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D'où la méchanceté puise-t-elle sa force?

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Invité Quasi-Modo

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Etoile noire Membre 619 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 4 heures, Garalacass a dit :

j'ai pensé un moment être la seule à encore en donner cette définition.

L'empathie est de plus en plus assimilée à un sentiment "à l'unisson" toujours positif, quelque chose comme de la compassion...

https://www.forumfr.com/sujet758316-r%C3%A9flexions-philosophiques.html?page=5

 

 

https://www.forumfr.com/sujet758316-r%C3%A9flexions-philosophiques.html?page=7

Soyons empathiques, ils vivent sans doute dans des petites boites remplies de coton en rêvant d'un monde rose et bleu. :smile2:

http://www.huffingtonpost.fr/serge-tisseron/election-donald-trump-empathie-manipulation_a_21645376/

http://sante.lefigaro.fr/article/-l-empathie-peut-devenir-un-moyen-de-manipuler-/

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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Il y a 13 heures, Etoile noire a dit :

Non, ça c'est la contagion émotionnelle. Il faut aussi distinguer cette dernière, de la sympathie, de l'altruisme et de la compassion. L'empathie n'implique pas de partager les sentiments/émotions de l'autre, c'est une "compréhension intellectuelle" qui permet de les percevoir mais qui exclut la confusion entre soi et l'autre.

En ce sens, l'empathie peut être un redoutable moyen de manipulation. Par exemple, les meilleurs dirigeants sont très empathiques, tout comme certains hommes politiques. Cela ne veut en aucun cas dire qu'ils compatissent, ça leur permet juste d'utiliser les meilleurs leviers pour arriver à leurs fins, ou atteindre leurs objectifs. Immoral, mais "welcome to real life"...

C'est certainement parce que j'ai du mal à faire la différence entre empathie, sympathie, altruisme et compassion que je n'aurais jamais pu travailler dans le milieu médical où la souffrance est omniprésente et où on travaille sur du "matériel humain" :D

Je n'aurais pas pensé à ça, mais finalement est-ce que cela implique pour l'empathique de faire un retour rapide de sa conscience sur elle-même pour "intellectualiser" c'est à dire en quelque sorte empêcher la contagion émotionnelle? Peut-être est-ce également un bon outil au service du médecin pour le coup, si il arrive à comprendre sans s'impliquer émotionnellement, mais je reste dubitatif sur cette possibilité ; il y aura forcément des cas ou des situations qui vont toucher plus un médecin que d'autres.

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Etoile noire Membre 619 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 27 minutes, Quasi-Modo a dit :

C'est certainement parce que j'ai du mal à faire la différence entre empathie, sympathie, altruisme et compassion que je n'aurais jamais pu travailler dans le milieu médical où la souffrance est omniprésente et où on travaille sur du "matériel humain" :D

Je n'aurais pas pensé à ça, mais finalement est-ce que cela implique pour l'empathique de faire un retour rapide de sa conscience sur elle-même pour "intellectualiser" c'est à dire en quelque sorte empêcher la contagion émotionnelle? Peut-être est-ce également un bon outil au service du médecin pour le coup, si il arrive à comprendre sans s'impliquer émotionnellement, mais je reste dubitatif sur cette possibilité ; il y aura forcément des cas ou des situations qui vont toucher plus un médecin que d'autres.

Voici les bases d'une relation empathique (ici dans le cadre médical d'une relation médecin/patient) :

(Extrait d'un article qui t'intéressera peut-être https://www.cairn.info/revue-cahiers-critiques-de-therapie-familiale-2002-2-page-213.htm

 

 

Citation

 

Schématiquement, ce processus se déroule en six étapes :

  1. reconnaître les moments d’émotion ;

  2. demander au patient ce qui se passe ;

  3. nommer l’émotion ;

  4. la légitimer ;

  5. respecter les efforts du patient pour faire face ;

  6. lui offrir aide et soutien pour le futur.

 

Le Dr House est très empathique, mais sans compassion, ce qui le rend d'autant plus efficace. :smile2:

Maintenant, imaginons le cas d'un dirigeant, d'un manager ou d'un homme politique par exemple. Ces derniers ont des objectifs, mais ils rencontrent des freins "humains". L'empathie peut alors s'avérer un excellent outil de manipulation pour leur permettre d'atteindre leur finalité et amener l'autre (ou les autres) à faire ce qu'ils attendent de lui, à l'amener exactement là où ils souhaitent qu'il aille. Donc non, l'empathie n'est pas que dégoulinante de bons sentiments.

 

 

 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
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Le 09/11/2017 à 09:38, Petit pois a dit :

Il me semble au contraire que c'est la façon la plus adaptée pour s'exprimer en philo, et que l'évitement d'un phrasé passionné permet des échanges d'approches différentes sans engager l'Ego de quiconque.

Tant mieux !

Le 09/11/2017 à 09:38, Petit pois a dit :

Aïe je vais être cynique et/ou pessimiste : l'empathie , utilisée à mal escient ne peut-elle rendre la méchanceté encore plus ciblée et douloureuse , puisque l'empathique se rend mieux compte de ce qui va précisément faire mal ? Je n'ai jamais trouvé dans mes lectures qu'elle soit le garant de la gentillesse/tolérance, porteuse d'Amour. Même si c'est le discours psycho-social en vogue d'en faire un plus aux retombées exclusivement positives,  n'est-ce pas faire preuve d'angélisme ?

L'empathie doit-elle être entendue comme systématiquement positive ? De même le QE ?  Comprendre et mieux "sentir"  l'autre, pouvoir facilement "se mettre à sa place" ne peut-il aller, aussi, dans le sens de savoir comment être plus efficacement méchant contre celui-ci ?

 

Je vais te répondre en même qu'à Etoile_noire.  ( XXe siècle. Composé du préfixe grec em-, de en, « dans », et de -pathie, d'après sympathie. Capacité de s'identifier à autrui, d'éprouver ce qu'il éprouve.  http://www.cnrtl.fr/definition/academie9/empathie )

Il existe deux formes au moins d'empathie, celle dite émotionnelle et celle cognitive, et éventuellement celle mimétique/comportementale.

 

Le 09/11/2017 à 12:06, Etoile noire a dit :

Excellente réflexion. L'empathie peut aussi être une arme de manipulation redoutable, c'est même la meilleure.

Le 09/11/2017 à 19:03, Etoile noire a dit :

Non, ça c'est la contagion émotionnelle. Il faut aussi distinguer cette dernière, de la sympathie, de l'altruisme et de la compassion. L'empathie n'implique pas de partager les sentiments/émotions de l'autre, c'est une "compréhension intellectuelle" qui permet de les percevoir mais qui exclut la confusion entre soi et l'autre.

En ce sens, l'empathie peut être un redoutable moyen de manipulation. Par exemple, les meilleurs dirigeants sont très empathiques, tout comme certains hommes politiques. Cela ne veut en aucun cas dire qu'ils compatissent, ça leur permet juste d'utiliser les meilleurs leviers pour arriver à leurs fins, ou atteindre leurs objectifs. Immoral, mais "welcome to real life"...

 

Nous avons eu déjà cette conversation il y a peu avec @Garalacass, qui nous a remis le liens au passage, et je pense rejoindre aussi la position de Quasi-modo, l'empathie ne doit être entendue que positivement, dans l'autre sens, c'est à dire d'exploiter les autres via les sentiments/émotions qui sont généralement attribués à l'empathie, c'est de l'ordre des compétences des psychopathes !

On pourrait presque parler d'empathie cognitive pour ces personnes, mais ce serait abusif, car il en va bien autrement en réalité:

 

Lorsque les psychopathes les plus avancés imaginaient une souffrance leur étant infligée, une réponse typique était observée dans les régions du cerveau impliquées dans l'empathie. Donc les psychopathes sont bien sensibles à la pensée de la douleur. Mais voilà : seulement s'ils en sont les victimes ! Quand les chercheurs ont demandé aux individus d'imaginer que cette souffrance était infligée à d'autres personnes, les régions impliquées dans l'empathie ne s'activaient pas correctement chez les profils hautement psychopathes.

Mais ce n'est pas tout. Quand ils imaginaient la souffrance des autres, les grands psychopathes présentaient une réponse accrue dans le striatum ventral, une aire impliquée dans le plaisir : imaginer la souffrance des autres devenait pour eux une source de plaisir !

En plus de les réjouir, la souffrance d'autrui ne les incite nullement à leur porter secours. En effet, les chercheurs ont observé que les aires où naît le sentiment d'empathie (le cortex insulaire et l'amygdale) n'étaient pas connectées aux régions importantes dans la prise de décision comme le cortex orbitofrontal, et le cortex préfrontal ventromédian. Les psychopathes sont donc incapables de décider d'aller aider une personne en détresse.

http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-ca-fait-peur-imaginer-autrui-souffrir-plait-psychopathes-49350/

 

Moralité, les manipulateurs sont plus à rapprocher des psychopathes dans leur fonctionnement que des empathiques !

 

Peut-être serait-il utile d'inventer un autre vocabulaire pour désigner cette propension d'utiliser la souffrance d'autrui à d'autres fins que celle d'aller dans le même sens que lui, ici contre lui: je propose parapathique !?

 

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Etoile noire Membre 619 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 6 minutes, deja-utilise a dit :

Tant mieux !

Je vais te répondre en même qu'à Etoile_noire.  ( XXe siècle. Composé du préfixe grec em-, de en, « dans », et de -pathie, d'après sympathie. Capacité de s'identifier à autrui, d'éprouver ce qu'il éprouve.  http://www.cnrtl.fr/definition/academie9/empathie )

Il existe deux formes au moins d'empathie, celle dite émotionnelle et celle cognitive, et éventuellement celle mimétique/comportementale.

 

 

Nous avons eu déjà cette conversation il y a peu avec @Garalacass, qui nous a remis le liens au passage, et je pense rejoindre aussi la position de Quasi-modo, l'empathie ne doit être entendue que positivement, dans l'autre sens, c'est à dire d'exploiter les autres via les sentiments/émotions qui sont généralement attribués à l'empathie, c'est de l'ordre des compétences des psychopathes !

On pourrait presque parler d'empathie cognitive pour ces personnes, mais ce serait abusif, car il en va bien autrement en réalité:

 

Lorsque les psychopathes les plus avancés imaginaient une souffrance leur étant infligée, une réponse typique était observée dans les régions du cerveau impliquées dans l'empathie. Donc les psychopathes sont bien sensibles à la pensée de la douleur. Mais voilà : seulement s'ils en sont les victimes ! Quand les chercheurs ont demandé aux individus d'imaginer que cette souffrance était infligée à d'autres personnes, les régions impliquées dans l'empathie ne s'activaient pas correctement chez les profils hautement psychopathes.

Mais ce n'est pas tout. Quand ils imaginaient la souffrance des autres, les grands psychopathes présentaient une réponse accrue dans le striatum ventral, une aire impliquée dans le plaisir : imaginer la souffrance des autres devenait pour eux une source de plaisir !

En plus de les réjouir, la souffrance d'autrui ne les incite nullement à leur porter secours. En effet, les chercheurs ont observé que les aires où naît le sentiment d'empathie (le cortex insulaire et l'amygdale) n'étaient pas connectées aux régions importantes dans la prise de décision comme le cortex orbitofrontal, et le cortex préfrontal ventromédian. Les psychopathes sont donc incapables de décider d'aller aider une personne en détresse.

http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-ca-fait-peur-imaginer-autrui-souffrir-plait-psychopathes-49350/

 

Citation

Moralité, les manipulateurs sont plus à rapprocher des psychopathes dans leur fonctionnement que des empathiques !

 

Peut-être serait-il utile d'inventer un autre vocabulaire pour désigner cette propension d'utiliser la souffrance d'autrui à d'autres fins que celle d'aller dans le même sens que lui, ici contre lui: je propose parapathique !?

 

Le monde est donc dirigé par les psychopathes! :hehe:

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
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il y a 8 minutes, deja-utilise a dit :

Moralité, les manipulateurs sont plus à rapprocher des psychopathes dans leur fonctionnement que des empathiques !

 

Peut-être serait-il utile d'inventer un autre vocabulaire pour désigner cette propension d'utiliser la souffrance d'autrui à d'autres fins que celle d'aller dans le même sens que lui, ici contre lui: je propose parapathique !?

Ouf ! Tu me rassures ! ( à moins de tomber sur un(e) psychopathe).

Et j'aime bien ta proposition, vraiment.

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Garalacass Membre 1 029 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 13 heures, Quasi-Modo a dit :

C'est certainement parce que j'ai du mal à faire la différence entre empathie, sympathie, altruisme et compassion que je n'aurais jamais pu travailler dans le milieu médical où la souffrance est omniprésente et où on travaille sur du "matériel humain" :D

 

Oui mais toi tu es un cas! si-modo

Il y a 2 heures, deja-utilise a dit :

Peut-être serait-il utile d'inventer un autre vocabulaire pour désigner cette propension d'utiliser la souffrance d'autrui à d'autres fins que celle d'aller dans le même sens que lui, ici contre lui: je propose parapathique !?

 

Je cherche plutôt un mot pour désigner tout simplement la capacité et je ne trouve pas !

Un mot dont la définition serait : Capacité à comprendre le sens des expressions faciales d’autrui.

C’est tout, rien d’autre,  quelque chose de neutre, qui sort du schéma tristesse/ souffrance.  Reconnaître si une personne est fâchée ou contrariée ou intriguée quand elle fronce les sourcils par exemple, ça n’implique pas d’éprouver des sentiments particuliers.

Donc là ce serait plutôt un synonyme de "lecture"ou de "décryptage"

Ça se dit comment en grec  "décryptage facial" ? :D

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Etoile noire Membre 619 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 3 minutes, Garalacass a dit :

Oui mais toi tu es un cas! si-modo

Je cherche plutôt un mot pour désigner tout simplement la capacité et je ne trouve pas !

Un mot dont la définition serait : Capacité à comprendre le sens des expressions faciales d’autrui.

C’est tout, rien d’autre,  quelque chose de neutre, qui sort du schéma tristesse/ souffrance.  Reconnaître si une personne est fâchée ou contrariée ou intriguée quand elle fronce les sourcils par exemple, ça n’implique pas d’éprouver des sentiments particuliers.

Donc là ce serait plutôt un synonyme de "lecture"ou de "décryptage"

Ça se dit comment en grec  "décryptage facial" ? :D

Synergologie (très efficace)

http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=10710

 

 

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
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il y a 14 minutes, Garalacass a dit :

Oui mais toi tu es un cas! si-modo

Je cherche plutôt un mot pour désigner tout simplement la capacité et je ne trouve pas !

Un mot dont la définition serait : Capacité à comprendre le sens des expressions faciales d’autrui.

C’est tout, rien d’autre,  quelque chose de neutre, qui sort du schéma tristesse/ souffrance.  Reconnaître si une personne est fâchée ou contrariée ou intriguée quand elle fronce les sourcils par exemple, ça n’implique pas d’éprouver des sentiments particuliers.

Donc là ce serait plutôt un synonyme de "lecture"ou de "décryptage"

Ça se dit comment en grec  "décryptage facial" ? :D

Nan, là, on était beaucoup plus loin qu'une "simple" interprétation(décodage) gestuelle. L'individu sait se mettre à la place de l'autre et s'en sert.  

Quoique, tu n'as pas tort, savoir décoder la gestuelle peut faire office, remplacer la réelle empathie.:hum:...La juste perception de la gestuelle pourrait en effet remplacer l'empathie par une interprétation au plus juste de ce que cette gestuelle signifie et donc, agir en conséquence en "bien" ou en "mal". Wouah ! fascinant ! f-0-179.gif?w=550

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Garalacass Membre 1 029 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 58 minutes, Etoile noire a dit :

Ah oui oui, je connais. j'ai le bouquin de Philippe Turchet, faudrait que je le relise tiens! Mais c'est la gestuelle ça, les expressions du corps bien plus que celles du visage.

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Garalacass Membre 1 029 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 50 minutes, Petit pois a dit :

Nan, là, on était beaucoup plus loin qu'une "simple" interprétation(décodage) gestuelle. L'individu sait se mettre à la place de l'autre et s'en sert.  

Quoique, tu n'as pas tort, savoir décoder la gestuelle peut faire office, remplacer la réelle empathie.:hum:...La juste perception de la gestuelle pourrait en effet remplacer l'empathie par une interprétation au plus juste de ce que cette gestuelle signifie et donc, agir en conséquence en "bien" ou en "mal". Wouah ! fascinant ! f-0-179.gif?w=550

la facergologie!!! ça y est, j'ai trouvé!:yahoo:

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
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Le 08/11/2017 à 01:21, Maroudiji a dit :

Non, les espèces animales ne sont pas différentes entre elles comme l'humain est différent des animaux. C'est là un point essentiel mais vous ne le comprenez pas. Les humains sont radicalement différents des animaux grâce à leur conscience. Mais il est vrai que sans cette conscience, tu as raison, l'homme se conduit alors comme un animal.

Bonjour Maroudiji, je préfère prévenir que je vais certainement te paraitre désobligeant, je m'en excuse d'avance.

 

J'ai plusieurs choses à te faire remarquer, et je profite de ce passage pour les exprimer, et le principal grief retenu est ton manque de cohérence, chose que dernièrement Blaquière t'a déjà signalé sur l'idée de " Dieu " et ce que c'est, où tu t'y es mélangé les pinceaux.

Quant à moi, j'ai d'autres choses à dire, tu nous répètes régulièrement que la mémoire est importante, on sent qu'elle se situe au centre de ton système de pensées, pourtant et malgré que j'en sois très certainement bien moins pourvu que toi, tu en fais un piètre usage, par exemple, tu as dit à maintes reprises, que les plantes avaient une conscience, fort bien, pourtant tu nous annonces être végétarien depuis tes 17ans, alors pourquoi les manger et pas les animaux ? D'autant plus que tu places l'homme seul à l'extérieur, d'un découpage arbitraire, avec sa supra-conscience, ce qui reste à prouver ceci-dit.

Secundo, il y a peu sur un Topic, dans une de tes réponses, tu te sers de la science pour appuyer ce que tu dis ( sur la mémoire ou la conscience, ce n'est pas très important pour ce que je veux faire ), mais tu es tout aussi capable de critiquer sévèrement cette même science quand elle ne va pas dans le sens de tes convictions. Ce qui me fait inexorablement penser, que tu as développé un système de croyances, que tu défends envers et contre tout, si cela corrobore ce que tu crois, alors tout argument est le bien venu, si cela va à son encontre, tu le rejettes. Vois-tu le biais qui s'immisce ou sévit en toi ? Et je soupçonne que tu procèdes exactement de même avec toutes tes lectures, y compris les plus récentes, filtrées de la même manière, procédure toujours tournée dans le même dessein, te permettant de rester fixé, telle une moule à son rocher, à ton socle védique ancestral fixiste/immuable. Puisse-je avoir à défaut de t'ouvrir les yeux, au moins attiré ton attention sur ce travers, qui je l'espère vivement, te fera prendre conscience de ton propre fonctionnement... un jour. 

 

Tu fais fi de l'inconscient, pour toi ça n'existe pas, pourtant tu es sans doute incapable d'expliquer ce qui m'est arrivé hier par exemple, descendant d'une dernière marche j'ai mis le pied gauche sur un carton qui cachait un sol irrégulier, ma cheville a chaviré, mon corps s'est spontanément affaissé puis à retrouver l'équilibre en s'appuyant sur le pied droit tout de suite derrière, on peut dire que quelque chose en moi s'est auto-protégé, de la destruction de ma cheville gauche, ma conscience ne s'est mis en branle qu'après coup, une fois que l'action en une fraction de seconde se soit produite, la conscience est bien trop lente pour avoir eu le temps de mettre en place tout une parade de protection, pour éviter de déchirer les tendons ou ligaments de la cheville, ou d'identifier le problème convenablement. Ça c'est un premier point qui en appelle un autre, tu soutiens que la conscience est en tout, en l'occurrence tout ce qui est vivant, et bien, il me semble plus correct que ce soit le même phénomène à l'œuvre dans la nature que ce qui s'est passé pour ma cheville, un processus parfaitement inconscient, de type action-réaction, typique du vivant, donc ce que tu prends pour de la " conscience " chez nos plantes, est au mieux à rapprocher de ce " mécanisme " sous-jacent, à toute stimulation se met en place plus ou moins rapidement une réaction adaptée, cela est le propre du vivant, point besoin d'invoquer une conscience omniprésente superfétatoire.

 

Tu arrives par on ne sait quel tour prodige à marier le mélange des opposés, tu peux aussi bien flirter avec l'érudition ou même parfois des traits de génie - je persiste à penser que tu dis aussi des choses forts intéressantes - qu'avec son antipode ( ce que je qualifierais de naïveté, de puérilité, d'archaïsme ou de position infantile ). Avoir une mémoire bien remplie, emplie de connaissances poussées, n'est rien si l'on ne sait pas en faire bon usage, ce serait comme mettre monsieur tout le monde au beau milieu de la BnF ( bibliothèque nationale ).

 

Cordialement, D-U.

 

 

Modifié par deja-utilise
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
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Le 08/11/2017 à 13:29, Loargan a dit :

Le méchant a des comportements totalement irrationnels : il y a quelque chose de profondément absurde en lui. D'où ma question : la méchanceté serait-elle folie ? En ce cas, pas étonnant qu'il ne s'y épuise jamais : c'est juste pathologique !

Pas nécessairement, il peut il y avoir une méchanceté qui vise un but, peu importe le comment ou le moyen, seule compte la finalité, dans ce cas, ça parait effectivement irrationnel, et encore, l'inconscient a sa propre logique, mais celui qui le fait en pleine conscience, n'agira pas de manière irrationnelle. Faire ceci pour délibérément enquiquiner son voisin, mettre en place tout un subterfuge pour l'embêter, est très loin d'être irrationnel, pas plus que celui qui par jalousie va rayer la belle voiture luxueuse, il sait très bien que ce qu'il fait est mal, et la conséquence qu'aura ce geste sur son propriétaire, c'est même " très bien " calculé.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
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Le 08/11/2017 à 13:36, Don Juan a dit :

Juste un point : le rejet d'une idéologie parce qu'elle te semble douteuse ou crasseuse, c'est facile, une idéologie, c'est rien ou presque rien, en moi, l'idéologie n'existe pas ou si peu, cela n'a rien à, voir avec le rejet d'une d'une personne pour quelque raison que ce soit, n'est-ce pas ?

Je ne suis pas sûr de bien saisir la distinction opérée. Une idéologie est nécessairement portée par un individu, le terrorisme n'est pas une idée qui flotte dans les airs, il est revendiqué et appliqué par des terroristes.

Il en va donc de même pour celui qui prône l'amour comme remède aux maux de l'humanité, il se situe comme l'antithèse du premier, avec sa propre idéologie. Il est bien évident que l'on préfère un fanatique qui revendique l'amour à celui qui le fait pour la guerre, mais dans le principe ça ne change rien.

 

Le 08/11/2017 à 16:15, Don Juan a dit :

Je n'avais pas saisi que vous entendiez trouver une démarche applicable par tout le monde pour changer le monde méchant en monde gentil. :)

Houlà ! Non, je ne cherche pas à changer le monde, de le comprendre m'occupe déjà à plein temps. Je n'ai fait que donner mon avis, sur une possibilité applicable, que je dois compléter, même si personne ne me l'a fait remarquer, la tolérance est une bonne chose je ne reviens pas dessus, mais il faudrait aussi parallèlement s'évertuer à faire cesser la violence, sous toutes ses formes, ce sont là deux actions complémentaires l'une de l'autre, en effet si il n'y a pas une prohibition de la violence, en tant que ligne directrice, la tolérance comme mode opératoire sera inefficiente, le but et la recette en quelque sorte.

 

Le 08/11/2017 à 16:15, Don Juan a dit :

Nous sommes bien d'accord sur ce point, tolérer c'est bien, comprendre est mieux, et aimer est encore au-dessus, non ?

 

Dans l'idéal certainement, mais là encore, c'est en attendre de trop, si toi et moi sommes capables de l'entendre, de le comprendre et de le faire, ce ne sera pas le cas de chacun d'entre nous sur cette planète.

Toutefois, j'insiste sur le fait que comprendre ce n'est pas adhérer, et si je n'adhère pas, il va m'être difficile de passer à l'étape supérieure, d'aimer; de même je ne suis pas toujours en mesure de comprendre, donc en dernier retranchement je dois au moins tolérer et ne pas réagir de manière agressive, car souvent il y a synonymie ou coïncidence, entre ne-pas-comprendre et rejet.

Je peux même aller plus loin encore, au risque d'être incompris, mais selon ce que je comprends de " l'amour ", i.e. de l'acte d'aimer, c'est qu'il est intimement lié, si ce n'est complètement dépendant d'une condition préliminaire et initiatrice/engendresse, à savoir de trouver de la beauté ( au sens large par uniquement cosmétique ) dans ce qui déclenche notre sentiment, en effet partant du principe que l'on ne peut jamais aimer ce que l'on trouve entièrement laid, repoussant, affreux - intérieurement ou extérieurement donc - j'en déduis qu'à l'inverse, c'est notre ressenti émotionnel de beau qui déclenche notre sentiment d'amour. Or nous avons mille et une raisons de trouver moche ce qui nous entoure, à moins d'être un éternel optimiste, et de ne voir que des verres à moitié plein partout ! Ce qui rejoint mon objection d'une vision utopiste.

 

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Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 461 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, deja-utilise a dit :

Je ne suis pas sûr de bien saisir la distinction opérée. Une idéologie est nécessairement portée par un individu, le terrorisme n'est pas une idée qui flotte dans les airs, il est revendiqué et appliqué par des terroristes.

Il en va donc de même pour celui qui prône l'amour comme remède aux maux de l'humanité, il se situe comme l'antithèse du premier, avec sa propre idéologie. Il est bien évident que l'on préfère un fanatique qui revendique l'amour à celui qui le fait pour la guerre, mais dans le principe ça ne change rien.

 

Une idéologie, c'est rien. C'est de l’imagination, une idée qui fait du tapage.

Dans mon univers, une idée, qu'elle fasse consensus ou non, qu'elle soit silencieuse ou non, c'est du vent. Vous n'êtes pas tenu de suivre ou de comprendre. je le dis comme un partage.

L'amour n'est pas une idéologie, que vous mettiez l'amour dans le rang des idéologies me chagrine et m'inquiète un peu.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
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Le 09/11/2017 à 08:15, Don Juan a dit :

L'empathie est le fondement de l'amour.

L'amour est la maison que l'on construit sur l'empathie.

Un sol reste un sol, son seul principe actif est de pouvoir accueillir la graine que vous voulez voir germer et donner du fruit, ou dresser les murs qui porteront votre toit.

L'empathie est un sens, il reçoit, transmet.

L'amour est un bras, il commet, transporte, et creuse le sol de l'empathie pour lui faire tenir ses promesses.

J'ai essayé de pointer antérieurement l'erreur à raisonner ainsi, il y a pour ma part, une confusion dans cette façon d'aborder le problème, sans chercher le moins du monde à être désagréable.

 

Quelle est l'erreur en question ? Prenons un exemple illustratif indépendant:

Si le mensonge ou le menteur fait usage du faux, l'inverse, le faux n'est pas toujours le résultat ou la cause d'un mensonge ou d'un menteur !

 

Qu'est-ce qu'il faut en comprendre ?

Que si l'amour implique l'empathie, l'empathie n'implique pas l'amour.

 

On peut donc largement vivre au quotidien, exprimer de l'empathie, sans sympathie, ni compassion, ni amour, envers tous nos semblables, et vivre tous ensemble en " bonne intelligence ", tout en trouvant ci et là, ces autres sentiments en quelques personnes " dignes " d'intérêt, et dès lors accéder au bonheur, sans forcer le trait, les choses.

 

Vouloir l'amour partout, c'est comme vouloir l'égalité partout, les dérives peuvent être pires que le mal que l'on cherche à éviter, on nourrit au contraire des ressentiments, on ne peut pas aimer tout le monde, comme tout le monde ne peut être l'égal en tout point de n'importe qui, il faut tout simplement apprendre à respecter nos différences, y compris d'inégalités ou de manque de sentiments positifs, voire de nourrir des sentiments négatifs. Autrement dit, ce n'est pas parce que je n'apprécie pas untel, ou que j'ai une profonde antipathie pour lui/elle, que je dois mal me comporter avec cette personne, devenir hostile, en revanche attendre de moi que je l'aime, ne fera que renforcer mon amertume, car vécu comme une contrainte, un poids supplémentaire, et nous savons le poids à peine supportable parfois que peut avoir la pression social, les mentalités, les mœurs, les traditions, les expectatives sociétales, les idéaux, les valeurs, etc... Vouloir l'amour en tout lieu est toujours selon moi une erreur, l'ériger presque en impératif est trop lourd de conséquences et pas qu'heureuses, notre nature est bien trop irascible, mieux vaut apprendre à tolérer a minima, ce qui n'empêchera pas que les choses se fassent naturellement par la suite, d'alimenter une sympathie qui deviendra amour, si les conditions sont favorables, si le vent pousse dans la bonne direction, et limiter les contacts potentiellement conflictuels avec ceux pour qui ont n'a pas d'atome crochu, de ne pas donner de l'eau au moulin de la colère/haine.

 

 

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Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 461 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, deja-utilise a dit :

Vouloir l'amour partout, c'est comme vouloir l'égalité partout, les dérives peuvent être pires que le mal que l'on cherche à éviter, on nourrit au contraire des ressentiments, on ne peut pas aimer tout le monde, comme tout le monde ne peut être l'égal en tout point de n'importe qui, il faut tout simplement apprendre à respecter nos différences, y compris d'inégalités ou de manque de sentiments positifs, voire de nourrir des sentiments négatifs.

 

Mon cher D.U. J'ai peur que vous ne compreniez pas de quoi je parle lorsque je dis : Amour.

L'amour dont je parle n'est pas sentiment, n'est pas ressentiment, ne se trouve pas sur les sites de rencontre, n'a rien à voir avec le sexe, et il est rare qu'on le croise sur les trottoirs des avenues des cités.

Sujet clos pour ce qui me concerne.

 

 

 

Modifié par Don Juan
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Membre, Biscotte, 38ans Posté(e)
zera Membre 6 818 messages
38ans‚ Biscotte,
Posté(e)

Bonjour à vous, 

Comme à mon habitude, je passe en coup de vent. Je me permet d'intervenir car l'autre jour j'ai lu un tableau qui fait référence à l'empathie, la sympathie et la compassion. Je vous le dépose ici.

zzDGwnI112BRb5Bf_-DuF8SZYzU.jpg

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Membre, Biscotte, 38ans Posté(e)
zera Membre 6 818 messages
38ans‚ Biscotte,
Posté(e)
Le 06/11/2017 à 11:32, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

 

Je me suis toujours demandé comment font les gens qui arrivent à être méchants d'entrée de jeu (ou même par la suite) avec les autres.

Ceci est une question sérieuse, pour ma part je n'en ai aucunement ni la force ni l'envie, je n'arrive jamais à m'ôter de la tête que ceux qui agissent d'une façon ou d'une autre ont certainement une bonne raison de le faire, même si elle m'échappe. Et la sympathie que nous devons à tout être humain doit faire le reste.

Dans mon univers, même une personne qu'on apprécie pas mérite le respect (celui qui est dû à chaque humain).

Pourquoi tant de gens sont-ils différents en terme de comportements? Et surtout comment font-ils pour l'être? Est-ce une question de personnalité?

Bien souvent les problèmes d'égo et peut-être l'ennui, le manque d'objectif, l'isolement, le mal être, l'éducation, l'histoire personnelle et peut-être un peu la génétique. En gros un manque de recul face à ses émotions donc on le renvoit aux autres.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 09/11/2017 à 18:34, Quasi-Modo a dit :

Il me semble que le problème de l'irrespect va bien plus loin qu'un problème d'égo : c'est parfois une question de vie ou de mort.

Parfois la victime d'un manque de respect trop important finit par se suicider, les exemples dans l'Histoire sont nombreux, si bien que cela a inspiré l'essayiste Albert Camus.

L'ego est pourtant ce qu'il y a de plus précieux dans mon être, le bafouer sans cesse, peut avoir effectivement un effet pour le moins paradoxal. Mais c'est plus de l'ordre d'abréger, mettre fin au calvaire, qu'une envie de mourir, et l'euthanasie n'échappe pas à cette remarque, il y a aussi chez les faux-suicidaires ( ceux qui se ratent plus ou moins volontairement ), un appel au secours, un appel à considération, de savoir que l'on existe pour quelqu'un et qui s'intéresse à nous.

 

 

Le 09/11/2017 à 18:34, Quasi-Modo a dit :

 

Pour lui cela montre qu'il y a bien une nature humaine, puisque la seule façon rationnelle d'expliquer le suicide c'est que quelque chose d'absolument fondateur et indélogeable ait été atteint : ainsi les suicides seraient une indication de ce qui est insupportable pour la nature de celui qui le commet, et par là, insupportable à la nature humaine.

C'est Durkheim je crois qui a montré que les taux de suicides étaient relativement constants dans une société, en dépit des évènements.

Nous intériorisons beaucoup trop le regard des autres il me semble, provoquant un conflit intérieur devenant parfois insupportable, ne pouvant pas se débarrasser de ce qui est imprimé dans notre mémoire comme on pourrait jeter un livre, il peut arriver, à force de circonstances aggravantes, un point de basculement, une pression intérieure et extérieure au dessus de nos forces, sachant qu'un dépressif, plus que fréquent chez le suicidaire, le conduit à très mal raisonner, à avoir des réflexions biaisées, orientées négativement, créant un effet boule de neige en quelque sorte, qui pourrait lui être salutaire si l'entourage ne s'échinait pas à l'en détourner systématiquement en voulant absolument positiver, en effet il a été montré de mémoire, que le dépressif a parfois besoin de toucher le fond pour pouvoir remonter ( mais sans doute pas complètement seul ou isolé ).

Le respect n'est pas la condition sine qua non du suicide selon moi, même si ils partagent des traits communs, comme la souffrance de l'ego ( ce qui est moi ), ne pas se sentir aimer par l'être aimé est une cause, vouloir mettre fin à ses souffrances essentiellement physiques en est une autre.

 

   

Le 09/11/2017 à 18:34, Quasi-Modo a dit :

Si je donne à boire un verre de coca cola à un diabétique, je lui manque objectivement de respect, tout comme si je jette un humain par le balcon, puisque je sais que ce sont des comportements qui provoqueront davantage de mal que de bien.

 

Je ne crois pas que ce soit un manque de respect, mais d'empathie, tu peux très bien vouloir lui proposer un verre à lui au même titre qu'aux autres convives par respect justement, mais ton empathie naturelle t'en empêchera car tu en connais les conséquences. Jeter un individu par la fenêtre est un manque de respect ( ne pas outrepasser les lois admises, qui est un sens second ) pour la vie elle-même pas pour l'individu, surtout si tu as de bonnes raisons de le faire avec lui, il vient de violer ta femme et d'égorger tes enfants, si tu le fais sans raison, c'est soit de la folie, soit tu n'es pas dans ton état normal, soit il te manque quelque chose pour appliquer les règles morales ( comme le sociopathe ou le psychopathe ): ce n'est donc plus de l'irrespect puisque tu ne bafoues rien selon toi à ce moment là, tu es ta propre mesure, ton propre étalon.

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