Aller au contenu

L'identité est-elle statique?


Invité Quasi-Modo

Messages recommandés

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 12 heures, Garalacass a dit :

Pas la peine de me répondre, je ne participerai plus à cette discussion.  L’intolérance aux multiples bonnes raisons et les longs sanglots sur l’homogénéité perdue,  c’est pas trop ma tasse de thé.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
Il y a 15 heures, Garalacass a dit :

 

Un stéréotype, c’est une croyance concernant des individus d’un autre groupe.

Je t’invite a ouvrir un dictionnaire, tu y découvriras un univers neutre dans lequel le constant jugement bien/mal gauche/droite n’existe pas.

le stéréotype est un modèle préconçu. Et ta phrase est un modèle de phrase préconçue. Tu l’emploies d’une manière automatique comme on poserait un as sur la table. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 42ans Posté(e)
Erneste Membre 980 messages
Forumeur activiste‚ 42ans‚
Posté(e)
Le 06/10/2017 à 10:16, Roger_Lococo a dit :

 

Bonjour,

L'identité c'est le fait de se reconnaitre dans l'autre. Identité => identique. C'est de la perception subjective évidemment, mais le paradigme de la nation est celui de définir la frontière "nous" / "eux". Nous c'est ceux avec qui on peut vivre et eux, c'est ceux avec qui on ne peut pas et qu'il faut donc reléguer derrière la frontière afin d'éviter tout conflit meurtrier, parce que ne vivant pas comme nous ils ne peuvent s'accoutumer. (ce qui est le cas de tous ces gars qui sortent des couteaux dans les gares et des marteaux sur les parvis d'églises)

La frontière exerce le rôle de la coexistance pacifique : on ne peut pas se blairer, mais on vit en paix chacun à notre manière de notre côté de la frontière. ce qui répond donc à la suite :

 

Merci pour tes explications, c'est pas forcément plus clair, mais je crois que je commence à en saisir quelque chose. :)

Le 06/10/2017 à 14:48, Quasi-Modo a dit :

Coucou Erneste :bisou:, ce qui pourrait changer ce serait que tu prennes enfin confiance en toi (même si c'est pas toujours simple je le conçois ;)) : ne jamais se laisser impressionner par les mots, ils sont seulement des moyens d'exprimer des idées qu'on peut reformuler à souhait tant qu'on reste de bonne volonté et de bonne foi.

Qu'est-ce que l'identité, difficile à dire, j'affirmerai qu'il s'agit de ce qui permet d'authentifier un être vivant comme étant le même. Un peu comme dans la recherche d'un assassin (colonel moutarde?). L'ADN pourrait donc constituer une identité (ou l'un de ses aspects parmi d'autres possibles comme les traits du visage, etc...).

 

C'est gentil mais je ne pense pas vraiment qu'il s'agisse d'un manque de confiance, plutôt de gros problèmes de concentration, j'fais pas exprès. Un peu comme quand on lit un livre et qu'on est trop fatigué, une partie de notre cerveau continue à lire sans problème sauf qu'on y entrave déjà plus rien, ça a forcément déjà dû t'arriver. Pis t'as un certain don pour compliquer les choses de mon point de vue... On a vraiment pas le même fonctionnement cérébral...:happy:

Mais j'ai compris (il me faut le temps), en fait tu nous dis que les identitaires sont fixés sur ces idées d'identité, mais qu'elle est muable alors que les autres non, du coup, dans leur esprit elle serait fixe... ?

C'est ça ?

Sérieusement, c'est pas, quand même, légèrement tiré par les cheveux ?

Et franchement, qu'est-ce que ça change ?

En plus, tu sais comment se termine ce genre de discussion, hein, tu vas encore te faire traiter de nazi. :rolle:

Enfin, peut-être pas cette fois, on est en philo, tu peux y échapper, mais du coup, je suis pas sûre que ton sujet soit idéalement placé, tu risques de te faire engueuler. :)

Oh, Quasi-Modo, arrête la politique (et Michel Delpech, aussi), tu vas y perdre ton âme. :(

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Le 06/10/2017 à 10:16, Roger_Lococo a dit :

Identité => identique

ça me parait beaucoup trop simpliste et réducteur.

L'identité c'est une adhérence provisoire, j'adhère a une cause, j'adhère a un mouvement, parce que cette cause et ce mouvement correspondent a mes valeurs, et tant qu'il en est ainsi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
CAL30 Membre 422 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Nous pouvons penser la France comme une personne mais morale dont l'identité incontestable est son signifiant "la France" née physiquement bien après la Gaule et, ayant subi de multiples régimes, n'a cessé de grossir en territoires puis de maigrir pour se stabiliser à environ 550 mille km carré si on oublie ses annexes. Si on souhaite être plus symbolique nous dirons faute de mieux que l'Etat français, véritable signifié de ce signifiant "LA FRANCE" aurait comme version la R5. 

Alors oui l'identité est très dynamique dans son contenu. Son contenant unique et immuable c'est son nom. Disons seulement qu'il ne faut pas oublier son passé pour être droit mais marcher toujours pour ne pas pourrir sur place.

Alors oui l'identité est dynamique!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 70ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 818 messages
Mentor‚ 70ans‚
Posté(e)
Le 06/10/2017 à 04:16, Roger_Lococo a dit :

Bon exemple de réussite de multi-culturalisme, j'en ai d'autres : Liban, Yougoslavie, Mali, Libye, Turquie/Irak, Yemen... Israel, Afrique du Sud.

Et l'Inde, tu connais ? De nombreux peuples persécutés chez eux s'y sont réfugiés sans qu'on les opprime. Je suppose que tu le sais.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour, 

L'identité n'est-elle pas un projet ? 

D'abord remarquez que tout discours identitaire est porteur d'un projet. On ne revendique pas une identité française sans avoir en vue la mise en conformité des faits avec cette identité, quoi qu'on puise les éléments de cette identité dans le passé.

Et si on observe le passage de l'enfance à l'âge adulte, à notre époque, il y a entre les deux ce moment qu'on appelle l'adolescence. En quoi consiste la fameuse "crise d'adolescence" ? Il y a crise identitaire qui passe je crois, essentiellement par une transformation du rapport au temps, au moins pour les classes sociales favorisées. L'enfant vit dans un monde de possibles qui ne s'excluent pas entre eux, et lui-même peut être et ceci, et cela. Bien sûr, il faut parfois choisir : dessiner ou faire la sieste. Mais l'important est que le temps de l'enfance, sa présence au monde n'est pas structurée comme un projet tendu vers l'avenir où les possibles non seulement s'excluent mais s'impliquent logiquement les uns les autres. La crise intervient justement quand il faut que l'individu formule le projet de son avenir et renonce donc à se positionner dans un océan de possibles également réalisables et signifiants. Il doit tendre son être vers ce projet et ordonner les possibles entre eux de façon "logique" et contrainte (Si je veux devenir docteur, il faut que j'ai le concours, que j'étudie, que je renonce à ceci cela, que j'organise ma vie en fonction, par exemple.)

Pour se projeter ainsi, l'adolescent a besoin d'une vision du monde et s'appuie sur des acquis. Puisqu'il a été "socialisé", il possède ceci. Dans son enfance, des événements typiques sont perçus autour de lui comme révélateur de qui il est (c'est une artiste !). Une mythologie familiale s'est constituée, l'enfant s'est identifié à certaines activités, à un caractère (en plus de ce qu'il possède de manière inée, qui se greffe là dessus). C'est dans ce réservoir de ressources accumulées dans la mémoire et réactivées par les discours (ma fille, c'est une artiste, déjà à 5 ans...) qu'il va aller puiser pour se projeter. Dans les meilleurs cas, un ensemble de "renforcements positifs", dirait Deja-Utilisé, se seront ainsi accumulés et l'individu pourra réaliser et se réaliser dans son projet. Parfois il sera contrarié, pour x raison et pour beaucoup ceci signifiera la mélancolie et l'amertume. Il se trouve également des situations nombreuses dans lesquelles la structure sociale ne donne pas les moyens de réaliser ce qu'elle valorise par l'intermédiaire de l'entourage au sens large, et dans ces cas les comportements déviants auront tendance à augmenter et on tendra vers une perte de repères. 

Bref. L'identité est un projet, soit volontaire, soit par défaut. Donc non, pas dynamique comme l'air ou l'eau, mais "dynamisme", mise en mouvement de façon "interne". 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Le 09/10/2017 à 10:07, Erneste a dit :

C'est gentil mais je ne pense pas vraiment qu'il s'agisse d'un manque de confiance, plutôt de gros problèmes de concentration, j'fais pas exprès. Un peu comme quand on lit un livre et qu'on est trop fatigué, une partie de notre cerveau continue à lire sans problème sauf qu'on y entrave déjà plus rien, ça a forcément déjà dû t'arriver. Pis t'as un certain don pour compliquer les choses de mon point de vue... On a vraiment pas le même fonctionnement cérébral...:happy:

Mais j'ai compris (il me faut le temps), en fait tu nous dis que les identitaires sont fixés sur ces idées d'identité, mais qu'elle est muable alors que les autres non, du coup, dans leur esprit elle serait fixe... ?

C'est ça ?

Sérieusement, c'est pas, quand même, légèrement tiré par les cheveux ?

Et franchement, qu'est-ce que ça change ?

En plus, tu sais comment se termine ce genre de discussion, hein, tu vas encore te faire traiter de nazi. :rolle:

Enfin, peut-être pas cette fois, on est en philo, tu peux y échapper, mais du coup, je suis pas sûre que ton sujet soit idéalement placé, tu risques de te faire engueuler. :)

Oh, Quasi-Modo, arrête la politique (et Michel Delpech, aussi), tu vas y perdre ton âme. :(

Si j'ai bien un problème ce serait plutôt une espèce de gentillesse pathologique, mais ça me regarde après tout:p

J'entends ta critique sur le fait de perdre son âme, et elle est très fondée, mais penses-tu (ou ceux qui me lisent, qu'en pensent-ils?) qu'on puisse vivre dans un monde post-politique? Est-ce seulement réalisable, alors que chez Aristote la politique est la reine des sciences, celle qui couronne et domine toutes les autres?

Sinon je pense pas avoir tiré cette analyse par les cheveux, je pense que c'est plus ou moins consciemment à ce niveau là que peut se situer le malentendu (c'est souvent un implicite).

Finalement, la sagesse peut-elle se passer de politique? Le sage (ou le philosophe) peut-il vraiment être aussi un politicien? Un petit tour du côté des romains ou des grecs nous montre qu'ils savaient très bien concilier les deux : Marc-Aurèle était philosophe stoïcien et empereur, Sénèque était un homme politique reconnu ainsi qu'un philosophe de première plan, etc.. etc..

Ignorer la politique n'est-ce pas se mettre la tête dans le sable et refuser de prendre position ou de s'engager, en restant un peu comme des enfants? Enfin voilà, une foule de questions me viennent en tête en lisant vos interventions comme vous avez pu le constater.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 42ans Posté(e)
Erneste Membre 980 messages
Forumeur activiste‚ 42ans‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, Quasi-Modo a dit :

Si j'ai bien un problème ce serait plutôt une espèce de gentillesse pathologique, mais ça me regarde après tout:p

J'entends ta critique sur le fait de perdre son âme, et elle est très fondée, mais penses-tu (ou ceux qui me lisent, qu'en pensent-ils?) qu'on puisse vivre dans un monde post-politique? Est-ce seulement réalisable, alors que chez Aristote la politique est la reine des sciences, celle qui couronne et domine toutes les autres?

Sinon je pense pas avoir tiré cette analyse par les cheveux, je pense que c'est plus ou moins consciemment à ce niveau là que peut se situer le malentendu (c'est souvent un implicite).

Finalement, la sagesse peut-elle se passer de politique? Le sage (ou le philosophe) peut-il vraiment être aussi un politicien? Un petit tour du côté des romains ou des grecs nous montre qu'ils savaient très bien concilier les deux : Marc-Aurèle était philosophe stoïcien et empereur, Sénèque était un homme politique reconnu ainsi qu'un philosophe de première plan, etc.. etc..

Ignorer la politique n'est-ce pas se mettre la tête dans le sable et refuser de prendre position ou de s'engager, en restant un peu comme des enfants? Enfin voilà, une foule de questions me viennent en tête en lisant vos interventions comme vous avez pu le constater.

Deux choses:

- On va dire qu'il y a politique et politique. On ne vient pas du même pays, tu sais, et nos systèmes politiques respectifs ne sont pas vraiment les mêmes. Ici la politique est une affaire de tous et c'est traité d'une manière qu'on peut qualifier de plutôt sobre et pragmatique, je trouve que c'est une façon de faire plutôt sensée et intelligente. Après y a la politique en France et, euh... C'est pas sérieux, c'est du théâtre, du spectacle, les jeux du cirque ! Alors je dirais que ça dépend de ce qu'on appelle "faire de la politique". :D

Et par pitié, ne parle pas de politique et des grecs, tu vas nous relancer une discussion sur les origines de la démocratie, personne ne veut ça. :gurp:

 

- Ensuite, le fait d'évoquer des partis extrémistes et la sagesse dans la même discussion sonne quand même un peu faux, il me semble. 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×