rayé de la carte Damas (après mise en garde) en 2011; on en serait pas là. La famille Al Assad doit connaitre les joies du régime familial : le gazage !

Amusant de conclure que la défense du Traité de Sèvres de 1920 passerait par la destruction de la Syrie, donc de l'ancienne zone d'influence française.

il y a 18 minutes, Pirlouit2017 a dit :

Nous avons compris que pour toi les chrétiens et les musulmans sont des sous-hommes qui doivent s'exterminer et que leur vie n'a aucune valeur. Tu es un peu dans la redite Monsieur "l'athée". Et que la peine de mort à leur encontre est légitime. C'est cela ?

Tu veux dire qu'Israël fait semblant de bombarder des entités souveraines ? OU bien ces dernières n'ont aucune existence face à "l'unique démocratie". 

Israël répond à des attaques ou menaces, tu sembles ne pas le savoir, mais ce pays est toujours en guerre avec par exemple la Syrie.

il y a 53 minutes, PASCOU a dit :

Et c'est Turcs , sinon Anatole va encore me gronder!

Justement, il va aller jusqu'où en Syrie le Erdogan avec son armée équipée principalement de matériel US  et européen ?

il y a 4 minutes, Anatole1949 a dit :

Justement, il va aller jusqu'où en Syrie le Erdogan avec son armée équipée principalement de matériel US  et européen ?

Je ne sais pas...

il y a 11 minutes, PASCOU a dit :

Je ne sais pas...

Imagine que l'armée turque se heurte à l'armée US, je pense qu'Erdogan n'est pas assez con pour que cela se réalise, mais si c'était le cas ?

L'achat par la Turquie (confirmé ?) de missiles russes, est-ce normal pour un pays membre de l'OTAN ?

lhttp://www.lefigaro.fr/international/2017/09/12/01003-20170912ARTFIG00283-la-turquie-achete-des-missiles-russes.php

il y a 4 minutes, Anatole1949 a dit :

Imagine que l'armée turque se heurte à l'armée US, je pense qu'Erdogan n'est pas assez con pour que cela se réalise, mais si c'était le cas ?

L'achat par la Turquie (confirmé ?) de missiles russes, est-ce normal pour un pays membre de l'OTAN ?

lhttp://www.lefigaro.fr/international/2017/09/12/01003-20170912ARTFIG00283-la-turquie-achete-des-missiles-russes.php

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/syrie-pourquoi-la-turquie-attaque-t-elle-les-kurdes_2578002.html

Entretien avec Trump

Les Kurdes voudraient y mettre en place une région autonome. "C'est inacceptable pour les Turcs", précise Etienne Leenhardt. Problème : les américains ont annoncé qu'ils allaient former 30.000 hommes parmi leurs alliés Kurdes. "Pourquoi les USA ne réagissent pas ?"; demande Anne-Sophie Lapix. "Les américains laissent faire les Turcs car ils n'ont aucune troupe et peu d'intérêts dans cette région d'Afrine", rappelle Etienne Leenhardt. Mais ils pourraient entrer dans le conflit si les Turcs décident d'attaquer la ville de Manbij, où les GI sont installés. Un entretien entre les deux présidents, Américain et Turc, sur la question est prévu dans la soirée de mercredi.

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Coincée entre les Américains et les Russes.

il y a 1 minute, PASCOU a dit :

https://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/syrie-pourquoi-la-turquie-attaque-t-elle-les-kurdes_2578002.html

Entretien avec Trump

Les Kurdes voudraient y mettre en place une région autonome. "C'est inacceptable pour les Turcs", précise Etienne Leenhardt. Problème : les américains ont annoncé qu'ils allaient former 30.000 hommes parmi leurs alliés Kurdes. "Pourquoi les USA ne réagissent pas ?"; demande Anne-Sophie Lapix. "Les américains laissent faire les Turcs car ils n'ont aucune troupe et peu d'intérêts dans cette région d'Afrine", rappelle Etienne Leenhardt. Mais ils pourraient entrer dans le conflit si les Turcs décident d'attaquer la ville de Manbij, où les GI sont installés. Un entretien entre les deux présidents, Américain et Turc, sur la question est prévu dans la soirée de mercredi.

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Coincée entre les Américains et les Russes.

C'est quand même grave d'en arriver là entre pays alliés, mais il y a longtemps que la Turquie joue double jeu.

il y a 1 minute, Anatole1949 a dit :

C'est quand même grave d'en arriver là entre pays alliés, mais il y a longtemps que la Turquie joue double jeu.

La Turquie joue double jeu car elle a le cul coincée entre deux chaises.

En diplomatie ce genre de pays sert aussi, on ne peut pas être blanc ou noir, il y a des zones grises;

Mais ça pourrait déclencher un nouveau conflit.

°°°°°°°°°°°°°°°°°

Les désaccords américano-turcs au sujet de l'offensive turque en Syrie contre une milice kurde parrainée par Washington ont éclaté au grand jour jeudi, les deux parties livrant des versions divergentes d'un entretien entre les présidents américain et turc.

Depuis le début de l'offensive, le 20 janvier, Washington s'était gardé de condamner Ankara, se contenant d'appels à la retenue. Mais l'entretien téléphonique de mercredi soir entre les présidents Donald Trump et Recep Tayyip Erdogan a marqué un durcissement.

Selon le compte-rendu de la Maison Blanche, M. Trump a "exhorté la Turquie à réduire et limiter ses actions militaires" et demandé à son homologue d'éviter "toute action qui risquerait de provoquer un affrontement entre les forces turques et américaines".

M. Trump a aussi insisté, selon la Maison Blanche, sur le fait que "les deux pays doivent concentrer (leurs) efforts (...) sur la défaite de l'EI".

Si le président américain a reconnu que la Turquie pouvait avoir "des inquiétudes légitimes" en termes de sécurité, il a toutefois exprimé sa préoccupation à propos de la rhétorique anti-américaine "fausse et destructrice venant de la Turquie".

Mais Ankara s'est inscrit jeudi en faux par rapport à cette version, affirmant qu'elle ne reflétait pas la teneur de l'entretien.

- Positions irréconciliables -

"Le président Trump n'a pas exprimé d'inquiétude (à propos) d'une escalade de la violence" à Afrine, mais a évoqué "la nécessité de limiter la durée de l'opération turque", selon des sources officielles turques.

La présidence turque a démenti également l'inquiétude de M. Trump "à propos de la rhétorique fausse et destructrice venant de la Turquie", affirmant que le président américain avait simplement indiqué que les critiques turques à l'égard des Etats-Unis suscitaient "des inquiétudes à Washington".

Cette passe d'armes au sujet de l'entretien illustre le fossé séparant les deux pays au sujet des Unités de protection du Peuple (YPG), la milice kurde visée par l'attaque d'Afrine.

Liées au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) qui livre une guérilla meurtrière en Turquie depuis 1984, les YPG sont considérées comme une organisation "terroriste" par la Turquie qui veut les déloger d'Afrine, et, à terme, de tous les territoires qu'elles contrôlent dans le nord de la Syrie le long de la frontière turque.

Cette approche empoisonne depuis des mois les relations entre Ankara et Washington qui s'appuie sur les YPG pour combattre sur le terrain le groupe Etat islamique (EI) et n'entend pas les lâcher au moment où les jihadistes sont militairement en déroute.

Les YPG ont mis à profit leur alliance avec Washington pour étendre leur contrôle sur de vastes territoires dans le nord de la Syrie d'où les jihadistes ont été chassés.

- 'Avilissant' -

Ankara s'appuie dans son offensive à Afrine sur plusieurs groupes de rebelles syriens, issus pour la plupart de la mouvance islamiste, qui accusent les milices kurdes de chercher à diviser la Syrie en établissant leur propre entité dans le nord du pays.

La Turquie affirme en outre avoir lancé son offensive en accord avec la Russie, soutien du régime de Damas et acteur clef du conflit syrien. Moscou a annoncé au début de l'attaque turque avoir retiré des soldats russes qui étaient stationnés à Afrine.

Alors que l'offensive turque entre dans son sixième jour, un nouveau round de pourparlers de paix sur la Syrie s'ouvre jeudi à Vienne.

Au lendemain de l'entretien Erdogan-Trump, le Premier ministre turc Binali Yildirim est revenu à la charge jeudi en dénonçant le soutien "incompréhensible et inacceptable" de Washington aux YPG.

"Qu'un pays comme l'Amérique s'associe avec une organisation terroriste pour mettre en œuvre ses plans régionaux, c'est, pour l'Amérique, une situation avilissante", a lancé M. Yildirim lors d'un discours à Ankara.

La Turquie a déclenché son opération après l'annonce par la coalition de la création d'une force frontalière de 30.000 hommes dans le nord de la Syrie, avec en particulier des combattants des YPG.

Depuis samedi, plus de 90 combattants des YPG et des groupes rebelles syriens pro-turcs ont été tués, ainsi que 30 civils, la plupart dans des bombardements turcs, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ankara dément avoir touché des civils.

Trois soldats turcs ont également été tués, selon la Turquie, qui affirme pour sa part avoir éliminé plus de 300 "terroristes".

Mercredi, deux roquettes tirées de Syrie ont fait deux morts à Kilis dans le sud de la Turquie, portant à quatre le nombre de personnes tuées dans des attaques à la roquette imputées aux YPG depuis le lancement de l'offensive turque, baptisée "Rameau d'olivier".

à l’instant, PASCOU a dit :

La Turquie joue double jeu car elle a le cul coincée entre deux chaises.

En diplomatie ce genre de pays sert aussi, on ne peut pas être blanc ou noir, il y a des zones grises;

Mais ça pourrait déclencher un nouveau conflit.

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Les désaccords américano-turcs au sujet de l'offensive turque en Syrie contre une milice kurde parrainée par Washington ont éclaté au grand jour jeudi, les deux parties livrant des versions divergentes d'un entretien entre les présidents américain et turc.

Depuis le début de l'offensive, le 20 janvier, Washington s'était gardé de condamner Ankara, se contenant d'appels à la retenue. Mais l'entretien téléphonique de mercredi soir entre les présidents Donald Trump et Recep Tayyip Erdogan a marqué un durcissement.

Selon le compte-rendu de la Maison Blanche, M. Trump a "exhorté la Turquie à réduire et limiter ses actions militaires" et demandé à son homologue d'éviter "toute action qui risquerait de provoquer un affrontement entre les forces turques et américaines".

M. Trump a aussi insisté, selon la Maison Blanche, sur le fait que "les deux pays doivent concentrer (leurs) efforts (...) sur la défaite de l'EI".

Si le président américain a reconnu que la Turquie pouvait avoir "des inquiétudes légitimes" en termes de sécurité, il a toutefois exprimé sa préoccupation à propos de la rhétorique anti-américaine "fausse et destructrice venant de la Turquie".

Mais Ankara s'est inscrit jeudi en faux par rapport à cette version, affirmant qu'elle ne reflétait pas la teneur de l'entretien.

- Positions irréconciliables -

"Le président Trump n'a pas exprimé d'inquiétude (à propos) d'une escalade de la violence" à Afrine, mais a évoqué "la nécessité de limiter la durée de l'opération turque", selon des sources officielles turques.

La présidence turque a démenti également l'inquiétude de M. Trump "à propos de la rhétorique fausse et destructrice venant de la Turquie", affirmant que le président américain avait simplement indiqué que les critiques turques à l'égard des Etats-Unis suscitaient "des inquiétudes à Washington".

Cette passe d'armes au sujet de l'entretien illustre le fossé séparant les deux pays au sujet des Unités de protection du Peuple (YPG), la milice kurde visée par l'attaque d'Afrine.

Liées au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) qui livre une guérilla meurtrière en Turquie depuis 1984, les YPG sont considérées comme une organisation "terroriste" par la Turquie qui veut les déloger d'Afrine, et, à terme, de tous les territoires qu'elles contrôlent dans le nord de la Syrie le long de la frontière turque.

Cette approche empoisonne depuis des mois les relations entre Ankara et Washington qui s'appuie sur les YPG pour combattre sur le terrain le groupe Etat islamique (EI) et n'entend pas les lâcher au moment où les jihadistes sont militairement en déroute.

Les YPG ont mis à profit leur alliance avec Washington pour étendre leur contrôle sur de vastes territoires dans le nord de la Syrie d'où les jihadistes ont été chassés.

- 'Avilissant' -

Ankara s'appuie dans son offensive à Afrine sur plusieurs groupes de rebelles syriens, issus pour la plupart de la mouvance islamiste, qui accusent les milices kurdes de chercher à diviser la Syrie en établissant leur propre entité dans le nord du pays.

La Turquie affirme en outre avoir lancé son offensive en accord avec la Russie, soutien du régime de Damas et acteur clef du conflit syrien. Moscou a annoncé au début de l'attaque turque avoir retiré des soldats russes qui étaient stationnés à Afrine.

Alors que l'offensive turque entre dans son sixième jour, un nouveau round de pourparlers de paix sur la Syrie s'ouvre jeudi à Vienne.

Au lendemain de l'entretien Erdogan-Trump, le Premier ministre turc Binali Yildirim est revenu à la charge jeudi en dénonçant le soutien "incompréhensible et inacceptable" de Washington aux YPG.

"Qu'un pays comme l'Amérique s'associe avec une organisation terroriste pour mettre en œuvre ses plans régionaux, c'est, pour l'Amérique, une situation avilissante", a lancé M. Yildirim lors d'un discours à Ankara.

La Turquie a déclenché son opération après l'annonce par la coalition de la création d'une force frontalière de 30.000 hommes dans le nord de la Syrie, avec en particulier des combattants des YPG.

Depuis samedi, plus de 90 combattants des YPG et des groupes rebelles syriens pro-turcs ont été tués, ainsi que 30 civils, la plupart dans des bombardements turcs, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ankara dément avoir touché des civils.

Trois soldats turcs ont également été tués, selon la Turquie, qui affirme pour sa part avoir éliminé plus de 300 "terroristes".

Mercredi, deux roquettes tirées de Syrie ont fait deux morts à Kilis dans le sud de la Turquie, portant à quatre le nombre de personnes tuées dans des attaques à la roquette imputées aux YPG depuis le lancement de l'offensive turque, baptisée "Rameau d'olivier".

 

 

 

 

Tôt ou tard, les kurdes devront avoir leurs terres que cela plaise à la Turquie ou non et n'oublions pas qu'ils sont des combattants redoutables.

Quand à la Syrie et l'Irak, empêtrés dans leurs conneries....

il y a 12 minutes, Anatole1949 a dit :

Tôt ou tard, les kurdes devront avoir leurs terres que cela plaise à la Turquie ou non et n'oublions pas qu'ils sont des combattants redoutables.

Quand à la Syrie et l'Irak, empêtrés dans leurs conneries....

Les kurdes sont sur 4 pays dont la Turquie, mais avoir la turquie comme allié, je préfère cent fois les kurdes.

https://humanite.fr/erdogan-massacre-les-populations-kurdes-593236

Les arméniens, les kurdes....

il y a 2 minutes, PASCOU a dit :

Les kurdes sont sur 4 pays dont la Turquie, mais avoir la turquie comme allié, je préfère cent fois les kurdes.

https://humanite.fr/erdogan-massacre-les-populations-kurdes-593236

Les arméniens, les kurdes....

Moi aussi, pourtant j'aime la Turquie (touriste), pour une fois on est d’accord.

il y a 38 minutes, Anatole1949 a dit :

Moi aussi, pourtant j'aime la Turquie (touriste), pour une fois on est d’accord.

Mais ça n'a rien à voir, on peut aussi aimer la chine et pas forcément son régime.

Ce que veulent les gens c'est vivre en paix, c'est ça le pire et ils se font la guerre pour l'avoir.

il y a 1 minute, PASCOU a dit :

Mais ça n'a rien à voir, on peut aussi aimer la chine et pas forcément son régime.

Ce que veulent les gens c'est vivre en paix, c'est ça le pire et ils se font la guerre pour l'avoir.

"Si tu veux la paix prépare la guerre."

Je ne suis pas aussi certain que toi que les gens veulent la paix, tout au moins dans certaines contrées du monde.

Le fanatisme primaire, politique, religieux, et la haine de l'autre, parce que pas blanc, pas noir, pas arabe, pas musulman sunnite ou chiite, pas chrétien, etc, a toujours soulevé les masses populaires.

il y a 1 minute, Anatole1949 a dit :

"Si tu veux la paix prépare la guerre."

Je ne suis pas aussi certain que toi que les gens veulent la paix, tout au moins dans certaines contrées du monde.

Le fanatisme primaire, politique, religieux, et la haine de l'autre, parce que pas blanc, pas noir, pas arabe, pas musulman sunnite ou chiite, pas chrétien, etc, a toujours soulevé les masses populaires.

Non, la manipulation de pauvres gens a existé de tous temps.

Pour l'instant, la ligne de force qu'on saisit plus ou moins de l'embrouillamini, c'est que le seul Kurdistan que la Turquie accepterait à grand peine, en le vassalisant et lui envoyant de temps à autre des obus sur la tronche, se constitue d'un territoire situé en Syrie et qui était jusqu'à peu peuplé d'Arabes. Nous ne pouvons donc que louer la grande générosité turque d'opérer des partitions chez les autres pour épurer son propre sol.

Il y a 9 heures, ranunculus a dit :

oui on est loin du sujet

Ouais ! J'avais remarqué: je m'éloigne deux jours et quand je reviens, c'est le bordel HS ! !

Mais si vous voulez tellement parler d'Israël, pourquoi pas ?? Comme je l'avais annoncé il y a quelques mois, 2018 verra les états se battre directement et non plus par proxis interposés. Là, les turcs interviennent dans deux objectifs: 1) chasser les kurdes (y comprit les populations) du nord de la Syrie et les rejeter vers l'est de l'Euphrate. En langage clair, on appelle cela de la politique de nettoyage ethnique. 2) Créer une zone-refuge dans le nord syrien dans laquelle pourront se sentir en sécurité des populations sunnites rebelles proches d'Ankara. Laquelle zone pourra utilement servir à former et sanctuariser des troupes rebelles djihadistes sous contrôle turc. Bref: le conflit n'est certainement pas prêt de s'arrêter, car il est bien évident que ces troupes rebelles sunnites profiteront de cette zone-sanctuaire pour se réarmer et poursuivre la lutte contre les troupes alaouito-chiites.

Concernant Israël, ce pays ne laissera jamais des troupes iraniennes et Hezbollah se déployer et se renforcer en Syrie. Donc, si jamais les turcs affaiblissent suffisamment les kurdes et donc obligent au retrait ou moins partiel des troupes américaines de Syrie (on parle de 2000 hommes), cela déclenchera en retour des frappes aériennes et d'artillerie massive contre les troupes chiites étrangères qui tentent actuellement de se consolider en Syrie.

Enfin, concernant les Etats-Unis, ceux qui pensent qu'ils se laisseront éjecter de la zone aussi facilement se trompent lourdement, ne fut-ce que parce qu'il s'agit d'interdire à court-moyen terme l'implantation durable de forces chiites iraniennes et Hezbollah en Syrie, en mesure de menacer Israël.

je pense donc que si les Etats-Unis laisseront Erdogan s'emparer d'Afrine, jamais ils ne permettront aux turcs de s'attaquer, comme c'est pourtant annoncé, à la région de Minbej, bien plus stratégique que celle d'Afrine.

Quoi qu'il en soit, nous venons de perdre nos meilleurs alliés dans la guerre contre les djihadistes: les kurdes. Et au moment du renouveau des troupes de l'E.I dès ce printemps 2018 (mai-juin 2018), les kurdes nous inviterons aimablement à aller nous faire foutre.

Il y a 1 heure, lycan77 a dit :

 

Concernant Israël, ce pays ne laissera jamais des troupes iraniennes et Hezbollah se déployer et se renforcer en Syrie. 

Israël n'ayant pas les moyens, depuis sa déculottée libanaise de 2006, d'empêcher quoi que ce soit, l'axe chiite n'est pas encore promis à effondrement.

Il y a 1 heure, lycan77 a dit :

 

Quoi qu'il en soit, nous venons de perdre nos meilleurs alliés dans la guerre contre les djihadistes: 

Les Russes ?

Il y a 3 heures, Pirlouit2017 a dit :

Israël n'ayant pas les moyens, depuis sa déculottée libanaise de 2006, d'empêcher quoi que ce soit, l'axe chiite n'est pas encore promis à effondrement.

Les Russes ?

Et c'est là que tu te trompes: laisser les iraniens s'installer dans le sud-est de la Syrie serait du pur suicide pour Israël. La question d'une réaction israélienne ne se pose d'ailleurs même pas car elle a déjà eu lieux via des frappes de missiles en décembre 2017 sur des installations militaires appartenant au Hezbollah et aux gardiens de la révolution, faisant plusieurs dizaines de morts. La défense antiaérienne syrienne modernisée avec l'aide des russes aurait réussi à abattre plusieurs missiles assaillants, sans toutefois empêcher des dégâts significatifs sur lesdites installations.

http://www.europe1.fr/international/larmee-syrienne-a-intercepte-des-missiles-israeliens-pres-de-damas-3509237

http://www.lavenir.net/cnt/dmf20180109_01108662/missiles-et-frappes-aeriennes-israeliens-en-syrie

Pour ce qui est des russes et de leur soit-disant "lutte contre Daech", là encore c'est une vaste blague: 70% des frappes aériennes en Syrie ont ciblé les rebelles de l'ASL et non pas DAECH, dont l'installation en Syrie a par ailleurs été largement et cyniquement favorisé par le régime alaouito-chiite de Bachar justement pour faire obstacle à la progression des autres mouvements rebelles et surtout discréditer l''ensemble de la rébellion anti-Assad.

http://www.slate.fr/story/115575/comment-bachar-el-assad-attise-djihad-syrie

http://www.atlantico.fr/decryptage/confessions-choc-homme-bachar-el-assad-voici-comment-avons-cree-etat-islamique-2897230.html

du cynisme à l'état pur, qui ne profitera cependant pas à ses auteurs tant le nombre de belligérants aux intérêts antagonistes aussi puissants est devenu élevé dans ce conflit: chacun y joue sa tête désormais et la victoire ne peut être que "totale" ou ne sera pas: espérer encore un compromis après tant de traîtrise, de crimes et de négation des normes humaines les plus élémentaires est parfaitement vain:

la victoire, ou la mort !

https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-a-moudre/du-grain-a-moudre-mardi-30-janvier-2018

Un avion Soukhoï Su-25 russe a été abattu en Syrie, décidément les russes n'ont pas de chance avec leurs avions et hélico dans la région, même au départ de leur porte-avions, leur camelote d'avions se cassent la gueule  .

L’avion a été abattu par un système de missile antiaérien portatif...

http://www.lemonde.fr/syrie/article/2018/02/03/un-avion-russe-abattu-en-syrie_5251457_1618247.html

http://www.leparisien.fr/international/syrie-un-groupe-arme-abat-un-avion-russe-et-tue-le-pilote-03-02-2018-7539453.php