Aller au contenu

Journal d'un écrivain

Noter ce sujet


aliochaverkiev

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Même mort, mon frère ainé continue de me tuer.

Les prédateurs passifs sont les pires des prédateurs, nous ne les voyons pas venir.

C'est fou.

C'est violent.

C'est terrible.

Mais il n'y a pas que les hommes, il y a aussi les mères.

Quantité de mères sont des prédatrices. 

Elles saccagent leurs enfants, mâles ou femelles.

C'est fou.

Ensuite elles se parent de l'image de victimes.

Je suis victime de tel homme disent-elles. 

Je suis victime de ton père disent-elles à l'enfant.

Elles traitent les hommes de porcs.

Pendant qu'elles se comportent comme des truies avec leur bébés.

C'est fou.

C'est violent.

C'est terrible.

C'est fascinant.

Le monde des humains est un monde de violences démentes.

C'est un film d'horreur.

 

 

 

Modifié par aliochaverkiev
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je tente de discuter, par le truchement de ce medium, avec des personnes d'outre tombe. Mais il est impossible d'identifier absolument les avatars et les morts.

Il a fallu qu'ils meurent pour que je vive. Maintenant que je vis je ne peux plus leur signifier, leur dire "je vis". 

J'attends que les avatars du medium soient l'image, le reflet des âmes mortes. 

Les réponses que je reçois ne sont que des réponses de personnages qui, de toute façon, ne m'intéressent pas, ils ne sont pas ceux-là. Ils ne peuvent pas me donner les réponses que j'attends.

C'est paradoxal.

La disparition de ces deux êtres me libère de leur joug.

Une tension disparaît.

Ils s'éloignent.

En s'éloignant, en me libérant des tensions qu'ils engendraient en moi, ils me rendent lucides.

Je n'ai jamais vraiment voulu voir qu'ils avaient tenté de m'assassiner.

Je me disais : je rêve, ce n'est pas possible.

En ne voulant pas voir, je suis devenu, sans que je me rende compte, leur victime.

Il a fallu qu'ils meurent pour que je vois ce qu'ils avaient fait. Mais ce qu'ils ont fait, ils l'ont fait, je ne peux rien effacer de ce qu'ils ont fait.

Je reste avec les invalidités qu'ils ont su sculpté en moi.

Je ne ressens pas de haine ni de ressentiment, ni de désir de revanche : ils sont morts.

Je ressens le désir d'exister. Je continue de désirer d'exister à la face de ces deux morts. Pourtant je sais que si la résurrection des morts advenait ils se lèveraient de leur tombe et ils continueraient de me nier.

Mon désir d'exister  devant eux est leur ultime victoire.

Comme le bourreau qui jamais ne regrette, ils ne regretteront rien.

Il faut que je fasse mon deuil de leur reconnaissance. 

Encore qu'il reste toi, mère.

Que ferai je de toi ?

 

Je comprends mieux l'ashkénaze et son impossibilité de parler. Il s'interroge dans son silence de rescapé, il interroge : pourquoi ont-ils voulu me tuer, consciemment, tranquillement, méticuleusement ?

 

Modifié par aliochaverkiev
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il est impossible de se connaître soi même sans se resituer dans une histoire.

Le judaïsme apporte cette dimension : la référence à l'histoire. 

L'histoire et la naissance du temps linéaire.

L'histoire et la flèche du temps.

La difficulté à se connaître vient aussi des idéologies dont les lambeaux trainent ça et là.

Le freudisme est une vision du monde qui attaque l'enfant. En cela Freud s'est retourné contre son peuple.

Il est symptomatique que ce soit une femme, Roudinesco, qui soit la gardienne, en France, du temple. Dans l'ombre d'un père mythique, tant de femmes devenues mères assassinent leurs enfants. En croyant bien faire. 

Modifié par aliochaverkiev
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Citation

 

Le désir d'exister devient dévorant quand ceux auprès de qui se manifeste le désir d'exister refusent de donner l'existence.

Une femme a écrit ici, dans un fil  : je désire la mort de l'être qui me refuse l'existence. Même si ce n'était pas ses mots le sens était celui-là.

Cela se passe tôt ce genre d'assassinat. Les adultes assassinent, le père ou la mère, le frère ou la soeur, ou l'oncle, etc. toujours une figure qui détient l'autorité.

Lorsque l'enfant désire exister auprès de cette figure d'autorité parce qu'il a développé un lien affectif fort avec cette figure, lien affectif que parfois, souvent même, et peut-être tout le temps cette figure d'autorité a elle même construit, l'enfant devient une proie.

Si l'être qui détient cette autorité est une ou un pervers c'est mal barré pour l'enfant.

La figure d'autorité détient alors un pouvoir absolu : je te donne l'existence si tu réalises mes désirs.

Combien de mères utilisent ce pouvoir. Je te donne l'existence si tu fais ceci ou cela. L'enfant ne peut se battre contre ces mères perverses, car ces mères seront toujours louées par l'environnement social. Oh comme cette mère est méritante d'avoir telle ou telle exigence (parfois démente car issu du mal être de cette femme) vis à vis de cet enfant. Enfin une mère responsable. Ainsi le meurtre peut être accompli en toute impunité.

Soit l'enfant renonce à lui et réalise le merveilleux désir de la mère (la réussite sociale le plus souvent) soit il s'oppose et alors là, attention les yeux, c'est une mise à mort implacable. La mère plonge l'enfant dans l'inexistence. C'est d'autant plus violent que la mère se sent légitime, elle se sent accomplir le bien social. Elle est un bon petit soldat de l'ordre existant.

 

Ainsi continue toujours le massacre des Innocents.

Modifié par aliochaverkiev
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il semble que seule la mort de ceux qui ôtent l'existence à leurs proies libère totalement. Et encore, à condition que tout un travail sur soi continue d'être réalisé.

Je suis profondément "vexé" de ne pas avoir vu certain prédateur. De ne pas avoir vu son action.

Il est encore possible de lutter contre une mère, contre un père, car ceux-là passent toujours à des actions de répression quand leur volonté n'est pas satisfaite. Ces actions sont identifiables, ressenties, alors il est possible de lutter si l'enfant a du caractère.

Mais comment lutter contre celui ou celle qui ne vous demande rien, qui n'exige rien, rien d'autre que vous soyez son objet de plaisir ? Ceux-là l'enfant ne les voit pas venir.

Avec le recul je me demande comment il se fait que je n'ai rien vu. Ca crevait les yeux, le comportement de ce personnage, mais nul ne l'a vu venir.

Ce personnage conclut avec sa fille ainée une relation étrange. La petite fille ne cessait de lui caresser le sexe. Quand celle-ci en vint à me caresser l'entrejambe un jour où je me trouvais près d'elle, dans la voiture de ce personnage, et que je m'affolais, que je paniquais, lui et son épouse assis devant me dirent "mais Aliocha laisse-la faire, c'est normal de la part d'une enfant que de découvrir le sexe des hommes". Moi je ne trouvais pas ca normal du tout, je ne trouvais pas normal qu'elle me caresse de cette manière l'entrejambe, tout en me regardant avec un regard plein de convoitise. Je me suis dit cette petite est cinglée. Dans mon esprit c'est la petite que j'ai rendu coupable. Elle était perverse. Le père m'expliqua la théorie freudienne,  l'enfant est naturellement pervers. Ainsi dans le bain il la laissait le caresser, il bandait, il la laissait découvrir l'érection d'un homme, etc. je ne voulus pas entendre la suite . Je me suis dit mais ce mec est fou...mais en même temps je doutais. Quel repère avoir, qui croire quand le prédateur est un homme connu, cultivé, intelligent ? 

Mais quand j'eus moi-même des enfants, plus tard, alors je compris que ce personnage était une ordure qui s'était servi du pervers Freud pour égarer sa fille (comme Freud le fit avec sa propre fille) car jamais, jamais mes enfants n'ont pratiqué sur moi de telles caresses, jamais, bien que j'eusse pour eux des gestes tendres. Sa fille fut plus tard atteinte de dérèglements psychiques graves, elle devint notamment anorexique.

Maintenant je sais que ceux qui se réclament de Freud (et de Lacan)  sont des pervers. 

Mais le pire c'est ça : c'est l'enfant qui est déclaré responsable par ces pervers, et le pire du pire c'est qu'en effet l'enfant (et son entourage)  finit par croire que c'est lui le responsable, car c'est lui qui est actif ! Sans voir qu'il répond à l'attente passive du pervers. Les gens cultivés sont les pires pervers que l'humanité ait produite. Je les appelle : les prédateurs passifs.

Ici, sur le forum,  je les appelle : les spectateurs.

 

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 917 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Le 3/28/2018 à 10:23, aliochaverkiev a dit :

(...) qui s'était servi du pervers Freud pour égarer sa fille

(...)

Maintenant je sais que ceux qui se réclament de Freud (et de Lacan)  sont des pervers. 

(...)

 Les gens cultivés sont les pires pervers que l'humanité ait produite.

(...)

 

 

 

C'est loin d'être stupide ce que tu dis !

Ça pourrait même être vrai. Ça l'est même parfois ou souvent... Mais il faut juger sur pièces. Les idées psy sur la perversion des enfants peuvent tout aussi bien servir de mise en garde. J'aurais plusieurs exemples vécus.

Tout se passe comme si la perversion était un a priori qu'on a ou qu'on n'a pas. Si oui, la "psychanalyse" (les idées psy) va se mettre à son service, si non, elle servira de mise en garde. (La perversion précède la psychanalyse !)

Ta diatribe contre les mères destructrices qui imposent leur vue m'a fait penser à Romain Gary (Promesse de l'aube) Son parcours te ressemble ! (De la Russie à la France au travers du fantasme de sa mère.) Pourtant il à l'air de trouver le bonheur -il le dit- dans ce désir que cette mère lui impose... Mais quand on le lit, cette mère nous apparaît insupportable.

Modifié par Blaquière
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Citation

 

A qui écris-je ? Quand je commençai à écrire, à l'adolescence, mes interlocuteurs étaient d'abord mes professeurs. Cette écriture  me donna finalement le courage d'intervenir en classe et d'apostropher le prof de français après lui avoir rendu une copie sur les ressorts de la tragédie, l'horreur, l'admiration et la pitié, d'un contenu tel qu'il me l'a rendit sans la noter.

Je lui expliquai, par écrit, qu'il n'était, lui et la plupart des écrivains, que des pillards d'âmes. Ils mettaient en mots ou en commentaires les passions des autres sans les vivre eux-mêmes. 

Combien de spectateurs vont au théâtre pour s'émouvoir d'un drame mis savamment  en scène par un auteur narcissique, et qui, ressortant sur le trottoir, laisseront mourir seul le quidam ou leur voisin, qui vivent pourtant là sous leurs yeux, des drames parfois épouvantables ? 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il me semble avoir écrit par la suite à des femmes. Mais il est resté une écriture adressée à d'autres personnes non identifiables. Que je ne parviens toujours pas à identifier. La possibilité que ces personnes vivent dans la mémoire de ma mère est à considérer. Certains de ces écrits avaient une coloration mystique propre aux slaves, et surtout aux Russes. Il y a bien évidemment un lien affectif puissant avec la Russie dans son expression mystique. Le film "Andrei Roublev" comme les films d'Eisenstein réveillent en moi une passion que je ne dois pas à la France, laquelle n'a développé aucune mystique de ce genre (à part la mystique des Saints). Néanmoins la mystique échevelée de ma mère finissait par me gêner. Elle manquait de retenue. La rationalité française est tout de même passée par là.

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Citation

 

Je commence à mieux savoir utiliser le forum.

Le problème que me pose le forum est lié aux transferts psychiques immédiats que la non-présence de "l'autre" rend possible trop aisément.

La plupart des réponses, surtout celles qui sont insultantes ou sommaires, réfèrent immédiatement aux insultes, aux violences reçues quand j'étais jeune, fils d'une famille certes cultivée et socialement dominante mais aussi extrêmement violente.

Je retrouve ici la violence de mes origines familiales, pas seulement la violence, mais aussi la vulgarité, la mauvaise foi, la mauvaiseté, le mépris social, etc.

Le transfert n'est pas négatif, il me permet aussi d'exprimer ma violence, mais l'exercice a une limite.

 

Quand la catharsis est achevée il est nécessaire de passer à autre chose.

 

Le forum peut être aussi un instrument de travail. Les exigences culturelles qui sont en moi (l'exigence de perfection est une qualité héritée de mes origines) me poussent, dès lors que je m'exprime publiquement, à travailler. Toujours travailler. l'expression publique que je mène ici, du coup, active mon désir de travailler.

J'aime le travail, je m'y accomplis.

 

 

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines après...
Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Citation

 

Dans l'Express de cette semaine, un dénommé Laurent Alexandre dont on nous dit qu'il est "chirurgien, énarque, entrepreneur" nous ressort les théories raciales du 19 siècle mises au goût du jour. L'intelligence serait d'origine génétique : "On sait aujourd'hui que l'ADN détermine plus de 50 pour cent de notre intelligence". 

J'adore ce  : "On sait" !!! Tu parles personne ne sait rien du lien entre gènes et ce que certains appellent intelligence. D'autant qu'il n' y a pas de gène de l'intelligence. La réalité est bien plus complexe et laisse supposer que ce sont les relations croisées et multiples entre les gènes qui sont déterminantes. 

Nous sommes repartis pour un tour.

Ce n'est plus tout à fait racial quand même, il y a un "progrès" si je puis dire par rapport aux élucubrations raciales de jadis.

Ici la distinction est établie entre les individus et non pas entre les races.

Mais il reste cette idée : l'intelligence est innée.

Décidemment nous n'en sortirons jamais. 

Le personnage justifie a posteriori les différences sociales observées par un substrat génétique. Je ne suis pas dominant socialement parce que j'ai su y faire, je suis dominant parce que mon (ou mes) gène (s) de l'intelligence m'ont surdéterminé à être dominant.

Le plus drôle c'est qu'il pense qu'il faut compenser cette imbécillité génétique par l'éducation. Alors que, s'il était logique avec lui-même, il suffirait de traficoter l'ADN des imbéciles pour y insérer le (s) gène (s) de l'intelligence.

Comme quoi on peut être chirurgien, énarque, entrepreneur et être con.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 368 messages
Mentor‚ 40ans‚
Posté(e)
Le 16/11/2017 à 07:49, aliochaverkiev a dit :

 

 

Si Hitler avait gagné : cette éventualité a été exploré par P.H. Dick dans son livre : le Maitre du Haut Château. Si Hitler avait gagné il est probable que les Français dits de souche se seraient en majorité ralliés à lui. Le monde serait aujourd'hui divisé en ethnies, la domination allemande pourtant ne serait peut être pas acquise. 

 

L'une des caractéristiques principales d'une telle uchronie m'apparaît être l'idée qu'entre les nations vainqueurs, il y aurait inévitablement une guerre froide : entre les Etats-Unis et l'URSS dans la réalité, entre l'Allemagne et le Japon dans le roman de P.K. Dick. et surtout, le vaincu est montré comme étant un dominateur qu'il fallait abattre, un expansionniste qu'il fallait arrêter. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

En définitive, sur les forums, nous avons à faire avec des individualités qui utilisent les dits forums pour exprimer leurs interdits. Ils se défoulent. Ils passent au-delà de leurs inhibitions.

Pourquoi pas.

Ma première intuition, que les forums sont l'expression, la mise en œuvre, voir le film "vol au dessus d'un nid de coucou", de cingleries s'avère exacte.

A partir de là que faire, comment s'exprimer ici ?

Cela parait impossible,  à moins de devenir aussi cinglés queux. 

Mais je n'ai pas trop envie de les rejoindre dans leurs infantilismes. Même si ça peut être libératoire. Car c'est pour cela qu'ils sont ici, et qu'ils postent comme des déments : la possibilité pour eux de jeter à la face de tous leur refoulés intimes.

Cela me fait penser au film "la forteresse noire"

C'est parce que mon frère Robert était fou que je suis ici.

Je suis aussi fou que les gens d'ici.

Sauf que moi je sais que je suis fou, eux ne savent pas qu'ils sont déments.

 

  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Barbara lebol
Invités, Posté(e)
Invité Barbara lebol
Invité Barbara lebol Invités 0 message
Posté(e)
il y a 26 minutes, aliochaverkiev a dit :

En définitive, sur les forums, nous avons à faire avec des individualités qui utilisent les dits forums pour exprimer leurs interdits. Ils se défoulent. Ils passent au-delà de leurs inhibitions.

Pourquoi pas.

Ma première intuition, que les forums sont l'expression, la mise en œuvre, voir le film "vol au dessus d'un nid de coucou", de cingleries s'avère exacte.

A partir de là que faire, comment s'exprimer ici ?

Cela parait impossible,  à moins de devenir aussi cinglés queux. 

Mais je n'ai pas trop envie de les rejoindre dans leurs infantilismes. Même si ça peut être libératoire. Car c'est pour cela qu'ils sont ici, et qu'ils postent comme des déments : la possibilité pour eux de jeter à la face de tous leur refoulés intimes.

Cela me fait penser au film "la forteresse noire"

C'est parce que mon frère Robert était fou que je suis ici.

Je suis aussi fou que les gens d'ici.

Sauf que moi je sais que je suis fou, eux ne savent pas qu'ils sont déments.

 

En fréquentant les forums, on peut en voir assez rapidement les limites !  Cependant, je ne les dédaigne pas puisque je les pratique et certains membres me paraissent sympathiques et intéressants.

Le virtuel permet de se construire une personnalité ; on peut parler de soi, raconter des histoires fabuleuses et tout cela sans avoir à faire face à l'autre, sans avoir à éprouver la crainte d'affronter une quelconque relation extérieure qui nous confronterait à la réalité.

La question suivante se pose : qu'est-ce que je recherche sur un forum.

Exemples :

- je cherche à m'exprimer. C'est une aide à l'exploration et à l'approfondissement  de mes idées et  jugements.

- je recherche des internautes qui pensent comme moi afin de me reconnaitre dans une communauté de pensées

- je cherche des réponses à mes questions

- je cherche à donner mon opinion et je ne supporte pas que l'on me contredise

etc...

 

Au final, pourquoi sommes-nous déçus ? Parce-que en dehors des jeux, ou des bonjour, bonsoir, bienvenue, bon anniversaire, les gens ne retrouvent pas ce qu'ils sont venus chercher et ils "s'engueulent"!

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, Barbara lebol a dit :

En fréquentant les forums, on peut en voir assez rapidement les limites !  Cependant, je ne les dédaigne pas puisque je les pratique et certains membres me paraissent sympathiques et intéressants.

Le virtuel permet de se construire une personnalité ; on peut parler de soi, raconter des histoires fabuleuses et tout cela sans avoir à faire face à l'autre, sans avoir à éprouver la crainte d'affronter une quelconque relation extérieure qui nous confronterait à la réalité.

La question suivante se pose : qu'est-ce que je recherche sur un forum.

Exemples :

- je cherche à m'exprimer. C'est une aide à l'exploration et à l'approfondissement  de mes idées et  jugements.

- je recherche des internautes qui pensent comme moi afin de me reconnaitre dans une communauté de pensées

- je cherche des réponses à mes questions

- je cherche à donner mon opinion et je ne supporte pas que l'on me contredise

etc...

 

Au final, pourquoi sommes-nous déçus ? Parce-que en dehors des jeux, ou des bonjour, bonsoir, bienvenue, bon anniversaire, les gens ne retrouvent pas ce qu'ils sont venus chercher et ils "s'engueulent"!

 

Vous avez raison, il est nécessaire de bien circonscrire non pas "ce que nous cherchons sur les forums" mais ce que nous pouvons y trouver.

Et je suis persuadé que nous pouvons y trouver beaucoup à condition de bien délimiter le champ possible d'expérience.

Pour moi je pense que ce champ reste inscrit dans l'imaginaire, je veux dire : je viens sur les forums pour y vivre un imaginaire. 

Même (et surtout !) s'il est dément.

Au fond un forum est un espace où je peux être fou.

 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×