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La France Insoumise: petite, mais costaud !

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Maxence22

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Membre, Debout les morts..., 75ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 033 messages
75ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)

" Vous croyez qu'on peut démocratiser l'entreprise ou non ?  "

L'entreprise est censée respecter les lois qui elles sont censées être démocratiques dans un pays démocratique !

Par contre quand des piquets de grève empêchent des travailleurs d’accéder à leur job ou que des menaces sont proférés contre ceux-ci, où est la démocratie ?

Sachant en plus, que bien peu de gens sont syndiqués dans ce pays (11% !!!), c'est donc une minorité qu'un impose ses vues à tous !

20% à la SNCF !!!

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, LouiseAragon a dit :

Un syndicat apolitique, qui fait son travail, défendre l'intérêt des salariés et l'intérêt de l'entreprise. dites-vous ! et vous ajoutez: Pas un syndicat contre tout mais qui signe tout.

Pascou, comment voudriez-vous concilier l'intérêt des patrons et l'intérêt des ouvriers ? Un syndicat qui signe tout, ça s'appelle un syndicat Maison, non ? Vous voudriez que les ouvriers 'apolitiques' adhèrent au syndicat politique MAISON ? 

DDHC: Article 2  1. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
2. De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté 

:hum: Vous croyez qu'on peut démocratiser l'entreprise ou non ? 

Louise, regardez bien, j'ai surligné en Jaune ce que les gens que vous défendez ont signé.

Ce ne sont pas des préjugés, mais des faits et on peut reprendre toutes les actions contre les retraites, le temps de travail, tout ce qui se passe est validé par votre syndicat bien que vous vous en défendez.

Et pour mieux comprendre Louise.

https://www.nouvelobs.com/politique/reforme-code-travail-el-khomri/20160601.OBS1706/non-il-n-y-a-pas-8-de-syndiques-en-france.html

 

Non, il n'y a pas 8% de syndiqués en France

Non, il n'y a pas 8% de syndiqués en France+ Manifestation du 1er mai à Bordeaux (GEORGES GOBET / AFP)

Une récente étude de la Dares établit le taux de syndicalisation en France à 11%. Mais s'il atteint 20% dans le public, il n'est que de 9% dans le privé.

 

8%, c'est le chiffre généralement avancé pour le taux de syndicalisation en France. Mais selon la dernière étude de la Dares (Direction de l'animation, de la recherche, des études et des statistiques), il s'établit en fait à 11% pour 2013. Non pas que les salariés français aient eu un soudain regain d'amour pour les syndicats... mais, comme le précise Maria Teresa Pignoni, l'auteure de l'étude, les estimations précédentes sous-estimaient ce taux qui, en fait, est stable depuis le milieu des années 90.

15193685.jpg

 

A 20%, ce sont les salariés de la fonction publique qui restent deux fois plus syndiqués que ceux du privé où seuls 9% adhèrent à un syndicat. Dans le privé, le taux augmente avec la taille des entreprises. Il ne dépasse pas 5% dans les établissements de moins de 50 salariés alors qu'il atteint 14,4% dans ceux de plus de 200 personnes.

En fait, plus la situation des salariés est précaire, moins le taux de syndicalisation est fort. Il n'est que de 1% chez les intérimaires et de 2% parmi les CDD. Du côté des CDI, même l'ancienneté dans l'entreprise joue un rôle, surtout dans le secteur privé : le taux de syndicalisation est de 14,3% pour les salariés arrivés entre 1991 et 2000, et il chute à 3,3% pour ceux arrivés depuis 2011.

Importance grandissante des accords d'entreprise

La stabilité du taux depuis les années 90 se révèle donc presque comme une bonne surprise pour les syndicats puisque, malgré la précarité grandissante du travail qui ne pousse pas à se syndiquer, il ne baisse pas. Depuis le milieu des années 70, il avait pourtant connu une baisse lente mais continue.

La France reste loin derrière ses voisins européens. Seules la Lituanie et l'Estonie font moins bien alors que le taux de syndicalisation dépasse les 70% dans des pays comme la Finlande.

En France, la légitimité des syndicats ne repose pas sur le taux de syndicalisation mais sur les résultats des élections professionnelles. Pourtant, les syndicats français ont du pain sur la planche pour attirer de nouveaux adhérents. Une mission d'autant plus importante au moment où la loi El Khomri prévoit de privilégier l'accord d'entreprise sur l'accord de branche : les négociations seront de plus en plus menées entreprise par entreprise et non plus pour tout un secteur.

+++++++++++++++++++++++++

Louise, vous voyez bien que les syndicats n'ont aucune légitimité pour décider pour les actifs.

Puis dans les grandes boites, ce sont souvent d'anciennes boites publiques les syndicats sont retranchés dans des planques et commencent à remuer quand ça les concerne comme la SNCF;

Tiens j'ai vu en passant qu'une boite espagnole avait déjà monté un dossier pour faire circuler 24 TGV par jour entre la catalogne et Toulouse voir plus....

Je suis désolé Louise, mais quand j'entends, les partenaires sociaux ont donné leur accord, je me demande de quel droit, ils ne représentent que eux même.

Voilà qui pilote le monde du travail en France.

https://www.latribune.fr/economie/france/le-taux-de-syndicalisation-se-maintient-a-11-en-france-571857.html

2.900.000 salariés et retraités adhérrent à l'un des huits principaux syndicats français 2.900.000 salariés et retraités adhérrent à l'un des huits principaux syndicats français (Crédits : REUTERS)

Le taux de syndicalisation ne bouge pas en France, il reste à un faible niveau global de 11%. Mais si ce taux monte à 19,8% dans la fonction publique, il stagne à 8,7% dans le secteur marchand privé.

C'est presque étonnant et ça aurait pu être pire ! 11% de l'ensemble des salariés se déclaraient syndiqués en 2013 et 5% se disaient « sympathisants » d'une organisation syndicale, selon l'enquête « conditions de travail » récemment publiée par le service statistiques du ministère du Travail (Dares). Ainsi, depuis environ le milieu des années 1990, le taux de syndicalisation - certes faible - français n'a pas baissé malgré la part grandissante prise par le travail précaire et les nouvelles formes de travail indépendant qui n'incitent pas à la syndicalisation. Il faut cependant noter, sans réelle surprise, que le taux de syndicalisation varie énormément selon les secteurs. Ainsi, si 19,8% des salariés (agents et contractuels) de la fonction publique déclarent être syndiqués, ce taux tombe à 8,7% dans les entreprises et le monde associatif. De même, il monte jusqu'à 24% en Outre-Mer, ce qui s'explique en partie par un poids plus important de la fonction publique parmi les salariés de ces départements (37% contre 23% pour la moyenne nationale).

Il convient de rappeler que ce n'est pas le taux de syndicalisation qui fonde la légitimité des syndicats. En droit français, surtout depuis la réforme de 2008, cette légitimité est basée sur l'audience électorale lors des élections professionnelles. Le taux de participation a été de près de 43% en 2012 dans le secteur marchand et de 53%, fin 2014, dans les trois fonctions publiques.

Au total, selon les déclarations des huit principales organisations syndicales, le nombre des adhérents (salariés et retraités) en 2013 s'élevaient à 2.995.000 (2.600.000 si on exclut les retraités), c'est peu par rapport aux 23 millions de de salariés en France mais c'est toujours nettement plus que le nombre d'adhérents à un parti politique.

Transports, industrie et finance : les secteurs les plus syndiqués

Dans le privé, sans surprise, la Dares constate que le taux de syndicalisation progresse avec la taille de l'établissement. Ainsi, dans les établissements de moins de 50 salariés, ce taux ne dépasse pas 5%, alors qu'il grimpe à 11,5% dans les établissements compris entre 50 et 199 salariés et à 14,4% dans les plus grands.

Le secteur influe également beaucoup sur l'engagement syndical. Ainsi, si 18% des salariés des transports déclarent être syndiqués, ce taux passe à 12,2% dans l'industrie où est né le syndicalisme ouvrier. Les restructurations et la disparition d'anciens « bastions syndicaux » ont beaucoup fait chuter le taux de syndicalisation. Dans le secteur de la finance est de l'assurance, ce taux est de 12,9%. A l'autre bout de l'échelle, il n'est que de 4,1% dans l'hôtellerie/restauration qui emploie beaucoup de CDD et d'emplois saisonniers ce qui ne facilite pas, là encore, la syndicalisation. Dans la construction aussi, le taux est très faible (4%). Il faut dire que le secteur compte énormément de TPE/PME.

La France à la traîne en Europe

L'étude met bien en lumière que la stabilité de l'emploi favorise la syndicalisation. Tous secteurs confondus, les salariés à temps complet sont sensiblement plus syndiqués que ceux à temps partiel (12,3% contre 8,2%) Il en va naturellement de même selon la nature du contrat : ceux en CDI sont encartés pour 12,8% contre... 2,9% pour ceux en contrat durée limitée.

Au niveau européen, avec11% de syndiqués, la France se situe en queue de classement, avec la Lituanie et l'Estonie, et très loin des pays nordiques : la Finlande a le plus fort taux de syndicalisation en Europe avec 74%, devant la Suède et le Danemark. La moyenne européenne se situe à 23%. Des écarts qui sont d'abord le reflet de formes de syndicalisme et de régulation des relations du travail historiquement différentes. Ainsi, en France, à la différence des pays nordiques, il n'y a aucune incitation à se syndiquer puisque syndiqués et non syndiqués bénéficient des mêmes droits.

Le record : 49% de policiers syndiqués

Enfin, dans la fonction publique, les plus syndiqués sont les employés de l'Etat (24% contre 17% dans les hôpitaux et 16% dans les collectivités territoriales). Les gros bataillons de syndiqués se trouvent dans l'éducation-formation-recherche (24%), secteur qui emploie un salarié sur cinq des trois fonctions publiques. Mais le record absolu de taux de syndicalisation appartient aux... policiers qui sont 49% à être encartés.

°°°°°°°°°°°°°°

Pour conclure Louise, avec cet accord sur les cdd comme règle signée par les PARTENAIRES SOCIAUX (:smile2:) l'instabilité voulue ne va pas favoriser le syndicalisme.

Puis il faut revenir à un syndicalisme payé par les adhérents, pas par des partis politiques.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Louise, le syndicalisme doit tomber pour renaitre.

L'occident a trouver un autre moyen plus pernicieux et plus ravageur pour faire plier les peuples et mêmes les nations, que la guerre,  un déséquilibre total, un contrôle par la spéculation préemption sur la famine la santé et sur le  droit de vie ou de mort.

Quand un type dit  que les marchés vont apprendre aux Italiens à bien voter, c'est une déclaration de guerre dans l'ombre, et un junker qui vient ensuite dire qu'il faut comprendre les italiens, c'est la mise en place des armées de l'ombre, ne pas laisser un système lucratif imbriqué dans tous les pays de l'UE, tomber puisque même des banques françaises n'y ont pas intérêt , il faut juste retourner le peuple.

Pour que ce néolibéralisme puisse déployer ses tentacules, il en a fallu du chemin et des compromis plus que douteuses, en commençant par mettre en place des eurosceptiques à Bruxelles en échange de retourner leur veste.

Comme il a fallu menacer mais sans jamais y toucher les régimes spéciaux, pour miner le privé, le cout de grâce arrive, l'estocade après les banderilles va être donnée, la reclusion des syndicats dans le public ou à "vaincre sans péril on triomphe sans gloire", va sonner la fin d'une complicité implicite .

Mais pour moi c'est plutôt positif, il faut tomber au plus bas pour que la solidarité se mette en place.

Le syndicalisme est mort vive le syndicalisme;;)

Modifié par PASCOU
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